Propositions ďintroduction Le travail peut-il tre considéré comme une drogue ? François Rabelais écrivit : Ľhomme naquit pour travailler comme ľoiseau pour voler. Certaines personnes, mme si elles ne le savent pas, prennent de fait cette citation au pied de la lettre car elles passent beaucoup de temps leur travail. On dit mme qu'elles en sont accro lorsque leur travail représente tout pour elles. C'est pourquoi nous serons amenés réfléchir aux effets que le travail peut avoir sur la vie ďune personne. Peuton dire qu'ils sont les mmes que ceux provoqués par la drogue ? N'existe-t-il pas des gens qui aiment leur travail, lui consacrent beaucoup de temps mais n'en sont pas dépendants ? Le mot drogue n'est-il pas finalement exagéré ? Il s'est tué la tâche ! . Est-ce possible ? Nous passons en effet un tiers de notre vie travailler. Le travail forme donc, avec le sommeil et les loisirs, une partie intégrante de notre quotidien. Mais il existe aussi certaines personnes qui aiment tant travailler qu'elles y consacrent bien plus ďun tiers de leur temps : on les appelle mme des fous de travail . Dépendant de leur travail, ces personnes relguent toute autre activité au second plan. Sontelles vraiment folles ? Peut-on les comparer des drogués ? Nous essaierons ďabord de comprendre ce qui les motive, puis nous interrogerons sur les conséquences ďun tel comportement pour enfin envisager un juste milieu cette exaltation. Travailler ou ne pas travailler, voil la question , aurait pu se demander, dans un autre contexte, Hamlet. Ďune part, on dit qu'il n'est point de sot métier mais, ďautre part, on qualifie le travail de drogue. Il est vrai que dans la société ďaujourďhui, on voit partout des gens surmenés et stressés qui travaillent du matin au soir et sacrifient tout leur métier. Ainsi peut-on assimiler travail toxicomanie. Nous réfléchirons donc ďabord aux points communs qui peuvent exister entre ces deux activités et rechercherons les limites au-del desquelles travailler met ľindividu en danger. Nous mesurerons enfin les aspects positifs du travail et la valeur que nous lui accordons. Le chômage est le problme majeur de la société industrielle contemporaine. Peut-on affirmer sans hésiter que le chômage est ľun des épouvantails de la société industrielle contemporaine ? Prenons pour exemple la situation en République tchque. A ľépoque communiste, chacun était obligé de travailler : celui qui ne travaillait pas était en effet considéré comme un parasite et pouvait mme tre jeté en prison en raison de son inactivité. Le chômage n'existait donc pas... Cependant, depuis que ľéconomie planifiée s'est effondrée, le chômage devient aussi, en République tchque, un problme économique et social, une véritable maladie. C'est pourquoi, aprs nous tre interrogé sur les causes de ce fléau, nous réfléchirons aux conséquences qu'il peut avoir pour enfin proposer des solutions possibles. Il n'est si petit métier qui ne nourrisse son maître , affirme un vieux proverbe. Mais si cette réflexion était véridique, nous ne serions pas obligés de parler, notre époque et dans notre société, de chômage, de SDF, ďallocations et ďautres soutiens sociaux... Pour quelles raisons les gens restent-ils sans travail ? Est-ce ľabsence de motivation, ľinertie inhérente notre nature qui en est responsable, ou ľincapacité de trouver un emploi par absence ďemploi ? Nous nous demanderons enfin quels moyens pourraient recourir nos gouvernements pour pallier cette situation. En France, en 2005, le chômage oscillait autour de 10% : presque 3 millions de personnes concernées. Ces chiffres, qui suscitent tous les jours des débats dans la presse et les cercles politiques, ne peuvent laisser indifférents : le chômage est actuellement un problme crucial - humain, social et économique. Cette situation est-elle liée aux profonds changements structurels de nos économies ou bien au fait que ľEtat ne remplit pas son rôle : apportant son soutien aux plus faibles, il nuirait ainsi, ďune certaine façon, une prise en charge individuelle et n'investirait pas l o il le devrait ? Quelles solutions, par conséquent, pourrait-on mettre en place pour résoudre ce problme ? Quel rôle jouent les communications aujourďhui par rapport hier ? Aujourďhui, chaque jour qui passe, nous trions des centaines ďinformations en tout genre, dépouillons et répondons des montagnes de mls. La rapidité, ľagressivité et la confusion avec lesquelles ces informations sont transmises affectent notre perception et notre attitude. Alors qu'hier cette transmission était moins spectaculaire et plus personnelle, la façon de communiquer aujourďhui, et la valeur mme de cette communication ont profondément changé. Quels sont les avantages et les inconvénients ďun tel changement ? Pouvoir aujourďhui communiquer vite et sans grand effort nous permet-il finalement ďtre plus heureux, correspond-il une authentique libération ? Ľhomme est un animal social , dit-on. De fait, les tres humains ont toujours eu besoin de communiquer pour pouvoir partager, exprimer leurs pensées et leurs sentiments et comprendre leurs semblables. Communiquer est aussi vieux que ľespce humaine. Ce sont en revanche les outils de communication qui ont changé. Ainsi nous interrogerons-nous tout ďabord sur le rôle que tiennent les communications aujourďhui puis sur la façon dont nous communiquions avant ľavnement de ľinformatique ; enfin nous montrerons que mme si les équipements changent, le besoin de communiquer en tant que tel ne s'est, quant lui, pas du tout modifié. Les communications sont-elles nos bons amis ? Quelles activités dépendent de ľusage que nous en avons ? Pourrions-nous imaginer notre vie sans elles ? Dans notre société occidentale actuelle, certainement trs peu ďentre nous... En réfléchissant cette révolution technologique, économique et sociale qui modifie nos façons de faire, nous nous interrogerons sur le rôle que jouaient les communications dans la vie de chacun autrefois, puis sur les répercussions qu'elles ont provoqué dans notre façon de communiquer aujourďhui. Enfin, nous nous poserons la question de savoir si ce changement est synonyme ďun mieuxtre, de plus ďautonomie et de liberté.