Paris soutient ses élěves Accompagnement scolaire en maternelle, primaire ou college: les équipes pédagogiques parisiennes sont ä 1'écoute de tous. Assistantsd'education,educateurs,animateurs... LaVille de Paris soutient la scolarite de tous, de la maternelle au college, Dans la capitals, un eleve sur cinq est scola-rise en Zone d'education prioritaire (Zep) ou en Reseau d'edu-cation prioritaire (Rep). ■ Maths, lecture... dans ie primaire C'est un club de lecture. Cree en 2002, Coup de pouce entame une nouvelle saison dans plus de 200 ecqles. La classe concerned? Le cours preparatoire, un moment cle pour Lappren-tissage de la lecture. Or, certains eleves manquent d'un suivi familial pour les aider: "lis beneficient ici de ('entourage qui peut leurfaire defaut a la maisan", precise la Direction des affaires scolaires de la Ville de Paris. Barriere de langue, difficulty sociales des parents: les embodies sont nombreuses, Meme esprit pour une autre innovation pedagogique, les Ateliers lecture expression mathematiques (Alern) en CM2 et les Ateliers franc ais maths en 6e. "Pendant les Ahm, ils'agit de faire des mathematiques et du francais ä travers desjeux; cela ne doit pas etre de l'ecok clas-sique'\ detaille Josiane Payet, de la Direction des affaires scolaires. Les accompagna-teurs sont recrutes par la Ville 7iijflii jeunes Parisians sont cone ernes par les actions eollegiensjsoutien scolaire, aide a ]'o Mentation, sorties... de Paris ^: cinq éleves et un adulte dans chaque Coup de pouce, huit eleves et un adulte pour un Alem. Presenter dans plus d'une trentaine de colleges de Zep ou de Rep, ies Actions collégiens concernent plus de 7 000 jeunes Parisiens. Elles proposent du soutien scolaire pour des eleves fragilisés mais aussi de l'aide a l'orientation, des rencontres sportives, des sorties culturelles> des séjours de vacances... H Etudiants bénévofes Hébergée par la Maison des initiatives étudiantes (Mie), 1'Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev Paris), soutenue par la Mairie de Paris, encadre 250 etudiants assurant du soutien scolaire. Un fonc-tionnement en binome: un étudiant tuteur pour un ou deux jeunes. "On les mobilise sur de Vaccompagnement éducatif deux heures par semaine", explique Cédric Elisabeth, charge de développement local. Des partenaríats ont été noués avec des grandes écoles et des universités, notamment Parts 3> 5 et 7T pour inclure Taction dans le cursus des etudiants. Les eleves aides n'ont pas seulement des difficLiltés scolaires, ils font souvent face á un contexts familial complexe, á des problěmes de langue... Pour Martin, c'est une premiére. Etudiant á Paris 3, il passe deux heures par semaine á soute-nir Mamadou, un élěve de 5e, II habite Ie I4e, Martin le lle. "Nous nous retrouvons a la bibliothěque." 6 HÖPatis :: trimestnel automne !oo8 scoiaríté II Actualité I «EN CO NT»E Du centre de loisirs a la Palme d'or Balle au pied, dans la cour du college Jean-Baptiste Clement, Rabah sojrit: "On n'etait pas partis pour la Palme, art n'y pensait pas. Cannes, c'est en dehors de la realite!" Car I'eleve de 3e a gravi les marches du palais des festivals... pour le meilleur: la Palme d'or pour Entre les mars de Cantet. Et parmi les primes, tous collegiens a Francoise Dolto (20e), cinq sont des habitues du centre de loisirs Jean-Baptiste Clement. Ne en Janvier 2007, c'est le premier centre de loisirs dedie aux ados de la 6C a la 3e. Au retour de Cannes, en mai dernier, c'etait I'effervescence. "A I'annonce de la Palme, Nassim et Rabah (ä droite) on a ete ovationncs pendant halt minutes, se souvient Kamel, qui anime les ateliers slam du centre de loisirs. C'etait magique." Eux dormaient dans une auberge de jeunesse a Antibes, apres une descente en bus. Repartis pour Paris, ils font demi-tour a la demande du Festival. Sans rien savoir. "On pensait avoir un petit prix", confie Kamel. L'annonce de la recompense supreme est vecue avec incredulite. "Sean Penn (president du jury) a dit: Entre les murs.' Maisje n'aipas bien compris, se souvient Nassim. J'ai vu Laurent Cantet se leveret on s'est tous serres dans les bras." Apres les flashes cannois, retour a la reaiite. "Ilfaut des reves pouravancer, estime Abdel, un animateur, Notre role d'educateurs est de leur expliquer qu'ily a quelque chose apres un tel evenement." Les stars d'un jour gardent la tete froide. "Je suisplus sOrde moi", assure Nassim. Et un espoir:"montrer le respect entre les Les laureats au centre de loisirs Jean-Baptiste Clement profs et les eleves" grace au film. Rabah: "J'ai pris gout an cinema". Au centre de loisirs, il vient pour le rap et le slam: "lei, c'est comme une famille." Prochain episode? La sortie du film en salles, le 24 septembre. Grammaire, orthographe, conjugaison... Des lacu-nes de fond pour un éléve de Section d'enseignement general et professionnel adapté. Et pas de soutien ä la maison, dans une famille de hurt enfants. "Nous travaillons deux matiéres 11 chaque fois. A man échelíe, c'est une goutte d'eau. Il faut se concentrer sur les devoirs"Mais le sentiment d'etre utile et la satisfaction d'un éléve trés volontaire qui n'a qu'un vceu: retrouver le cycle general. Par ailleurs, la Ville de Paris s'investit pkinement, en partenariat avec ľEtat, dans le dispositif "Réussite educative" avec du soutien concret sous forme de suivis individualises ou de projets collectifs dans les quartiers concernés par la politique de la Viíle. Ľan dernier, 10500 éléves des écoles élémentaires et des colleges ont bénéficié d'activités culturel-les et sportives, ou leurs parents ďaides linguistiques.M ftecrutemenl ä Bac +2; adressez-vous aux circonsmptions des Affaires scolaires concerned Tel. 39 75 f**J L'Afev recherche des etudiants bénévojes, tél. 014996654U ou pole.['aris@afev.org Tél. 75. lducatioa.paris.fr ftSLf-Tf Scolarite et sante yvN M Pas moms de 55 medecins scolaires interviennent JA_/ IR aupres de 135 000 enfants de maternelles et elemen-taires et 6 500 lyceens des etablissements professionals. Ces medecins sont employes par la Ville de Paris pour d£tecter et prevenir maladies, pathologies et troubles des apprentissages, des le plus jeune age. 00 Car tout ne se remarque pas forcement. Et ; IMK" certaines families n'ont pas de medecin trai-tant, "Un enfant peut voir tres bien d'un ceil et avoir des problemes a I'autre, ce nest pas detectable par les parents", precise Genevieve Richard, medecin-clief du service de Sante scolaire de la Ville de Paris. Les eleves sont aussi des relais pour eduquer les families a la sante. L'une des priorites des medecins scolaires pansiens est la lutte contre l'obesite. Plus d'un enfant sur dix est concerne par un surpoids. Les bons reflexes doivent etre pris tot: limiter le grignotage, maintenir l'eau comme boisson courante, pratiquer une activite physique reguliere... et ne pas laisser un enfant trop longtemps devant un ecran de television ou d'ordinateur. Pathologie dhronique ou handicap : le role des medecins scolaires est essentiel pour la scolarisation. Le suivi medical permet, si besoin, I'lntervention d'assistants de vie scolaire et d'emplois de vie scolaire, sur decision de la MIJPH (Maison departementale des personnes handicapees): 600 Hems handicapes en beneficient.