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Pravda, jeji dum nenl kramdrskd bouda a neni ode mne sprdvn^, ze ji chci vyuiit. Clovek musi b^^t, jak Hki Vautrin, jako delova koule. Trpke studentovy uvahy byly zanedlouho rozptfleny radosti, kterou si sliboval, Ic mu prinese vec^ere u vikomtesy. Tak jakymsi osudovym fizenim vhanely ho IstivS nejdrobnejM prihody jeho zivota na drihn, na ni^ podle nazoru hrozive sfingy pensionu pani Vauquerov^ musi zabfjet jako na bitevnim poli proto, aby nebyl sdm zabit, a klamat, aby nebyl klamin, na cestu, u jejiehz zdvor je nutno odloiit svedomi i srdce, nasadit si masku a zahravat si nemilosrdne s lidmi a nikym nevid^n chopit se Stesti, aby si jako v Lakedaimonu (cili Sparte, vehlasnem staroreck^m meste, pozn. red.) zaslouzil vitezny venec. Kdy^ se vr^tii k vikomtese, oplyvala j i ^ zase onou vzne^enou laskavosti, jakou mu vldy prokazovala. Odebrali se spole^ne do jidelny, kde vikomt ocekdval svou choi a kde tabule zdrila prepychem, kter^, jak je vJeobecn^ zndmo, dostoupii za Restaurace (1814-1830, pozn, red.) nejvyssiho stupn^. Pan z Beaus^antu, jako vhiina blaseovanych lidi, nemel jiz jine radosti ne^ dobr^ jfdlo. Byl odchovancem labuznicke Skoly Ludvika XVI11. (1755-1824, pozn. red.) a vevody z Ercarsu. Proto se jeho stul vyzna&val dvojim prepychem: prepychem lapravy a prepychem jidel. Evzenovy oci nespatHly dosud podobn^ divadlo, neboi po prve jedl v jednom z onech domu, kde spole^enskd okazalost je d^di^ni. Moda vytlac^ila prdvl hostiny, jimi^ kdysi za cisarstvf kon^ivaly plesy, pH nichX se musili vojaci posilnit, aby byli pHpraveni na vsechny ty potycky, kter^ je o^ekdvaly vn^ i uvnitr zeme. Ev^en se doposud dcastnil jen plesu. Sebev^domf, jehoi v pozdejsf dob^ dosdhl tak< kter^ sc jii za^inalo v nem probouzet, mu projevit poletily uzas. Av^ak kdyi uz?el vti n6 stnbro a tisfce drobnosti honosn^ tabule mohl obdivovat nehlu^ne obsluze, bylo za tak ohniv^ obrazotvornosti nedat prednost i plynul^ elegance phd ^ivotem pln^^m stric cht^l rdno zaslibit. Zabloudil na okam^ik v my^lenkdch do ; k^ho pensionu; zmocnila se ho takovi hru sahal, odtamtud v lednu uprchne, jednak v nejak^m ^ist^m dom^ jednak aby unik jehoi pddnou ruku citil neustdle na sv^m zime-li tisic at jil zjevn;y^ch ^ i utajen^ch na se here v Pafiii korupce, ^lov^k zdrave poloii otdzku, jak^ poblouzneni pHvedIo aby tu zrizoval Ikoly a shromazcfoval m niozn^ aby tu byly kr£sn^ ^eny ct^ny a zl smendrniky, nezmizelo kouzelnS s jejich domime-li si vlak, jak milo zlo^inu, ba i spdchino mlidezi, jakou uctou musime byt trpllivfm, mezi sebou vzdjemnS a timB bojujfcim Tantalum! Kdyby byl vern^ vykr< hdho studenta, poskytl by jeden z nejdram. m^tu nasi moderni civilisaci. Marne pani z Beaus^antu vyz;^vala zrj k hoyoru — nechtH se v pritomnosti viko; vorit. „Nedoprovodlte m^ dnes ve&r do Ita obritila se vikomtesa k man^elovi, „JistS nepochybujete, s jakou radosti bye v61," odvetil s posmeSnou rytiMosti, jiz S( napdlit, „ale musim jft za k^^msi do Vari^t^5 — Za milenkou, — pomyslila si. „Coipak Ajuda dnes neprijde?" pokra&^ „Ne," odv^tila mrzut^. 118 i62 SCENES D E LA V I E PRIVfiE Quoique touch^ de ce retour soudain, Eugene se dit en s'en allant: — Rampe, supporte tout. Que doivent etre les autres, si, dans un moment, la meilieure des femmes efface les promesses de son amitie, te laisse 1^ comme un vieux Soulier ? Chacun pour soi, done ? II est vrai que sa maison n'est pas une boutique, et que j'ai tort d'avoir besoin d'elle. I I faut, comme dit Vautrin, se faire boulet de canon. Les ameres reflexions de I'^tudiant furent bientdt dissipees par le plaisir qu'il se promettait en d!nant chez la vicomtesse. Ainsi, par une sorte de fatality,, les moindres evenements de sa vie conspiraient a le pousser dans la carriere ou, suivant les observations du terrible sphinx de la maison Vauquer, il devait, comme sur un champ de bataille, tuer pour ne pas dtre tu6, tromper pour ne pas 6tre trompe; oii il devait d^poser k la barridre sa conscience, son coeur, mettre un masque, se jouer sans piti^ des hommes, et, comme a Lacedemone, saisir la fortune sans ^tre vu, pour meriter la couronne. Quand il revint chez la vicomtesse, il la trouva pleine de cette bonte gracieuse qu'elle lui avait toujours temoign^e. Tous deux allerent dans une salle k manger ou le vicomte attendait sa femme, et oil resplendissait ce luxe de table qui sous la Restauration fut pousse, comme chacun le sait, au plus haut degre. M. de Beauseant, semblable k beaucoup de gens biases, n'avait plus gu^re d'autres plaisirs que ceux de la bonne ch^re; il etait, en fait de gourmsmdise, de F^cole de L E P £ R E G 0 R I 0 T 1 ^ Louis X V L I I et du due d'Escars. Sa table offrait {jonc un double luxe, celui du contenant et celui du contenu. Jamais semblable spectade n'avait frapp€ les yeux d'Eugene, qui dtnait pour la premise fois dans ime de ces maisons oil les grandeurs sociales sont h^reditaires. La mode venait de supprimer Im soupers qui terminaient autrefois les bals de I'Empire^ ou les militaires avaient besoin de prendre des forces pour se preparer k tous les combats qui les attendaient au dedans comme au dehors. Eugene n'avait encore assiste qu'a des bals. L'aplomb qui le distingua plus tard si ^minemment, et qu'il commen^ait k prendre, Femp^cha de s'^bahir niaise* ment. Mais, en voyant cette argenterie sculptee, et les milie recherches d'une table somptueuse, en admirant pour la premiere fois uii service fait sans bruit, il aait difficile k un homme d'ardente imagination de ne pas •ptiUret cette vie constanunent eMgante k la vie de privations qu'il voulait embrasser le matin. Sa pens^e le rejeta pendant m moment dans sa pension bourgeoi^e j il en eut une si profonde horreur, qu'il se jura de la quitter au mois de Janvier, autant pour se mettre datts ime maison propre que pour fuir Vautrin, dotit il sentait la large main sur son 6paule. Si Ton vient a songer aux mille formes que prend k Paris la corruptioti, parlante ou muette, un homme de bon sens se demande par quelle aberration I'l^tat y met des ^coles, y assemble des jeunes gens> comment les joiies femmes y sont respect^es, comment For aal6 par les ehangeurs ne s'envole pas magique- i64 SCfeNES D E L A V I E PRIVfiE ment de leurs sebiles. Mais, si Ton vient k songer qu'il est peu d'exemples de crimes, voire de delits commis par les jeunes gens, de quel respect ne doiton pas 6tre pris pour ces patients Tantales qui se combattent eux-m^mes, et sont presque toujours victorieux I S'il etait bien peint dans sa lutte avec Paris, le pauvre ^tudiant foiunirait un des sujets les plus dramatiques de notre civilisation moderne. Madame de Beauseant regardait vainement Eugene pour le convier k parler, il ne voulut rien dire en presence du vicomte. — Me menez-vous ce soir aux Italiens ? demanda la vicomtesse k son mari. — Vous ne pouvez douter du plaisir que j'aurais k vous ob^ir, repondit-il avec une galanterie moqueuse dont I'etudiant fut la dupe; mais je dois aller rejoindre quelqu'un aux Vari^tes. — Sa maitresse, se dit-elle. — Vous n'avez done pas d'Ajuda ce soir? demanda le vicomte. — Non, repondit-elle avec humeur. — Eh bien, s'il vous faut absolument un bras, i; prenez celui de M. de Rastignac. La vicomtesse regarda Eugene en souriant. -^Ge sera bien compromettant pour vous, dit-^ elle. — Le Frangais aime le peril, parce qu'il y irouve ; h gloiu, ^ 4Jt Mr de Cbftt^aubriand, repondit Rastifnac en s'indinant. Qu^lques moments apres, il fut emportd pr^ i 4f ii),Rdame de 3fa\is^^nt, dans un coup4 rapid^j L E PfiRE GORIOT 165 a,u theatre a la mode, et crut k quelque faerie lorsqu'il entra dans une loge de face, et qu'il se vdt le but de toutes les lorgnettes concurremment avec la vicomtesse, dont la toilette etait delicieuse. 11 marchait d'enchantements en enchantements. — Vous avez a me parler, lui dit madame de Beauseant. Ah ! tenez, voici madame de Nudngen a trois loges de la n6tre. Sa soeur et M. de TraiUes sont de I'autre cdt^. " En disant ces mots, la vicomtesse regardait la loge ou devait etre mademoiselle de Rochefide, et, n'y voyant pas M. d'Ajuda, sa figure prit un eclat extraordinaire. — Elle est charmante, dit Eugene aprds avoir regarde madame de Nucingen. — Elle a les oils blancs. — Oui, mais quelle jolie taille mince I — EUe a de grosses mains. — Les beaux yeux 1 — Elle a le visage en long. — Mais la forme longue a de la distinction. — Cela est heureux pour elle qu'il y en ait Ik. Voyez comment eUe prend et quitte son lorgnon ! Le Goriot perce dans tous ses mouvements, dit la vicomtesse au grand etonnement d'Eugene. En eifet, madame de Beauseant lorgnait la salle et semblait ne pas faire attention k madame de Nucingen, dont elle ne perdait cependant pas un geste. L'assembl^e etait exquisement belle. Ddphine de Nucingen n'etait pas peu flattee d'occuper exclusivement le jeune, le beau, I'elegant