Proposition de traduction du poéme de Jiří Orten, SEDMÁ ELEGIE - Beatrice Vicaire « Septiěme élégie » Píši vám, Karino, a nevím, zda jste živa, zda nejste nyní tam, kde se už netoužívá, zda zatím neskončil váš nebezpečný věk. Jste mrtva? Poproste tedy svůj náhrobek, aby se nadlehčil. Poproste růže, paní, aby se zavřely. Poproste rozpadání, aby vám přečetlo list o mém rozpadu. Smrt mlčí před verši. A já v nich před vás jdu tak mlád, tak krutě mlád a ponejprve zralý, že ve své mladosti podobám se již králi zašlého království. Vy jste přec věděla, co křídel chybí nám k rozletu anděla, jak krví smějeme se a jak krví pláčem. Nalezl jsem svůj pád. A chci vám říci, na čem. Je vous ecris, Karine, ne sachant si vous vivez encore, si vous ne seriez en un lieu ou le desir n'est pas, si vous n'auriez, sinon, franchi votre age d'or. Etes-vous morte ? Demandez alors que de ce pas votre stele se souleve. Demandez des roses, Madame, qui n'eclosent. Demandez de vous desagreger, et que se desagrege egalement mon ame. Devant les rimes, la mort se tait. Et moi, j'irai en elles par devant vous marcher si jeune, si cruellement jeune, et pour la premiere fois si conscient de ressembler, dans ma belle jeunesse, au roi d'un royaume disparu. Vous saviez pourtant comme moi qu'un ange a besoin d'ailes pour prendre son elan, qu'etre, nous, de chair et de sang nous fait, ce sang, rire et pleurer. Mais j'ai trouve ma chute, et veux vous dire comment. Jedenkrát na nebi (to píši o Bohu) ťala se průzračnost o rudou oblohu a krvácela pak a šla a zapadala. Snad to byl jenom sen, ve kterém se mi zdála maminka s tatínkem, domov a oba bratři, snad to byl jenom sen, ve kterém člověk spatří sám sebe ve vodě, pod koly v rybníce, snad to byl jenom sen, zrcadlo měsíce, neměl se mi však zdát, když jsem se neprobudil, neměl mne zanechat v plameni, který studil! Pád Boha. Jaký pád! Potom je chlapec sám, bez blahé mocnosti, jež umí překážkám snižovat výšiny, jež umí blížit dálku a peklo zavírá na vůni, na fialku, potom je chlapec sám a procítá a jde za skutečností zel. Myslí, že nenajde. Čas neléčí, když nechce. Čas je šarlatán. Un jour (ceci a propos de Dieu), au ciel, La nue claire au pourpre d'un nuage se heurta, Se vida de son sang ; puis fit un pas, chuta. Sans doute n'etait-ce qu'un reve dans lequel Ma mere, mon pere, ma demeure, mes deux freres, Sans doute n'etait-ce qu'un reve dans lequel Un homme se voit dans I'eau, solitaire, Sous une aube, dans I'onde d'une riviere, Sans doute n'etait-ce qu'un reve, la lune en son reflet, Mais ce reve ne devait pas que je ne me reveille jamais, il ne devait me laisser dans ses flammes glacees ! La chute de Dieu. Quelle chute ! Seul est ensuite le jeune garcon, Sans puissance bienveillante I'aidant a prevenirtoute difficulty, A baisser des sommets qui rapprochent les vallons, Et I'enfer emmurer par les senteurs, les violettes... Seul est ensuite le jeune garcon, et il sent et se jette A la rencontre du mal. Pense que ne le trouvera pas. Le temps contre son gre ne guerit rien. Le temps est un coquin. 1 Jedenkrát na ženě, milostné ze všech stran, pád zdál se nepadat: to píši o Narcisce. Všechno se vznášelo. A nevýslovně blízce k nám štěstí mluvilo. Byla to mluva ta, co nikdy nemůže být větrem odváta, byla to ona řeč, ta drahá mateřština rtů, rukou, očí, těl a milenčina klína, v níž k loži sklání se nádherné bezpečí, byla to ona řeč, jež mluví bez řeči. Co chtěla Narciska, když stála před zrcadly a věci kolem ní dotčeny rychle chladly? Jak Narcis, její stín, nic, nic už nechtěla než sebe uvidět bez duše, bez těla v zrcadle průhledném; shledávala jen slova o kráse tvrdosti, tvrdší než démantová, toužila zvěděti o sobě v cizích snech. Nebyla pramenem. Tonula v pramenech! Une fois, sur une femme dont tous etaient amoureux, La chute sembla ne pas chuter: j'ecris la sur Narcisse. Tout se mit a voler. Et indiciblement proche et heureux Le bonheur se mit a nous parler: c'etait done elle, notre langue si propice, Qu'aucun vent ne saura disperser, C'etait done notre langue, elle, notre si maternelle, celle des levres, des bras, des yeux, du corps, du giron si soyeux Que lorsque nous nous y lovons, nous y sentons sauves. C'etait done notre langue, celle qui n'a que faire des mots pour parler. Que voulait Narcisse, debout, face au miroir, Quand tout ce qu'elle touchait devenait aussi noir ? Comme I'autre Narcisse, elle ne voulait plus son ombre, elle ne voulait plus rien, Elle ne voulait plus se voir sans ame, sans corps, dans le miroir du rien, De la transparence ; n'y rencontrait que des mots evoquant La durete admirable, plus dure qu'aucun diamant, Elle revait se connaTtre dans les songes d'autrui, Elle n'etait ni source ni flot, mais sombrait et en elle et en lui ! Ach, odkud vyvěrá to, čím tu odtékáme? Čí noci probdělé se položily na mé a rozšířily se, že místo nestačí? Nalezl jsem svůj pád. A na čem? Na pláči! Padaly slzy mé, padaly do močálů, padaly na živé království běd a žalu, padaly nestoudně, Karino, píši vám, poproste náhrobek, jejž deštěm omývám, připadám si jak déšť, jenž prší na váš hrob, připadám si jak pláč, bez času, bez podob, píši vám, Karino, a nevím, zda jste živa, zda nejste nyní tam, kde se už netoužívá, zda zatím neskončil váš nebezpečný věk. Ah, d'ou sourd ce par quoi nous, ici, nous ecoulons ? A qui sont ces nuits blanches qui s'etendent et me glacent Et grandissent; manqueraient-elles d'espace ? Mais j'ai trouve ma chute. Et sur quoi ? Pleurs et lamentations ! Mes larmes chutaient, chutaient dans les marais, chutaient sur les vivants royaumes des miseres, des regrets, chutaient avec impudence, Karine, je vous ecris, demandez une stele que je laverai d'eau de pluie il me semble etre la pluie qui tombe sur votre tombe il me semble etre ces pleurs, sans repere, sans forme ni ombre, je vous ecris, Karine, ne sachant si vous vivez encore si vous ne seriez en un lieu ou le desir n'est pas, si vous n'auriez, sinon, franchi votre age d'or. 2 Znám jednu holčičku. Je jako polibek, jenž ještě schovává se v ústech, nesmí dále, protahuje se jen na slunci, jež je malé, nepálí, dává pít: usínat na ňadrech. Je mladá jako zem. Je lehká jako dech, jak rané lupení, jak jitro, jako štěstí. Znám také krásné dny. Kam mne však mohou vésti? Vy jste to věděla? A víte, Karino? Znám také velkost žen: čekání matčino, zda jednou vrátí se k ní její smutný syn. Znám také svoji zem. Znám radost bez příčin. Znám věrnost, ano, znám, leč nevím právě, kde je. Znám náhlá procitnutí z muk a beznaděje -a je to málo, znát, a je to málo, chtíti, je málo, zradu znát, když nelze odpustiti. Smrt mlčí před verši, hle, ještě o tom sním. Před jakou bouří mlčí? Před čím strašlivým? Co pochopíme tam? Co se tam nerozpadá? Co i tam umírá? Co i tam věčně padá? Je connais une petite fille. Elle est comme un baiser qu'on ne donnerait pas, encore cache, sous la lěvre ; elle ne peut aller plus loin, elle ne s'étire qu'au soleil tant elle est si menue, elle ne brůle pas, donne ä boire et s'endormir sur son sein. Elle est jeune comme la terre. Légěre comme la nue, Comme la jeune feuillée, comme 1'aurore, comme la fortune. Je connais aussi des jours beaux. Mais feront-ils ma fortune ? Saviez-vous cela ? Et savez-vous ceci, Karine ? Je connais aussi la grandeur de I'ame feminine, L'attente de la mere qui espěre que revienne ä elle le fils affligé. Je connais aussi ma terre. Je connais la joie irraisonnée. Je connais la fidélité, oui, je la connais ! Mais saurai-je jamais ou elle est... Je connais les reveils crus, tortures, sans espoir-Mais qu'importe de connaTtre, qu'importe de vouloir, Qu'importe de savoir lequel trahit lorsqu'on ne peut pardonner. Devant les rimes, la mort se tait; mais tiens, j'en reve encore. Devant quel orage se tait-elle ? Qui I'effraie done encor ? Qu'avons-nous la-bas a comprendre? Qu'est-ce qui la ne se desagregera ? Que meurt meme la-bas ? Quelle realite I'y precipitera ? Milenky? Nechtěl jsem, nechtěl jsem nemlčet, odpusťte Narcisce, odpusťte hřích a svět, rozsviťte svíčku; tak; a modlete se za zem, aby ji prosinec nezkrušil příliš mrazem, aby jí duben dal, co květům náleží, aby jí byla noc praporem na věži, jenž vlaje do světla, když nastává čas hvězd, aby ji milenci chválili za bolest. Tak mlád, tak krutě mlád a zralý ponejprve, směji se do krve a pláči kapky krve, a Bohem opuštěn a Boha opustiv, píši vám, Karino, a nevím, zda jsem živ... Nos amantes ? Je ne voulais, ne voulais pas me taire, Pardonnez a Narcisse, pardonnez péché et monde ; pardonnez qu'ils me hantent, Allumez lä le cierge, la, ainsi, et priez pour la terre, Pour que décembre givré n'en éteigne la flamme, Pour qu'avril donne aux fleurs leurs pollens, leurs couleurs, Et que la nuit I'enveloppe, telle une oriflamme Qui flotte dans la lumiěre quand sonne 1'heure Des étoiles... pour que ses amants comprennent sa douleur. Si jeune, si cruellement jeune et pour la premiere fois si conscient, Qu'étre, moi, et de chair et de sang, je ris et je pleure bien des gouttes de sang, Et par Dieu abandonné et 1'ayant abandonné aussi, Je vous éeris, Karine, et ne sais si suis toujours en vie... 3