IV. d. L'APPOSITION 1) Faites des deux phrases une seule en transformant en appositions les groupes nominaux attributs: Cette chaîne hi-fi est une merveille de précision. Elle enchantera les mélomanes. – Le spectacle donné est une piètre exhibition. Il doit être amélioré. – Bernard Hinault est un remarquable champion. Il restera dans les mémoires. – Le cuir est une protection efficace. Il est apprécié des motocyclistes. – Virgile est un poète latin. Il a écrit l'Énéïde. – Ce projet est une erreur. Il doit être abandonné. 2) Complétez les groupes nominaux suivants; indiquez l'apposition et traduisez: Ce rugbyman, un colosse … – Le jazz, une musique qui laisse peu de gens indifférents … – La chaussée verglacée, (une) véritable patinoire … – La maison, une bâtisse très ancienne qui a bravé les siècles … – L’orchidée, fleur appréciée, … – Les acrobates, clou de la soirée, … – La natation, (un) sport complet, … – Ce roman, un chef d'oeuvre du genre, … 3) Distinguez les groupes nominaux suivants, indiquez l'apposition et traduisez: Un jeu passionnant, les échecs, exige une grande concentration. – La neige, le brouillard, le verglas constituent de redoutables dangers. – Mon zèle studieux, ma docilité l'ennuyaient. /DE BEAUVOIR/ – Les Beatles, un groupe très apprécié, sont aujourd'hui connus de tous. – L'archipel, un chapelet d'îles minuscules, offre un abri. – Le chlorure de sodium, le sel de cuisine, semble inépuisable. – Son chien, un vieux compagnon, le suivait partout. – Train, voiture particulière, avion se faisaient une vive concurrence. – Le dessert, des profitéroles au chocolat, nous a ravis. – Ce promeneur, un touriste, visite la cathédrale. – Ce promeneur, sa femme, un touriste visitent la cathédrale. 4) Accordez les verbes entre parenthèses: Sophie, sa soeur, son cousin (se promener – p.comp.). – La cathédrale, un merveilleux monument, que les touristes (visiter – p.comp.) l'an dernier, les a ravis. – Les Fables de la Fontaine, cette ample comédie aux cent actes divers, (être réédité – présent) sans cesse. – Les draps, matériaux classique de l'évasion, (être surveillé – présent) de très près dans les prisons. – Sophie, sa soeur, (ne pas jouer – p. comp.) à la belote. – L'artilleur, une nouvelle recrue, (être embarassé – imparfait). – L'agriculteur ne peut rien contre les intempéries, obstacle naturel, qu'il (craindre – p. comp.) toujours. – L'agriculteur ne peut rien contre les intempéries, obstacles naturels qu'il (redouter – p. comp.) toujours.– La même équipe, un groupe de huit hommes, (repartir – p. comp.) pour d'autres missions. – L'accident, une histoire hélas! quotidienne, (arriver – p.comp.) hier.– La victime, un homme âgé, (rentrer – p.comp.) à son domicile. 5) Reliez le groupe sujet à l'apposition à l'aide de la préposition de: Cet avocat est une canaille. Il est ambitieux. – Ce chandelier est une splendeur. Il risque d'être volé. – Mac Enroe est gaucher. C'est un diable. Il frappe où on ne l'attend pas. – Pierre est une tête de mule. Il n'écoute jamais les conseils. – Michel est une grande perche. Il court très vite. – Ce gardien de but est une passoire. Il a encaissé six buts. – Ton frère est un imbécile. Il croit tout ce qu'on lui raconte. – L'Airbus est une merveille. Il est rapide et confortable. 6) Traduisez: Měsíc květen je jeden z nejkrásnějších měsíců v roce. –– Ten hlupák Petr zase zapomněl, kam si dal peněženku.– Pařížské ulice byly znovu vydlážděny Službami města Paříže. – Ostrov Džerba byl proslulý již v antice; je to bájný ostrov Lótofagů. – Bruselská radnice je proslulá svou krásnou výzdobou. – Velryba, savec, kojí svá mláďata. 7) Transformez en appositions les adjectifs épithètes. Quelle différence de sens peut-on constater? Les armoires encombrantes se vendent mal. – Les joueurs vexés obéissent à l'arbitre. – L'entraînement rigoureux est le secret de leur succès. – Les champs labourés ressemblaient à un paysage lunaire. – Cette somptueuse cérémonie a coûté fort cher.– Les jeunes cadres sportifs se sont mis au tennis. – Le chasseur maladroit a blessé une vache. – La femme enceinte paraissait épuisée. 8) Dans les extraits suivants, les appositions ont été remplacées par des phrases en italiques. Rétablissez le texte original: – C'était un bon boeuf. C'était un très bon boeuf même: il était doux, il était patient, il était laborieux, mais il n’avait qu’un peu d'orgueil et d'ambition. /AYMÉ/ – On traverse le lit d'un torrent asséché, il est ombragé de platanes, il est fleuri d'osiers, on gravit une montagne austère, elle embaume le thym et la sarriette. /HAUFFREY/ 9) Remplacez chaque proposition relative par un adjectif, un participe passé ou un participe présent apposé: Les fleurs, qui n'étaient pas visibles de la maison, ont été déplacées. – Ces dépenses, qui ne pouvaient être prévues, ont lourdement grevé les finances de l'association. – Cet exercice, qui est difficile, sera fait en dernier. – Ces renseignements, qui sont donnés anonymement, ne peuvent être utilisés à d'autres fins. – Cette nouvelle, que personne ne pouvait croire, a fait l'effet d'une bombe. – La moutarde, dont on ne peut se dispenser, donne tout son goût à ce plat. – Le virus, qui résiste aux antibiotiques, pose de graves problèmes. lO) Dans les phrases suivantes, remplacez chaque proposition relative par un groupe nominal apposé: Les sondes spatiales, qui constituent une nouvelle source de données, permettent à la science de progresser. – L'informatique, qui est un outil aux possibilités immenses, envahit tous les domaines. – La tuberculose, qui était le danger majeur, a été dépistée systématiquement.– La technique des greffes, qui résulte de longues années de recherches, bouleverse la chirurgie.– Les protéïnes végétales, qui représentent la solution la plus riche de promesses, permettront peut-être de résoudre le problème de la faim dans le monde.– L'hydrogène, qui succédera probablement au pétrole, est l'objet de multiples travaux. 11) Quelle est la valeur de l'apposition dans chacune des phrases suivantes? Julien, son propre frère, l'a conduit à la faillite. – Assis confortablement, il aurait mieux apprécié le spectacle. – Retransmis en direct, ce match, événement de la saison, aurait été suivi par des millions de téléspectateurs.– L'alcoolisme, fléau de notre société, coûte extrêmement cher à la nation. – Cette équipe de France, jeune, inexperimentée, enthousiaste, a fait merveille. – Le plastique, qui ne pourrit pas, est de plus en plus employé pour les meubles du jardin. R É V I S I O N 1) Relevez et classez toutes les expansions du nom. Précisez le nom qu'elles déterminent: A droite était la salle, c'est-à-dire l'appartement où l'on mangeait et où l'on se tenait. Un papier jaune serein, relevé dans le haut par une guirlande de fleurs pâles, tremblait tout entier sur sa toile mal tendue; des rideaux de calicot blanc, bordés d'un galon rouge, s'entrecroisaient le long des fenêtres, et sur l'étroit chambranle de la cheminée resplendissait une pendule à tête d'Hippocrate, entre deux flambeaux d'argent plaqué, sous des globes de forme ovale. /FLAUBERT/ 2) Indiquez les adjectifs qualificatifs épithètes, attributs du sujet, attributs du complément d'objet, mis en apposition: La pluie devenait glaciale. Elle ruisselait sur les murs, rendait plus noirs les hauts toits d'ardoise. /LOTI/ – J'ai trouvé ouverte la porte que j'avais fermée au loquet. – Je croyais ce problème difficile. – Le vieux vivait seul et tranquille. – C'est une brume lourde, opaque, immobile. /DAUDET/ – Sa figure demeurait impassible. – Houleuse comme une mer, la Seine coulait verte sous le ciel bas. /DAUDET/ – Le meunier, placide, empilait ses sacs. – «Reste tranquille!», cria au mouton le vieux Blazy qui voulait paraître furieux. /SAND/ – Je me glissai par les rues que je savais désertes. /FROMENTIN/ – L'ombre de l'appareil se faisait plus ample. /KESSEL/ – Les mulets, très las, ont besoin d'eau. /HUGO/ – L'étroite rue blanche et solitaire s'éclairait au reflet joyeux des fenêtres intérieurement illuminées. /ARENE/ – Sa tête était coiffée d'un vieux feutre grisâtre, tout bossu‚ et tout rompu, beaucoup trop large. /GAUTIER/ – Rouge et noir, parmi la sombre grisaille du port, le navire semblait saigner. /VAN DER MEERSCH/