naisons synonymes entre lescjuelles on a la latitude du/dfoix. Neanmoins, le plus souvent, on est strictement tenu d'observer les regfe d'usage, sans en saisir la raison d'etre. > (Sauvageot, op\it., p. 148.) 4.7. Entre prepositions et subjonctions, i^'n'y a pas de foss£. La preposition trans-forme, dans un certain nombre de cas. le/nom en adjectif (le livre de Pierre), ou en adverbe (Pierre se leve a huit heur&ti; la subjonction transforme la proposition en nom (je crains qu'il ne pleuve%. Emre ces « translatifs du premier degr6 » et ces « translatifs du second degfe » (L. Vesniere), il y a souvent des echanges : comme, subjonction, peut fonctionner comme preposition (Je suis comme toi) ; ainsi que peut faire de meme : L'onde etau\(ransparente ainsi qu'aux plus beaux jours. (Exemple cite par Galichet, op. cit., p. b3.) C'est pourquoi ij/est paradoxal que la description grammaticale traditionnelle ait use d'une termiriologie qui met en relief la fausse pa^ente et masque la veritable. it use d une termlnologie qui met en relief la fausse pare /?0 TS dt 1/&IS 0/V TRAVAUX PRATIQUES 1. Remplacer les points par la conjonction qui convient : II ne boit . . . ne fume. — L'argent ... la gloire sont les biens oü j'aspire. — L'argent ... la gloire ne sont que des illusions. — ... l'argent ... Ia gloire ne m'inte-ressent. — II aime son pere ... sa mere, . .. n'obeit . . . ä l'un ... a l'autre. — II ne viendra pas ... il est malade. — II n'oublie pas son interet, ... le mien; ... il ne pense guere ä ses freres . .. soeurs. — II fait beau ? Vous viendrez ... ? — II faut choisir : vivre libre ... mourir. 2. Donner la valeur des conjonctions en gras : Je täche d'etre gentil et je suis desagreable. — Et moi, sür de mon triomphe, ja savoure dejä mes lauriers. — Plus je le connais et moins je l'aime. — II faut se demettre ou se soumettte. — Je vaincrai ou je ne m'appelle pas d'Attagnan. — Et un demi, un ! 3. Remplacer les points par la subjonction (ou locution subjonctive) qui convient : Je veille ... tout se passe bien. — Je ne sortirai pas, . .. qu'il ne fasse soleil. — Cela provient . .. qu'on ne fait pas assez attention. — Je Tai informe ... sa demande a ete rejetee. — Je ferai ... qu'il ne vienne pas. — Je me rends compte ... cela n'est plus possible. 4. Remplacer dans les phrases suivantes les points par la preposition qui convient : Je voyage ... auto, ... l'auto de mon ami. — Aujourd'hui je suis ... Paris; demain j'irai ... Toulouse. — II est arrive ... le car de midi. — ... l'ecole, je suis ... classe de premiere. — ... la classe de M. Durand dont le frere est professeur ... l'uni-versite de Bordeaux, et depute ... l'Assemblee nationale, il n'y a que vingt eleves. 7. Accord de Padverbe. L'adverbe est dit invariable : ll/elle/parle haut; ils/eUes parlent haut. — Tout fait exception : [50] Ouvrez\m or/tlles toutes grandes. En fait, il semble que le maitkien de la categorie adverbiale soit en partie du au souci de distinguer ortho'graphiquernent les formes variables des formes invariables ; mais 1'extensioryde l'accord ä lactjectif entraine quelquefois la faute contre la norme : Elles jo«/,droites —> * Elles sont debouts — mais la langue la moins soignee ne va pas au-delä de cet accord graphique. TRAVAUX PRATIQUES 1. Choisir entre les adverbes mis entre parentheses celui qui convient : Ce cafe est (bien, beaucoup) meilleur. — Car nos enfants, Seigneur, nous sont (bien, beaucoup) necessaires. — Ce travail est (bien, beaucoup) mal presente. — Votre fils est le plus grand, de (bien, beaucoup). — Je suis (bien, beaucoup) content, (bien, beaucoup) plus qu'hier. — Vous avez (bien, beaucoup) de la chance. — J'en ai (bien, beaucoup) moins. 2. Donner la valeur des adverbes en gras : Si jamais vous venez me rendre visite, n'oubliez pas de m'avertir. — Venez ici tout de suite. — Aujourd'hui vous ne partez pas aussi tot qu'hier. — Aussitot qu'il me vit il prit la fuite. — Vous ne gagnerez jamais ce concours. — II but trois verres de limonade de suite. — Tout a coup le ciel s'obscurcit. — II tomba tout a coup malade. — II avala le contenu de sa gourde, tout d'un coup. — Demain venez done plus tdt. — Plutot venir! 3. Synlaxe de ne .' transformer les phrases suivantes en phrases negatives : Je crains qu'il ne commette une erreur. — J'ai peur que vous arriviez avant moi. — Je doute qu'il vienne ce soir. — Je suis plus heureux que vous n'etes. — Je vis dans la ctainte qu'il n'arrive quelque malheur. — J'ai peur qu'il ne parte jamais. — Je nie que vous ayez raison. — La ville etait plus petite qu'elle n'est de nos jours. — Le soleil est plus chaud qu'il n'etait hier. — J'ai evite qu'il ne tombe. 4. Meltez l'adverbe entre parentheses a la place qui lui convient : Malgre son age notre champion (encore) court. — On a (partout) seme des fleurs. — C'est un gentil garcon dont on (presque) se moque. — (comment) faut-il proceder pour reussir ? — (longtemps) reflechis avant d'agir. — Partir c'est (presque) mourir. — Je ne (jamais) m'ennuie. — J'y arriverai (fort) aisement. — Dans (presque) cha-que village, il y a un foyer rural. — On (non seulement) le paye mais on (encore) le nourrit.