COLLOQUE INTERNATIONAL - CESKE BUDĚJOVICE R§ve, imagination et realitě en littérature Opera romanica 10 2007 Editio Universitatis Bohemiae Meridionals______„_ Jana TRUHLÁŘOVA LA LOGIQUE DU RĚVE ET DE LA RÉALITÉ DANS LA NOUVELLE FANTASTIQUE DE GUY DE MAUPASSANT Guy de Maupassant, romancier et conteur realisté, est aussi Pauteur d'un nombre considerable de contes et nouvelles « fantastiques » qui évoquent cette étrange atmosphere melant la peur et la terreur, l'inconnu et le surnaturel, l'hysterie et la névrose, la folie et méme la mort. A premiere vue, ces récits semblent tout á fait différents de ses nouvelles « réalistes », mais ils suivent pourtant une logique bien définie et donnent aux lecteurs la parfaite impression de la réalité vécue. Dans mon exposé, je voudrais étudier les quelques nouvelles fantastiques de Maupassant ayant pour sujet le réve ou travaillant avec le procédé narratif du rěve et avec quelques autres elements fantastiques, pour essayer de montrer comment, grace a ces precedes, la nouvelle fantastique de Maupassant tout en produisant des effets « surnaturels » reste toujours bien conforme á la logique des événements reels. Les « contes et nouvelles fantastiques » -- dont le nombre varie selon divers chercheurs entre netif et trente2 - sont traditionnellement la partie la plus discutée de 1'oeuvre de Maupassant-nouvelliste. Aujourd'hui encore, ils sont parfois mis en relation direcle - par certains auteurs des biographies ou des travaux psychanalytiques3 - avec sa propre maladie mentale (done sa propre réalité vécue), bien que depuis les recherches de ' nous utilisons les expressions nouvelle « realisté » ou nouvelle « vraie » en tant qu'opposition de la nouvelle « fantastique » de Maupassant et cela selon plusieurs chercheurs, surtout selon René Godenne, el sa division entre la nouvelle « vraie » et la nouvelle « fantastique » : In : La Nouvelle frangaise. Paris, PUF 1974, p. 71. 2 Marie-CSaire Banquart, par exemple, fixe leur nombre a trente : Dans Maupassant -conteur fantastique. Paris, Minard 1976, p 12. 3 parmí les ceuvres récentes p. ex. Alain Ferrant : Pulsion et lieu ď emprise. Tome 3 : Dimensions sociales et esthétiques des maladies cerebrates a travers la figure de Maupassant. Psychanalyse. Paris, Dunod 2001. 263 Todorov sur h literature &»lX5 f '""T les «eherches de Tz4S 1« d s agit efiez Maupassant "CU" *"«• "<= Persiste sur hj «■» d'un genre bien établi dans H t"" " f »"*** *nS TO.fW les Fran?ais ^ ^l'rcdl'™'^,e,don,te: araeneames on mam : eta Hnkí f™f£*<* - allema„d«1 ro™„tlques et ,es decadents " AJIa" ** Ítt 5f Manp;issant lui^ě nt •PoucHme a Gogol p„ur MévuXÍ Theoph.le Gander et Mérimée. *W0' breves de s« PnSdécesseurš I Sans oubJier aussi aim f* f !aSeco„demoitkl XK?Scq(',e ? << d ettet secondare >, du mitivkn^J "ta,'s ; élait "ne sortě de Zola (che2 £2?*" * r^Wfe, 1« anc?e" 1 hysterie ou ]es « maenétismei i,evropath,e, rhypnove "<^aux « a la ntode 522* *** *r„,e,s étant d P£* <7 Perucheř > chntuue de la Saipétnére e SS"™" *~ ~ hystenes et les „magnetisme," doni , "r ks *ves- I'hypnose 1« ^ P"» k pnbl c n sV f SU'Vai' * ™"nus,asme se -ctenten, á sa persons dans 'hXtrsT'™ * "** « «W*2h 4 . 5 op. cit. Pans, Minard 1976 4 °Sto " * " «~ * — a .....José c . ň voir sunout ■ TVverar, T , WW tvins, iosé Corn 264 Jressant que l'ouvrage de Charcot, Leqons sur les maladies du systéme erveux ait paru en 1885, un an avant la premiére version de son Horla . Et §mme nous pouvons le constater ďaprěs les recherches de la derniěre fcennie, les possibles liens de Maupasssant avec les debuts de la psychanalyse éveillent de plus en plus 1'attention des chercheurs, comme le jhiontre aussi cet ouvrage de Pierre Bayard Maupassant juste avant Freud. ^ Le fantastique, l'onirique, surtout dans la seconde moitié du XIX Kle, peut done ětre compris aussi comme une sortě de phénomene Brňiěre entre la « science » et la métaphysique peu a peu renouvelée. Comme le dit ďailleurs déjá Tzvetan Todorov en 1970 a propos de la líttérature fantastique, « le XIXs siěcle vivait, il est vrai, dans une métaphysique du reel et de l'imaginaire, et la líttérature fantastique n'est rien d'autre que !a mauvaise conscience de ce XIXe siecle positiviste. >> Et d'ou aussi 1'intérét assidu de Maupassant notamment pour les Isujets, le mécanisme ou les procédés du réve. Un autre probléme qui concerne les nouvelles fantastiques de Maupassant, e'est qu'elles sont souvent mises á part de ses nouvelles « réalistes » non seulement par la critique, mais aussi par le public , et considérées comme étant construites sur des principes narratifs différents {p.es. la nouvelle á secret ďaprěs le modele de Edgar Allan Poe, ou de Théophile Gautier). Or, Marie-Claire Banquart et d'autres chercheurs constatent aujourd'hui qu'au contraire, « entre les nouvelles de la folie (ou des situations margínales) et les autres, il n y a pas de differences profondes » et qu'elles sont en plus construites sur les mémes principes narratifs. Un mot encore sur le rapport possible entre les nouvelles fantastiques et la maladie mentale de Maupassant : sa maladie (provoquée par la syphilis mal soignee) a commence á se manifester vers 1890 quand il a pratiquement cessé ďécrire, et la plupart de ses nouvelles fantastiques ont été éerites parallélement avec les nouvelles « réalistes » au cours des années 1881-1890. A ce titre, citons André Fermigier, specialisté de son oeuvre qui éerit dans un commentaire du Horla : « (Maupassant)-lui-méme ' comme le note A. Fermigier, op. cit. p. 11. 1U Pierre Bayard : Maupassant juste avant Freud, Paris, Minuit 1994. 11 Tzvetan Tododorov : Introduction á la líttérature fantastique. op.cit., p. 17( 12A titre d'exemple meníionnons l'ouvrage synthétique de René Godenne francaise, op. cit., p. 71. 13 Marie-Claire Banquart. op. cit. p. 7. 265 asouvent parle de son vamp.re, de son double. Mais dans les Souvenirs de son domestique, Francois Tassart, on peut lire ceci ■ "tT Z? aujourd'hui a Paris le manuscript du Hor.a, ava'huT 0urs vousZZ suTs 7 H' JOUmaUX PUb,ier°nt qUe JC SU1S fou- A Ie- STi^S car u,s am d espnt et je savais tres bien en ecrivant cette nou^Ile ce que e faisais. C'est une ffiuvre d'imagination qui frappera le lecteurThTfJ passer p,us d'un frisson dans le dos, earnest Eg . "^ Fe^Sr ecrivant Le Horla, dont la maltose de composition et d'ecriture dit un homme parfaitemem Jucide et maltre de ses rnoyens. »" Et ci nous nous rrouvons au coeur meme de la specifics de la nouvelle fantast que de Maupassant, qm repose sur cette double explication, reelle ou iSe de evenements racontes. irrceue, des Le reve et la logique chez Maupassant Pour regarder de plus pres le mecanisme de construction des nouveles fantastiques, essayons d'analyser brievemen qTlque precedes narratifs qui y sont utilises. queiques Pour Maupassant, le cadre du reve est en effet l'un des lieux prmleg.es pour evoquer la peur, Pangoisse du double, de PAufre de la fohe de la nevrose p.ex. dans les nouvelles Un cos de divorc (18 6^ Horta prendre verMon (1886), - sa seconde version, plus celebr ev | magnetismes (1882), L Endormeuse (1889) Et dans d'autres nouvelles, le reve figure comme 1'element merme.ha.re : le reve de la Beaute eternelle dans Mme Hennet«Z SurI tu 0" ie cauchem S zur l eau (1881), sa premiere nouvelle fantastique. t^ Et -!e rg,VC CSt aussi Presclue ^ouvs intimement lie avec un autre heme pnv.legie de Maupassant, celui de Peau - comme 1'eZue de^ a nouvelle citee c.-dessus, mais aussi la plupart des textL important element de la peur. Et c'est surtout Peau de la riviere, oTtuZTLt Seme de preference, qui Pinteresse, et non celle de la mer ou d'un lac publie en llm'eT le ^ Sur l'eau (^ e« 1876, publie en 1881), est souvent dure, et mechante, c'est vrai, mais elle crie, 266 elle hurle, elle est loyale, la grande mer; tandis que la riviere est silencieuse et perfide (...) et c'est en effet le plus sinistre des cimetieres, celui ou l'on n'apoint de tombeau... » Cette liaison du reve et de 1'eau (de la riviere), tres nette p.ex. dans les deux versions du Horla (la Seine, la mer et l'eau bu par Horla), combinee avec la perception sensuelle, surtout visuelle des faits - le procede typique de la narration maupassantienne - evoque deja, si j'ose dire, non seulement une sorte d'impressionnisme pictural transforme en mots, mais aussi des traits de la modernite litteraire naissante, qui sera developpee d'une facon beaucoup plus nette chez K.-J. Huysmans ou Villiers de l'lsle-Adam. Or, le champ semantique du reve est bien plus riche chez Maupassant, et comprend toute l'echelle emotionnelle de la peur : la terreur, l'angoisse et surtout cette peur irrationnelle de soi meme, de 1'Autre, « la peur de la peur », comme le definit !e personnage de Ja nouvelle Lid? (1883) : « J'ai peur de moi! j 'ai peur de la peur » 16, que nous pouvons distinguer dans la premiere version du Horla ; dans La Peur ou dans La Nuit. Le Cauchemar, mais il contient aussi la nevrose, I'hysterie, la folie (Mme Hermet, Chevelure, Un cas de divorce), la drogue {Reves), et meme le theme de la mort, ou un theme jusqu'alors peu frequent dans la litterature, celui des situations existentielles premortelles dans L'Endormeuse ayant pour sujet 1'analyse « scientifique » du suicide. Mais le reve chez Maupassant renferme surtout cette « logique » qui - curieusement - n'est pas celle du reve proprement dit, comme nous la connaissons de la litterature psychologique sur les reves (le reve qui est illogique, incomprehensible, cache une signification symbolique, erotique, 17 un desir, etc..) Les reves chez Maupassant, suivent, au contraire, la logique de la reaiite vecue : et c'est ainsi que la nouvelle fantastique de Maupassant, grace a sa narration et a sa composition specifique, peut provoquer ce double « effet du reel »18qu'est 1'hesitation du lecteur - mais aussi des 15 Guy de Maupassant : Sur l'eau. In : Conies et nouvelles/ Une Vie, Paris ; Robert Laffont 1988, Tome I, p. 164-168. 16 Guy de Maupassant : Lui? in : La Peur et autres amies fantastiques, Paris, Larousse 1990, p. 76. 17 comme en temoignent les travaux de la psychologic ciassique du XIXC siecle et plus tard surtout le Traumdeutung ("1900) de Freud. 1S terms d'apres Roland Barthes : « L'effet du reel » (1968), in : Bntissement de la langue, Paris, Seuil 1984. 267 personnages du reck - entre 1'explication naturelle ou surnaturelle des evenements decrits . En plus, comme le constatait deja Todorov20, dans les recits fantastiques de Maupassant donnant le plus d'effet (Le Horla, La Nuit Cauchemar, Lui?) cet « effet du reel » est encore souligne par le'.je" de la narration - par la premiere personne (c'etait le procede de Edgar Allan Poe ou de Theophile Gautier) : ainsi le reve raconte, ou le cadre du reve vecu a la premiere personne est en meme temps et sans cesse juge par le narrateur avec une parfaite lucidite, avec le bon sens, voire une distance ironique et latsse done la question de 1'explication reelle/irreelle vraiment insoluble Le lecteur n'a autre choix que cette hesitation sur la veracite de l'histoire ■ soit le nan-ateur ment, et il s'agit de pure imagination ; soit il dit la verite et les choses surnaturelles se sont vraiment passees ; ou bien finalement il est fou Et en plus, la nouvelle garde malgre tout sa parfaite logique et les coordonnees spatio-temporelles reelles. Tandis que dans celles ou la narration se fait a la troisieme personne, ou « le narrateur est exterieur a l'histoire »2\ done celles qui sont, par exemple encadrees, comme La Chevelure, Mme Hermet ou la premiere version du Horla, on peut plus volontiers constater que les evenements ou bien le comportement etrange du personnage peut etre prodmt uniquement par sa folie, car le second narrateur « pent ou non authentifier lui-meme les dires du personnage »22. L'Endormeuse. La Nuit. Cauchemar Regardons de plus pres deux de ses recits racontant a la premiere personne des experiences irreelles, « cauchemardesques » et suivons cette logique de la realite vecue melee a l'atmosphere onirique : Dans ces nouvelles, toutes deux courtes, La Nuit avec le sous-titre Cauchemar (1887) et L'Endormeuse (1889), Maupassant evoque une certaine forme du reve (le cauchemar dans la premiere, la personne ou la chose qui « fait endormir », qui apporte le reve, dans la seconde). Cette hesitation sc trouve en fin de compte au fondement-mSme de la notion dn fantastique, comme le definit Todorov : « Le fantastique, e'est I'hedtation iprouvee par etre qui ne connmt que les loh naturelle,, face ä un evenement en apparenee surnaturel izvetan todorov ; Introduction ä la litteraturefantastique • on cit d 29 ibidem, p 90-91. 21 ibidem, p. 90. un » 22 ibidem, p. 9 268 Le narrateur est dans les deux textes le personnage principal de la n0UV£l Dans UEndormeuse, c'est un narrateur qui medite au bord de la Seine (sk?) sur fes su ddaires et les motifs de leurs actes : il tombe soudain d "sune sorte de reve eveille en entrant dans un monde nreel et splendrde ou on pen commettre son suicide a 1' aide de « FEndormeuse », un sofa su ou on peut commc . . mation tout a fait fantasmagorique Se^iX^enueik. mats possedant dans le rec, des tsZ Sails precis et logtques de la vie contemporary et quottdtenne (les noms de iournaux, dialogues sur la situation politique, etc). Dans La Nuit. Cauchemar, que nous analyserons plus en detail, le narrateufun solitaire nocturne, exprime avec enthousiasme sa passron pour TnuTt et pour ses promenades et reveries dans la vrlk de Pans. La narratl0n _ e Rephrase ^ ^ ^ ^ . j& on aime son pays ou sa maitresse, d'un amour instinct., profond nvinTb k iLe^Lteur evoque done avec une lucidit * ™£ fait convaincante ses etats d'ame d'abord dans la journee (qu il n aime pa ) et puis le soir qu'il adore et dont il fart un vrai eloge : « Mais quand e so Si baisse une joie confuse, une joie de tout mon cceur m envahit Je Sveile Te m Jime », Curieusement, le narrateur n'a aucune identtte, ™us ne savons pas son nom, sa situation professionnelle, nen. nous ne savons p ^ tenements rmprevus sont annonces oar la phrase « Ce qu'on aime avec violence fmit toujours par vous uer >> Cetle precede de composition qui est d'affleurs commun pour routes nouve lefde Maupassant, tant „reaiIStes" que fantasUques : Le narrateu commence done a'evoquer avec lucidite, logique et un sens des rapports soatio-temporels les evenements etranges de cette nuit. SP Mais comment expliquer ce qur m'arrive, commen meme f ue -Prendre que Je F^^J« ffiKfflS apres etre illumine, reste tout a IS sombre, comme mort, malgre Larrivee du - detaU ~ de sa promenade qui - k fjnre ^ Pans avec ks ks C^eL, l'Arc de tncLpbe, k bois de ^^^^ et n0UVelkS ^ -189°- ^ Vte' Paris,'Robert Laffont 1988. Volume 1, p. 399 -603. 269 1 Boulogne jusqu'a, dans le sens inverse, la rue Royale, la Bastille le I faubourg Montmartre, la rue Drouot. Au bois de Boulogne il se rend pour I a premiere fois compte que quelque chose ne va pas : « J'y restais I longtemps, longtemps. Un frisson singulier m'avait saisi, une emotion : imprevue et puissante, une exaltation de ma pensee qui touchait a ia folie » - nous voyons ici un bon exemple de la lucidite mentale du narrateur qui s observe et se juge sans aucune emphase - sobrement, clairement, c'est a dire dans les Iimites de la vraisemblance et de la logique reelle - et son comportement, sa pensee restent ainsi tout a fait credibles et plausibles pour le lecteur. ' Apres ce « frisson singulier », le narrateur poursuit sa promenade mais atmosphere change - Paris devient desert, il n'y a plus personne : « J allat ...a travers les rues solitaires et noires, noires, noires comme la mort ». C est la peur qui Penvahit, irresistible, incomprehensible cette « peur de la peur » qui grandit, mais le narrateur ne cesse pas de raconter -son histoire avec sang-froid, logiquement et avec la parfaite conscience de la reahte. II cne, personne ne repond, il sonne a differentes portes, personne n ouvre, pourtant il se rend bien compte que I'aube doit bientot arriver il marche alors jusqu'aux Halles, ou la vie commence de bonne heure - mais quel choc, il n'y voit personne. Sa montre cesse de marcher, I'epouvante grandit, mais i! le decrit toujours sur le meme ton calme. « Une epouvante me sa.sit - horrible. Que se passait t-il? » II se retrouve finalement au bord de la Seme - nous y retrouvons les deux elements lies : le reve et l'eau - et se pose la question : « La Seine coulait-elle encore? je voulus savoir je trouvais Pescaher, je descendis... » , il trempe alors son bras dans l'eau' « elle coulait .. elle coulait ... froide... froide... froide presque tarie .. .presque morte ». Et il termine son recit avec la meme lucidite, qui devient deja absurde : etje sentais bien (...) que j'allais mourir la... moi aussi, defaim - de fatigue - et de froid. » Les evenements etranges sont done constamment analyses par la conscience, soumis a la logique, aux regies du bon sens - et si l'initiale angoisse indefime du protagoniste se transforme finalement vers la « vraie » peur de mourir, il ne se pose pas la question sur l'etrangete de cette mort, mais il a peur de mourir de « faim, de fatigue et de froid » done 270 nouvellistes modernes par excellence, lei Franz Karlra on encore nlns nrt GovTS,aalf°T T °U ^ LU'S B°^S- El- d .Horen Goyei 1 auleur de I'ouvrage U nouvelle entre 1870 « 1925 cZ ,a/M,able °rigiTO de la ~ sur son texte et ses personnages. »2fi F mo fin de ^cleUPet t?sf *° k "f* Se transforme vers h DerceDrion tm , g * * "°UVelle ™uP^antienne, en ]eui percept.on differente, interne, plus compJiquee et moins antithetic qui s cache dans la notion de U m^Pm,'^ luweaque, qui se cache dans la notion de la modernite Bibliographie Andres, Philippe : La Nouvelle. 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