Od textu k diskurzu : analýza v teorii a praxi: Redigovaný Soubor zápisků z přednášek : Jen pro účel výuky! Jaro 2008 Anna Durnová ( ve spolupráci s Gabrielou Kučerovou) připomínky a dodatky prosím zašlete na : anna.durnova@univie.ac.at O/ 18.2. Hlavní lingvistické teze: De Saussure , Benveniste, § Jazyk, promluva, subjekt – objekt, smysl, kontext –diskurz, principy komunikace 1. Langue – langage - discours Notre but est d’essayer de percer de l’intérieur le mécanisme de l’interaction de la société `a l’aide de l’analyse d’un des mécanismes les plus solides et fluctuants `a la fois, celui de la langue. D’une part, nous partons d’une définition de la langue comme systeme sémiotique seul capable d’actualiser la communication intersubjective (Benveniste, 1972 : 62). C’est de cette interaction ou communication entre plusieurs individus, se concevant chacun lui-meme comme « locuteur » et « récepteur » `a la fois qu’il s’agit dans notre activité d’analyse. D’autre part notre approche s’appuiera sur la visée pragmatique qui suppose la langue en tant qu’« instrument cognitif - systeme de signes, jouant un rôle dans la représentation (le codage) des informations, et les transformations qu’elles subissent. Mais ce systeme, contrairement aux autres instruments sémiotiques, dont peut disposer le sujet, est en meme temps l’objet extérieur `a lui, constitué indépendamment de lui et qu’il doit assimiler » (Caron, 1983 : 17). Depuis Saussure^[1], nous définissons en général la « langue » comme un systeme de regles normatives qui garantissent la « parole », l’utilisation concrete de la langue. · La distinction saussurienne entre « langue » et « parole » entre quasiment dans toutes les conceptions linguistiques ; les uns la relativisent, les autres la diversifient encore. Notre intéret concerne le charactere communiquant de la „langue“ et de la „parole“, c’est-`a-dire que l‘utilisation concrete est influencé par le cadre conventionnel de la langue, mais qu’il lui-meme développe de nouveaux chemins pour ainsi dire qui peuvent diachroniquement développer la langue. Comme en avertit Caron, la langue differe des autres systemes sémiotiques par le fait qu’elle existe en meme temps comme un univers `a assimiler; le côté subjectif de la « parole » et le côté objectif de la « langue » s’y melent. · Olivier Gallet souligne l’actualité dans la maniere de faire d’opposition d’ordre « structurel » chez Ferdinand de Saussure : « Il [Saussure] permet de déplacer l’opposition coutumiere entre motivation et arbitraire, non plus de la nature `a la langue mais du discours `a la langue, intérieurement au langage. » (Cf. Gallet, 2005 : 456 sq.) Car, la parole souvent ne se montre pas identique `a la norme linguistique de la langue : elle peut fonder la communication sur son écart (oxymores, blagues, fausses étymologies, etc.). Elle héberge plusieurs sortes de « langages», qui fonctionnent `a condition qu’ils soient mis en phase avec le contexte de meme qu’avec la position du sujet ( sujet d’énonciation, énonciateur, locuteur). Une analyse ne reflete pas pour autant la perception ou la conception du langage lui-meme (formé par la « langue » et « la parole » `a la fois), mais la régulation de ce langage lors de l’acte d’énoncer par le locuteur : c’est `a dire par la prise en charge actuelle des regles phonétiques, morphologiques, syntaxiques, sémantiques et pragmatiques que le systeme propose. Nous faisons face `a une double définition de tel procédé : a. Discours : comme l’actualisation de la langue dans un contexte précis. Plus loin, discours révele des structures sociales, émotionnels, institutionnels dont l’individu est imprégné. Texte : comme la marque cohérente de cette actualisation étant lui-meme placé dans un contexte des archives des textes : Nous partons de la définition plus large du texte comme succession logique et cohésive des phrases fixée par l’écriture. Cette définition renvoie `a la différenciation du procédé de traduction par rapport `a celui d’interprétation (consécutive ou simultanée) (Charaudeau & Mainguenau, 2002 : 570). b. Enonciation : le terme introduit par Benveniste et concrétisé notamment par Oswald Ducrot. Un acte de prononcer un discours qui met en évidence aussi le contexte « situationnel », c’est-`a-dire lors de l’acte lui-meme. Enoncé : la marque de l’acte d’énoncer qui peut etre (dans l’approche pragmatique surtout) conceptualisé diversement : comme un texte, comme une affiche, une chanson, un discours oral etc…) Ferdinand de Saussure o Signifiant = la forme o Signifié = le contenu - la relation entre le signifiant et le signifié est arbitraire - le contract social – pour se comprendre - systematisation de la recherche de la langue - terme arbitraire est relativisé - Jdeš mi na nervy. = Tu me tapes sur le systeme. - arbitraire mais tout dépend du systeme linguistique o langue = systeme des signes jouant une role dans le discours o parole = utilisation concrete de la langue - selon Saussure il faut connaître le systeme pour pouvoir analyser la parole qui seule peut etre analysée - regles de la langue: grammaire (phonétique, morphologie, syntaxe, lexique) langage (niveau de langue) – reflete la situation, le contexte sujet (énonciateur, locuteur) → objet(dont on parle) → auditeur = co-locuteur (coénonciateur) - le co-locuteur participe activement sur l’acte de la parole - il faut parler du meme objet, avoir la meme conception (imagination) de cet objet et il faut adapter la parole au co-locuteur 2. Sujet : le sujet d’un texte (discours) est important, le sujet est déterminé : nous adoptons divers nomenclatures par rapport au sujet: locuteur, énonciateur, sujet d’énonciation, sujet-parlant. Il sont plus ou mons équivoques, il faut surtout se décider pour un terme et utiliser cleui-ci dans notre analyse sujet – parlant, situation (sociale, attentes - notre status influence notre langage - nous attendons de cette personne de s’adapter `a la situation - sujet peut se positionner lors de son langage - sujet veut atteindre qc (insulter, provoquer une réaction - le sujet a une certaine position dans le monde, dans la situation - positionnement du contenu - les Arabes sont des vouleurs. – dans quelle situation sociale est le sujet (parlant)? - Il exprime son point de vue et sa vue du monde - Le sujet nous intéresse comme qn qui donne un sens spécifique `a son discours et comme l’auteur de ce discours Le rôle et le positionnement du locuteur demeurent les criteres essentiels pour l’établissement du discours. Il se réfere au code linguistique, il se réfere meme au langage courant dans son entourage, au langage supposé etre utilisé dans un contexte précis. Il peut réorganiser le langage selon ses propres besoins, selon les buts qu’il veut atteindre avec l’acte de langage en question. Il s’agit pour le sujet de transposer ce qu’il veut dire en ce qu’il veut qu’on en interprete. Il cherche un équivalent de sa pensée dans la maniere de sa présentation. Il s’agit pour nous a priori du sujet comme de la marque linguistique dans les textes, connu dans la terminologie de la linguistique pragmatique comme « sujet-énonciateur » (Maingueneau, 1993). Nous pensons donc `a un sujet qui est interne au discours et se positionne du côté de sa production (Charaudeau & Maingueneau, 2002 : 557). Celui-ci est pourtant considéré comme le lien radieux des influences externes, déductibles de la fonction pragmatique que ce meme sujet porte, notamment de l’omniprésence du « co-énonciateur ». Une telle influence peut etre par exemple le fait que le sujet se plie `a une structure avec laquelle il veut communiquer ou `a l’intérieur de laquelle il veut percer. Le sujet ainsi conçu n’est pas totalement séparable du locuteur et, comme nous le verrons plus tard, du contexte de ce locuteur. Reste que nous nous servons pour nos analyses exclusivement du « sujet-énonciateur ». La problématique du sujet se montre un peu délicate[2]. Le sujet n’est pas pensable sans l’entourage au sein duquel il se prononce, sans son contexte. (Cf. la dimension éthique chez Françoise Fonteneau, 1999 ou bien la dimension sociopolitique du rapport du sujet et de la structure chez Michel Foucault, 1984). Deux notions se voient lié `a la conception linguistique `a proprement parler du « sujet » : celle de la « performativité de langage » et celle de la théorie des « actes de langages ». o acte de langage = l’utilisation concrétisé d’un acte de parole, concrétisé par l’histoire, l’idéologie, la situation.. o performativité de langage = focus concentralisé sur le sujet - reflete le succes de l’acte de langage - le but du sujet dire pour provoquer, évoquer une reflexion Afin de pouvoir développer les deux termes, touchant déj`a tres concretement `a la théorie pragmatique du langage il faut regarder de pres le positionnement et l’interaction des sujet énonciateur lorsqu’ils parlent et se parlent. 3. Contexte & Communication : 1. Contexte = décor - contexte historique, social, émotionnel (personnel), politique,… - comment il caractérise et pourquoi 2. Regles `a respecter dans la communication - la situation du sujet ( locuteur, énonciateur) - la situation de l’objet - la situation de l’auditeur (allocutaire, co-énonciateur) - la situation telle quelle ( le „contexte“ situationnel ou culturel...) Comme le montre la sociolinguistique en partant de la théorie de Labov, la langue est apte `a refléter la situation sociale du sujet (Černý, 2005), c’est-`a-dire que l’acte de langage, ou le discours refletent le contexte social du contenu. Néanmoins cette situation « sociale^[3]» ne se présente plus de maniere cohérente et stable au sein d’une société dite postmoderne. Ainsi, le « social » ne se reflete pas pour autant par le langage, mais le langage crée le « social, » et peut le modifier `a tout moment. C’est de cette possibilité de modification du langage par le sujet parlant que part la théorie pragmatique de l’acte de langage, prononcée la premiere fois d’une maniere cohérente par Roman Jakobson. Lors de sa conférence « Linguistique et poétique » en 1960[4], Jakobson définit les enjeux des principes qui assurent la communication et définit les frontieres d’un acte de langage comme « principe de coopération » ; c'est-`a-dire le fait que l’acte de langage est destiné `a etre énoncé, « principe de pertinence » qui assure l’existence de l’acte de langage, « principe de sincérité » qui inclut également la notion de l’ethos, « principe d’informativité », c'est-`a-dire que l’acte de langage est supposé contenir un message, « principe d’exhaustivité », qui prend le rôle central dans le rapport du « dit » et du « non-dit » et enfin la « loi de modalité » qui renvoie `a la subjectivité incluse dans l’acte de langage^[5] en général. Discutée et parfois contestée, cette visée de Jakobson semble néanmoins offrir un cadre interprétatif pour notre analyse qui passe par deux plans : celui du discours conventionnel, qui se réfere au sens commun de la communauté et celui du discours qui s’oppose au discours conventionnel et qui crée un nouveau contexte au moment immanent de l’acte de langage. Patrick Charaudeau (2000) parle `a ce titre du « contrat de communication » qui lie les principes de communication avec l’attachement (de pouvoir) entre les participants de l’acte de langage. De tels contrats, certes, se voient implicitement liés `a la structure du pays, de la communauté linguistique, qui incorpore certains modes de pensée et des points de vue spécifiques. Mais en meme temps les contrats peuvent servir `a déstabiliser le cadre conventionnel se trouvant `a l’origine de cette communauté. Pour resumer cette vasre problématique on peut faire une analogie avec le théâtre : langage = texte, sujet = acteur, contexte = décor O/ 25.2. Od Stukturalismu k pragmatismu Aperçu historique : Černý, Jiří: Filozofie jazyka a současná krize lingvistiky. Dějiny lingvistiky, Olomouc, votobia, 1996, 439 - 464. i. Langue vs. société: a. Moyen Âge : nominalistes – realsites b. Renaissance : Descartes et Gramaire ud Port Royal – Lock / Bacon c. Romantisme: Humboldt, ( la raison émotions, société individu, perspective / idéologie, part vs. Le tout) – néo-Humboldtisme d. Hegel: le rapport dialectique ( these, antithese : synthese) e. Modernité: Wittgenstein, Russel (atomisme logique), de Saussure; ii. Langue vs. individu: a. „Mathématisation“: Chomsky iii. Langue vs. Émotion: a. ( Locke), Bergson, Hume, Berkeley Nous en venons `a la notion du discours : Prise en charge: - langue + parole (Saussure; on analyse la parole pour savoir comment fonctione la langue) - discours + texte (Benveniste; l’approche sémantique, le sens de la phrase; texte est une marque du discours, tout ce que on veut dire (discours) est dans le texte; définition: le texte est une succession logique des phrases fixée par écrit; - le discours est une actualisation concrete intersubjective (entre 2 sujets – on commence `a parler de l‘autre) – Paul Ricoeur, Levinas; de cette intersubjectivité on tire aujourd’hui la situation sociale - énonciation + énoncé (abandone le terme texte) énonciation = le procédé conrete du discours; énoncé = la marque de l’énonciation, terme préféré au terme texte Certes, la notion de « discours » se reporte dans un premier temps `a l’actualisation de la langue par un sujet-énonciateur (« sujet parlant » chez Benveniste), retenu notamment par Benveniste (1972). De plus en plus, cette notion élargit son champ en reflétant les aspects sociaux d’une communauté (linguistique, culturelle ou autre), en étant inhérent par cela `a certains liens de pouvoir, qui peuvent favoriser des actualisations particulieres aux dépens des autres. « Sprache ist, in ihrer allgemeinen Form, Manifestation der wichtigsten kognitiven und emotiven anlagen des Menschen; sie ist andererseits, in ihrer konkreten historischen Form, d.h. als Einzelsprache, Kristallisation der Erfahrungen einer menschlichen Gemeinschaft.» (Albrecht, 2005 : 17) La langue est une schématisation de la grammaire, le disocurs ( `a savoir ses regles) est une schématisation de la communication +--------------------------------------------------------------------------------------------+ |Myšlení |Jazyk | |----------------------------------------------+---------------------------------------------| |To, co chci říct (sdělit) |To, co říkám, sděluji | |----------------------------------------------+---------------------------------------------| |„skutečnost“ |Verbální produkt | |----------------------------------------------+---------------------------------------------| |Realisté: myšlení předchází jazyk |Nominalisté: jazyk prědurčuje myšlenky | |----------------------------------------------+---------------------------------------------| |Descartes (správné užívání jazyka je podmíněno|Locke, empirismus: vyzdvihuje úlohu | |pouze rozumovou - racionální . činností), |zkušennosti, emocí (podobně činí David Hume).| |racionalismus, rozum, v této tradici lze vidět|Z toho hlediska je jazyk ustavením, | |i „Port Royal“ (normativní jazyk) |schematizaci zvyklostí ( které třebam ohou | | |odporovat čistě racionálním vývojům) | |----------------------------------------------+---------------------------------------------| |Osvícenství : Autonomie „já“, svoboda: mé |Sturkturalismus: určité sociální skupiny | |myšlení produkuje subjektivní vyjadřování, „ |produkují „shora“ obrazy a smyboly. Jedinec | |já“ je důležitější než struktura, ve které se |se nemuže vymanit z jejich vlivu, tj. | |nacházím. |Z vlivlu struktury. | | | | |Existencialismus (Kierkegaard) Jeidnec se muže|Pozn: Nelze postavit osvícenství a | |rozhodnout, postavit kriticky ke svému osudu (|sturkturalismu do protikladu. Jedná se o dvě | |zatímco zvíře ne) , ma možnost volby. |časová období, která na své poznatky | | |navazuje. Nicméně kritika sturkturalismu | | |spočívá zejména vp otlačení subjektivity | |----------------------------------------------+---------------------------------------------| |Role invencí, odchýlení (gramatických aj.), |Role kulturně a sociálně ustavených vzorců | |moment „překvapení“ |komunikace a vyjadřování | +--------------------------------------------------------------------------------------------+ · Pragmatisme : i. Les évenements prédécesseurs : O/ „Socialisation“ : Malinowski, Lévi Strauss, Sapir & Whorf, Austin & Searl, : percent de l’intérieur le fonctionnement de la langue et sa capacité de de la description de la société. ( Cf. Cerny , p. 454) O/ « speech act » theory : « acte du langage » (Austin, 1962) dans le cadre duquel la prononciation d’un discours rentre tout `a fait. Austin en distingue trois: « acte locutoire », « acte illocutoire» et « acte perlocutoire ». Alors que le premier décrit l’acte de langage dans son caractere neutre, en tant que l’objet, le terme « illocutoire » fait référence `a la maniere dont cet acte est formulé, `a l’évidence de certaines regles (qui peuvent etre tout `a fait ceux de la stratégie discursive.) Tout en étant conventionnels ces regles operent une régulation du discours en réagissant `a cette réalité préexistante de la langue par l’énonciation subjective de la part du sujet parlant (Searle, 1969). Ce n’est en effet qu’`a partir de cette tripartition que Ducrot établie les « lois de discours » ( Ducrot, 1972) qui consistent `a montrer certaines régularités de meme que la force illocutoire du discours. Ce dernier résulte d’apres Ducrot « du monde déployé par l’énonciation au moment ou elle s’effectue». C’est ainsi que tout acte de langage s’étale entre les conventions linguistiques et les inventions par rapport `a ces dernieres (métaphores, autres écarts sémantiques, changement `a cause des mouvements sociaux, nationales, contexte idéologique). D’une part, nous partons de la définition de la langue comme un systeme sémiotique qui est seul capable d’actualiser la communication intersubjective (Benveniste, 1972 : 62). D’autre part, la visée pragmatique suppose le langage comme le résultat de ce qui se propose au sujet `a titre d’une convention et ce qu’il propose lui-meme. Cette bipolarité se présente dans la conception du langage, qui serait dans ce contexte `a définir en tant que prise en charge actuelle des regles syntaxiques, sémantiques et pragmatiques que le systeme propose. Dans cette perspective, tout jeu de langage acquiert un côté pragmatique, parce qu’il se réfere (meme implicitement et indirectement) au systeme sémiotique avec lequel il joue ou bien par rapport auquel il se décale par ses jeux de langage. O/ 3.3. Francouzská Textová lingvistika : § Dominique Mainguenau,Patrick Charaudau, Catherine Kerbrat – Orrecchioni, Jean-Michel Adam § ^[6] Questions `a préparer : o Quels sont les trois points principaux de la critique du schéma de Jakobson par C. Kerbrat- Orecchioni ? o Quels sont les divers domaines d’usage de la notion du « discours » esquissés par Dominique Maingueneau ? o « Du discours au texte ? » : Comment esquissez –vous cette différence, ou bien cette ligne de développement en utilisant les propos des deux auteurs ? o La langue & la communication : comment définiriez-vous ce rapport ? Linguistique pragmatique 1. prédesseseur - socialisation du lagage = l’antropologie culturelle – cultures non-européenes, il y a des structures narratives (la façon de construire et raconter l’histoire) et structures logiques - Lévi-Strausse – antropologie structurale - L’hypothese Sapir et Whorf – essayer de systématiser 2. prédessseseur - „speech-act“ - „acte de langage“ = parler pour faire, pour manifester leur besoin, restriction Linguistique pragmatique (USA) – parler seulement pour satisfaire nos besoins Linguistique pragmatique européene Jean Caron (1972) Oswald Ducrot – „Dire et ne pas dire“ Patrick Charaudau - l’intersubjectivité - grille de lagage + sujet (locuteur) + objet + interlocuteur - grille peut s’adapter au locuteur et interlocuteur - les inventions des sujets de l’énonciation (invention des mot pour remlacer les mots devenus péjoratifs = Rom x cigán) - influance réciproque lors de l’acte de langage Jakobson - communication (voir le tableau de Jacobson) - fonction expressive - fonction connative - fonction référentielle - fonction phatique (réciprocité) - fonction poétique = fonction pragmatique du langage (ce qu’on veut dire) Orecchioni - le tableau n’est pas si simple - une norme → destruction → stabilisation - l’univers de discours: contraintes stylistico-thématiques et la situation de communication - restrikce: téma musím napasovat na prostředí, ohraničuje mě i ta forma, jakou musím použít; to, co z toho vznikne, je ta komunikační situace - les compétences encyclopédiques - nejde jen o to, jaká omezení existují, ale o to, jak jsou seřazena, co je důležitější - v interpretaci považujeme něco za nejdůležitější, něco míň důležité, ale ne všichni to vidí stejně, někomu se to tak nelíbí - diversifikace přístupu k Jacobsonovu schématu – relativizace a říká, že je tam toho víc O/ 10. 3. + 31. 3. Analyse du discours : a) « Performativité de la langue » " Sa langue, pauvre en vocables, était riche du moins en acceptions merveilleuses, comme cette piece de monnaie du voyageur maudit, qui prend dans tous les pays l'empreinte du souverain régnant, et qui se reproduit toujours pour tous les usages. [...] On ne connaît peut-etre pas assez la valeur et la puissance d'une langue pauvre. Le malheur de nos langues perfectionnées est d'avoir fourni des mots `a toutes les nuances de l'idée. Chez les peuples dont le dictionnaire est large, la parole n'est plus que la monnaie de la sensation. C'est un signe exact si l'on veut dans sa valeur conventionnelle ; ce n'est plus de l'or, c'est du billon" Nodier, Notions élémentaires de linguistique, 1834, chap. IV ("Langue poétique"). b) « Langue émotionnelle & émotion verbalisée » "Faut-il dire notre pensée intime ? Il est `a craindre que la vue exacte de ce qu'est le langage ne conduise `a douter de l'avenir de la linguistique." Ferdinand de Saussure On peut dégager de cet aperçu historique un double tentative d’analyse: i. De rassembler le matériau empriqie et de le décomposer analytiquement ii. D’en titrer des schématisation, de théoriser l’ensembkle des textes et d’en tirer des conclusion plus générale par rapport au fonctionnement de la langue Aperçu terminologique : a) Discours - texte i. Jakobson ii. Benveniste : actualisation de la communication intersubjective iii. Lévi-Strauss & Foucault, etc. Texte comme formant un tout cohérent b) Enonciation – énoncé i. Benveniste ii. Ducrot / Caron iii. Kerbrat-Orecchioni /Mainguenau L’unité de la communication verbale – l’acte de production de cet unité c) Notons d’emblée que la présente méthode s’appuiera sur les approches de théoriciens plus récents, Catherine Kerbrat-Orecchioni et Dominique Maingueneau : i. Pragmatique come la maniere d’appréhender la communication verbale 1. 2 glissements sémantique / convention – invention, « contamination du message parle sujet » 2. Réflexivité de la communication verbale 3. La symétrie de la CV 4. La transitivité 5. Le modele de la CV ( univers, compétences, les modeles de production & de’interprétation) 6. Le « dispositif énoncitatif » ii. Discours : 1. Il mobilise des structures d’autre ordre que la phrase ( regles qui « gouvernent » : ne pas fumer) 2. L’orientation du discours – le but (differe si celui –ci est monologual ou dialogual) 3. Forme d’action, en relation avec actions non-verbales 4. Interactivité : p : 40 le principe constitutif de l’interprétation 5. Contexte : contexte de départ, contexte d’énonciation ! 6. Sujet : source de repérages, attitudes ( vis-`a-vis de l’autre) 7. Lois du discours, les normes, le genre 8. Interdiscours : parodie, citation Dominique Mainguenau discours – corpus organisé, orienté vers une action, contexte est fondamental, interactivité, démonstration, (double organisation), l’encadrement, discours n’est pas separable de la norme (discours normatif) (p.e.: discours presidentiel) texte – corpus organisé, orienté vers une action parce qu’il fait parti d’un discours énoncé est la trace de l’ńonciation comme le texte est une trace de discours toute énonciation n’est pas separable du contexte (p.e.: texte réligieux, est orienté vers el futur) sujet d’énonciation et le co-énonciateur: les deux sont au-dessous de l’énonciation et ils sont en contacte le proverbe x le slogan: le proverbe – dans une situation semblable, type de commentaire, rôle d’asserteur dans le proverbe, se rattache `a la connaissance, du vraie (je to pravda, protože to říká přísloví) embrayeur = élément qui mis le texte en concret texte embrayé – mis en concret le slogan – se refere `a qc de tres concret (p.e.: kdo neskáče, není Čech; myslím to upřímně), rôle culturel (p.e.: Brugy = Benátky severu) la captation x subvertion - type de référence la captation – on souligne la subvertion – ironie, se moquer du référenr connu déj`a ironie – détachement qui présuppose une certaine relation résérvée Rousseau: Comme j’étais bete… je = Rousseau `a l’âge de 16 ans Je = Rousseau `a l’âge de 40 ans double contenu le proverbe – manifestation d’etre sophistiqué d) EX : i. Pravicei Levice, Zide ii. Euthanasie, le débat sur le foulard A) Deux modeles d’analyse: · C. K.-O. : 1. Univers du discours 2. Compétence du locuteur 3. Le mode de production (dans quel ordre sont appliquées les regles) · D. M. : 1. Les protagonistes du discours (de l’énonciation) 2. La situation d’énonciation 3. Circonstances (spatio-temporelles + contexte) 4. Conditions générales (lois du discours, interdiscours) B) Exemples : § Analyse de l’ironie & slogan : « leváci », « levice i pravice… » § Pour les schemes d’analyse : a) Le texte sur l’euthanasie « de terribles combats pour quitter la vie » b) Le texte sur le voile islamique « a propos du voile islamique » C): Intertexte - Bakhtine – původní teorie o intertextu - Intertextová ironie - Ironie = tvrzení opaku, zlehčování, hyperbola (přehánění), subverze - Ironie se pozná podle odkazu, situačního povědomí, větné promluvy (intonace) - Vladimir Jankelevitch – znalost odkazu a znalost postoje autora k tomu odkazu - Analýza = šipky mezi odkazy, jak spolu dva odkazy souvisejí, co to značí, … - Nová komunikační hodnota (Je silný jako lev.→Je lev.) - Nutno hledat spojitosti mezi texty - Détachement par rapport aux clichés Titre & citation : Lié `a la problématique du discours direct / discours indirect : a) La modalisation b) La polyphonie c) La mise an scene L’utilisation des noms propres : a) Testimonial : prise de position, un « principe » b) Catégorie : classification c) Produit : équivalence et superposition O/ 7.4. Le rapport image – texte : Exemples `a analyser : · Marianne Satrapi / Persepolis - la linguistique pragmatique peut s’appliquer aussi aux images - croix. Signes de trafic – tout cela = symbole - logique binaire (Saussure: signifiant x signifié): coeur = l’amour, croix = mort - allégorie – logique triangulaire: coeur – l’amour – réalité présenté = vztah - on peut y trouver une rupture (croix sur un affiche parlant du dernier jour d’une classe) - couleur – symboles pour créer des images (vert = nature, rouge = amour), aussi dans la politique - cliché (soleil rouge au Japon) - dernier image – piste, donne 2 faits différentes, ironie, allusions (droits des femmes, censure), émotions - jeux de mots - révolution islamique – blanc x noir – crier dans le noir (výkřik do tmy) O/ 21. 4. : Jeux des mots et le langage poétique : Chaque texte, y compris le texte littéraire, répond au systeme linguistique, dont il procede. Cette affiliation se présente comme une garantie de sa compréhensibilité^[7]. Ce rapport touche d’une part la soi-disant « double dimension du mot » (Kerbrat-Orecchioni, 1977). Le mot dépend de son contexte : `a savoir le contexte social, psychologique ou communicatif. D’autre part, ce rapport reflete le caractere immanent de toute énonciation, qui semble empecher d’exprimer une chose de deux manieres différentes^[8]. Nous avons souhaité montrer `a quel point le discours est influencé d’une part par les données culturelles et subjectives, d’autre part par les reflets de ces données dans la structure linguistique et énonciative du texte ou d’un acte de langage. Or, dans une écriture littéraire, s’ajoutent des conditions et effets supplémentaires que nous voulons mieux définir aujourd’hui. Dans le meme temps nous voulons proposer `a la fin du présent chapitre une lecture extensive de l’«esthétique » d’une œuvre littéraire démontrant que les modes d’invention qui lui sont inhérents ont une importance pour la fonction pragmatique de l’acte de langage. C’est pour cette raison qu’il peut sembler difficile d’ajouter le travail plutôt « pragmatique » `a celui du poete qui prétend jouer avec le langage « automatiquement » (dont par exemple les surréalistes : cf. Nezval, 1958) ou qui veut au moins accentuer le côté de l’invention au détriment de la prévalence des regles systématiques d’une représentation. « La composition spontanée, préréflexive, de l’œuvre poétique est organique et c’est de l`a qu’elle tire son unité. Par contraste, la configuration narrative semble un ordre artificiel rapporté a posteriori par la pensée traditionnelle – la représentation.» (Combe, 1991 : 174) Si l’écriture poétique porte l’attribut « ludique », il doit etre souligné qu’un tel ludisme se présente grâce `a l’opposition entre conventions du langage en l’occurrence et l’invention produit par l’écart par rapport `a cette meme convention. De cette sorte de jeu avec les regles systématiques ressort simultanément le caractere multi-perspectiviste du texte. En nous inspirant de la réflexion venant des recherches `a propos de « l’Ecriture de la Modernité » (Rabaté, 1996, 1999, 2006) nous voulons souligner deux postulats principaux du langage poétique : celui d’une écriture exempte de référence directe de meme que de rigidité du cadre normatif, et enfin celui d’une écriture par définition multi-perspectiviste parce que lyrique. Le sens ne releve pas exclusivement de l’intention de l’auteur, ni n’est repéré `a travers les divers modes d’interprétation : il ressort de cet enjeu entre les conventions et inventions du langage, entre le jeu et la signification de ce jeu. Cette écriture multi-perspectiviste nous ramene enfin `a une « politique de la parole » (Rabaté, 1996 :67.) balançant entre les dimensions « poétique » et « pragmatique». Ainsi le lyrisme est censé etre apte `a nous dévoiler des interactions verbales, mais aussi culturelles (Meschonnic, 1999) et, dans cette perspective, « est la maniere particuliere dont un sujet transforme, en s’y inventant, les modes de signifier, de sentir, de penser, de comprendre, de lire, de voir – [le mode] de vivre dans le langage. » (Meschonnic, 1999 : 30) Un tel langage persiste tout de meme `a réagir `a ce qui l’englobe, `a le travailler `a travers ses jeux dits poétiques, et donner par une telle écriture sa propre réponse « pragmatique ». Ainsi se vérifie l’inscription épistémologique au sein meme d’une écriture poétique : « Le tissu de la poésie est en revanche le langage. […] non un langage spécifique, mais celui qui sert dans la vie pratique en tant que moyen de connaissance du monde. Pour cette raison, il aurait été miraculeux que les moments de cette connaissance du monde – une chronique du monde - n’aient pas pénétré dans la poésie. Ceci concerne aussi le rythme en poésie. » (Kirsch, 1976 : 71) « La langue de la poésie est autrement accentuée que la langue commune, autrement dense ou espacée, mise en intensité, chargée de plus de musique et de sens, plus obscure ou plus claire, plus rapide ou plus lente, comme agitée de sentiments, de sensations, qui lui sont propres. Ecrire de la poésie, c’est accentuer. » (Maulpoix, 2006 : 35) En parlant de l’écart de la norme, l’exemple de la métaphore, outil central du langage poétique, est idéal, dans la mesure ou cette figure se fonde sur un transfert de l’acte de dénomination directe `a un acte de dénomination indirecte puisque analogue. Si l’on accepte dans ce contexte la définition de Georges Kleiber, que la métaphore est une « utilisation du locuteur de la phrase » (Kleiber, 1984 : 135) et qu’elle se veut en meme temps un « acte de dénotation prédicative indirecte » (ibid. 156), c’est dans cette notion d’«indirect» que nous pouvons voir non seulement l’ancrage sémantico-référentiel du langage poétique (et de la tâche du traduire), mais aussi l’aspect épistémologique de la métaphore. Quand le locuteur utilise un mot au sens littéral, que Kleiber nomme le « sens du locuteur » (ibid. 135), celui-ci – tout en omettant peut-etre les conditions d’une vérité ontologique (ibid.) – se base sur la « vérité de la paraphrase » (ibid.). Cette derniere résulte du principe selon lequel le locuteur est supposé réussir `a exprimer ce qu’il veut, et nous ajouterons meme « comme » il le veut. Le langage poétique? : · Dominique Maingueneau montre que la métaphore « possede un rendement heuristique, en ce qu’elle permet d’expliquer analogiquement un domaine nouveau ou peu défini par un domaine connu » (Maingueneau, 2002 : 377), la métaphore « accentue » le nouveau rapport `a la réalité posée. · Lyrisme d’apres Henri Meschonnic, « est la maniere particuliere dont un sujet transforme, en s’y inventant, les modes de signifier, de sentir, de penser, de comprendre, de lire, de voir – [le mode] de vivre dans le langage. » (Meschonnic, 1999 : 30) · François Rigolot argumente que « la motivation analogique du signifiant ne peut pas se développer aux dépens de l’acte de communication d’un sens» (Rigolot, 1979 : 166). Exemples : · « La poésie ? C’est, je crois, le travail paradoxal et contradictoire entre liaison et déliaison, entre syntaxe et anacoluthe, entre voir et silence. Afin de faire résonner l’effroi, les vérités les plus sombres, mais en trouvant dans cette formulation, si ce n’est le bonheur d’une réconciliation, la chance d’une catharsis. » (Dominique Rabaté, 1999 : 30.) · „… čtenáře (i), který nepřijímá směsici učených stylových prvků a obsahů a lidových prvků a obsahů a který tudíž může četbu odmítnout právě proto, že míchanici rozpoznal, (ii) čtenáře, který se cítí jako ryba ve vodě právě proto, že míchanici rozpoznal, a (iii) nakonec čtenáře, který uchopí celý text jako vlídné pozvání a už si neuvědomuje, nakolik se odvolává na elitní stylové prvky a tudíž si užívá díla, ale přichází o jeho odkazy. ^[9]“ · Linda Lemay : « Maudits français » · Massilia Sound system : « Tout le monde ment » O/ 28.4. Perfectionner analyse: classifier « les actes de langage » o Notons d’emblée que la présente méthode s’appuiera sur les approches de théoriciens plus récents, Catherine Kerbrat-Orecchioni et Dominique Maingueneau. Ils montreront surtout le cadre conventionnel sur lequel le texte est fondé et dont l’analyse stylistique devrait partir. Dans le meme temps, nous allons nous intéresser aux écarts par rapport `a ces conventions, aux « inventions » dans notre terminologie, qui développent le texte voire l’enrichissent. Ce sera surtout l`a, ou nous tenterons d’associer l’aspect pragmatique du langage avec le côté stylistique pour cerner d’une maniere renforcée l’esthétique de l’expression, y compris en ses but et ses effets. Texte (tkáň, soubor) : tissure d- « contrat » (Mainguenau 2000, Charaudau, 2000) entre sujet d’énonciation - co-énonciateur – le milieu (lieu et temps) Comment classifier un texte, un acte de langage ? · Typologie communicationnelle : fonction sociale & fonction de langage · Situation de communication : lieu (institutionnel), le statut des partenaires, nature « idéologique » · Genre des discours ( des textes) : § périodicité, durée de déroulement, continuité, périmation § Organisation textuelle § Finalité du texte ( « on est l`a pour dire ou faire quoi ?) Validation du genre : a) par routine / par affirmation b) par écart Exemples : · Exposés : « Je t’aime » , « la vie `a 2 » · « Parents, sachez dire non » · « Appel du 18 juin » · « Aux obseques d’Aimé Césaire » · « sans-papiers, le piege » Bibliographie : Charaudeau, Patrick : « La problématisation discursive de l’émotion ». In : Plantin, Christian & Marianne Doury: Les émotions dans les interactions. Lyon, coll. Ethologie et psychologie des communications, Presses Universitaires de Lyon, 2000, p. 125 – 156. · Povinná četba: Adam, Jean-Michel : « Images de soi et schématisation de l’orateur : Pétain et de Gaulle en juin 1940. » In : Amossy Ruth (Ed.) Image de soi dans le discours, Paris, Delachaux et niestlé, 1999. Černý, Jiří: Filozofie jazyka a současná krize lingvistiky. Dějiny lingvistiky, Olomouc, votobia, 1996, 439 - 464. Eco, Umberto: „Intertextová ironie a úrovně čtení“, O Literatuře, (přel. Alice Flemrová), Argo 2004, 204 - 221. Horák, Petr: „Místo Doslovu“. In : Foucault, Michel: Slova a věci (přel. Jan Rubáš), Brno, Computer Press, 2007, 301 – 312. Kerbrat-Orecchioni, Catherine : « la problématique de l’énonciation », L’énonciation, Paris, Armand Colin, 2002 ; p. 13 – 38. Maingueneau, Dominique : Analyser les textes de communication, Paris, Nathan 2002. (Chapitres 1,5 et 15.) · Bibliografie (doplňková četba): Aquien, Michele: La Versification appliqué aux textes. Paris, 2005. Barša Pavel, Fulka Josef. Michel Foucault: Politika a Estetika. Dokořán, edice Bod, 2005. Benveniste, Emile: Problemes de linguistique générale, Volume II, Paris, éd. Gallimard, 1972. Combe Dominique, La pensée et le style, Paris, Editions Universitaires, 1991. Ducrot, Oswald : Dire et ne pas dire, principes de sémantique linguistique. Paris, Hermann, 1972. Eco, Umberto: Meze interpretace, (it. I limiti dell’interpretazione) Praha, Karolinum, 2004. Fairclough Norman: « ‘Political corectness’: the politics of culture and language », Discourse & Society, vol. 14, N°1, p. 17 – 28, 2003. Herschberg-Pierrot, Anne: „Barthes and Doxa“, Poetics Today - Volume 23, Number 3, Fall 2002,. 427-442. Jarrety, Michel (éd.): Lexique des termes littéraires. Paris, Libraire générale Française, collection Livre de Poche, 2001. Molinié, Georges (éd.): Dictionnaire de rhétorique. Paris, Libraire générale Française, collection Livre de Poche, 1992. Mukařovský, Jan : Básnická sémantika:u niverzitní přednášky Praha-Bratislava [éditation Miroslav Procházka]. Praha, Karolinum, 1995. Rabaté, Dominique: « Préface ». In: Watteyne, Nathalie (éd.): Lyrisme et énonciation lyrique. Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux, Nota bene, 2006, p. 2 – 20. Turnbull, Nick (2003): “The implication of the division of logic and argumentation for policy theory.” Paper presented on the 2nd ECPR Conference, Marburg, 18-21 September 2003. ------------------------------- [2] Si nous avons évoqué dans le chapitre précédent le besoin d’argumentation renforcé, c’est la structure d’une telle argumentation qui nous retiendra pour le moment. Déj`a la rhétorique aristotélicienne envisage une répartition du pouvoir argumentatif entre trois instances : celui du « logos » qui inclut le savoir lié au theme, de « l’ethos» qui integre la position et l’impact du locuteur meme et le « pathos » qui prend compte du côté émotionnel du discours présenté. L’ethos subsume le positionnement face aux mécanismes interactifs. A la suite du pouvoir discursif, l’ethos acquiert une position fondamentale dans l’argumentation au sein du processus politique actuel, puisqu’il est déterminant pour sa crédibilité. « [...] L’ethos fait passer des schemes qui sont censés agir `a la marge des contenus, mais qui imposent une figure `a la source du Vrai : l’univers du discours prend corps dans la mise en scene d’un discours qui doit incarner sa vérité `a travers son énonciation [...]» (Maingueneau, 1999a: 100.) [3] Nous pensons ici le terme « social » comme le simple positionnement du sujet parlant par rapport `a son énoncé et par rapport `a la société et excluons consciemment le contexte socio-économique que le terme « social » implique notamment dans le développement de la théorie de Bourdieu (1982). Il s’agit ici pour nous, `a nouveau, de la visibilité du lien entre le langage et la réalité. [4] Repris dans Jakobson, 1977. [5] Emile Benveniste développe `a partir de l`a la dimension intersubjective de la modalisation dans l’acte de langage. Cf. « L’intersubjectivité du sujet parlant », Benveniste, 1972. [6]Schéma de Jakobson: http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Schema_communication_generale_jakobson.png [7] Cet acte de philosopher sur le caractere du langage se trouve au centre de l’herméneutique qui se fonde sur le caractere interprétable de chaque texte, ce qui permet de pénétrer `a l’intérieur d’un autre discours et par conséquent d’une autre langue (Cit. d’apres Apel/Kopetzki, 2003 : 45). La tâche herméneutique consiste ainsi en ce que l’autre est capable de reconstituer le sens du texte, meme s’il n’est pas son auteur. Dans l’herméneutique, le « sens » se base sur le dialogue avec l’autre, qui est conçu tout de meme d’une maniere plus éthique qu’il ne l’est dans l’approche pragmatique appliquée ici. [8] [9] Umberto Eco. „Intertextová ironie a úrovně čtení“, O Literatuře, (přel. Alice Flemrová), Argo 2004, str. 206.