Possible correction de texte d’analyse N’oubliez pas le jour du devoir d’ajouter une petit intro (para texte) et que votre conclusion sera votre impression sur la volonté de l’auteur. 1/ Effectuez les repérages nécessaires pour définir la nature de cet extrait. Quels sont les éléments grammaticaux qui peuvent conforter votre idée. Pourquoi ? Le texte est une représentation de la Beauce. Il y a une évocation du mouvement des blés murs, l’auteur/narrateur insiste sur les couleurs (teintes, moires, or, bleuissaient, violâtres). Un jeu de comparaisons et de métaphores établit des rapprochements entre la terre et la mer, entre les façades et des voiles (l.10). Le texte est écrit à l’imparfait : s’envolait, montait, soufflait, partait, se prolongeait… tous les verbes employés à ce temps ont pour but de décrire, dépeindre ce que le narrateur voit. Pas de trace implicite de la présence de l’auteur, celui-ci utilisant des tournures impersonnelles (c’était l’époque, il faisait froid). Il n’y a aucune réelle évolution temporelle d’une scène se déroulant d’une phase initiale à une phase finale : on retrouve tout au long du texte des indicateurs de temps. Leur rôle est de situer dans le temps les transformations de couleurs et de mouvements qui s’opèrent dans le paysage. Ils indiquent les moments de la journée (matin, montée du soleil, crépuscule) et rappelle qu’à tous ces moments, la comparaison mer/terre demeure vérifiée. De plus, les expressions « A mesure que », « continuellement » renforce cette idée de temps qui passe lentement, en décrivant les différentes étapes de la transformation du paysage. Tout ce qui est donné est perceptible par le regard (présence de nombreux adjectifs). Le texte est une description. 2/ Repérez et interprétez la figure de style dominante présente dans le texte. La figure de style dominante est une métaphore qui rapproche la plaine et la mer. Elle commence aux lignes 2 et 3 (et ce fut la mer, la mer des céréales) et se poursuit à travers tout un champ lexical de la mer : houle, ondulation, éternel flux, vent du large, voiles, mâts, humide, pleine mer. L’autre champ lexical est celui de la terre et de sa végétation : tiges, céréales, champs, blés, avoines, seigles, plis de terrain. Des comparaisons contribuent au prolongement de la métaphore : association des façades et des voiles, et assimilation d’un bois à l’immensité d’un continent vu de la mer (plus complexe à comprendre et non demandé)