La crise de 2008 a précipité le monde dans une zone de tensions dangereuses pour l’avenir. La mondialisation a accéléré les crises financières, budgétaires, économiques. Les crises sociales et politiques ont suivi. Partout les révoltes ou les contestations remettent en cause les gouvernements ou les forces politiques traditionnelles. Le protectionnisme, le nationalisme, le repli sur les identités religieuses ou culturelles se développent. Les conflits violents dégénèrent et les guerres ou les guérillas se multiplient dans les pays en développement.

Le conflit entre la Chine et les États-Unis laisse planer un nouveau ralentissement économique, le réchauffement climatique, ignoré ou nié, continue de produire des effets désastreux.

Les organes de collaboration internationaux semblent paralysés et impuissant, ONU, UE, OMC regardent le vide politique sans réaction.

Beaucoup d’économistes pensent qu’une nouvelle crise financière n’est pas à écarter. Aux États-Unis, l’endettement des ménages est reparti à la hausse.

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Dette des ménages US: record depuis 2008 Le Figaro.fr avec AFP 15/08/2017

Les déséquilibres nés de l’excès de liquidités n’ont pas été réglés. L’argent créé par les banques sert de plus en plus à la spéculation et de moins en moins à l’investissement. Des clignotants rouges s’allument alors que le monde peine à se remettre de la crise de 2008…