Exercices de Langue 1 - Semestre de Printemps 2011 Propositions de lettre anonyme adressée á Madame Moore Madame, Je sais qui a tué votre mari. J'avais en effet parié une somme immense sur son adversaire. Mais aprés les premiers matchs, je savais que Davy Moore était le seul qui pourrait faire concurrence ä mon champion favori. Et comme la finale du match approchait, je n'avais plus beaucoup de temps... Aprés quelques recherches sur Internet, je n'avais plus de probléme pour pouvoir acheter divers somniféres : j'avais en effet trouvé une liste de ces substances interdites (leur presence est testée sur les boxeurs) mais celle-ci ne comportait aucun somnifére, seulement des stimulants. Ce qui fut le plus difficile, c'était d'ajouter mon mélange ä la nourriture de votre mari. Je pensais que la mixture l'affaiblirait pour qu'il ne puisse plus se concentrer. Probablement, j'en ai trop versé. Il n'était effectivement pas dans mon intention de tuer votre mari. Sachez toutefois que je suis déjä poursuivi par la justice de douze pays mais que si vous voulez en ajouter un treiziéme... Sachez aussi que j'ai en réalité beaucoup d'amis ä travers le monde qui m'aident ä m'enfuir. Je ne veux aujourd'hui que vous exprimer mes condoléances car c'est bien moi qui l'ai fait tomber... Avec mes sincéres excuses, Jacques Corbeau ** Ma pauvre dame, Recevez tout d'abord l'expression de mes plus vives condoléances pour votre mari, Davy Moore. Pour vous encourager un peu, je voudrais vous transmettre une information importante : je sais qui a tué votre mari ! Il s'agit en effet du manager de son adversaire, croyez-le ou pas. L'adversaire, monsieur Black, avait passé une mauvaise année : il avait en effet essuyé beaucoup d'échecs, et pour cela, il devait gagner ce match ; sinon il aurait été pour toujours perdu dans le monde de la boxe. Son manager et lui ont donc inventé un plan qui aurait dü rapporter du succés ä monsieur Black. Pour les défendre, je dois préciser qu'ils ne voulaient pas tuer votre mari : ils ne voulaient que l'affaiblir un peu en versant une substance toxique dans sa boisson. Malheureusement, ils ne connaissaient pas la dose précise de toxicité. Et c'est pour cela que le pauvre M. Moore est mort. Ne me demandez pas plus d'explications ou de détails, je n'en sais pas plus. Respectueusement, Le Corbeau ** Madame, Tout d'abord je voudrais vous exprimer mes condoléances pour ce qui est arrivé ä votre mari. Je vous écris cependant aujourd'hui parce qu'il y a une chose que je voudrais que vous sachiez et qui pourrait vous aider un peu. J'étais en effet sur place avant le match. J'ai donc tout vu, Madame, et été témoin du mauvais coup. J'ai en effet vu un homme étrange et j'ai aussi vu comment il a donné de l'argent ä l'arbitre. Ensuite, il lui a dit ces mots trés bizarres : « Je sais que c'est un peu dangereux, mais tu dois le faire. Au moins pour ta famille, ca va vous aider ; je sais bien que tu as besoin de cet argent. » Puis il a donné de l'argent aussi ä l'adversaire ! Malheureusement, cet homme étrange a également noté que j'ai tout vu. Maintenant tout est donc entre vos mains. Mais je suis sür ne pas étre le seul témoin et que quelqu'un d'autre a vu la méme chose que moi. Il faudrait donc que vous trouviez cette personne pour mieux comprendre ce qui s'est réellement passé. Bonne chance, Madame! ** 1 Madame, Je vais probablement vous estomaquer mais je sais qui a tue votre mari ! Et je voudrais vous le dire parce que j'espere que cela va vous aider pour que votre ame retrouve son calme. Il y a un an, j'ai rencontre Davy ; il etait au sommet de sa reputation mais a bout de forces. Sachez bien que je ne suis pas fier de ce qui s'est passe mais le passe est le passe, n'est-ce pas ? Que pourrait-on y changer ? Votre mari m'a alors demande de lui fournir quelque remede pour l'aider a se ressaisir ; peut-etre n'a-t-il pas realise que cela pouvait etre dangereux. A cette epoque-la, j'avais beaucoup de relations dans la pegre. Il ne m'etait donc pas du tout difficile de trouver quelqu'un avec ce type de marchandises. Quelques mois plus tard, votre mari a repere qu'il avait des problemes de vision. Puis c'etait l'ou'i'e et pour finir, il a commence a ressentir qu'il n'etait plus capable de conserver son equilibre. Probablement « les medicaments » fournis blessaient-ils son cerveau et quand son adversaire l'a frappe a la tete le soir fatal, c'etait suffisant pour que la catastrophe se produise : Davy s'est donc tue lui-meme en voulant rester le meilleur. Au moment ou vous lirez cette lettre, Madame, sachez que je serai en route vers le poste de police pour transmettre toutes les informations necessaires. Le Corbeau ** Chěre Madame, Je suis trěs triste que votre mari soit mort. C'était vraiment un homme gentil et courageux. C'est pourquoi je partage profondément votre peine en ce moment de deuil. Je sais que la disparition de Davy est fulgurante et inattendue, mais je dois vous dire quelque chose d'important. Je connais le nom d'un homme qui est responsable de la mort de votre mari : il s'agit de l'arbitre du match, Monsieur Pierre Lavy. Vous pouvez me croire. J'étais en effet assis ä côté du ring au moment de cette tragédie. Bien que votre mari ne puisse plus boxer, l'arbitre n'a pas voulu arréter le match et lui a ordonné de continuer ä se battre. Pour cette raison, votre mari est entré sur le ring et son adversaire lui a donné le dernier coup mortel. Le seul responsable de cette catastrophe humaine est donc l'arbitre. Il pouvait arréter le match ! Car c'est lui seul qui dirige le match et décide du résultat. Évidemment, cette situation n'a pas pu étre éclaircie. Cependant, Pierre Lavy est coupable de tout. Il faut donc le punir ! Sachez que je pense beaucoup ä votre famille. Le Corbeau ** 2 Chere Madame, Prenant part a votre douleur, je vous presente mes vives et sinceres condoleances. Je m'associe en effet pleinement a votre chagrin en ce moment de deuil, et c'est pourquoi je suis pret a vous aider pour mettre les choses au clair. Ce n'est certainement qu'une petite consolation mais je pense toutefois pouvoir elucider les circonstances du deces de votre pauvre mari, Davy Moore. Je suis en effet un ami de votre mari. Sa mort subite m'a profondement touche. J'ai ensuite mene mon enquete parce que j'avais un soupcon mais aucune preuve. Il y a peu, j'ai finalement obtenu des preuves sur sa mort ; il s'agit en fait d'un degoutant assassinat. Davy etait un homme honnete et integre mais qui savait trop de choses sur la corruption et les interets qui le liaient au milieu de la boxe. C'est pourquoi les chefs d'une Federation de boxe americaine, ayant peur de la prison, ont manigance son silence eternel. Ce sont donc eux les responsables et les coupables ! Une autopsie pourrait donc prouver la presence des substances que votre mari a inconsciemment prises au lieu de ses medicaments. C'est pourquoi je vous propose de venir demain matin devant la tombe de votre mari : j'y laisserai des indices et des preuves pour que vous puissiez contacter la police. Ne pas laisser la mort de votre mari sans punition ! A la memoire de Davy Moore. Sincerement, (Un ami qui veut rester anonyme) ** Chére Madame, Permettez-moi d'exprimer combien je suis désolé de ce qui vous arrive. Je connaissais votre mari et je peux vous dire que c'était un brave homme. Mais je ne veux pas vous déranger avec mes condoléances ; je veux juste vous expliquer pourquoi je vous écris. Je suis en effet súr qu'il faut que vous sachiez ce que je pense de la mort de votre mari. Je peux dire qu'il y a plusieurs coupables. Il faut compter l'arbitre bien súr, le manager et méme les gens qui sont venus voir le match. Mais qui est donc le vrai coupable ? Le vrai coupable ä mon avis, c'est Davy Moore lui-méme. Ne vous effrayez pas, je vais tout vous expliquer. C'est en effet lui qui a décidé de participer ä ce match ; c'est aussi lui qui a dú se rendre compte que c'était un sport trés dangereux et c'est également lui qui en a pris le risque. Par conséquent il savait déjä depuis longtemps comment tout cela pouvait se terminer et pourtant il n'a pas hésité du tout ä participer ä ce match. Je sais que c'est trés difficile ä lire et ä admettre mais c'est la vérité. Votre mari était brave, peut-étre un peu trop. Soyez donc toujours fiére de votre mari et aussi courageuse que lui. Un ami de votre mari, Le Corbeau ** 3 Madame, Veuillez m'excuser par avance de ne pouvoir me presenter : vous en comprendrez les raisons en lisant la suite de cette lettre. Je suis, en effet, en possession d'informations tres importantes concernant la mort de votre mari. J'etais en fait tres proche de votre mari et les informations que je vous apporte sont verifiees. La mort de votre mari a ete, en realite, camouflee en accident. Mais je peux vous affirmer que derriere cet evenement se cache un scandale d'une toute autre importance. Les matchs de boxe sont en fait truques : il etait donc d'avance convenu que votre mari perdrait ce combat. Mais, de fagon a resister aux coups, les combattants sont en meme temps dopes avec des substances dangereuses. Malheureusement pour votre mari, la combinaison des coups et des drogues qu'il avait prises a conduit a un arret cardiaque et a son deces. La Federation de boxe fera tout pour cacher la verite : trop d'argent est en jeu et trop de personnalites importantes sont impliquees. Et vous comprenez desormais que je ne puisse vous reveler mon identite : ma vie serait alors menacee. J'espere toutefois que ces nouveaux faits vous permettront de guider la police dans son enquete et que finalement la verite sera revelee. ** Chere Madame, Permettez-moi de vous exprimer mes sinceres condoleances ; je suis vraiment malheureux de ce qui est arrive a votre mari. Restez forte s'il vous plait : vos enfants ont besoin de vous, il faut que vous puissiez les soutenir. Votre mari m'a beaucoup aide ; j'aimerais donc le remercier et lui offrir un dernier service pour que sa mort soit eclaircie. Ses collegues ne me connaissent pas, vous peut-etre non plus, mais ce n'est pas bien grave. Le plus important, c'est que j'ai ete temoin d'un entretien entre l'arbitre et le manager de l'adversaire dans le couloir du ring le jour de ce combat desastreux. Une camera dans ce couloir que personne ne soupgonne devrait permettre de tout eclaircir. Il faudrait donc maintenant que vous preveniez la police et qu'elle regarde l'enregistrement. Le manager de l'adversaire a en effet offert un dessous-de-table a l'arbitre : il fallait donc que l'adversaire gagne car le manager avait mise toute sa fortune sur cette victoire. Je vous prie d'informer la police le plus vite possible pour que les coupables soient punis. Je comprends que rien ne peut calmer votre douleur, mais nous pourrons au moins aider a trouver les coupables. Je vous assure de mes pensees les plus affectueuses, Votre ami, Le Corbeau ** 4 Chěre Madame, J'ai assisté la semaine derniěre au combat de boxe : je sais donc trěs bien ce qui est arrive ä votre mari. Je partage avec vous votre peine. Ayant entendu que vous cherchiez le coupable de sa mort, je voudrais vous confier qui en est responsable. Puisque je le connais. J'ai en effet vu tout ce qui s'est passé. La boxe est un sport sans merci et le public l'est aussi. Comme les spectateurs paient cher leurs billets, ils veulent voir un combat et la souffrance des blessures endurées. Ils sont avides de sentir cette souffrance. Comme vous le savez certainement, la foule se comporte d'une autre maniěre que les individus. Méme une personne calme et pacifique peut, dans la foule, devenir agressive. En outre, pendant un match de boxe, les gens influences par la tension et la violence de ce sport, en exigent de plus en plus. Děs qu'ils remarquent que l'un des adversaires perd ses forces, ils ont dejä häte de le voir battu voire abattu... Dans de telles circonstances, il est presque impossible que les autres personnes sur le ring réagissent correctement. L'adversaire n'arrive plus ä maítriser ses emotions parce qu'il est poussé par la foule ä donner le coup décisif. C'est pourquoi la foule est donc responsable de la mort de votre mari. J'en suis vraiment désolé. Votre ami, Le Corbeau ** Chěre Madame, Je vous écris sur un sujet trěs délicat. Je comprends que vous étes en difficulté et que vous devez étre bouleversée. Permettez-moi cependant de vous présenter mes condoléances. J'ai réfléchi longtemps pour savoir si je vous écrirais pour vous faire part de cette information. Finalement j'ai décidé de vous la transmettre. En effet, je sais qui a tué votre mari. Le jour ou il a été tué sur le ring, je faisais partie des spectateurs. Tout s'est passé trěs vite. Puisque je suis journaliste sportif, je pouvais en effet étre dans la coulisse avant le commencement du combat. Aprěs avoir obtenu quelques entretiens, j'ai vu quelque chose qui m'a laissé sans voix. J'ai en effet vu un boxeur (dont je vous dirai le nom si vous voulez le savoir) mettre quelque chose dans la boisson de votre mari. Cela m'a semblé curieux. J'ai cherché d'autres traces. Finalement j'ai découvert que la poudre qui avait été mise dans sa boisson était un médicament qui influence les systoles et qui peut étre, pendant une activité physique intensifiée, trěs dangereux. Je soupconne donc ce boxeur d'etre le coupable. Votre ami le Corbeau ** Chěre Madame, En ce moment-clé, vous ne savez probablement pas pourquoi vous recevez cette lettre et c'est exactement ce que je voudrais vous expliquer. Tout d'abord, je vous assure que je suis réellement désolée de vous apporter une aussi triste nouvelle. Car malheureusement Monsieur Davy Moore, votre mari, a été tué hier soir dans un match de boxe. Bien sür, plusieurs personnes peuvent étre considérées comme responsables de sa mort parmi lesquelles l'arbitre, les spectateurs, le manager, le journaliste et aussi l'adversaire. Mais personne ne veut avouer. Personnellement, comme j'étais présente au match, j'ai pu tout voir de mes propres yeux. A mon avis, c'est son manager qui est le coupable parce qu'il devait savoir quelle était la condition physique et l'état d'esprit de votre mari. En effet, comme il a observé le match du début ä la fin, il aurait pu faire signe ä l'arbitre pour interrompre voire arréter ce match. Car voyant que Monsieur Moore éprouvait des difficultés, il n'a rien fait. C'était le huitiěme round et la foule applaudissait vivement. L'adversaire ne semblait pas du tout épuisé alors que Monsieur Moore, épuisé, perdait évidemment l'équilibre et tombait d'ailleurs quelques moments plus tard ä terre pour ne plus se relever. Compte tenu de ce fait, le manager tenait son avenir entre ses mains : c'était donc ä lui de ménager l'arbitre, l'adversaire et la foule et de protéger la vie de votre mari ä tout prix. Sa vie, en effet, ne valait-elle pas plus ? Sachez bien que j'en suis profondément affectée. Veuillez accepter, Madame, mes sincěres condoléances. Votre amie le « Corbeau » 5