3° ABRÉVIATION ET SIGLAISON = réductions - typologie des réductions: - réduction par effacement (ellipses, abréviations, siglaisons, acronymes) - réduction par affixes (voir fichier « syntaxe lexicale » - en tchèque « univerbizace ») - l’abréviation = troncation – a) apocope – enlèvement de la fin du mot - très fréquente dans le français familier – p.ex. argot scolaire - fac, prof, bac, maths, philo, phono - souvent suivi par resuffixation: - le plus souvent en –o / ot : apéro < apéritif, prolo < prolétaire - par les suffixes à la mode: valoche < valise, furax < furieux - b) aphérèse - enlèvement du début – blème < problème, etc. (plus rare que l’apocope) - la siglaison – réduction à l’initiale de chacun des mots qui la composent - p.ex. École nationale d'administration > ENA (alternance de voyelles et de consonnes permet une prononciation aisée) - cas spécifique de la siglaison : l’acronyme – réduction (apocope) de chacun des mots qui le composent (souvent des syllabes pour faciliter la prononciation) - p.ex. Information Communication > Infocom, Communauté économique > COMECON - ce sont des sigles qui fonctionnent comme de vraies unités lexicales - peuvent donner naissance à des dérivés : SMIC > smicard ONU > onusien ENA > énarque - autres cas spécifiques de la réduction : - redoublement hypocoristique – emploi affectif (remplacent nos diminutifs) p.ex. bonbon, neu-neu - souvent pour les prénoms – Juju, Totophe - mots-valises – croisements des mots (le début d’un mot et la fin d’un autre mot : Sarkolène) EXERCICES Ducháček, Bartoš (p. 287) – 2 cv. Bonnard, Arveiller (zbytek)