Beatrice Vicaire - Culture & Civilisation frangaises
La France, quelques données de base
1)  Données physiques
La France, qui forme ľextrémité ouest de ľEurope, se trouve á peu pres á égale distance du pole Nord et de ľéquateur ; plaque tournante entre les pays nordiques, les pays méditerranéens et ľEurope centrale. Des frontiěres qui ont á peine bougé depuis le XVIIIe siěcle et qui lui donnent la forme d'un hexagone : 3 côtés maritimes (Mer du Nord et la Manche au Nord-Ouest, océan Atiantique á ľ Ouest, mer Méditerranée au Sud) et 3 côtés terrestres (les Pyrenees la séparent de ľEspagne, les Alpes de ľltalie, le Jura de la Suisse), aux dimensions réguliéres : du Nord au Sud, 1000 km ; d'Ouest en Est, 950km.
Superficie : 551.000 km2 (en comptant les Ties qui ľentourent et notamment la Corse), la France « métropolitaine » est ľun des plus grands pays européens. // République Tchěque : 78 800 km2, á peu prés 7 fois moins grande.
Montagnes jeunes et élevées, formées par des soulevements successifs au cours de ľ ére tertiaire, il y a environ 80 millions ďannées :
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Les Alpes : s'étendent sur 350 km, du lac Léman jusqu'á la Provence. A l'Ouest, elles dominent le Rhône ; á l'Est, elles se prolongent en Suisse, en Autriche et en Itálie. Les Alpes du Nord sont les plus hautes et les plus enneigées (neiges éternelles au-dessus de 3000 m) avec en Haute-Savoie le point culminant d'Europe, le Mt Blanc : 4807 m. Ľaiguille du Midi est un sommet du massif que ľon peut atteindre grace au plus haut téléphérique du monde. La mer de Glace au-dessus de Chamonix, dans le massif du Mont Blanc, glacier de 12 km de long. Le tunnel du Mont Blanc (11,6 km de long) percé sous le massif pour relier la vallée de Chamonix au Val d'Aoste en Itálie. Certaines stations de ski sont trěs connues : Chamonix, ľ Alpe d'Huez, les Deux-Alpes. Dans certaines stations, on peut faire du ski ľété. Les Alpes du Sud ont un climat plus sec, influence par le climat méditerranéen ; reliefs moins élevés et moins découpés mais plus irréguliers et plus difficiles á pénétrer.
Les Pyrenees (point culminant : le pic de Vignemale á 3298 m) forment une barriěre étroite et difficile á franchir. Pt culminant du côté espagnol (pic d'Aneto á 3404 m) ; les glaciers ont disparu mais faconné le relief (cirque de Gavarnie)
Le Jura (pt culminant au crét de la Neige á 1723 m) au relief mouvementé, surtout dans la partie Orientale, á cheval avec la Suisse, forme une frontiěre naturelle.
Montagnes anciennes, constituées děs ľere primaire (il y a plus de 300 millions d'années), transformées et arrondies par ľérosion, mais aussi parfois bouleversées par des soulevements qui se sont produits á ľere tertiaire : redressement de certains massifs, cassures, eruptions volcaniques. Actuellement ce sont souvent des regions de hauts plateaux aux vallées étroites et encaissées.
Le Massif central, immense, couvre plus du sixiěme du territoire francais. Altitudes faibles (pt
culminant au puy de Sancy : 1886 m), mais climat montagnard et communications souvent
difficiles. Paysages assez diversifies avec, á l'Ouest, les plateaux bas et arrondis du Limousin ;
au centre, les monts d'Auvergne (Cantal, chaine des puys : puy de Sancy, puy de Dome) -
ancienne region volcanique ; á l'Est, suite de massifs qui dominent la vallée du Rhône (le
Morvan, le Vivarais); au Sud, les Cévennes constituées de montagnes déchiquetées, et les
Causses, plateaux entaillés de riviěres encaissées (les Gorges du Tarn)
Les Vosges dont le versant est domine la plaine d'Alsace ; le sud est beaucoup plus élevé que
le nord : sommets lourds des ballons de Guebwiller, 1424 m et d'Alsace, 1250 m.
Les Ardennes, formées de hauts plateaux couverts de foréts dépassant rarement 500 m, de
vallées encaissées et souvent marécageuses (vallée de la Meuse)
Le Massif armoricain, altitude trěs faible (les monts d'Arrée, 384 m)    constitué de bas
plateaux et de collines battus par les vents, couvert de landes parfois entaillées de vallées
étroites.
Les Maures et l'Estérel, formés d'une série de massifs á la couleur rouge car renfermant de la
bauxite, trěs accidentés, dominant la Méditerranée.
Le Massif corse (Corse : « la montagne dans la mer ») occupe la plus grande partie de ľile dite
de Beauté ; sommets pointus et élevés (pt culminant: le mont Cinto, 2710 m).
Piaines et collines : plus de 50% du territoire ont une altitude inférieure á 250 m.
Le Bassin parisien et le Bassin aquitain forment un vaste ensemble de plaines sédimentaires
fertiles qui s'étend de la frontiěre beige aux Pyrenees en passant par le Seuil du Poitou.
La Flandre, de chaque côté de la frontiěre franco-beige ; les Landes et le Languedoc sont des
plaines littorales bordées de plages de sable et souvent couvertes d'étangs d'eau douce ou d'eau
salée.
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Les mers
Ľ Ocean Atlantique, la Manche et la mer du Nord sont des mers fraíches mais pas
réellement froides car réchauffées par des courants tiědes (Golfe Stream en Atlantique). Les
marées sont importantes (marée ďéquinoxe) : la baie du Mont-Saint-Michel détient le record
européen (amplitude de 16m). T° moyenne de la Manche : 6° en hiver, 16° en été.
La Méditerranée est une mer chaude avec une marée quasi nulle (t° moyenne hiver, 10° ; été,
22°).
Climat tempéré mais instable d'une saison voire ďun jour á ľ autre ; t° moyenne annuelle de 10 á 15°.
Climat océanique á ľOuest (hiver peu froid, moyenne de 6° ; été frais, 15-19°), pluies douces
mais abondantes toute ľannée (180-240 jours/an). Foréts á feuilles caduques et landes.
Climat á tendance continentale á ľEst: hivers froids avec vent et neige, été orageux et
chauds (20°). Foréts et vignes.
Climat méditerranéen au Sud : hivers doux et courts (8°), étés chauds et sees (23°), averses
en automne, ciel lumineux; vent local, le mistral qui arrive du nord par la vallée du Rhône.
Arbustes formant le maquis : chénes verts, pins, oliviers, lauriers.
Climat parisien, entre climat océanique et continental: hivers doux et pluvieux (t° moyenne,
3°), étés tempérés (19°) ; environ 160 jours de pluies/an.
Réseau hydrographique organise autour de 4 grands fleuves :
-     La Loire (1010 km) au Nord-Ouest, le plus long, trop irrégulier pour étre navigable, prend sa source dans le Massif central.
-     Le Rhône á ľEst (812 km, dont 290 km en Suisse), qui prend sa source en Suisse, est équipé de barrages et centrales hydroélectriques.
-     La Seine (776 km) au Nord, qui prend sa source en Champagne-Ardenne, trěs utilisée pour naviguer, se jette dans la Manche par un large estuaire au Havre.
-     La Garonne au Sud Ouest (qui mesure 575 km, 650 km avec son estuaire, la Gironde, ou la rejoint la Dordogne), souvent en crue (prend sa source dans les Pyrenees).
Le Rhin forme sur 190 km de son cours la frontiěre franco-allemande.
-     Des canaux relient les rivieres entre elles : le Canal du Midi (parfois appelé du Languedoc) long de 241 km, relie la Méditerranée á la Garonne ; construit de 1666 á 1681, il commence á Toulouse et aboutit á ľétang de Thau. Trafic modeste, navigation de plaisance.
2)  Données économiques
La France fait partie du G8 qui regroupe les 8 pays les plus riches du monde (Etats Unis, Japon, Allemagne, Chine (depuis 2005), Grande Bretagne, France, Itálie et Russie depuis que celle-ci a été conviée á rejoindre le G7 - idée développée par Valéry Giscard d'Estaing, ex-président de la République). En 2006, eile se trouve au 6e rang économique mondial.
PNB (produit national brut) et PIB (produit intérieur brut) sont deux indicateurs économiques annuels de richesse.
-     Le PNB prend pour eritěre ľappartenance nationale : il équivaut á ce qui est produit par les entreprises d'un pays non seulement sur le territoire national mais aussi á ľétranger (pour ľannée 2004, exprimé en milliards de $ : la France oecupe la 5e place avec un PNB de 1523 milliards de $ ; la Rép. tchěque est á la 47e place - 58 milliards de $).
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-     Le PIB prend pour critěre le territoire national (géographique) : qu'elles soient nationales ou étrangěres sur le territoire, les entreprises contribuent á former le PIB (pour ľannée 2004 et évalué en $, la France a un PIB par habitant de 28.700 $ ; République tchěque : 16.800)
Agriculture, péche, chasse, foréts (secteur primaire)
Vieux pays agricole (« Labour age et páturage sont les deux mame lies de la France », disait déjá Sully, le ministře d'Henri IV), eile reste une puissance mondiale dans ce secteur (1er producteur et exportateur de ľUnion européenne, 2e exportateur mondial en produits agricoles et agro-alimentaires) grace á la diversité de ses terroirs. 3 principaux domaines :
Grandes cultures des plaines du Nord et de ľEst.
-     Prairies ďélevage de ľOuest.
Cultures permanentes des regions méditerranéennes (vignes et arboriculture)
Les principales productions sont les céréales (blé, mais), le sucre, les produits laitiers, le vin, les produits carnés (élevage de bovins, porcins, volaille), les primeurs (fruits et legumes).
Depuis les années 1960, de gros efforts ont été entrepris pour moderniser agriculture et élevage. Mais la specialisation a engendré des disparités dans les revenus et a réduit la main d'ceuvre ; la part de ľ agriculture dans la population active ne cesse de décrořtre (4% en 2005, cád environ IMillion de personnes). La politique agricole commune, la PAC, de la CEE (la communauté économique européenne) a contribué á soutenir le revenu des agriculteurs mais a du instaurer des quotas de production pour limiter les excédents et s'occupe finalement plus de problěmes d'environnement que de la situation agricole. De plus, la crise de « la vache folle » en 1999 et, depuis les années 2004-05, la « grippe aviaire » provoquent une crise de ľélevage.
Industrie, energie (secteur secondaire)
Bien qu'étant la 5e puissance industrielle du monde, la France est considérée par certains analystes comme un pays en voie de désindustrialisation au regard des chiffres bruts, la France ayant perdu 1.533 million d'emplois industriels entre 1978 et 2002.
En 2006, ce secteur assure cependant 20,6 % du PIB, representant 24 % de la population active francaise. Cependant, une grande partie des industries «traditionnelles» (textile, habillement, métallurgie) a été délocalisée dans des pays á main d'ceuvre bon marché. La sidérurgie (acier et fonte) a traverse dans les années 1980 une grave crise de restructuration liée á une baisse de la demande mondiale. Essentiellement localisée en Lorraine et dans le Nord (Dunkerque), eile est concentrée au sein des établissements Usinor-Sacilor. La production ď aluminium, grande consommatrice d'eau et ďélectricité, est concentrée pres des sources ďénergie hydraulique (Alpes du Nord, Lacq, Dunkerque). Le textile, concurrence par les pays du Sud-Est asiatique, se maintient plus ou moins grace au coton et la fibre synthétique ; la region de predilection de cette branche reste le Nord, auquel s'ajoutent quelques villes spécialisées : Troyes, bonneterie ; Lyon, soie ; Cholet, confection ; Paris, confection et haute couture. Des chantiers de construction návale ne subsistent que ceux de Saint-Nazaire. Le secteur automobile (4e rang mondial) que se partagent les deux groupes Renault (implantés en Basse Seine, dans l'Ouest et le Nord) et PSA (Peugeot et Citroen) reste encore un grand pourvoyeur d'emplois. La France est toujours chef de file á un niveau mondial dans certaines industries de pointe : armement, industrie spatiale et aéronautique (Paris, Toulouse, Bordeaux, Marignane), moyens de communication (TGV, télématique). Grace á son industrie agro-alimentaire, la France rééquilibre
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ainsi une balance industrielle déficitaire dans d'autres domaines (informatique, machines-outils, hi-fi, électroménager).
Energie
La France possěde peu de ressources naturelles mais a amélioré son taux ďindépendance énergétique. Ses mines de charbon en Lorraine, á Forbach et, dans le Sud, á Gardanne, ne sont plus exploitées (production maximale en 1958, 60 millions de T ; en 1999, 4 millions de T). Les derniers puits ont été fermés en 2005. Le principal gisement de gaz naturel (á Lacq, dans les Landes) s'épuise et couvre moins de 10% des besoins en constante augmentation. Le gaz importe vient d'Algérie, de Russie, des Pays-Bas et de la mer du Nord. Les ressources en pétrole étant trěs faibles impliquent ľimportation, toutefois en baisse constante depuis le choc pétrolier de 1973. Les 15 raffineries francaises sont surtout concentrées en basse Seine et autour de ľétang de Berre. Point fort du secteur énergétique, ľélectricité (7e rang mondial, 2e pour le nucléaire) qui se substitue peu á peu au pétrole et est en constante augmentation : production pour 80% ďorigine nucléaire, pour 15% d'origine hydraulique et 2% d'origine thermique. La faiblesse des ressources minérales nécessite toujours des importations coüteuses (51% des besoins).
Commerce & services, tourisme (secteur tertiaire)
Le secteur des services est devenu en France, á ľ instar des autres grandes puissances, le 1er domaine ďactivités économiques (en 2005, environ 72% de la population active). Les années 60-70 sont marquees par le développement des services aux particuliers, les années 80 par ľaccroissement et la diversification des services aux entreprises, les années 2000 voient le développement des services ď aide á la personne. Les circuits de distribution se sont également profondément modifies : reduction du petit commerce au profit des grandes surfaces dominées par quelques grands groupes (Auchan, Carrefour, Leclerc); développement de la vente par correspondance (La Redoute, Les Trois Suisses) et le commerce électronique via Internet. Le tourisme poursuit sa croissance : la France est devenue la le destination touristique dans le monde. Le tourisme « vert » (découverte du patrimoine) se développe depuis les années 90. En raison du « baby-boom », l'enseignement et la recherche connaissent également depuis les années 60 une veritable explosion des effectifs, le nombre des enseignants a lui aussi plus que double. En 2005, les différents établissements de l'enseignement supérieur, toute catégorie confondue (universités, IUT, classes préparatoires, BTS, IUFM, etc.) accueillaient quelque 2,2 millions ďétudiants dont 10% sont d'origine étrangěre. La France connait aussi un certain rayonnement grace á son réseau bancaire : 45 banques francaises sont présentes dans 104 pays.
Transports
Réseau moderne et adapté. Le réseau routier, ľun des plus denses du monde (1 million de km de routes goudronnées), autoroutes (9000 km) concurrence le réseau fluvial malgré le statut de « port autonome » des 4 premiers sites francais : Marseille, Le Havre, Dunkerque, Nantes - Saint-Nazaire. Le transport de passagers se concentre sur Calais, Boulogne, Bastia et Marseille. L'ouverture du tunnel sous la Manche, en 1994, a engendré une vive concurrence. Réseau ferroviaire (+ de 30.000km de lignes) avec le développement des lignes TGV děs les années 1980 (de Paris vers Lyon, Bordeaux, Rennes, Toulouse, Lille, Nantes, Marseille, Londres, Bruxelles, ...) mais fermeture des lignes secondaires. Trafic aérien dominé par Air France qui a absorbé Air inter (lignes intérieures) et l'UTA (Union des transports aériens). II existe plusieurs aéroports nationaux : deux en banlieue parisienne (Orly au sud de la capitale, le second en banlieue nord, á Roissy); d'autres sont répartis sur le territoire national.
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Environnement
Mesures de protection prises plus tardivement que dans d'autres pays européens avec creation de 6 pares naturels nationaux (1 million d'ha) depuis 1960 : La Vanoise, Les Eerins et le Mercantour dans les Alpes, Les Cévennes, les Pyrenees occidentales, et Port-Cros dans les Ties d'Hyeres ; une trentaine de pares naturels régionaux (4 millions d'ha). Depuis 1975, le Conservatoire du Littoral a pour mission de créer des zones protegees le long des côtes. En revanche, la France est en retard pour recycler les déchets domestiques (30 millions de T/an) et industriels (150 millions de T/an).
3) Données administratives
-   Plusieurs niveaux ď administration: centrale (celieš des ministěres et de leurs grandes directions), locale (regionale et départementale) et grandes directions administratives qui jouent un role important au niveau local (direction de l'Equipement pour les infrastructures ; rectorat et academie pour l'Enseignement; direction du Tresor pour les impôts)
Avant la Revolution de 1789, la France était divisée en provinces avec, á leur tete, un Parlement et un gouverneur representant le Roi. En 1789 ces provinces sont supprimées et, á leur place, des départements sont créés. Ceux-ci sont eux-mémes divisés en arrondissements, en cantons et en communes (les anciennes paroisses). A chacun de ces echelons (excepté au niveau du canton) se trouve un representant de l'Etat.
-     Depuis la loi de régionalisation et decentralisation votée en 1972, le terme de « departement » a été conserve mais celui de « region » s'est substitué á « province » :
•    22 regions : prefecture et préfet de region
•     96 départements (dont la Corse) : prefecture et préfet
•     325 arrondissements : sous-préfecture et sous-préfet
•     3714 cantons : chef-lieu de canton
•    Un peu plus de 36.000 communes : mairie et maire élu
-  4 départements d'Outre-mer (DOM) : Guadeloupe et Martinique (dans l'Atlantique), Guyane (Amérique du Sud, au Nord du Brésil), Reunion (dans ľ ocean Indien)
-  4 territoires d'outre-mer (TOM) : Terres Australes et Antarctiques francaises (Antarctique), Nouvelle-Calédonie, Polynésie francaise, lies de Wallis-et-Futuna (dans le Pacifique)
- 2 collectivités territoriales : Mayotte (Ocean Indien), Saint-Pierre-et-Miquelon (Atiantique Nord, au large du Canada).
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Les regions ont aujourd'hui un reel pouvoir politique et budgétaire : routes, écoles, équipements sportifs et culturels, relations interregionales ou internationales font partie des responsabilités des regions (par ex. la ville de Brno jumelée avec celle de Rennes, la Bourgogne avec la Boheme de ľEst). Mais si cette régionalisation permet le développement regional, eile crée également des déséquilibres, la taille des regions francaises étant trěs inegale. Par exemple, une ligne, imaginaire, Le Havre -Marseille sépare la France de l'Ouest plus pauvre, plus rurale, avec celle de l'Est, plus riche et urbaine car comprenant les quatre plus grandes villes : Paris, Lyon, Marseille, Lille. Cette césure s'atténue cependant depuis une trentaine ďannées grace au développement ďactivités de haut niveau dans le Sud-Ouest (Toulouse, Bordeaux) et l'Ouest (Rennes, Nantes) et une meilleure qualité de vie Offerte dans ces regions. Autre exemple : sur seulement 2,2% du territoire, l'Ile de France concentre presque 19%) de la population, plus de 50% des sieges sociaux d'entreprises, 75% des sieges des 500 plus grandes entreprises francaises et 29% du PIB. Le PIB/habitant y est supérieur de 53% á la moyenne nationale, le salaire moyen de 30% et le niveau de vie plus élevé... (A titre de comparaison, la region Rhône - Alpes compte 5.635.000 habitants, la Corse - 256.000 habitants, etc.)
3)  Données symboliques officielles et officieuses
Un seul symbole visuel est officiellement consacré par son inscription dans la Constitution : le drapeau tricolore - bleu, blanc, rouge - á partir de la hampe. Inventé en 1789, lié á la France
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révolutionnaire puis imperiale, il a été violemment rejeté et remplacé par un drapeau blanc pendant la Restauration (1814-1830). Cest la revolution de 1830, dite de Juillet, qui ľa définitivement consacré. Les couleurs bleue et rouge évoqueraient celieš de la ville de Paris, le blanc - celie de la royauté (fleur de lys). II existe cependant une tendance á vouloir le relativiser en portant pratiquement á son niveau les drapeaux d'autres ensembles territoriaux. Ainsi n'est-il plus rare de voir au fronton ďune mairie le drapeau tricolore entouré du drapeau officieux de la region ďun côté, et du bleu étoilé de ľEurope de ľ autre.
Autre symbole national officiel : la Marseillaise, créée en 1792. Ľhymne a été pendant prés d'un siěcle percu comme révolutionnaire et done partisan. En 1880, la Troisiěme République en fait ľhymne national légalement consacré.
La representation de la République francaise par une figure allégorique, celie d'une femme généralement coiffée d'un bonnet phrygien (le bonnet de laine rouge que portaient les gens du peuple á la fin de l'Ancien Regime et que les révolutionnaires, épris de liberté, confondirent avec le bonnet conique d'affranchi que les esclaves, récemment libérés, portaient dans la Rome antique) n'est pas inscrite dans la Constitution, mais figure sur le sceau de ľEtat ainsi que sur les timbres-poste et les pieces de monnaie, les francs, avant ľintroduction de ľeuro. Le sceau de ľEtat, décréta la Convention en septembre 1792, porterait « une figure de la Liberté ».
Marianne est également la representation allégorique de la République francaise. Ce prénom semble provenir de la contraction de Marie et Anne, prénoms trěs répandus au XVIIIe siěcle parmi la population feminine du royaume de France. Sous différents visages, Marianne incarne la permanence des valeurs de la république et des citoyens francais : «Liberté, Egalité, Fraternita». Redessinée en 1999, eile figure dorénavant sur le logo de ľ administration francaise.
m.
Uberte * Ěgolilé * Fraternita RÍPUBUQUE FRANÍ^JSE
Le choix du coq comme symbole francais remonte á ľAntiquité et tire son origine du jeu de mot entre gallus (coq) et Gallus (Gaulois). Bien que souvent utilise comme symbole de la France, notamment par les federations sportives, il n'a jamais été choisi comme symbole officiel.
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Bibliographie et sites de reference :
Les emblěmes de la France, Michel Pastoureau, Bonneton, Paris, 1997
Les institutions de la France, coll. repěres pratiques, Nathan, Paris, 2000
Quid 2006, RTL, Robert Laffont, Paris
www.ign.fr pour toute carte en couleurs
www.insee.fr site officiel de ľlnstitut National de la Statistique et des Etudes Economiques
http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?tab_id= 161 Données évaluées en euros
http://www.boursorama.com/infos/statistiques/accueil_indicateurs.phtml http ://fr. wikipedia. org/wiki/Economie_de_la_France
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