27/1 revista do centro de estudos humanisticos série ciéncias da linguagem 2013 diacrítica Universidade do Minho Centro de Estudos Humanisticos 27/1 revista do centro de estudos humanisticos série ciéncias da linguagem 2013 diacrítica Univarsidade do Minho Centro de Estudos Humanisticos Titulo: DIACRÍTICA (N.° 27/1 - 2013) Série Ciéncias da Linguagem Diretora: Ana Gabriela Macedo Diretores-Adjuntos: Carlos Mendes de Sousa; Vitor Moura Coordenadora: Maria do Pilar Barbosa Comissäo Editorial: Pilar Barbosa (U. Minho), Cristina Moreira Flores (U. Mi-nho), Jose de Sousa Teixeira (U. Minho) Comissäo Redatorial: Aldina Marques (U.Minho), Ana Cristina Macário Lopes (U. Coimbra), Ana Maria Brito (U. Porto), Anabela Barros (U. Minho), Anabela Goncalves (U. Lisboa) Antonia Coutinho (U. Nova de Lisboa), Augusto Silva (U. Católica Portuguesa), Conceicäo Paiva (U. Federal do Rio de Janeiro), Denise Kluge (U. Federal do Parana), Eugenia Duarte (U. Federal do Rio de Janeiro), Graca Rio-Torto (U. Coimbra), Henrique Barroso (U. Minho), Isabel Margarida Duarte (U. Porto), Ivo Castro (U. Lisboa), Joäo Veloso (U. Porto), Jose Teixeira (U. Minho), Maria Cristina Figueiredo (U. Federal de Santa Ca-tarina), Maria Joäo Freitas (U. Lisboa), Maria Lobo (U. Nova de Lisboa), Nélia Alexandre (U. Lisboa), Rolf Kemmler (U. Trás-os-Montes), Tjierk Hagemeier (U. Lisboa) Comissäo Cientifica: Jorge Morais Barbosa (U. Coimbra); Antonio Branco (U. Lisboa); Ana Brito (U. Porto); Ivo Castro (U. Lisboa); Antonia Coutinho (U. Nova de Lisboa); Maria Joäo Freitas (U. Lisboa); Jürgen M. Meisel (U. Hambur-go / U. Calgary); Jose Luis Cifuentes Honrubia (U. Alicante); Mary Kato (U. Campinas); Rui Marques (U. Lisboa); Fátima Oliveira (U. Porto); Graca Rio-Torto (U. Coimbra); Jose Luis Rodrigues (U. Santiago de Compostela); Eduardo Paiva Raposo (U. da California, Sta. Barbara); Conceicäo Paiva (Universidade Federal do Rio de Janeiro); Augusto Soares da Silva (U. Católica Portuguesa) Edicäo: Centro de Estudos Humanisticos da Universidade do Minho em colabo-racäo com Edicöes Humus - V. N. Famalicäo. E-mail: humus@humus.com.pt Publicacäo subsidiada por FCT - Fundacäo para a Ciéncia e a Tecnologia ISSN: 0807-8967 Depósito Legal: 18084/87 Composicäo e impressäo: Papelmunde - V. N. Famalicäo ÍNDICE 5 Se faire + Vinf: un outil au service de la construction ďune diathése 'maléfactive' de ľobjet (in)direct Silvia Lima Goncaľves Araújo 39 A descriptive study of Brazilian offensive phrases Ana C. Bastos-Gee 69 Menco ou minto? Regularizacäo de paradigmas verbais Maria Joäo Colaco e Esperanca Cardeira 95 "A beached whale posing in lingerie" Conflict talk, disagreement and impoliteness in online newspaper commentary Isabel Ermida 131 Nota de morfológia histórica do portugués: sufixo -ó Przemystaw DQbowiak 153 Revisitando a variacäo entre ditongos nasais finais átonos e vogais orais na comunidade de fala do Rio de Janeiro Christina Abreu Gomes, Cássia Mesquita e Taís da Silva Fagundes 175 Mecanismos de textualizacäo e construcäo textual: para urna abordagem sócio-discursiva do cartoon Audria Leal e Ana Caldes 195 Gramaticalizacäo e especializacäo funcional: o caso do conector pois Maria da Conceicäo de Paiva e Maria Luiza Braga 217 SNS como rótulos em livros didáticos de história do Brasil: simples ou complexos? Vera Lucia Paredes Pereira da Silva e Gabrieli Pereira Bezerra 239 "Componente" como substantivo uniforme de dois géneros Iva Svobodová QUESTOES DE ETICA E POLITICA LINGUISTICAS 267 A situacao atual do ensino da lingua portuguesa na Galiza Xurxo Fernandez Carballido 287 How can sociolinguistic data be used? Celeste Rodrigues e Deolinda Simoes RECENSOES 311 Pinto, Paulo Feytor (2010), O Essencial sobre Politico de Lingua. Henrique Barroso 317 Ruth Amossy, (2010). La presentation de soi -Ethos et identite verbale, Micaela Aguia 321 Sanchez Rei, Xose Manuel (2011), Lingua galega e variacion dialectal, Maria Aldina Marques 325 Normas de apresentacao SE FAIRE + VINF: UN OUTIL AU SERVICE DE LA CONSTRUCTION D'UNE DIATHESE 'MALEFACTIVE' DE L'OBJET (IN)DIRECT Silvia Lima Gongalves Araujo* saraujo@ilch.uminho.pt Resume Nous entendons proposerici unereflexion sur l'utilite dun corpus monolingue dans le domaine touchant a letude du langage sur la base dun exemple concret, celui des constructions en sefaire+Vinf. A partir dun corpus litteraire et jour-nalistique que nous examinons dans le sens de determiner les types de verbes preferentiellement selectionnes par sefaire, nous cherchons essentiellement a rendre compte du mode de fonctionnement de ce marqueur diathetique dans des contextes ou le sujet est construit avec une absence de telicite sur ce qui lui arrive. Comme nous le verrons, sefaire s'associe bien volontiers a des verbes detrimentaux appartenant a differents registres de langue (notamment non standard) pour construire une diathese malefactive derivee dun accusatif ou dun datif. Mots-cles: diathese (malefactive), se faire, argot, passif, objet (direct ou indirect) Abstract This paper is intended to establish a space for reflection on the usefulness of a monolingual corpus in fields concerning the study of language, using for that purpose a concrete example, i.e. that of se faire+Vinf constructions. Based on a literary and journalistic corpus, which we queried to determine the types of verbs more often selected by sefaire, we essentially aim to describe the linguistic mechanics behind this diathetic marker in contexts where the subject lacks telicity over the events that overcome him. As we will attempt to demonstrate, sefaire willingly associates with negative verbs belonging to different language registers (particularly non-standard) in order to build a detrimental diathesis derived from the direct or indirect object. Keywords: (malefactive) diathesis, sefaire, slang, passive, (direct or indirect) object * Universidade do Minho, Departamento de Estudos Romanicos, Braga, Portugal. 6 Silvia Lima Goncalves Araiijo 1. L'introduction La plupart des etudes signalent que la signification de sefaire-Inf «semble aller aussi bien du cote de l'actif que du cote du passif, au gre des contex-tes, ce qui parait ä la fois etonnant et agacant» (Blanche-Benveniste, 2007: 155). Comme le note, ä juste titre, Blanche-Benveniste (2007: 164) ä qui nous empruntons les quatre exemples qui suivent, les effets d'activite ou de passivite que Ton peut obtenir par le biais de se faire nbnt rien ä voir avec la syntaxe de se faire mais dependent entierement du lexique mis en jeu et du contexte socio-culturel. «La tendance naturelle est de prendre pour actifs les exemples dans lesquels Taction semble benefique au sujet [exs. je me suis fait ouvrir la porte; eile s'estfait teindre les cheveux] et de prendre pour passifs ceux dont Taction lui est nefaste et pour laquelle il est peu probable qu'il ait mis en oeuvre sa volonte [je me suis fait fermer la porte au nez; eile s'estfait griffer le visage]» (Blanche-Benveniste, 2007: 164). C'est tres certainement cette richesse diathetique (Kokutani, 2005) qui amene les linguistes ä definir de maniere aussi variee cette construction. Comme le remarque, ä juste titre, Novakova (2009), pour certains auteurs (Spang-Hanssen, 1967; Roggero, 1984; Riegel et al, 1993, Labelle, 2002, entre autres), il s'agit d'une forme de passif. D'autres (Tasmowski & Van Oevelen, 1987) proposent un traitement unitaire: malgre des valeurs tres similaires ä la construction passive, le tour reste causatif (le passif est un sous-cas du causatif pronominal). D'autres encore (Kupferman, 1995) renoncent au traitement unitaire au profit d'une analyse binaire(1) puisqu'ils divisent la construction, selon que Taction est positive (volontaire) ou negative (involontaire) pour le sujet, en deux interpretations: Tune qui releve (1) Tasmowski & van Oevelen (1987) considerent que se faire + Vinfa une valeur propre reflechie dont le passif est issu. Les donnees diachroniques semblent aller ä lencontre de cette these. En effet, comme l'indique Creissels (2003-2004: chap. XVII, p. 9), ä partir dune valeur causative, «on serait passe ä une possibility d'interpretation passive par Tintermediaire d une reflexivisa-tion de la construction causative sans marque morphologique». Cette evolution en trois etapes est schematisee par Novakova 2009 de la facon suivante: causatif {X a fait assassiner Y) —> reflexivisation {Y s'estfait assassiner) —> passif {Y a ete assassine). Kupferman (1995: 76) pos-tule, au contraire, lexistence de deux constructions «heterogenes» en se faire (une «causative reflechie» et une «passive»); selon lui (1995; 57), «la ressemblance morphologique entre deux formes syntaxiques ne signifie pas necessairement qu'elles soient typologiquement apparen-tees». Ce serait, pour lui, la construction passive en se faire qui est «devenue homonyme» et «semantiquement independante de la construction causative reflechie». Lauteur precise que la phrase qui suit, par exemple, est ambigue, en ce quelle contient soit la construction en sefaire-Inf causative, qui se glose en anglais par (ii), soit la construction en se faire-Inf passive, qui se glose en anglais par (iii): (i) il s'estfait tuer dans la 404; (ii) he had himself killed in his ear (lecture causative); (iii) he got killed in his ear (lecture passive). Se faire + Vinf: un outil au service de la construction d'une diathese 'malefactive' de I'objet (in)direct 7 de la construction causative, «oü le sujet est un 'instigateur', c'est-a-dire un agent» (Kupferman, 1995: 60) et lautre qui porte un sens passif «oü le sujet est seulement un patient dans un proces dont l'agent peut etre explicite ou non» (idem). Selon la valeur des verbes auxquels s'associe se faire, les exem-ples semblent done se diviser en deux categories principales: les actions benefactives et les actions malefactives, dont les dernieres correspondent ä ce que les linguistes nomment couramment «actions desagreables ou vio-lentes» (cf. Spang-Hanssen, 1967; Gaatone, 1983). Dans les pages qui suivent, nous nous occuperons davantage des exem-ples qui decrivent un acte desavantageux pour le sujet car e'est precisement cet emploi detrimental de se faire qui distingue le plus nettement se faire de son homologue portugais (fazer-se Inf) ou espagnol (hacerse Inf). En effet, ces derniers ne semblent pas avoir developpe de sens non agentif. lis revelent done peu d'affinites avec les verbes d'appreciation negative (Araüjo, 2008), car il n'est pas du tout logique d'etre responsable d'une action nefaste qui retombe sur soi-meme: (la) En novembre 2008, le rugbyman Shane Geoghegan s'estfait descendre devant sa maison. Une des quinze balles tirees par l'assassin l'a touche mortellement ä la tete. (lb) Em Novembro de 2008, Shane Geoghegan, jogador de rugby, foi assas- sinado ä porta de sua casa. Uma das quinze balas disparadas pelo assas- sino atingiu-o mortalmente na cabeca. (lc) En noviembre del 2008, el jugador de rugby Shane Geoghegan fue aba- tido a balazos a las puertas de su casa. Una de las quince balas que disparö el asesino le dio en la cabeza. Ce qu'il faut retenir, en effet, e'est que les exemples avec se faire qui desi-gnent des actions negatives pour le sujet ont tendance ä etre traduites par le passif periphrastique en portugais et en espagnol. Parmi les 88 exemples (puises dans le corpus Europarl - Opus{2)) qui sont negatifs pour le sujet, 56 d'entre eux sont traduits, en portugais, par le passif (soit en 63,6% des cas). En espagnol, dans ce meme corpus, sur ces 88 exemples, 33 d'entre eux ont ete, eux aussi, traduits par le passif classique, soit 37,5%. Ces traductions suivent la division en deux interpretations faite ci-dessus, oü les actions negatives ont un sens passif. Dans les exemples suivants, le verbe hacerse volar ou fazer-se ir pelos ares qui decrit un attentat suicide appartient au (2) http://opus.lingfil.uu.se/bin/opuscqp.pl?corpus=Europarl3 8 Silvia Lima Goncalves Araújo domaine du désagréable, et pourtant l'emploi de hacerse/fazer-se inf est de mise: (2a) Notre ville a vu des auteurs d'attentat-suicide, des gens préts ä se faire sauter eux-mémes, ä semer la destruction par des attentats terroristes. (2b) Hemos tenido terroristas suicidas en nuestra ciudad, gente dispuesta a hacerse volar a si misma, para destruir mediante actos terroristas. (2c) Tivemos bombistas suicidas ä solta na nossa cidade, gente pronta a fazer-se irpelos ares e a espalhar a destruicäo com ataques terroristas. S'il est vrai que la lecture intentionnelle de hacerse/fazer-se est plus probable avec les proces bénéfactifs, eile n'en est pour autant exclue avec les proces détrimentaux a condition que le cotexte l'explicite. En effet, des exemples du type de (2a)-(2b) montrent que le detrimental n'implique pas nécessairement 1'antitéléonomie. Nous narrivons pas a imaginer un plus haut degré ďintentionnalité et de controle que lorsque le sujet se force, comme ici, ä faire quelque chose qui porte si brutalement atteinte a son intégrité physique. 2. Conditions ďemploi de se faire INF Le corpus littéraire (CL dans le tableau 1 qui suit) auquel nous avons fait appel pour le francais correspond ä la base de données textuelles disponible en ligne: FRANTEXT. Quant au corpus representant le registre journalisti-que (CJ dans le tableau 1), il a été construit grace aux archives du journal Le Monde Diplomatique^ (ci-aprěs, LMD) disponible sur CD-Rom(4). (3) Le Monde Diplomatique - LMD constitue, á present, Tun des corpora du Corpus multilingue Per-Fide, partiellement finance par le projet PTDC/CLE-LLI/108948/2008 de la Fondation pour la Science et Technologie. Le corpus Per-Fide (Araújo et al, 2010) est compose dun ensemble de sous-corpus couvrant plusieurs domaines (religieux, littéraire, juridique, jornalistique et technique), sur un total de sept langues (Portugués, Espafiol, Russian, Francais, Italiano, Deutsch, English). Les textes insérés jusqua present dans la base de données peuvent étre consultés librement á partir ďun concordancier, encore á létat experimental (http://www.per-fide.ilch. uminho.pt/query), qui permet ďentrer des critěres de recherche non seulement pour la langue source mais aussi pour la langue cible ou bien pour les deux á la fois et de visualiser rapidement lelement recherche dans différents corpora simultanément. (4) Le fait ďavoir deux registres (littéraire et journalistique) permet ďobtenir une analyse á plus large couverture pour le comportement de la construction en question. Comme nous le ver-rons, cette analyse permettra également de contraster certains emplois ďaprěs leur registre ďap-partenance. Se faire + Vinf: un outil au service de la construction d'une diathese 'malefactive' de I'objet (in)direct g 2.1. Classement des occurrences de sefaire INF dans la base textuelle FRANTEXT et celle de LMD La recherche de toutes les occurrences de [Nl se *faire* INF (N2) (par N3](5) dans la partie categorisee de la base FRANTEXT entre 1985 et 2006 delivre 519 occurrences. Cette meme recherche effectuee sur le corpus journalistique entre 1980 et 2000 en delivre 1279(6). 2.1.1. Les verbes communs les plus frequents dans les deux corpora Les verbes les plus frequents qui se recoupent dans les deux corpora sont regroupes dans le tableau qui suit: Tableau 1: verbes dont le nombre d'occurrences est superieur ou egal ä I0 dans CJ et CL CJ (901 occurrences de se faire INF) CL (341 occurrences de se faire INF) Corpus (verbes communs) (1242 occurrences de sefaire INF) SE FAIRE INF Nombre d'occurrences Pourcen-tage % Nombre d'occurrences Pourcen-tage % Nombre d'occurrences Pourcen-tage % entendre 165 18,31% 28 8,21% 193 15,53% sentir 188 20,87% 13 3,81% 201 16,18% remarquer 22 2,44% 12 3,52% 34 2,73% passer 20 2,22% 11 3,23% 31 2,49% tuer 14 1,55% 23 6,74% 37 2,98% appeler 13 1,44% 10 2,93% 23 1,85% Total 422 46,83% 97 28,44% 519 41,76% Les donnees ont revel e que les frequences les plus elevees de sefaire+Vinf dans les deux corpus correspondent ä des expressions plus ou moins lexi-calisees, qui fonctionnent comme une unite lexicale: sefaire entendre (193 (5) La requete inclut toutes les formes flechies de faire compatibles avec le pronom se. (6) Le corpus general (litteraire et journalistique) comprend done 1798 phrases employant sefaire INF. 10 Silvia Lima Gongalves Araiijo occurrences dans le CJ et CL), se faire sentir (201 occurrences), se faire remarquer (34), se faire passer (31), etc. II est interessant de constater que les verbes les plus frequents dans les deux bases de donnees appartiennent ä la classe des verbes de perception, bien qu'ils se repartissent tres variablement au sein des deux corpora. 2.1.2. Se faire-lnf et les verbes de perception Le verbe sentir est davantage represents dans le CJ avec 188 occurrences (comparativement ä 165 occurrences de entendre). A l'inverse, le CL utilise deux fois plus le verbe entendre avec 28 occurrences (comparativement ä 13 occurrences de sentir). Bien que ces deux verbes de perception (indi-quant soit une faculte olfactive ou tactile soit une faculte auditive) soient nettement plus representes dans le CJ que dans le CL, il est bien clair que les deux corpora montrent le meme attrait pour la correspondance entre la construction se faire INF et ces deux verbes decrivant une situation de nature sensorielle ou perceptive. Les linguistes semblent d'accord pour dire que la construction en se faire-lnfexige un sujet anime, exception faite pour les infinitifs entendre, sentir (et attendre), qui acceptent un sujet inanime. II suffit pour sen convaincre de consulter ces deux entrees verbales dans le Tresor de la Langue Francaise Informatise{7) (TLFi) disponible en ligne: (7) http://atilf.atilf.fr/ Se faire + Vinf: un outil au service de la construction ďune diathése 'maléfactive' de ľobjet (in)direct 11 Tableau 2: se faire entendre/sentir dans le TLFi SENTIR, verbe trans. ENTENDRE, verbe trans. Empl. factitif. Se faire sentir. Se manifester, devenir sensible. Se faire entendre. (Quasi-)synon. de étre entendu (mais plus expressif, avec insis-tance sur ľeffort ou sur ľévénement qui se produit). citations proposées dans le TLFi La douleur, lafaim, la soifsefait sentir; action, nécessité qui se fait sentir. Le décou-ragement commencait ä se faire sentir dans toutes les spheres de ľarmée et merne au grand quartier general (Joffre, Mém., t. 1, 1931, p. 319). Enfin, un mouvement de pas sefit entendre en dehors du cachot (Hugo, Han d'lsl, 1823, p. 546). Mais vient un moment oü un chant trop uniforme ne sefait plus entendre et oü U faut un cripour attirer lattention (Mounier, Tratte caract., 1946, p. 732). En partie. [Le suj. designe un agent atmos-phérique] Citations proposées dans le TLFi Lefroid sefait sentir. La bonne chaleur du soleil (...) avait commence ä se faire sentir des le mois de mars (Ramuz, Gdepeur mont., 1926, p. 14). Malgré ľapproche du mauvais temps dont les premiers effets sefaisaient déjä violemment sentir au débouquer, matelots et marchands faisaient cercle autour de ľunique mat (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p. 11). Se faire sentir est associe ä des sujets qui peuvent decrire: soit une sensation (de soif ou de douleur) qui se manifeste, soit ä un element naturel/ atmospherique qui est presente dans le TLFi comme une cause intervenant directement dans la survenue du stimulus perceptif: (3) A partir de l'annee 1065, les eaux du Nil ne setant pas elevees ä une hauteur süffisante, la famine commenca ä se faire sentir. (LMD, aoüt 1988, page 6) Quant ä se faire entendre, il est interessant de voir qu'il est mis en parallele avec la construction passive canonique etre entendu (cf. supra, tableau 2), ce 12 Silvia Lima Gongalves Araiijo qui montre bien la valeur passive sous-jacente a ces constructions en sefaire qui requierent l'accompagnement de deux arguments (un experienceur non specifie dans lenonce et un stimulus de type sonore en position de sujet syntaxique): les citations proposees a titre d'exemple montrent que lbbjet (= la cause) de la perception est un bruit dont on identifie plus ou moins bien lbrigine (ex. en dehors du cachot) et la nature (ex. un chant,...). On notera, tout de meme, qu'il s'agit souvent de SN inanimes {un mouvement depas, un cri, une voix ...), qui, par un emploi metaphorique ou metonymique, visent quand meme des animes, ce qui semble corroborer la preference de sefaire pour les sujets a referent humain: (4) Le declic sefit entendre et je raccrochai. (frantext, Aventin C./Le cceur enpoche/1988, page 202) II est d'ailleurs etonnant que le TLFi n'ait propose aucun exemple ou sefaire entendre est clairement associe a un sujet anime humain. Dans nos corpora, cette combinaison est, nous le verrons, fort frequente: (5) Nicolas, assis a l'arriere, trouvait difficile de sefaire entendre a cause du bruit de la soufflerie, poussee au maximum pour desembuer les vitres (frantext, Carrere, E./La classe de neigel1995, Page 7) Outre les verbes entendre et sentir, on trouve, dans le CJ et le CL, d'autres verbes de perception. Le verbe voir qui releve, quant a lui, du domaine de la vision surgit, en effet, dans nos deux corpora mais il y est nettement moins represente (avec 4 occurrences dans le CJ et 8 occurrences dans le CL) que les deux autres verbes de perception mentionnes plus haut. Selon Willems (2000: 172), il est possible de ranger tous les autres verbes de perception visuelle soit dans le sous-champ de voir, soit dans celui de regarder: Sefaire + Vinf: un outil au service de la construction d'une diathese 'malefactive' de I'objet (in)direct 13 percevoir (par les sens) voir regarder apercevoir, entrevoir, revoir decouvrir, deceler, discerner distinguer, remarquer guetter reperer, surprendre connaitre, reconnaitre (...) admirer, contempler, examiner examiner, scruter, inspecter, epier, fixer, guigner lorgner, loucher, zieuter, bigler couver, devisager, toiser(...) Figure 1: verbes de perception visuelle ranges dans le sous-champ de voir ou celui de regarder Dans les deux corpora monolingues que nous avons consultes, il n'y a aucune attestation de verbes places sous la tutelle de regarder. En revanche, sefaire semble montrer une preference assez marquee pour certains verbes appartenant au domaine de voir: le verbe reconnaitre est davantage represents dans le CJ avec 38 occurrences (comparativement a 22 occurrences de remarquer). A l'inverse, le CL utilise presque trois fois plus le verbe remarquer avec 12 occurrences (comparativement a 3 occurrences de reconnaitre). Reconnaitre apparait ainsi au cinquieme rang des verbes les plus employes dans le CJ, alors que dans le CL, le quatrieme rang est occupe par le verbe remarquer que le TLFi presente comme suit: Tableau 3: se faire remarquer dans le TLFi REMARQUER, verbe trans. Se faire remarquer. Se distinguer, attirer l'attention sur soi, en bien ou en mal. Exemples proposes dans le TLFi Sefaire remarquer par son courage, son devouement, ses excentricites; le desir de sefaire remarquer. Ces deux voitures a roues avant motrices, se sontfait remarquer notammentpar leur carrosserie (Tinard, Automob., 1951, p. 369) A lecole preparatoire, je metaisfait remarquer surtout par une expression perpetuelle de surprise, qui ne passe pas, a tort ou a raison, pour une marque de grande intelligence et me faisait juger un peu simple... A. France, Pt Pierre, 1918, p. 267 En fait, on s'apercoit que sefaire remarquer est interprets comme inde-termine du point de vue de l'assignation d'intentionnalite. Seul le contexte 14 Silvia Lima Goncalves Araújo nous permet ďinterpréter le proces décrit comme intentionnel (s'il y a réellement le désir de se faire remarquer) ou comme non intentionnel (tel est visiblement le cas dans le deuxiéme exemple (cf. supra, tableau 3) qui met en scéne un enfant qui attire involontairement l'attention sur lui). On notera, dbres et deja, que ce verbe semble parfaitement compatible avec des sujets ä referent inanimé (ex. ces deux voitures á roues avant motrice) qui, de par leurs caractéristiques plus ou moins spéciales (ex. par leur carrosse-rie), parviennent ä attirer le regard d'un observateur attentif. Nous n'avons trouvé qu'une seule occurrence de ce type dans le CJ: (6a) Ce dernier film s'estfait remarquer par ľintensité de son style réaliste. (LMD, mars 1985, page 24) Dans nos deux corpora, se faire remarquer est majoritairement associé k des sujets humains: (6b) Voilä longtemps que Bourbougne essayait de se faire remarquer. (FRANTEXT, Ormesson, J. DVLe bonheur á San Miniato/1987, page 94) (6c) ... La porte qui claque: il est ä la traine - quel con - et il trouve moyen de se faire encore remarquer en trébuchant ä ľentrée! (FRANTEXT, Bayon/Le lyceen/1987, page 209) La distinction humain/non humain distingue l'agent de la cause mais on observe un continnum dans la force ďagentivité exercée par ľhumain selon qu'il déclenche plus ou moins volontairement le processus: l'exemple (6b) prend une valeur clairement active (car le sujet agit intentionnelle-ment pour attirer le regard de son entourage), ľ exemple (6c) semble, au contraire, proche d'un passif: le fait que le referent du sujet, deja trés en retard, trébuche (involontairement) ä ľentrée fait qu'il est remarqué par le professeur et ses camarades de classe. On trouve également dans les deux corpora d'autres verbes de perception appartenant au sous-champ de voir, mais en nombre beaucoup plus restreint: en effet, le verbe repérer apparait 3 fois dans le CJ et 2 fois dans le CL; nous n'avons, en revanche, qu'une seule occurrence du verbe surpren-dre dans chacun des corpora. On voit que, dans tout cela, se dessine une certaine opposition entre stativité et agentivité. Si lbn peut parler de stativité dans le cas de voir et entendre, cela est moins evident avec regarder et écouter qui sont supérieurs Se faire + Vinf: un outil au service de la construction d'une diathese 'malefactive' de I'objet (in)direct 15 en agentivite. Leur caractere agentif est dominant et reperable par le fait que le sujet prete attention ä un objet visible ou audible (Ozouf, 2004: 4). En effet, comme le remarque, ä juste titre, Franckel (1989: 420), ces deux verbes ont pour specificite d'impliquer une cible: impossible decouter ou de regarder sans determination prealable, ä travers une intentionnalite, de quelque chose ä ecouter/regarder. Des lors, avec regarder par exemple, la vision necessite un effort alors qu'avec voir, la vision apparait avec evidence (Ozouf, 2004: 4). Regarder est done une vision deliberee en face de laquelle voir represente une vision involontaire. II est interessant de voir que se faire montre une preference tres marquee pour les verbes de perception recon-nus comme non-agentifs. La grande frequence de se faire entendre dans les deux corpora ne doit done pas surprendre. En revanche, les deux corpora font un usage beaucoup plus restreint des verbes de perception ä caractere agentif. On ne trouve, en effet, qu'une seule occurrence de se faire regarder dans le CL: (7) Quelqu'un, jadis, a construit un palais avec des balcons pour sortir, regarder, se faire regarder; (FRANTEXT, /Bianciotti, H./Sans la mise-ricorde du Christi'1985, page 222) et seulement 3 occurrences de se faire ecouter dans le CJ. En voici un exemple: (8) A coup sür, ce serait une grande et heureuse revolution si la France parvenait ä faire essaimer tous les ans deux ou trois mille esprits pour-vus de connaissances politiques, ayant un titre pour se faire ecouter, et des arguments pour faire comprendre que toutes les questions sont difficiles et la plupart des solutions complexes (LMD, mars 1999, page 24) La combinaison se faire entendre apparait, on le rappelle, 165 fois au sein du CJ, ce qui revele une grande difference en ce qui concerne la productivity de ces deux verbes relevant du domaine de l'audition. II est d'ailleurs interessant de noter que les verbes ecouter et regarder ne font pas partie de la liste de verbes communs aux deux corpora. lis ne sont done pas recenses dans le tableau 1. Comme nous le verrons plus en detail ci-dessous, se faire peut justement servir ä conferer aux verbes intrinsequement non-agentifs auxquels il s'associe une dimension agentive qui est bien visible dans des exemples du type: 16 Silvia Lima Gongalves Araiijo (9a) II y avait plusieurs salons aux plafonds assez hauts, avec des buffets oü des serveurs en veste blanche versaient ä boire aux invites, qui etaient venus en foule sefaire voir les uns des autres, (...) (frantext, Ormesson, J. D'/La douane de mer/1993, page 180) (9b) Et nous allämes tous les deux, de conserve, cote ä cote, sous le meine parapluie, jusqu'ä un de ces cafes de Saint-Germain-des-Pres oü se retrouvaient, depuis la guerre, pour se cacher et se faire voir, les philosophies, les actrices, les editeurs et les amoureux. (frantext; Ormesson, J. D' /La douane de mer/1993, page 54) Ces deux exemples, issus du CL, sont interessants: ils montrent que le verbe voir tend justement ä prendre, grace ä se faire, le sens 'fort' de (se faire) regarder, signe de l'importance que prend Taction d'«etre vu» pour le referent du sujet grammatical. II est bien evident que ce dernier participe activement ä la survenue du proces puisqu'il fait tout pour attirer l'attention sur lui. L'intentionnalite se presente alors comme une propriete majeure. II est important de noter que se faire est compatible avec des predicats non agentifs et peut leur ajouter de l'agentivite. Le seul ajout de se faire est capable, en effet, de «reorienter la signification d'un verbe faisant de voir un equivalent de regarder» (Ozouf, 2004: 24). En revanche, dans les exemples qui suivent: le verbe voir perd son sens perceptif premier et il est bien clair que la dimension agentive presente dans les exemples precedents disparait: (10a) Sij' avais läge requis, ce n est pas Josette que je collerais comme une limace (eile pourrait aller se faire voir, cette greluche), c'est Josy. (frantext, Bayon/Ie lyceenl 1987, page 196) (10b) Que Mister Walsh et sa machinette aillent se faire voir ailleurs, 9a ne les regarde pas. (lmd, mai 1986, page 8) Se faire voir renvoie ici ä l'expression fortement lexicalisee «aller se faire voir ailleurs» qui signifie: se faire brutalement, desagreablement econduire. Se faire voir prend, dans ce cas, une valeur fortement pejorative qui est ä rapprocher dune autre expression que Ton retrouve egalement dans les deux corpora: (11a) Qu'il aille se faire foutre, rien ä battre. (frantext, Bayon/Ie lyceenl 1987, page 341) Se faire + Vinf: un outil au service de la construction d'une diathese 'malefactive' de I'objet (in)direct 17 (lib) Dans un petit magasin, on vend une pancarte pour mettre dans son bureau: «En las horas de trabajo, las visitas al carajo» (pendant les heures de travail, que les visiteurs aillent se faire foutre). (lmd, mai 1982, page 8) II s'agit, on le voit, de l'expression aller se faire foutre dans laquelle le verbe transitiffoutre, pris au sens figure, vulgaire, s'emploie egalement pour signifier ä quelqu'un qubn ne veut plus le voir, qubn ne veut plus entendre parier de lui. On peut done constater que se faire peut s'associer ä un meme verbe pris soit dans son sens litteral, soit dans son sens figure. Tel est le cas, on vient de le montrer, du verbe voir qui peut parfaitement se joindre ä se faire sans son caractere sensoriel premier. Comme nous le verrons dans les pages qui suivent, en etudiant de plus pres le vocabulaire argotique present dans le CL, se faire semble, en effet, tres friand de verbes employes dans le sens metaphorique. 2.1.3. Les verbes non communs aux deux corpora Dans les pages qui suivent, nous nous proposons de poursuivre letude des restrictions semantiques qui pesent sur la construction en se faire, en pre-nant en consideration les verbes non communs aux deux corpora que nous avons laisses volontairement de cote jusqua present. 2.1.3.1. Verbes du CL et CJ ranges par ordre alphabetique Dans le tableau qui suit, nous avons range par ordre alphabetique les 148 verbes recueillis dans le CJ: 18 Silvia Lima Gongalves Araiijo Tableau 4: liste des verbes recueillis dans le corpus de LMD (r)acheter chasser denoncer exciser livrer publier respecter titulariser accoler coiffer depasser exempter loger rabrouer ressentir tour men-ter accuser coloniser desavouer exploser lyncher racketter restituer trouer admones-ter compri-mer dispenser exposer manger rafler retirer tutoyer agreer conceder doubler extermi-ner matra-quer rancon-ner retoquer verser agresser condam-ner duper extorquer menacer recenser retourner vilipender amputer conferer econduire faucher mitrailler recevoir revolve-riser virer analyser confier ecouter financer nommer recon-duire rouer voter aneantir consacrer ecrire frapp er noter reelire rouler apostro-pher conseiller edifier harp on-ner nourrir reem-ployer rudoyer apprecier conside-rer editer heberger obeir regulari-ser seques-trer arnaquer conspuer ejecter implanter octroyer rejeter sermon-ner arreter coopter elever imprimer offrir rembour-ser shiner assister coter eliminer innltrer ouvrir remettre soulever attraper critiquer embriga-der interrom-pre parrainer remune-rer steriliser attribuer deborder enfermer jouer plebis-citer rendre surnom-mer avaler debou-lonner enregis-trer legaliser preter represen-ter taper avancer decimer entretenir leurrer procla-mer repri-mander taxer de blanchir dedicacer escroquer licencier projeter reprimer teindre cambrio-ler degom-mer etriller ligaturer proteger reprocher tester Les 109 verbes du CL ont ete regroupes dans le tableau suivant: Sefaire + Vinf: un outil au service de la construction d'une diathese 'malefactive' de I'objet (in)direct 19 Tableau 5: liste des verbes recueillis dans le corpus FRANTEXT blesser crever ecorcher greffer miner planter rire vehiculer bourrer croire egorger grander monter poisser rotir vider branler crucifier embrasser habiller montrer ramasser sabrer vomir braquer cueillir enculer happer moucher ramener saloper zigouiller bronzer cuire enfoncer hisser mouliner ramoner secouer celer decom-mander engueuler hospita-liser mousser ratatiner serrer cha-touiller decrire entailler ignorer mutiler rattraper siftler chier defoncer essorer indiquer operer reciter sortir choper degouli-ner etaler injecter palper recoudre sucer clouer denume-roter expliquer inoculer peindre reduire tartir consoler deposer extraire jouir peloter regarder teter couillon-ner derouiller flinguer laver peter reintegrer toucher couler desarcon-ner fourrer lecher pincer remonter tringler couper desintoxi-quer friction-ner manoeu-vrer piquer rentrer trombo-ner cracher eclater gauler massacrer plaindre repeter tromper Comme on peut le constater, le nombre des verbes recenses est considerable. On ne peut s'empecher de constater, en survolant ces deux tableaux (les cellules en grise), que les verbes denotant une situation «desagreable» pour le referent du sujet occupent une part importante dans la liste des verbes qui sont associes a se faire. Les 95 verbes communs aux deux corpora montrent egalement la dimension detrimentale de cette construction, comme en temoigne le tableau qui suit: 20 Silvia Lima Goncalves Araüjo Tableau 6: liste de verbes communs aux corpora FRANTEXT et LMD (r)accom-pagner avorter descendre faire oublier remplacer tuer abattre balayer designer foutre pardonner renverser valoir accepter baptiser desirer hacher passer renvoyer violer acclamer battre devorer huer payer reperer voir accorder briser ecraser humilier photographier saigner voler admettre casser embau-cher kleinerer pieger sauter aider chapitrer emmener injurier pietiner sentir aimer circoncire engager inscrire porter servir appeler coincer engloutir insulter prendre soigner applaudir compren-dre entendre interpeller presenter surpren-dre arracher conduire enterrer inviter prier tabasser assassiner confisquer envoyer lire reconnai-tre tailler attaquer connaitre epingler mettre reformer tatouer attendre construire exploiter mordre refouler tirer avoir craindre expulser natura-liser remarquer traiter 2.1.3.2. La dimension 'detrimentale' de se faire En ce qui concerne se faire, l'etude de notre corpus nous a permis de consta-ter que les proces associes sont, dans une ecrasante majorite, values nega-tivement pour le sujet affecte. En etre affecte signifie que ce sujet a peu de chances d'etre lbrigine volontaire de ce proces. Les cases en grise des trois tableaux donnes ci-dessus signalent, en effet, les verbes qui decrivent, selon nous, une action nefaste pour le sujet de (se) faire. On notera qu'il s'agit, le plus souvent, de verbes renvoyant ä une agression de nature physique (cf. infra, ex. (12a)), verbale (cf. infra, ex. (12b)) ou psychologique/interper-sonnelle (cf. infra, ex. (12c)): Sefaire + Vinf: un outil au service de la construction ďune diathése 'maléfactive' de ľobjet (in)direct 21 (12a) Mais le soir, aprés 20 heures, les femmes nbsent plus se promener seules. Elles prétendent qu'elles se font agresser par des bandes de jeunes Tziganes. Plaisanteries douteuses, grossiéretés, vols ä ľarraché. (lmd, octobre 1990, page 6) (12b) II est riche, il a une antichambre chez sa belle-mére oú il insulte les solliciteurs et une antichambre chez les ministres oú il va se faire insulter. (frantext, Ormesson, J. D'/La douane de merl 1993, Pages 138-139) (12c) La sécurité, c'est le droit de ne pas sefaire voler son portefeuille, ou de ne pas trop souffrir des embouteillages. (lmd, avril 1995, page 16) II semble, tout d'abord, que le francais ait su se procurer une expression lexico-grammaticalisée, grace au verbe faire, pour permettre la thémati-sation de ľobjet indirect (cfi, supra, ex. (12c): [X voler Y ä Z -> Z sefaire voler Y par X](8)) qui n'a pas de forme passive comme en anglais(9). II semble, par ailleurs, que se faire-Inf constitue un outil linguistique privilégié servant ä exprimer la souffrance ďun étre vivant, qui subit une action évaluée comme néfaste, inopportune ou «désagréable» et qui pos-séde par consequent le statut de victime. En effet, sefaire apparaít fréquem-ment dans des contextes violents oú ľon décrit une attitude destinée ä nuire personnellement ä une autre personne ou ä soi-méme. Ces verbes depreciation negative constituent prés de 47% des verbes de ľensemble du corpus LMD et prés de 52% de la totalite des 109 types de verbes enchässés sous se faire+Vinf relevés dans FRANTEXT). (8) II est bien evident que des verbes bitransitifs tels que voter ne peuvent pas entrer dans une construction passive avec étre Vpp: *fai été volé mon portefeuille dans le metro á comparer avec: je me suisfait voler mon portefeuille dans le metro. Sefaire permet done de construire un passif ä partir de ľobjet prépositionnel, ce qui prouve bien qu'«une méme langue peut avoir plusieurs passifs» (Lazard, 1994: 254), inégalement grammaticalisés. (9) Le déséquilibre entre le portugais et ľanglais est ici patent. II semblerait, en effet, que ce dernier ne réduise pas, contrairement au francais et au portugais, la passivabilité du verbe á sa tran-sitivité directe puisqu il accepte, bien volontiers, outre les passives «canoniques» du type de (la): (1) a. Mary gave a book to Peter; b. a book was given to Peter by Mary, des constructions passives associées á des complements ďobjets indirects du type de (2b): (2) a. Mary gave Peter a book; b. Peter was given a book by Mary. S'il est vrai que «la plupart des langues ont des regies trés strides qui interdisent toutes ľemploi de ľobjet au datif comme sujet ďune phrase passives (Jespersen, 1977: 222), il est vrai aussi quen anglais, «on a de plus en plus tendance á réserver le rôle de sujet au terme qui designe une personne [... ] pour des raisons ďordre émotionnel. C'est pourquoi on emploie facilement le passif pour dire she was promised an apple, «on lui a promis une pomme» ou he was awarded a good metal, «on lui a décerné une médaille dbr»» {idem). En revanche, on sait quen francais, seul ľobjet direct est subjectifiable au passif, dbu, par exemple, ľagrammaticalité des sequences qui suivent: (3) * Marie a été volée ses bijoux; (4) *une enquéte a été procédée; (5) *cette situation a étéprofitée (exs de Francois, 1998: 17). 22 Silvia Lima Gonoalves Araiijo Comme le remarque tres justement Jean-Marie Muller (2002:27) «Faire violence, c'est faire mal, c'est faire du mal. Faire violence, c'est faire souffrir. Faire violence, c'est aussi se faire du mal et se faire souffrir (...)» (souligne par nous). Se faire semble rapporter aussi bien ä des violences que Ton recoit des autres (exs: se faire insulter, se faire battre, se faire expulser, se faire giffler, etc) que celles que Ton s'inflige ä soi-meme (exs: se faire vomir, se faire mai-grir, se faire exploser, se faire avorter, etc.). On appelle violence tout ce que Ton recoit comme tel. II peut s'agir dune parole (se faire insulter, injurier, menacer, humilier), d'un mensonge ou dune trahison (se faire arnaquerl escroquer/avoir), dune separation, dune rupture (se faire plaquerI lächer)... II peut s'agir de coups (se faire battre/agresser), de viols (se faire violer) ou autres tortures (se faire maltraiter/torturer/etrangler). Faire preuve de violence, c'est tenter d'atteindre un but en utilisant la force physique ou psychique pour forcer quelqu'un, contre sa volonte. Mais pour que Ton parle de violence, il faut evidemment qu'il y ait l'intention de porter atteinte ä l'integrite physique ou morale de lautre. Blesser quelqu'un par inadvertance nest pas un acte de violence. Le frapper volontairement, meme ä cause d'une perte de controle, constitue au contraire une manifestation de violence. On acceptera bien plus volontiers l'emploi de se faire dans le deuxieme cas (celui oü la violence/blessure infligee est deliberee) que dans le premier cas oü la blessure recue est accidentelle. C'est ce qui expliquerait, pour Kupferman (1995: 68), le contraste d'acceptabilite entre les deux exemples qui suivent: (13a) Sam s'estfait blesser ä la hanche par son adversaire (13b) ""Paul s'estfait blesser ä la guerre II semblerait, pour cet auteur, que la combinaison du verbe blesser avec la locution se faire ne soit possible que dans un contexte oü l'entite qui exerce Facte violent cause volontairement du tort ä celui qui subit cet acte. II serait done tout ä fait naturel de dire que si Ton pense que la guerre est reellement faite pour tuer: (13c) Sam s'estfait tuer ä la guerre La notion de «responsabilite» du sujet de lenonce (cf. par exemple l'affirmation de Tasmowski-de Ryck et alii 1987: 49)(10) est tres souvent (10) La «responsabilite» dont Tasmowski-De Ryck & van Oevelen (1987) parlent est neanmoins refutee par certains linguistes (cf. Labelle 2002, par exemple) avec des exemples trouves sur Se faire + Vinf: un outil au service de la construction ďune diathése 'maléfactive' de ľobjet (in)direct 23 proposee dans les etudes consacrees ä se faire, pour rendre compte de la lecture causative non intentionnelle de se faire qui emerge dune situation dans laquelle le sujet de l'enonce cause sans en avoir eu l'intention, mais par simple maladresse, imprudence, negligence ou inattention, une situation qui lui est nefaste: (14) Madame Stein etait inquiete et fatiguee. Elle n'avait plus de bonne. Celle qui travaillait chez elle depuis longtemps setaitfait arreter, faute d'avoir un permis de travail valable pour Johannesburg. Elle s'etait fait expulser: son passe n'avait de valeur que pour le secteur de Rus-tenburg (1) et, comme tant d'autres, on l'avait reconduite manu militari chez elle. (LMD, Septembre 1989, page 23) Alors que dans un enonce du type de (15) il s'est fait applaudir pour ses talents dbrateur, on peut reconstruire une intention du sujet syntaxique s'est efforce, enparlant, de convaincre ou seduire»), meme si cette intention reste implicite; en (14) l'adjonction des expressions soulignees pose le sujet comme «etant pour quelque chose»(11) dans la situation realisee. Nous avons done affaire ä un schema intermediate, oü le sujet renvoie ä un Internet mettant en jeu des sujets inanimés qui échappent done á ce eritěre. En effet, comme le fait remarquer Novákova (2009), les cas de sujet non animé, bien que trěs peu frequents (moins de 3% des résultats), existent dans les corpora quelle a consultés pour rendre compte du fonc-tionnement de se faire. Elle cite les exemples suivants: (a) La neige sefait desirer dans certains coins de l'Europe {Le Monde); (b) Les classiques cassettes video VHS sont ainsi sur le point de se faire dépasser par les DVD (Le Figaro). Pour cette linguiste, ici, ce nest plus par le rôle séman-tique du sujet (instigateur volontaire ou involontaire du proces) qubn peut rendre compte des différentes nuances de sens entre la construction en se faire Vinf et le passif étreVé, substituables dans ces contextes. Ce sont, á son avis, des paramětres aspectuels au service des visées discursi-ves qui entrent en jeu. En choisissant se faire, le locuteur présente le proces comme inaccompli (se faire désirer) ou en déroulement (ětre sur le point), ce qui est en harmonie avec le profil aspectuel de se faire, le passif, lui, présentant le plus souvent le proces comme accompli. (11) Ce schéma participatif de la part du sujet, c'est-á-dire son action antérieure á ľévénement, Veecock (2008b) le nomme ľ«avénement». Comme le signále cette linguiste, lavěnement peut aboutir á un événement ou á une suite ďévénements prévus par le sujet (e'est la cas dans Paul s'est fait livrer une nouvelle machine ä laver). Mais lavěnement peut également aboutir á un événement ou á une suite ďévénements non prévus par le sujet (ce sont tous les cas de prédicats jugés «negatifs» tels que Paul s'est fait renverser). Pour cette linguiste (2008a: 2210), se faire + Vinf permet, en effet, ďidentifier lagentivité antécédente du sujet animé amenant ou justifiant des consequences bénéfiques ou fácheuses pour lui. Les notions de «cause», de «responsabilite», de «volonte» et de «faute» sont done supplémentaires et n'aecaparent pas lagentivité primaire du sujet animé dans se faire. 24 Silvia Lima Goncalves Araüjo «responsable»'12'. Mais en (15), on a la valeur «sujet beneficiaire» et en (14), la valeur «sujet detrimentaire». Ce type de construction construit cette dimension detrimentale en s'al-liant, le plus souvent, ä des verbes aspectuels qui semblent comporter dans leur semantisme le trait 'desagreable'. Tel est le cas du verbe faillir que les dictionnaires definissent en utilisant les paraphrases etre sur le point de ou l'adverbe presque: (16a) [...] eile etait la seule qui avait failli se faire violer pour de bon. (FRAN-TEXT, Seguin, F./L'arme ä gauche/1990, page 67) En effet, comme le note Gaatone (1983: 163), «on serait etonne [...] de lire il a failli survire ou il a failli reussir ä l'examen, sauf, bien entendu, dans un sens ironique». Le verbe risquer semble avoir egalement de fortes affinites avec se faire: (16b)Il risquait ä chaque instant de se faire tuer pour ce qu'il detestait. (FRANTEXT, Ormesson, J. D'/Le bonheur ä San Miniato/1987, page 108) Les exemples que nous avons recueillis dans nos corpora montrent que l'emploi de se faire est possible dans ce contexte et cela perturbe bien souvent la sensibilite des locuteurs non francophones. Pour ces derniers, il est tout ä fait intolerable de dire par exemple qu'une femme s'est fait violer car la violation correspond justement ä une infraction qui implique l'absence de consentement de la victime. Chacun dispose, en effet, d'un droit absolu de choisir les termes qu'il juge appropries ä l'expression de sa propre pensee mais il faut bien avouer que l'expression francaise se faire violer est plutot troublante, voire choquante: pour un locuteur natif du portugais ou espa-gnol, ce genre de construction supposerait inevitablement une intentionna-lite difficilement envisageable ici. A moins de considerer, ä l'instar de Sinner et alii (2005: 161), que «la difference, qui doit bien exister, entre eile s'est fait violer et eile a ete violee semble tenue et tenir plus de la representation qu'une langue donne de la realite que de la realite elle-meme», il nest pas (12) Le reperage posant un «responsable» est glosable par: «il n'y a pas intentionnalite consciente du Sj (= sujet syntaxique de se faire), mais la situation actualisee Test en partie ä cause du S ». Pour Cottier (1985), la notion de responsabilite pose le Sj comme «implique» dans le processus. Elle est grossierement equivalente ä celle de «declencheur non-intentionnel». Se faire + Vinf: un outil au service de la construction d'une diathese 'malefactive' de I'objet (in)direct 25 simple, en effet, de comprendre ce qui peut bien amener la langue francaise ä utiliser se faire pour decrire un acte d'une telle violence. II semblerait que cette expression heurte tout autant les feministes francaises. Voici ce que nous avons trouve sur l'une des pages du forum (au titre on ne peut plus revelateur) des chiennes de garde: «Tu n'ignores pas que tu es sur le forum ouvert par une association qui pense que le langage est tisse d'ideologies, particulierement l'ideologie machiste. Done, ä la forme employee «se faire violer», nous preferons dire et entendre «etre viole-e». En fait, nous prefererions ne plus avoir ä entendre cette expression et nous luttons activement contre.». L'emploi de se faire dans ce cas peut paraitre inopportun car il laisse entendre qu'en cas de viol, la femme est fautive, quelle etait consentante(13). Aussi n'est-il pas etonnant de constater qu'une telle expression se voit sou-vent taxee de misogynie, de machisme primaire. II est interessant de voir qu'une expression aussi profondement inscrite dans la langue francaise suscite, en realite, de fortes reactions de la part de certains locuteurs. Ces derniers ont tres certainement compris que la violence des mots entraine les maux de la violence et qu'il serait fort pernicieux de vouloir «trouver de l'agent dans le chef de cette personne (qui est abusee sexuellement), dans la mesure oü il y aurait une portion de factitif» (Sinner et al, 2005: 163). Toute cette problematique ne se pose pas en portugais car cette langue a choisi de ne pas faire voisiner fazer-se et des mots decrivant des actes aussi abominables pour la femme. De meine, si on considere un exemple comme celui qui suit, il semble qu'il soit difficile de comprendre la semantique de cette construction sur la base du sens propre du verbe faire car le sujet global de (17) «n'est certes pas responsable au sens normal, tant sen faut, puisque levenement lui arrive de maniere totalement imprevue» (Kokutani, 2005: 216). (17) ... des personnes qui n'avaient rien ä voir avec la manifestation, des passants, se sontfait bousculer, pourchasser ä cheval et meme matra-quer dans certains cas» (Kokutani, 2005: 218) (13) En effet, comme le note, tres justement, Müller (2002 :230): «Le verbe se faire permet aussi une orientation passive mais l'effet 'passiF est perturbe par l'interpretation plus ou moins 'volon-taire' suggeree par faire ». 26 Silvia Lima Gonoalves Araújo Ce sont des exemples de ce type qui amenent certains linguistes a souli-gner qu'il, existe, en effet, en francais, un ensemble denonces en sefaire «qui s'interpretent dans un sens passif, et ou l'idee de responsabilite, meme tres attenuee, ne parait pas adequate» (Tasmowski et Oevelen, 1987:49). Pour rendre compte de ces enonces ou le referent du sujet est implique indepen-damment de sa volonte dans un enchainement causal dont il est unique-ment le patient, Kokutani (2005) propose letiquette «PASSIF-FATALISTE», que Cottier (1985) gloserait tres certainement de la maniere suivante: (i) 'il est arrive aux passants, malheureusement, qubn les a bouscules, pourchasses, matraques' Dans ce type denonces, sefaire perd sa valeur causative et semble fonc-tionner davantage comme un simple operateur de localisation de levene-ment par rapport au sujet: (ii) 'il y a localisation dune situation par rapport aux passants, ces der-niers apparaissant comme detrimentaires du processus'. Mais pour Kokutani (2005), dans ce type d'exemples, le sujet est tou-jours en cause parce qu'il est la, parce qu'il est «localise dans le contexte, dans la progression des evenements» (p. 216). Pour ce linguiste, la notion de «responsabilite» du sujet «parce qu'il est la» (2005: 215) lors d'un evene-ment serait mieux expliquee par cette notion de «caracterisation causale»(14). Nous avons bel et bien affaire a un enchainement de cause a effet: hasard, fatalite de la rencontre, pourquoi cette victime et pas une autre, c'est la per-sonne qui passait par la au mauvais moment. Sa seule responsabilite est d'avoir ete dans un lieu a connotation negative propice a l'agression, au mauvais moment. (14) Comme le precise á juste titre Veecock (2008a: 2210), «utiliser «finstigateur» ou «cause pre-miere» (Tesniére, 1959) ainsi que «responsable» pour qualifier le rôle du sujet animé dans des événemenťs «desagreables» est pervers dans les cas de sefaire violer, sefaire séquestrer, etc.». La notion de «caracterisation causale» proposée par Kokutani permet ďexpliquer ľemploi de se faire dans des exemples comme (17) sans recourir á la notion de «responsabilite du sujet» qui reste difficilement démontrable dans les proces «desagreables». Se faire + Vinf: un outil au service de la construction d'une diathese 'malefactive' de I'objet (in)direct 27 2.1.3.3. Le registre «familier» du tour sefaire-lnf Si Ton considere, ä nouveau, les trois derniers tableaux donnes ci-dessus, on s'apercoit que se faire s'allie aussi bien ä des verbes qui designent des actes officiels qua des registres que certains specialistes (cf., par exemple, Cellard et al, 1991) regroupent sous la mention non conventionnel, c'est-ä-dire ceux qubn considere, en general, comme marginaux par rapport ä la norme lin-guistique: il s'agit done essentiellement des mentions/am., arg. pop. et vulg. des dictionnaires. On ne peut s'empecher de noter que les deux corpora se distinguent assez nettement quant au type de registre de langue adopte: alors que les verbes extraits du CJ relevent, pour la plupart, d'un langage de speciality lie ä la politique (se faire reelire, voter, coopter, representee proclamer, parrainer, plebiscites nommer, depasser), au droit et ä l'administration {se faire chasser, condamner, admonester, enregistrer, legaliser, recenser, regularise^ accuser, exempter, titulariser, retirer, conceder, octroyer, agreer, ...), oubien encore ä l'economie ou au commerce (se faire financer, coter, rembourser, remunerer, etc.), ceux du CL relevent, dans la plupart des cas, du registre argotique qui multiplie ä volonte les situations obscenes (se faire tringler, trombon-ner,planter, defoncer, bourrer,fourrer, sucer,...), scatologiques (sefaire chier, tartir, etc,), voire criminelles (se faire massacrer, egorger, ecorcher, mutiler, flinguer, revolveriser, mitrailler, zigouiller,...). La tournure en se faire n'hesite done pas ä sortir des domaines impartis ä la fonction officielle (droit, administration, ...)(15) pour sepanouir dans la rue et ses lieux de loisirs (ecoles, Stades, bars, restaurants, cites ...). Cette construction est done un terrain privilegie pour lbbservation du passage d'un registre de langue ä un autre. Ce passage d'un registre ä lautre ä l'inte-rieur d'une meme langue renvoie aux varietes de cette langue, c'est-a-dire ä ses differents usages. II semblerait que l'argot s'infiltre partout, meme dans des contextes semi-officiels, comme en temoignent les verbes suivants que nous avons trouves dans le CJ, et oü l'appreciation portee est "negative": (18) Elle disait quelle avait decouvert un Franz inconnu, qui ne supportait pas de perdre. II etait päle et bute. Et soudain il attrapait la calotte de (15) Apres avoir observe un echantillon de donnees extraites darticles de Le Monde (publies en 1999 et 2000) pour rendre compte des conditions de realisation de se faire et de se voir, Glawog-ger (2001) arrive, en effet, ä la conclusion que les tours en se faire se distinguent tres nettement de ceux en se voir en ce sens qu ils apparaissent pour la plupart dans des circonstances defavora-bles pour le sujet gammatical et qu ils y sont effectivement utilises pour reproduire un francais de registre parfois tres familier. 28 Silvia Lima Goncalves Araüjo Shavel, la tendait vers les copains, Une petite aumone m'sieu-dames. Pour un pauv' mec qui s'estfait arnaquer. (lmd, aoüt 1990, page 18) (19) Kitunda elabore une tactique rationnelle pour sen emparer, mais ses milliers de soldats, empörtes par une frenesie aveugle, se font faucher par le feu des mitrailleuses, (lmd, septembre 1982, page 23) (20) Comme celui d'envisager la mort d'un autre cadre qui a l'emploi qubn voudrait (qubn devrait!) avoir: «Upton Ralph Fallon avait mon bou-lot. Et s'il se faisait virer, s'il tombait trop malade pour continuer ä travailler et s'il mourait? Ne pouvais-je pas le tuer? Pour defendre ma famille, ma vie, mon credit. Par autodefense en realite.» (lmd, mars 1999, page 30) (21) Tailleurs beninois vendant des pagnes, toutous ghaneennes vendant leurs charmes, colporteurs dioulas vendant de tout, ce monde hete-roclite vit en bonne intelligence avec pour seule crainte celle de se faire rafler au cours des nombreuses operations de ratissages de la gendarmerie ou de l'armee. (lmd, aoüt 1982, page 27) (22) Plus cesarien que Cesar, plus royaliste que le roi! Ca frnissait par le fourrer dans un mauvais cas, le Poncepi, s'il netait pas ä la hauteur. Pouvait se faire degommer. (lmd, avril 1988, page 28; 29) (23) Des lors, il faut trouver des boucs emissaries, ä l'interieur (les oppo-sants sont passeistes, arrieres et froussards) et ä l'exterieur. Ici, la France a ete plus particulierement dans la ligne de mire. Mais elle n'a pas ete la seule, contrairement ä l'idee recue. Dans le dernier episode, ce fut aussi ä l'Europe de se faire etriller. (lmd, Janvier 1994, page 14; 15) Pour le TLFi, les verbes presentes dans les exemples ci-dessus appar-tiennent, en effet, ä des registres de langue non standard: (se faire) arnaquer est argotique, (se faire) faucher appartient au registre populaire, (se faire) virer, (se faire) etriller et (se faire) degommer relevent du registre familier. Les deux derniers verbes sont ä prendre, en outre, au sens figure. Le niveau lexical est celui qui permet le plus facilement de distinguer les registres de langue par le jeu de la synonymie (ex.: se faire derober, voler, cambrioler, escroquer, arnaquer, faucher, rouler, ...). II suffit pourtant d'ouvrir des dic-tionnaires pour se rendre compte assez vite que poser des frontieres est problematique: on note, par exemple, qu'un meme mot nest pas forcement etiquete de la meme maniere, «classe» dans le meme registre: tout depend de la politique linguistique du dictionnaire, de son discours par rapport ä la norme. Si on reprend, par exemple, le verbe arnaquer mentionne ci-dessus, on s'apercoit qu'il est «familier» pour Le Nouveau Petit Robert (2007: Sefaire + Vinf: un outil au service de la construction ďune diathěse 'maléfactive' de I'objet (in)direct 29 140)(16), «populaire» pour le Dictionnaire de Notre Temps (1991: 87) alors que LTF le trouve «argotique». Outre les argots paries au sein de différents groupes socio-professionnels, nous ne devons done pas ignorer l'impor-tance ďune varieté argotique utilisée au niveau de toute la société, dont le vocabulaire finit par passer dans la langue familiěre, voire dans la langue courante tout en conservant une "nuance" argotique. Cest exactement ce que nous dit Červenková (2001: 78) dans son article portant justement sur l'influence de l'argot sur la langue commune: II faut prendre en consideration que l'argot a parcouru, pendant les siěcles, un long chemin devolution et qu'il a considérablement influence la langue commune, normále, et, dans certains cas, a pénétré dans les autres niveaux de la langue: par le francais populaire et familier jusqu'au francais littéraire. L' existence de pratiques argotiques apparait comme une constante des langues (Gadet, 2002: 5). Alors que certains mots sont restés purement argotiques car ils nbnt pas franchi justement la frontiěre argot-langage cou-rant et ils restent ainsi incompréhensibles pour la majorité des gens, d'autres mots ont, eux aussi, commence leur carriěre dans l'argot «fort» mais se lais-sent peu á peu apprivoiser en entrant, en dépit des reticences puristes, dans un domaine plus vaste, celui ďune familiarité courante. Les dictionnaires percoivent, en general, ces nuances et e'est pourquoi ils qualifient les mots de facon soit argotique (ARG), soit familiěre (FAM), soit populaire (POP). A cet égard, lentrée de ces mots dans la langue standard marque leur sortie de la sphere étroite de leur communauté d'origine. Selon Červenková (2001: 78), «l'utilisation des elements argotiques est parfois causée par letat immédiat de l'usager, qui veut exprimer sa colěre, son refus ou son dédain. En effet, le vocabulaire argotique est capable d'exprimer les nuances entre divers sentiments des hommes, qu'ils soient négatifs ou positifs». II nest pas étonnant que ce registre de langue ait ses lettres de noblesse chez certains écrivains. Comme le note, á ce propos, Sourdot (2006:189) dans son article consaeré á la problématique de «l'intégration stylistique de l'argot dans le roman contemporain», il est possible ďenvisager diverses possibilités ďuti-lisation de l'argot á des fins stylistiques: «Entre le texte purement argotique (et le risque ďhermétisme y afferent) et lbeuvre parsemée ca et la de tournures argotiques, entre les ballades en argot (16) Mais dans ledition bien plus ancienne de Le Petit Robert (1969:90), sefaire arnaquer est consi-déré comme «populaire». 30 Silvia Lima Gonoalves Araiijo de Francois Villon ou la piece de theatre «Matou de Pantruche» de Gerard Legrand et les romans de Darien ou de Zola, simplement parsemes de tournu-res argotiques, toutes les options sont ouvertes». Selon cet auteur, c'est ce critere quantitatif qui peut servir a differencier «l'argot dans la litterature» et «la litterature en argot» (distinction reprise a Francois, 1975). Balzac en fait un usage assez prudent (dans le Pere Goriot, les Illusions Perdues, Splendeurs et miseres des courtisanes,...) ainsi que Victor Hugo qui intitule I'Argot le Vile livre de la IVe partie de son roman Les miserables, 1862. Du cote de la prose, au XXe siecle, certains auteurs en font un usage bien plus intensif: Frederic Dard, l'auteur de San Antonio ou Albert Simonin prennent, en effet, leurs lecteurs pour de reels virtuoses de la langue verte. Chez Raymond Queneau {Zazie dans le metro, Les fleurs bleues...), les mots d'argot n'y manquent pas, et Louis Ferdinand Celine donne, lui aussi, une coloration argotique a ses romans, moins par amour du peuple, dont il est issu, que par degout dune certaine societe. II semble-rait que les auteurs representes dans la base textuelle FRANTEXT n hesitent pas non plus a combiner sefaire a une multitude de verbes argotiques dont la mise en situation est, parfois, le seul moyen declairer le lecteur sur leur signification. Tel est le cas du verbe torcher dans l'exemple suivant: (24) Nous etions pour les republicains: ils se sont fait torcher. (FRAN-TEXT, Ormesson, J. DVLe bonheur a San Miniato/1987, Page 221) qui est visiblement utilise dans le sens de «se faire battre». On notera qu'un tel usage du verbe torcher est ressenti comme FAM. et VIEILLI dans Le Nouveau Petit Robert (ci-apres, LNPR) (2007:2574), ce qui signifie que ce verbe employe dans cette acception est encore comprehensible de nos jours, mais ne s'emploie plus naturellement dans la langue parlee courante; dans le dictionnaire de largot francais (p. 803), un tel emploi du verbe est precede de l'abreviation Vx. (vieux), ce qui veut bien dire qu'il s'agit d'un emploi desuet, obsolete (qui nest done plus en service). Dans un tel contexte, on comprend pourquoi il y a un renouvellement constant des verbes argotiques qui sont rapidement uses. C'est ce qui explique l'importante polysemie et l'importante synonymic Un verbe a tres souvent plusieurs acceptions (que le contexte differencie). En francais familier, (sefaire) rouler par exemple signifie a la fois «se faire avoir» et dans un sens plus etroit «se faire voler» (ex. emprunte a LNPR (2007: 2275): «c'est bien trop cher, vous vous etesfait rouler»); le verbe (sefaire) baiser sert a designer Taction de «se faire trom- Se faire + Vinf: un outil au service de la construction ďune diathése 'maléfactive' de ľobjet (in)direct 31 per» (ex. de LNPR 2007: 209: «il s'estfait baiser») de méme que le fait de «se faire posséder (sexuellement)» (ex. «les femmes, cest juste bon á se faire baiser» (Beauvoir)). On constate, par ailleurs, qubn dispose de plusieurs verbes pour un referent determine. L'argot offre, en effet, des gammes de synonymes pour designer une méme realite. Par exemple au lieu des verbes (se faire) arréter (cf. supra, ex. 14), (se faire) prendre ou (se faire) attraper: (25a) Ludo faillit se faire prendre en dominant la literie piégée par Tatav. (FRANTEXT, Queffelec, Y.I Les noces barbaresl 1985, page 86) (25b) Implicitement, on se repose sur ľidée que ceux qui volent beaucoup finiront bien par se faire attraper: il suffirait alors de les mettre hors detat de nuire par un emprisonnement assez long pour regier peu ä peu le probléme. (LMD, juin 1988, page 26; 27) qui relévent plutôt du registre standard, on peut employer des synonymes argotiques, comme en témoignent les exemples suivants que nous avons recueillis dans le CL: (25c) Le jour oü leur envie de se laver et de dormir dans un lit devint irresistible, ils rentrérent chez eux et se firent cueillir aussitôt. (FRANTEXT, Rolin, ]./Ľorganisationl 1996, Page 70) (25d) Cést lä que se fit par exemple épingler ä plusieurs reprises Fun des délinquants les plus bétes de S.., Ringo, un type au long et lourd visage criblé de pustules, qui, entre deux casses invariablement loupés et deux séjours en prison, tirait gloire de gagner sa vie en «ramonant des vioques». (FRANTEXT, Rolin, ].ILbrganisationl 1996, Page 76) (25e) Un pillage lamentable... Et en trainant dans le magasin contrairement aux directives... Ces rigolos ont failli se faire coincer au moment oü ils emmagasinaient le magasin dans leurs valises. (FRANTEXT, Bayon/ Le lycéenl 1987, page 270) (25f) On savait s' y prendre de maniere ä ne jamais se faire poisser. (FRANTEXT, Bayon /Le Lycéen /1987, Page 44) (25g) Pauvre Nabokov, dit Cecilia, il a fini par se faire piquer. (FRANTEXT, Sollers, P. /Le coeur absolu/1987, page 342) (25h) Or cest ce que précisément, paraít-il, s'aventurait ä élucubrer le dénommé Bogdanov avant de se faire ramasser par Lénine! (FRANTEXT, Kristeva, J./ Les samourais /1990, page 80) 32 Silvia Lima Goncalves Araüjo (25i) Durant mon ete de totale delinquance, j'ai vu des chats (et des fütes pourtant) se faire choper et blesser grievement par des pieges tendus que pour nous. (FRANTEXT, Forlani, R. IGouttierel 1989, Page 272) (25j) Je decide de pas rester lä, un jour on va se faire serrer, les poulets on les voit jamais mais ils sont partout. (FRANTEXT, Belloc, D. / Kepas/1989, Page 139) (25k) Mets ta ceinture, eile a dit, on va se faire gauler par ces pourris de gendarmes... (FRANTEXT, Pouy, J-B/Ia clef des mensongesl1988, Page 77) La richesse synonymique de l'argot s'explique par le caractere essentiel-lement emotif, affectif de ce langage; eile est aussi en fonction directe de son renouvellement rapide. II y a de ce point de vue lä une grande liberte et inventivite: le lexique argotique est, en effet, riche en jeux sur les signifies qui ne sont autres que les tropes de la rhetorique, qu'il s'agisse de metapho-res impliquant une comparaison (ex. se faire faucher pour se faire voler, se faire entuber pour se faire duper) ou de metonymies qui prennent le plus souvent l'effet pour la cause (ex. se faire descendre pour se faire tuer, se faire suer pour se faire importuner). II est interessant de voir qu'un verbe appar-tenant au registre courant prend un sens figure en argot(17). Tel est le cas du verbe moucher qui designe dans l'exemple ci-dessous Taction de «se faire remettre vertement ä sa place, se faire reprimander» (LNPR 2007: 1643): (26a) A chaque coup, il essaie de jouer les terreurs, mais avec les routiers, tu penses, il sefaitmoucherl (FRANTEXT, Therame, Y.lBastiennel1985, Page 85) On remarquera, une fois encore, que le sens de «reprimande» est rendu, dans nos deux corpora, par une multitude de verbes qui relevent de regis-tres differents: (26b) La solution est simple: desinteressez-vous de la politique ainsi comprise, cessez done de voter et vous vous epargnerez de tels tracas... Le citoyen qui agira ainsi sefera vertement reprimander. (LMD, aoüt 1989, page 1) (26c) Ce qui lui a valu de se faire gronder dans la langue barbare que parlait Maria. (FRANTEXT, Forlani, RJGouttiere/1989, Page 357) (17) Dans LPR (2007: 1643), se faire moucher est considere comme FIG. FAM. Mais on trouve cette expression dans le dictionnaire de l'argot francais et ses origines (2001: 537). Se faire + Vinf: un outil au service de la construction ďune diathése 'maléfactive' de ľobjet (in)direct 33 (26d) On a pu voir ä la television un évéque du Sud se faire chapitrer par sa vieille mere du Nord, qui lui reprochait de croire au paradis, «alors qu'il existe chez nous, grace ä Kim II-sung, grand leader...» (LMD, avril 1986, page 13) (26e) Deja, cependant, les spectateurs, las de se faire sermonner, désertaient les Salles militantes. (LMD, septembre 1982, page 25) Alors que les 4 verbes qui precedent relévent du registre courant, ceux qui suivent sont classes comme FAM. dans LNPR: (26f) ... elle a jamais dit qui cetait mon pere et puis c est pas vrai tout 9a... méme quelle a du dire ä Micho faut pas y aller méme quelle a dit faut faire vite et qu'ils ont dü se faire engueuler... (FRANTEXT, Queffelec, Y./Les noces barbaresl\985, page 193) (26g) La plus grosse, un peu penaude, sefaisait remonter les bretelles, parce quelle n'avait rien vu. (FRANTEXT, Brisac, G. /Week-end de chasse ä la mérel 1996, Page 53) Se faire remonter les bretelles fait partie des multiples locutions verbales qui se construisent avec se faire. Pour véhiculer le sens sous-j acent ä une telle locution, le francais met ä notre disposition d'autres expressions du type: se faire sonner les cloches, se faire secouer les puces, se faire tirer les oreilles, se faire passer un savon, se faire clouer le bee que LNPR 2007 classe dans le registre familier, bien qu'elles soient largement utilisées et bien connues par une grande partie des membres de la communauté linguistique. 3. Considerations finales Ce qui est important est que ces exemples sont (presque) tous détrimen-taires, en ce sens que les événements violent un tabou et sont done consi-dérés négativement. II est fort probable que, méme avec ľappui du contexte et de la situation, le lecteur non-initié aux tournures argotiques puisse se sentir dérouté devant cette accumulation de verbes familiers, populaires et argotiques qui jalonnent notre CL et dans une bien moindre mesure notre CJ. Avec se faire, lecrit et le parle, le littéraire et le journalistique, le formel et l'informel, le «grossier» et le «sublime» se côtoient naturellement. Cést ce qui fait la vitalite de cette construction qui, contrairement ä ses homologues ibéri- 34 Silvia Lima Goncalves Araüjo ques (fazer-se/hacerse + Vinf), s'est specialisee dans la construction dune diathese «malefactive», «detrimentaire» renvoyant ä un mode participatif atelique' (Veecock, 2008b: 18) du sujet. Nous avons pu constater, ä travers l'exploitation de nos deux corpora, que ce type de construction peut renvoyer ä une interpretation reflechie (de type: «le referent du sujet a agi sur lui-meme», cf. supra, exs. (2a)-(2c)) ou preferentiellement ä une relation (de type: «le sujet a ete affecte, en bien ou en mal, par un processus le concernant») renvoyant ä un beneficiaire (lorsque Taction est positive pour le sujet) ou ä un detrimentaire (si la situation lui est nefaste) qui peut correspondre aussi bien ä un objet direct (cf. supra, exs. (25a)-(25k)) qua un objet indirect (cf. supra, ex. (12c)). Nous avons egalement montre que ce sujet detrimentaire peut, bien souvent, etre tenu pour responsable de ce qui lui arrive (on obtient dans ce cas une signification du type «etre par sa propre faute le patient du proces»), meine lorsqu'il est implique dans un evenement a priori indesirable (comme dans en essayant de rattraper son ballon, lenfant s'est fait renverser par une voi-ture). II semblerait done que certaines constructions en se faire soient plus proches du pole actif (si le sujet agit sur lui-meme pour son benefice ou son detriment (ex. il a trouve le moyen de se faire renvoyer)), et d'autres plus proches du pole passif (si le sujet subit un sort funeste (ex. il sepromenait tranquillement quand il s'est fait tirer dessus)). II est bien clair que ce nest pas seulement la syntaxe de se faire qui pro-voque la domination, plus ou moins accusee, du pole actif ou passif mais que d'autres parametres (notamment d'ordre extra-linguistiques) jouent un role preponderant. Avec se faire, «la volonte du sujet peut se manifester nettement [...] ou au contraire s'effacer totalement, au point que ce sujet peut etre interprets comme un patient qui subit Taction sans rien y pou-voir» (Blanche-Benveniste, 2007: 164). Le lexique semble etre le veritable structurateur de Interpretation, meme s'il est vrai que des indices contex-tuels peuvent annuler la valeur preferentielle normalement induite par le type de proces, au profit de la valeur opposee (cf. supra, exs. (2a)-(2c), les cas de faux detrimental). Le travail du linguiste consiste alors «a demeler la proportion variable d'activite et de passivite et de degager les facteurs lexi-caux, grammaticaux ou contextuels qui influent sur Teffet de sens» (Melis, 1990: 30). Se faire + Vinf: un outil au service de la construction ďune diathése 'maléfactive' de ľobjet (in)direct 35 References bibliographiques Araúto, S. (2008), Entre l'actif et lepassif: se faire/fazer-se. Syntaxe, sémantique etprag- matique comparées frangais-portugais, These de Doctorat, Universidade do Minho/ Universitě Paris 7 - Denis Diderot. Araújo, S., J. J. Almeida, I. Dias, A. 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The first part of the paper focuses on characteristics that unity the offensive words into one single class of expressive content constructions. I discuss properties such as: speaker orientation, impossibility of modification by a degree adverb, headedness of the phrases, reversibility, and strength of the determiners. The second part of the paper focuses on characteristics that support a classification of these offensive words in three classes: expressive abstract nouns, epithets, and swear words. I discuss properties such as: morphosemantic characteristics, gender agreement, and number agreement. Key-words: Brazilian Portuguese, descriptive grammar, offensive phrases, expressive abstract nouns, epithets, swearwords. Neste artigo descrevo aspectos da gramatica de sintagmas ofensivos do tipo DP-de-DP em Portugues Brasileiro, classificando as palavras ofensivas em tres classes morfossemanticas. A primeira parte deste artigo enfoca caracteristicas que unificam as palavras ofensivas em uma classe unica de construcoes com conteiido expressive Discuto propriedades como: a orientacao para o falante, a impossibilidade de modificacao por um adverbio de grau, o micleo dos sintagmas, a reversibilidade e a "forca" dos determinantes. A segunda parte deste artigo enfoca caracteristicas que apoiam uma classificacao dessas palavras ofensivas em tres classes: substantivos abstratos expressivos, epitetos e palavroes. Discuto propriedades como: caracteristicas morfossemanticas, a concordancia de genero e a concordancia de mimero. Palavras-chave: Portuguese Brasileiro, gramatica descritiva, sintagmas ofensivos, substativos abstratos expressivos, epitetos e palavroes. * Universidade do Minho, Centra de Estudos Humanisticos, Braga, Portugal 40 Ana C. Bastos-Gee 1. Introduction This paper describes constructions with offensive nouns and nominalized adjectives, such as certain expressive abstract words with ironic interpretation, epithets and swearwords in Brazilian Portuguese. (1) [A beleza/ galinha/ droga da Maria] fugiu. The(fem) beauty/ hen/ drugof- the(fem) Mary vanished. 'That lazy/ promiscuous/ piece of shit of Mary vanished' Each one of the offensive nouns in (1) above is representative of a different class of offensive words in Brazilian Portuguese. The expressive abstract noun beleza 'beauty' is used ironically to describe Maria 'Mary' as 'vain, snobbish or lazy'; the epithet galinha 'hen' is a pejorative way of characterizing a person who has many lovers; and the swear word droga 'drug' expresses speaker's strong disapproval in a more general fashion, similarly to the English expression 'piece of shit', which I use to translate all members of this class. The term expressive content is used here to refer to words and phrases that carry emotional content, such as anger, surprise, affection, etc. This is the case of the offensive words studied in this paper, which are used to express speaker's anger, bother, or irony. In addition to the cases exemplified in (1), words with expressive content are often used as interjections or vocatives. I limit the scope of this paper to the cases in which they are used within a traditional nominal phrase that conforms to the schema DP -of-DP2. In (2) I show the labels I use to refer to the different items in this construction. (2)Dl N, of-D2 N2 A droga da Maria the drug of-the Mary 'that piece of shit of Mary' The term traditional nominal phrase is a neutral term used here to refer to a phrase that has a noun as its semantic head and to replace the term determiner phrase (DP), since recent studies of phrase structure have argued for the availability of additional phrases higher than DP in the nominal phrase (Ormazabal 1991, Ogawa 2001, Bastos-Gee 2011, among others). In (2) there is a traditional nominal phrase formed by two other traditional nominal phrases. The first noun in the linear order is the expressive word A descriptive study of Brazilian offensive phrases 41 and its label is N . The determiner that immediately precedes N is Dr The second noun in the linear order is the semantic head of traditional nominal phrase, as I show in section 2.3, and its label is N . The second determiner in the structure is D2 and it is often contracted with the preposition de of. This paper has two goals. The first goal is to describe properties that are common to all constructions containing offensive words in Brazilian Portuguese. The second goal is to describe the properties that justify a classification of offensive words, based on morphosemantic properties and agreement patterns. The generative grammar framework, terminology and methodology are used to guide the description of the collected data. The main language studied in this paper is Brazilian Portuguese; although, whenever available in the literature, I refer to comparable cases in other languages, especially Spanish. Brazilian Portuguese was chosen as object of study, because to the best of my knowledge there is no detailed description and classification of offensive words available in the literature of this language.11' The data was collected through grammaticality tests applied to speakers of Brazilian Portuguese, from different regions of Brazil, and also includes my own linguistic judgments. This paper is organized in two parts. In section 2,1 describe the properties that unify the offensive words into one large class. These properties are: speaker orientation, impossibility of modification by a degree adverb, headedness of the phrases, reversibility, and strength of the determiners. In section 3, I describe three different classes of constructions with offensive word, focusing on their morphosemantic characteristics, gender agreement, and number agreement. 2. Common properties of constructions with offensive words As mentioned above, offensive words in Brazilian Portuguese can be classified in expressive abstract nouns, epithets and swear words. In this section, I discuss properties that are common to these three classes of offensive words, when they are within a DP-of-DP structure. These properties are speaker orientation, also referred to as main clause interpretation or widest scope, impossibility of degree modification, inverse headedness, interaction with the movement of other phrases out of the traditional nominal phrase, impossibility of reversibility, and the definiteness issue. (1) This paper results from the development of many descriptive aspects originally reported in Bastos-Gee 2011, and presents new facts and new generalizations. 42 Ana C. Bastos-Gee 2.1. Offensive words are speaker oriented Expressive abstract nouns, epithets and swear words are interpreted as a semantic contribution of the speaker of the sentence, but syntactically they are clearly within the limits of a traditional nominal phrase. This observation is not new, and it has been made for many languages. Just to cite a few cases, Aoun, Choueiri, and Hornstein (2001: 386) refer to this property of epithets in Lebanese Arabic as a "main clause" interpretation, and Aoun and Choueiri (2000:2-3) attest that some epithets in that language have an extra definite marker, a characteristic that distinguishes them from other nominal-internal items, but which reinforces the claim that they are items within a traditional nominal phrase themselves. Similarly, Potts (2005) observes for English that expressions carrying expressive content, such as expressive adjectives and epithets, have "widest scope", and Huddleston and Pullum (2002:553) show that expressive adjectives in this language behave like strictly attributive adjectives, such as former and premier, in the sense that they must be prenominal and can co-occur with other adjectives in the traditional nominal phrase. Potts (2005) also shows that in German, expressive adjectives are case-marked just like all other adjectives. This property of being at same time interpreted as part of the discourse-layer, on one hand, and internal to the traditional nominal phrase, on the other hand, is also present in Brazilian Portuguese. (3) A Maria disse que o chefe mencionou que o beleza do motorista sumiu. the Mary said that the boss mentioned that the beauty of-the driver vanished. 'Mary said the boss mentioned that lazy driver vanished' (4) A Maria disse que o chefe mencionou que o filho da máe do motorista the Mary said that the boss mentioned that the son of-the mother of-the driver sumiu. vanished. 'Mary said the boss mentioned that son of a bitch of a driver vanished' (5) A Maria disse que o chefe mencionou que o merda do motorista sumiu. the Mary said that the boss mentioned that the shit of-the driver vanished. 'Mary said the boss mentioned that piece of shit of a driver vanished' On one hand, the negative opinion towards the driver in the sentences above is perceived as a contribution of the speaker, not as Mary's or her boss's. On the other hand, beleza 'beauty' (expressive abstract noun), filho da máe son of a bitch (epithet) and merda shit' (swearword) are clearly within the traditional nominal phrase. It is actually not true for Brazilian Portuguese that items with expressive content behave exactly like other modify- A descriptive study of Brazilian offensive phrases 43 ing items within the traditional nominal phrase, since such constructions have some special properties, which will be discussed next. However, the fact that a determiner precedes them strongly suggests that the expressive nouns are within the limits of the traditional nominal phrase. 2.2. Degree modification is not permitted Di Tullio and Saab (2006)12' classify constructions with epithets in Spanish in two classes: attributive and referential. In a nutshell, referential N in Spanish appear within a definite verb-argument containing a full DP2 or proper name as N2 while attributive N in Spanish appear within an indefinite predicative expression containing a bare noun as N . According to their description, it is possible to make a clear-cut distinction between these two types of constructions in Spanish, which means that some expressive words are intrinsically referential while others are intrinsically attributive. This is not the case for Brazilian Portuguese, as exemplified below with the swearword droga 'drug'. (6) Within verb-argument Eu comprei a droga da casa/ uma droga de (uma) casa. I bought the drug of-the house/ a drug of a house 'I bought that piece of shit of a house.' (7) Within predicative expression (Uma/ que) droga de casa, essa do Joao! A/how drug of house this of-the John 'What a piece of shit of a house this one of Johns is!' The very same offensive word that appears in (6) also appears in (7). The example in (6) complies to the above conditions for referential constructions in Spanish while the example in (7) complies with the above conditions for attributive constructions. Furthermore, the verb-argument containing the offensive word can be definite or indefinite, and N2 can even be a bare noun in (6). One of the properties that distinguishes between referential and attributive constructions in Spanish, discussed by Di Tullio and Saab (2006) is modification by degree adverbs. N in referential constructions admits modification by degree adverbs in Spanish while N in attributive constructions does not allow it. Some examples are the following: (2) I refer the reader to Saab (2006) and Di Tullio and Sutler (2004) for developments in the analysis and description of the data in Spanish 44 Ana C. Bastos-Gee (8) a. Referential: El muy tonto de Juan/ el muy burro de Juan The very goofy of John/ the very donkey of John 'John is such goofy' 'John is such idiot' b. Attributive: *Una muy gran/ extraordinaria/ maravilla de mujer a very big/ extraordinary/ wonder of woman such big/ extraordinary woman' and 'such wonder of a woman' In the example above, the words tonto goofy' and burro 'donkey' are modified by the degree adverb muy 'very' in a DP-of-DP structure. The examples below show degree adverbs modifying adjectives in two different constructions in Brazilian Portuguese. (9) a. Um homem muito/ táo inteligente conversou comigo hoje. A man very/ so intelligent talked to-me today. A very intelligent man talked to me today! b. Esse homem é muito/ táo inteligente. This man is very/ so intelligent. "This man is very/ so intelligent'. In Brazilian Portuguese, none of the three morphosemantic classes of offensive words allow modification by degree adverbs, as shown below. (10) Expressive abstract noun O (*muito/ táo) beleza do motorista sumiu. the very/ so beauty of-the driver vanished, 'the lazy driver vanished' (11) Epithet O (*muito/ táo) mosca morta do motorista sumiu. the very/ so fly dead of-the driver vanished, 'the stiff driver vanished' (12) Swearword O (*muito/ táo) merda do motorista sumiu. the very/ so shit of-the driver vanished, 'the piece of shit of a driver vanished' The examples above are comparable to what Di Tullio and Saab (2006) call referential constructions, because the offensive word is within a definite verb-argument modifying a DP o motorista 'the driver', not a bare noun. Notice that even if we were to remove the first determiner of the constructions above, the result would still be unacceptable. A descriptive study of Brazilian offensive phrases 45 Modification by degree adverbs is not possible in indefinite predicative expressions modifying bare nouns either.(3: (13) Expressive abstract noun Uma (*muito/ täo) beleza de motorista, a very/ so beauty of driver, 'Such a very good driver, this old one.' (14) Epithet Uma (*muito/ täo) mosca morta de motorista, a very/ so fly dead of driver, 'Such a very stiff driver, this old one.' (15) Swearword Uma (*muito/ täo) merda de motorista, a very/ so shit of driver, 'Such a piece of shit of a driver, this old one' esse mais velho. this more old. esse mais velho. this more old. esse mais velho. this more old. Even if the indefinite Dl were not present, these sentences would still be unacceptable with a degree adverb. From this point on, I limit the scope of this paper to the argumental cases, both definite and indefinite, as exemplified in (6), since most of the restrictions on offensive content within predicative expressions may be a reflex of constraints on bare nouns in Brazilian Portuguese, and therefore only indirectly related to the expressive content. I leave this suggestion open to further research. For the sake of completeness of this description, when it comes to intensifying the degree of the expressive content in Brazilian Portuguese, the only process available is the recursion of DPs with expressive content, which I refer to as a "re-cursing" process. (16) Swearword/ swearword/ swearword A merda da droga da bosta do motorista sumiu de novo. The shit of-the drug of-the crap of-the driver vanished of again 'The piece of shit of the driver vanished again.' "Re-cursing" is possible for all three classes of expressive content, and mixing members of different classes is perfectly acceptable. (3) Abstract words loose their ironic interpretation in predicative expressions, although their content is still expressive. Also, there are very few epithets that can take a bare noun as their N2. The epithet mosca morta 'dead fly' is an exception. 46 Ana C. Bastos-Gee 2.3. The second noun is the head In DP-of-DP constructions, for instance, ofilho do Joao 'the son of Johns' or ofilho do mecdnico 'the son of the mechanic', the traditional head of the structure is the first noun in the linear sequence, filho 'son'. This is, however, not the case for DP-of-DP constructions with offensive words, in which the N2 is the traditional head.(4) The classic tests to show the head of these constructions involve anaphor binding and subject-verb agreement. The results of these tests are presented below. The following examples with anaphor binding show a contrast between sentences without expressive content in (17)-(18) and sentences with expressive content in (19). (17) O JoaOj /o mecanicOj sei,j machucou na porta. The John/ the mechanic himself hurt in-the door 'John/ the mechanic hurt himself in the door.' (18) O filhoi do Joao./do mecanicOj se»i,»j,i machucou na porta. The son of-the John/ of-the mechanic himself hurt in-the door 'The son of John's/ of the mechanic hurt himself in the door.' (19) O filho-da-mae do JoaOj/do mecanicOj se^/ machucou na porta. The son-of-the-mother of-the John/ of-the mechanic himself hurt in-the door 'The son of a bitch of John/ of the mechanic hurt himself in the door.' Se 'himself/herself is an anaphor. In (17), the anaphor can bind the c-commanding DP o Joao 'John' and o mecdnico 'the mechanic'. In (18), the anaphor can bind the c-commanding DP ofilho do Joao/ do mecdnico 'the son of John/ the mechanic' as a whole, but it cannot bind the second DP o Joao 'John'/ o mecdnico 'the mechanic'. The second DP is more embedded within the traditional nominal domain, and it does not c-command the anaphor. The case in (18) is different from (19). In (19), the anaphor can bind the second DP o Joao 'John' and o mecdnico 'the mechanic'. One may conclude from these facts that the structure of (18) and (19) are different. In fact, these facts are compatible with a number of structural analyses proposed in the literature for other languages. Just to cite a few among them, (4) Among the first studies on reverse headedness is Selkirk (1977), which studies a type of pseu-dopartitive construction in sentences such as "She broke/ drank a bottle of wine". The verbs to break and to drink show different semantic restrictions when selecting their complements, the verb to break selects a solid complement and the verb to drink selects a liquid complement. In Selkirk's (1977) analysis, bottle is the head of the complement of to break in the "container reading" but wine is the head of the complement of to drink in the "content reading". To account to the difference between container and content readings, she proposes that each reading will correspond to a different structure. A descriptive study of Brazilian offensive phrases 47 there are analyses in which DPt and DP2 are in a small clause configuration (Den Dikken 2006, Suner 1990, and Espanol-Echevarria 1997), others in which both DPt and DP2 are modifiers of an abstract head (Di Tullio and Saab 2006) and others in which DP is a pre-nominal modifier of N2 (Bastos-Gee 2011). It is beyond the scope of this paper to discuss each of them in detail. The second test used to identify the head of DP-of-DP structures is subject-verb agreement. When the first and second DPs have different number values, the verb agrees in number with the head of the subject. (20) Subject-verb agreement O chefe desses taxistas estacionou/ *estacionaram na frente da the boss of-these taxi-drivers parked(siNG)/ parked(pL) in-the front of the minha casa. my house 'the boss of taxi drivers parked in front of my house.' In (20), the verb agrees in the singular with chefe 'boss'. In the case of DP-of-DP with offensive words, there are only a few cases in which the first and second DPs can have different number values. These restrictions will be described in section 3.3. For now, the cases that do allow the first and the second DPs to have different number values provide a piece of evidence for the second noun as the traditional head of the DP-of-DP subject. (21) Subject-verb agreement Essa merda desses taxistas "estacionou/ estacionaram na frente da this shit of-these taxi-drivers parked(siNG)/ parked(pL) in-the front of-the minha casa. my house 'those piece of shit of taxi drivers parked in front of my house.' In the above case, the verb must agree with N2 taxistas "taxi drivers", not with N merda "shit", which reinforces the conclusion that N2 is the head of the traditional nominal phrase in (21). 2.4. The order between DP1 and DP2 is not reversible Reversibility of the linear order is a property often found in DP-of-DP constructions. Moro (1997) and (2000) on his study of dynamic antisymme- 48 Ana C. Bastos-Gee try investigates phrases such as books of this type and this type of books. In Moro's analysis, books and this type are generated in a small clause configuration, and either book or this type moves into the specifier of the preposition of. (22) a. [... of [ books this type] b. [books [of [ t this type] c. [this type [of [ books t] Suner (1990) and Espanol-Echevarria (1997) argue that the possibility of inversion in nominal domains containing epithets in Spanish can best be analyzed by Moro's style analysis. Some examples of inversion in Spanish phrases are the following: (23) a. Un libro de porqueria/ una porqueria de libro A book of garbage/ a garbage of book 'that piece of shit of a book b. Un libro de mierda/ una mierda de libro A book of shit/ a shit of book 'that piece of shit of a book Di Tullio and Saab (2006) criticize the empirical coverage of their analysis. According to them, inversion is possible for attributive epithets only and there are exceptions even among members of the attributive class, as shown below(5: (24) Una birria de cerveja/ *una cerveja de birria a rubbish of beer/ a beer of rubbish 'that piece of shit of a beer' As for Brazilian Portuguese, inversion of the type described above is nearly inexistent and I could find only one case that allows it, as shown below. (25) Um livro de merda/ uma merda de livro A book of shit/ a shit of book 'that piece of shit of a book (5) All translations from Spanish are my own. A descriptive study of Brazilian offensive phrases 49 Except for this one case, the order DP1-of-DP2 is not reversible at all in Brazilian Portuguese. This suggests that de merda 'of shit' may be a frozen expression in the language instead of the result of a syntactic process. 2.5. Determiners agree in "strength" In this section, I describe a property of the determiners in DP-of-DP structure with offensive items: "strength agreement". Before we go into this property, it is important to clarify that only high determiners can appear in constructions with expressive content. The following example shows high and low pre-nominal modifiers in BP. (26) High determiners low determiners As/ aquelas/ umas poucas/ muitas/ varias modelos viajaram. The/ those/ a few/ many/ several models traveled 'Few/ many/ several models traveled'. From this point on, when I mention to the property of "strength" of determiners, I refer to high pre-nominal determiners only. The term "strength" refers to the classification of determiners into strong and weak determiners. Strong determiners, such as demonstratives, induce definiteness effects while weak determiners, such as indefinite articles, do not induce definiteness effects. The classic test to show this distinction involves movement of wh-phrases out of the traditional nominal domain. (27) Strong determiner: demonstratives "Dequem voce rasgou [essa/aquela foto t. ]? Of whom you tore [this/that picture t ] 'Who is the person such that you tore apart this picture of him?' (28) Weak determiners: indefinite, as well as low modifiers Dequem voce rasgou [uma/muitas/varias foto(s) t.]? Of whom you tore [a/ many/ several picture t ] 'Who is the person such that you tore apart his picture?' Strong determiners do not allow movement of wh-phrases out of the traditional nominal domain, as in (27) above, while weak determiners allow it, as in (28). As for the definite article, Brazilian Portuguese has two homophonous versions of it: a strong definite article and a weak definite article (see Bastos-Gee 2011 for discussion). 50 Ana C. Bastos-Gee (29) Strong definite article "Dequem voce rasgou [a foto preferida t.]? Of whom you tore the picture favorite t] 'Who is the person such that you tore apart his favorite picture?' (30) Weak definite article De quem voce rasgou [a foto t.]? Of whom you tore the picture t] 'Who is the person such that you tore apart his picture?' Speakers of Brazilian Portuguese see a contrast between (29) and (30). Under a semantic viewpoint, one of the differences between them is that in (29) we have a specific picture while in (30) the picture is less specific. The existence of two versions of the definite article within the same language is a common property among Romance languages (Torrego 1987, Ormazabal 1991, Vernaud and Zubizarreta 1992, Longobardi 1994, Ticio 2003, Tellier and Valois 1995, among others.) and the implications of it for the study of the definiteness effect has been extensively studied in the generative literature from both syntactic and semantic viewpoints. The generalization for Brazilian Portuguese is that Dl agrees with D2 in "strength". This generalization holds for argumental cases only, since all the predicative cases have a bare noun as N . To the best of my knowledge, the facts described in this section are new observations. Constructions with expressive nouns within the traditional nominal phrase show a definiteness effect when D2 is a definite article or a demonstrative. This is true for all semantic types of expressive nouns. (31) Eu despedi a/essa/*uma/*0 gracinha da/dessa modelo I fired the/ this/ a/ 0 little-grace of-the/ of-this modelo 'I fired that snobbish model' (32) Eu despedi a/essa/*uma/*0 mosca-morta da/ dessa modelo I fired the /this/a/ 0 fly-dead of-the/ of-this modelo 'I fired that stiff model' (33) Eu despedi a/essa/*uma/*0 merda da/ dessa modelo I fired the /this/a/ 0 shit of-the/ of-this modelo 'I fired that piece of shit of a model' As illustrated in (31)-(33), if D2 is a definite article or demonstrative, then Dl must be a definite article or demonstrative. In this case, Dl cannot be an indefinite article, and it cannot be 0. The results for a weak D2 are shown below. A descriptive study of Brazilian offensive phrases 51 (34) Eu despedi a /*essa/ uma/*0 I fired the /this/a/ 0 'I fired that snobbish model' (35) Eu despedi a /*essa/ uma/*0 I fired the /this/a/ 0 'I fired that snobbish model' (36) Eu despedi a /*essa/ uma/*0 I fired the /this/a/ 0 'I fired that snobbish model' If D2 is an indefinite article, then Dt can be a weak definite article or an indefinite article. In this case, Dl cannot be a demonstrative or 0. 2.6. Summary of the section In this section I discussed a number of properties that are commonly found in the literature of DP-of-DP constructions in other languages, especially Spanish. I showed that the three classes of offensive words in Brazilian Portuguese have many properties in common. Table 1: Common properties Speaker-orientation Degree adverbs N2as head Reversibility Strength "agreement" Abstract nouns Yes No Yes No Yes Epithets Yes No Yes No Yes Swear words Yes No Yes No, with one exception Yes So far, this paper described properties that all offensive words share. In the next section, I provide a detailed description of each of the morphose-mantic classes, pointing out exceptions, if needed, and emphasizing generalizations. I also show patterns of gender and number agreement. gracinha little-grace de uma modelo of a modelo mosca-morta fly-dead de uma modelo of a modelo merda shit de uma modelo of a modelo 52 Ana C. Bastos-Gee 3. Differences between classes of offensive words There are three morphosemantic classes of offensive nouns in Brazilian Portuguese. The main characteristics that distinguish them are whether they were originally abstract nouns, concrete nouns or interjections. As discussed previously, whether the expressive word modifies an individual or a group has been considered one the most important properties to the characterization of expressive content in Spanish. Different from Spanish, the ability to combine with an individual or a group does not contribute to establish a clear-cut distinction between two classes in Brazilian Portuguese. There is rather a gradation, which I describe as main tendencies for each class in addition to pointing out exceptions, if needed. 3.1. Morphosemantic properties Brazilian Portuguese has quite a few nouns that can carry expressive content in the construction studied here, as well as some nominalized adjectives. Before I describe the syntactic and morphosyntactic properties that justify a three-way classification, I discuss the morphosemantic basis to this classification of offensive words into expressive abstract nouns, epithets and swear words. Let us start with expressive abstract nouns. (37) A minha irma/ a Maria/ a minha gata/ a minha chave e uma beleza/ gracinha. The my sister/ the Mary/ the my cat/ the my key is a beauty/ little-grace 'my sister/ Mary/ my cat/ my key is very good.' (38) Expressive abstract nouns A beleza/ gracinha/ lindeza da minha irma/ Maria/ da minha gata/ da minha chave the beauty/ little-grace/ beauty of-the my sister/ Mary/ of-the my cat/ of-the my key desapareceu de novo vanished again. "that no-good of a sister of mine/Mary/ a cat of mine/ a key of mine vanished again" Abstract nouns with expressive content, such as in (37) and (38), are usually combined with very specific classes of nouns. The ones presented above can characterize persons, animals and objects. In (37), they are not in a prenominal position within the traditional nominal phrase, and their meaning is positive. When in a definite traditional nominal phrase as in (38), these abstract nouns can only convey irony; they express the property of being no good'. When combined with human individuals, the prop- A descriptive study of Brazilian offensive phrases 53 erty of being no good' is sometimes interpreted as Vain, snobbish or lazy', depending on the context. One special note should be made with respect to the presence of diminutive or augmentative morphemes in these constructions. Diminutives and augmentative morphemes are often used in Portuguese to convey expressive content, and they are often added to abstract nouns (and epithets, as well). For instance, the abstract word beleza 'beauty' is used with feminine diminutive for women, a belezinha 'the little pretty' and with masculine augmentative for men, o belezäo 'the big pretty'. Additional examples of abstract nouns that can only characterize very specific types of nouns are asco 'disgust' and fiasco 'failure', which combine with situations and events, and with food, respectively. (39) a. O fiasco da festa/ apresentacäo/ campanha me deu dor de cabeca. the failure of-the party/ presentation/ campaign me gave acke of head, "the failure of a party/ presentation/ campaign gave me a headacke." b. O asco da sopa/ comida me deu dor de cabeca the disgust of-the soup/ food me gave acke of head, "the disgust of a soup/ food gave me a headacke." A few expressive abstract nouns, like amorzinho 'little love' and mar-avilha 'wonder', can only be combined with bare nouns in the position of N . In this case, they have a kind of ironic interpretation when used in a definite/ demonstrative traditional nominal phrase, as shown below. This ironic interpretation is better translated by the phrase "the so called" in English. (40) a. O amorzinho de menina mentiu para mim. the little-love of girl lied to me. "that so-called love of a girl lied to me." b. Essa maravilha de cidade tem altos indices de criminalidade this wonder of city has high rates of criminality "this so-called wonder of a city has high rates of criminality." As mentioned above, this paper focus on expressive nouns, but it is important to notice that a large number of attributive adjectives can be "nominalized" and occupy the position of N in the structure. The following are just a few examples with attributes that are originally negative and positive. 54 Ana C. Bastos-Gee (41) Nominalized adjectives A horrorosa/ antipatica da minha irma/ Maria sumiu de novo, the ugly / unpleasant of-the my sister/ Mary disappeared again, "that lazy/ antisocial of a sister of mine/ Mary disappeared again." (42) Nominalized adjectives A bonita/ inteligente/ simpatica da minha irma/ Maria sumiu de novo, the pretty/ intelligent/ pleasant of-the my sister/ Mary disappeared again, "that lazy/ dumb/ antisocial of a sister of mine/ Mary disappeared again." If the nominalized adjective denotes a negative attribute, its original meaning remains the same, but if it denotes a positive attribute, then the ironic interpretation is the only one possibles The most salient property of the members of this class is the ironic interpretation that is present when they are in a traditional nominal phrase that is the argument of a verb, especially definite arguments. Expressive abstract nouns lose their ironic interpretation within a predicative expression, as well as in post-nominal position, as will be shown below. Opposing to the class of abstract nouns, the class of epithets has nouns that were originally concrete nouns, as exemplified below. (43) Epithets A mosca-morta/ galinha/ banana/ laranja da minha irma/ Maria parou de trabalhar. The fly-dead/ hen/ banana/ orange of-the my sister/ Mary stopped of work "That stiff/ promiscuous/ wimp/ fool of a sister of mine/ Mary stopped working." (44) Epithets *A mosca-morta/ galinha/ banana/ laranja minha impressora parou de trabalhar. The fly-dead/ hen/ banana/ orange my printer stopped of work "That stiff/ promiscuous/ wimp/ fool of a printer of mine stopped working." Epithets, in the strict sense I use in this paper, were originally concrete nouns used metaphorically to persons to describe an attributed quality. The contrast between (43) and (44) shows that those epithets and a large number of others collected during my research can only and exclusively be combined with human individuals, with exceptions for pets and pet-objects when they are given anthropomorphic characteristics by the speaker, and only if they can be characterized by the property described by the epithet. One curious aspect of epithets is that each of them has a very specific mean- (6) A large number of attributive words are listed as both adjective and noun in glossaries and dictionaries. Therefore, even if I intend to have a list of nouns only, it is inevitable to have some nominalized adjectives among them; some are expressive abstract nouns and others, epithets. The most reliable criterion to separate expressive abstract nouns from epithets is whether they are originally concrete or abstract. A descriptive study of Brazilian offensive phrases 55 ing that sometimes can no longer be associated with the literal meaning of the term that they have originated from. In the examples above, for instance, mosca-morta 'dead fly' is someone who is stiff and not lively, galinha 'hen is a promiscuous person, banana 'banana' is a wimp, and laranja 'orange' is a fool who was blamed for something he or she did not do, especially in a money laundering operation. Additional members to the list of epithets, in strict sense, are the following ones, accompanied by literal translations only: animal 'animal', anta 'tapir', babaca 'idiot', babao 'fool', bacana 'rich, cool', barata tonta 'flustered cockroach', bundao 'big bottom', burro(a) 'donkey', cachorro(a) 'dog', canalha 'scoundrel', chato(a) 'pubic louse', corno(a) 'cheated man, doido(a) 'crazy', escroto(a) 'scrotum',^zfto(a )-da-mae 'son of the mother ',filho(a)-da-puta 'son of the whore', idiota 'idiot', mula 'donkey', pamonha 'cornbread', pentelho(a) 'pubic hair', peste 'pest', porre 'drunk, and puto(a) 'whore'. There is also the epithet gato(a) 'cat', which does not convey an offensive characterization per se, but it is slightly vulgar, meaning 'sexually attractive'. The epithets above can be used generally for any person, but there are some epithets that are specially used to express prejudiced views against minorities based on gender, ethnicity and/or sexual orientation. All of them are epithets in the strict sense used here. The ones that are offensive to homosexuals are only combined with male persons, such as boiola gay', cuzao 'big bottom', fru-tinha 'little fruit', and veado 'deer'; the ones that are offensive to women are only combined with female persons and usually originate from animal designations, perua 'female turkey', piranha 'piranha', vaca 'cow', cadela 'bitch', egua 'mare', etc.; and the ones that are offensive to people who live in the countryside are matuto(a) 'countryside person', caipira 'countryside person, ze bedeu 'nosy Jack, ze ruela 'smallroad Jack, bicho-do-mato 'beast of the jungle', etc. It is not my intention to provide a complete glossary of epithets in Brazilian Portuguese. My goal is to show that this class is large and specialized. The most salient property of this class is that these offensive words were originally concrete nouns, which were used in a figurative or metaphoric sense to convey expressive content towards human individuals. The great majority of epithets cannot be combined with bare nouns, which in Brazilian Portuguese are used to refer to kinds of things. Nowadays, they have an expressive meaning, which is not always transparent by looking into their literal definition. Let us now move on to the swearwords. 56 Ana C. Bastos-Gee (45) Swear words A merda/ bosta/ porcaria/ porra/ droga da minha irma/ Maria parou de trabalhar. the shit/ crap/ garbage/ semen/drug of-the my sister/ Mary stopped of work All: "the piece of shit of a sister of mine/ Mary stopped working." (46) Swear words A merda/ bosta/ porcaria/ porra/ droga da minha impressora parou de trabalhar. the shit/ crap/ garbage/ semen/drug of-the my printer stopped of work All: "the piece of shit of a printer of mine stopped working." Finally, swear words shown in (45) and (46) were originally interjections of anger. The ones shown above were originally concrete nouns, but being concrete or abstract is not the most important property, since they are now somewhat empty semantically. In a DP-of-DP structure, they can be freely used for any type of noun - person, animal, object, situation, etc. - and they all mean pretty much the same thing, i.e. they are all used to express speakers strong negative feelings toward something or someone, similarly to the English piece of shit' expression that I used to translate them. The following table summarizes the semantic relation between type of offensive noun and type of N2 Table 2: N1 versus N2 \ N2 Nl\ Human individual Anthro-po-mor-phized pets/ pet-objects animals objects places concepts Kinds (bare nouns) Abstract Some Some Some Some Some Some Some nouns Epithets Yes Yes No No No No A few Swear words Yes Yes Yes Yes Yes Yes Yes As mentioned previously, abstract nouns can only be combined with N2 that have specific semantic properties, for instance, either human individuals or situations. Epithets can only be combined with human individuals. Swear words can be combined with any kind of noun, including people, animals, objects, concepts, etc. There are no semantic restrictions on what swear words can combine with. A descriptive study of Brazilian offensive phrases 57 A syntactic piece of evidence for the distribution presented above can be seen below with respect to post-nominal occurrences of expressive content.'7' (47) Abstract nouns and epithets Eu tenho um advogado beleza/ gracinha/ mosca-morta/ galinha/ I have a lawyer beauty/ little-grace/ dead-fly/ hen/ banana/ laranja banana/ orange "I have a lawyer, who is nice/ nice/ stiff/ promiscuous/ wimp/ fool" (48) Swear words *Eu tenho um advogado merda/ bosta/ porcaria/ porra/ droga I have a lawyer shit/ crap/ garbage/ semen/ drug All: "I have a piece of shit of a lawyer" Post-nominal occurrences of expressive words are different from reversibility, because there is no DP-of-DP structure in the examples above. There is only one nominal domain and the expressive nouns are in an adjective-like position. Swearwords, due to their origin as interjections, cannot occupy adjective-like positions within the traditional nominal phrase. The examples in (47)-(48) show a clear separation between expressive abstract nouns/ epithets, on one hand, and swearwords, on the other hand. To summarize to information in this section, one can say that generally speaking, swearwords can combine with any kind of N, epithets can only combine with human individuals or animals/ pet-objects with anthropomorphic properties, and expressive abstract words are a heterogeneous class, in which some expressive nouns can only combine individuals, others can only combine with objects, and so on. 3.2. Gender agreement mismatch With respect to agreement between DPt and DP2, the paradigm depends on the morphosemantic class of the expressive word and on morphosyn-tactic properties of N . In general lines, agreement between DPt and DP2 is optional for swear words, but obligatory for expressive nouns and epithets. There are a few exceptions among epithets, which I describe case by case. Before I discuss the actual data, I will review the basic properties of gender agreement in the Brazilian traditional nominal phrase. As in other (7) Notice that in a post-nominal position, expressive abstract nouns lose the "bothering" interpretation and can be interpreted as a positive aspect. 58 Ana C. Bastos-Gee Romance languages, determiners, nouns and adjectives agree in gender within the traditional nominal phrase in Brazilian Portuguese, as exemplified below. (49) O pat-o pret-o versus a pat-a pret-a The(MASc) duck-masc black-masc the(fem) duck-fem black-fem 'The black duck In the above example, the noun gato(a) cat' and the adjective preto(a) 'black' are both biform, i.e. they have two distinct inflectional forms for gender. In the above example, the distinction is between the inflectional morpheme -o, masculine, and the inflectional morpheme -a, feminine. Brazilian Portuguese, like other Romance languages, distinguishes between masculine and feminine only, and when the reference to mix-gender groups is necessary, the suffix -o is used.18' The examples in (50)-(54) show different classes of nouns and ways of identifying gender in Brazilian Portuguese. (50) heteronyms: o hörnern 'the(MASc) man and a mulher 'the(fem) woman' (51) inflectional biforms: o pato 'the(MASc) duck' and apata 'the(fem) duck-fem' (52) uniforms: o/a pianista 'the(MASc)/ (fem) pianist' (53) epicene: a zebra macho/ femea 'the(fem) zebra male/ female' (54) grammatical gender only: a mesa 'the(fem) table' One of the most common ways of distinguishing natural gender in Brazilian Portuguese is through the semantic relation between two nouns with different stems, as in (45). The cases in which natural gender is expressed by inflectional forms are exemplified in (46) and referred to as biform nouns. Different from those, Brazilian Portuguese has some nouns that have only one form, but natural gender can be identified by the masculine or feminine determiners that accompany them, as in (52). The traditional grammar also mentions epicene nouns like the one in (53), which are usually animal common nouns with only one form for masculine and feminine, but to which the terms macho/femea male/female' can be added in order to disambiguate the biological gender of the animal. The last two cases are considered contextual disambiguation of the natural gender, not morpho- (8) This analysis is actually controversial in traditional and structuralist grammars. There are two lines of analysis: Cämara Jr. (1984), Macambira (1987, 1992), among others, argue that the morpheme -a is an inflectional morpheme for feminine and -o is a neutral form that indicates the class of the noun (thematic vowel). Kehdi (1990), among others, argues that there is a true opposition between the morpheme -a, feminine, and the morpheme -o, masculine. A descriptive study of Brazilian offensive phrases 59 logical properties. Importantly, the gender of the epicene noun itself does not change after the terms macho/femea male/female' are added to the phrase. Finally, Brazilian Portuguese does not have neuter gender; even nouns that do not express biological gender are classified as masculine or feminine, as in (54) above. Also relevant to my description is that some adjectives in Brazilian Portuguese are biform for gender and some are uniform, as exemplified below. (55) Homem bonit-o/ litil versus mulher bonit-a/util man pretty-MASc/ useful woman pretty-FEM/ useful 'handsome/ useful man' 'pretty/ useful woman In (55) the adjective bonito(a) pretty' if biform, i.e. it has two forms for masculine and feminine while the adjective util useful' has only one. The properties described above for gender in nouns and adjectives are important, because nouns with expressive content are a mixed class of lexical items. They have some properties of nouns and some properties of adjectives. I now describe the main data regarding gender agreement in constructions with expressive content. One of the most fascinating pieces of data regarding gender agreement in constructions with expressive content is the so-called "gender mismatch", which consists of apparent gender agreement between Dt with N , which ignores N although it is syntactically closer to Dr This phenomenon has been observed for French by Milner (1978) and for Spanish by Di Tullio and Saab (2006), Di Tullio and Suner (2004), among others. In Spanish, differently from Brazilian Portuguese, the gender mismatch is only possible for what they call referential epithets. This restriction is not found in Brazilian Portuguese, where the apparent gender mismatch is possible for nouns belonging to any of the three classes of expressive nouns found in this language, as shown below.(9) (56) Abstract noun/ epithet/ swear word O beleza/ banana/ merda do meu irmao fugiu. the(MASc) beauty(FEM)/banana(FEM)/shit(FEM) of-the(MASc) my brother vanished. "That promiscuous/ wimp/ fool of a brother of mine vanished.' (9) I show later that whether N2 is human plays a role in this paradigm, because [+human] individuals have natural gender. 60 Ana C. Bastos-Gee In Brazilian Portuguese, this apparent gender mismatch targets a very specific group of nouns: they are all expressive nouns, feminine in their literal meaning, and ending with the suffix -a (or -e, such as peste pest' and gilete gillette'). The morphological endings -a, -e, -ista and -rite are common endings for words that belong the group of nouns that are uniform for gender, as exemplified above in (52). These are nouns, in which the natural gender is identified by the determiner that accompanies them. It is important to notice that the masculine gender of Dl above is still dependent of the gender of N . There are two exceptions to the morphological group described above: anta 'tapir' and mula 'donkey'. These two epithets are always feminine and agree in feminine gender with their determiners. There are no cases of gender mismatch between N and Dl with masculine N as exemplified below.llo: (57) Swear word/ epithet/ epithet 0/ *A caralho/ animal/ asno d-a Maria the(MASc)/the(FEM) dick(MASc)/animal(MASc)/donkey(MASc) of-the(FEM) Mary sumiu. vanished. "That dick/ animal/ idiot of Mary vanished.' The example in (57) shows that if N is masculine, a feminine D cannot precede it. This means that the so-called gender mismatch only targets feminine nouns. It is, however, a fact that the great majority of expressive nouns in Brazilian Portuguese are feminine. Among the epithets, there are many that are biform nouns and many that were originally biform adjectives used now expressively. The epithet burro 'donkey' is an example of these cases. (58) Epithet a. O burr-o d-o Joao sumiu. the(MASc) donkey-masc of-the(MASc) John vanished. "That stupid John vanished.' b. *a burr-a d-o Joao sumiu. the(FEM) donkey-FEM of-the(MASc) John vanished. "That stupid John vanished.' (10) Thanks to Alberto Guerreiro (p.c.) who pointed out to me the colloquial neologism a caralha 'the(FEM) dick(FEM)', which derives a feminine form of the masculine swear word. His suggestion is that nouns that do not conform to the general rule for biform nouns might become regular in the historical evolution of the language. A descriptive study of Brazilian offensive phrases 61 (59) Epithet a. *0 burr-o d-a Maria sumiu. the(MASc) donkey-masc of-the(fem) Mary vanished. ' That stupid Mary vanished.' b. a burr-a d-a Maria sumiu. the(fem) donkey-fem of-the(fem) Mary vanished. "That stupid Mary vanished.' Biform epithets do not show gender mismatch, but the gender of N , as well as D , is clearly dependent on the gender of N . One exception to rule that all epithets have obligatory agreement between DPt and DP2 is a small group of noun-adjective compound epithets. These epithets have optional agreement. To the best of my knowledge this is a new observation. (60) A mosca-morta/ barata-tonta the(fem) ly-dead/ flustered cockroach "That stiff/ flustered John vanished.' (61) 0 mosca-morta/barata-tonta the(MASc) fly-dead/ flustered cockroach "That stiff/ flustered John vanished.' do Joao sumiu. of-the(MASc) John vanished. do Joao s umiu. of-the(MASc) John vanished. This small class of epithets behaves similarly to swearwords as for the gender agreement, in the sense that they show optional agreement, not mandatory. The class of swear words behaves differently from epithets and abstracts nouns. To the best of my knowledge, this observation is also new, recently made on earlier versions of this work (Bastos-Gee 2011). Consider (62)-(64). (62) Swear word O merda d-o homem/ pat-o sumiu. the(MASc) shit(fem) of-the(MASc) man/ duck-masc vanished 'that piece of shit of a man/ duck vanished' (63) Swear word A merda d-o homem/ pat-o sumiu. the(fem) shit(fem) of-the(MASc) man/ duck-masc vanished 'that piece of shit of a man/ duck vanished' (64) Swear word *0 merda d-o carro sumiu. the(MASc) shit(fem) of-the(MASc) car(MASc) vanished "that piece of shit of car vanished" 62 Ana C. Bastos-Gee (65) Swear word A merda do carro sumiu. the(fem) shit(fem) of-the(MASc) car(MASc) vanished "that piece of shit of car vanished" In the above examples, gender agreement between Dl and N2 (i.e. the so-called "gender mismatch" between Dt and N ) is only possible if N2 has natural gender, but not possible if N2 has only grammatical gender. Dl can be masculine in (62) agreeing with the nouns homem man' and pato 'duck', but it cannot be masculine in (64) agreeing with carro 'car'. Notice that this issue does not arise with epithets, because they can only be combined with human individuals, i.e. elements with natural gender, to start with. It is important to clarify that this is not a case of "semantic" agreement in the traditional sense of "gender sylepsis" between Dl and N2; this is a real syntactic issue. One way of testing for the issue is to use an epicene, i.e. a noun that is either masculine or feminine, but allows natural gender disambiguation through the adjectives macho 'male' and femea 'female'. One example is provided below. (66) A cobra macho sumiu. the(fem) snake male vanished "the male snake vanished." The word cobra 'snake' is grammatically feminine, and the adjective macho 'male' is used to contextually identify natural gender when the distinction is relevant, for instance, to contrast it with a female snake in the same context. The test has the following format. In traditional nominal phrases with expressive content, if Y>1 agrees with the grammatical gender of N , it should be feminine; if Dl agrees with the contextually salient masculine gender, it should be masculine. (67) Swear word A/ *o merda d-a cobra macho sumiu. the(fem)/ the(MASc) shit the(fem) snake male vanished "that piece of shit of a male snake vanished." As shown above, Dl cannot agree with the semantic idea of masculine; the only agreement possible is the syntactic agreement. This shows that the gender mismatch is a syntactic phenomenon, and not a semantic, contextual phenomenon. A descriptive study of Brazilian offensive phrases 63 Another way in which swearwords are different from epithets and abstract nouns is that the so-called "gender mismatch" is optional for swear words, even when N2 has natural gender, as shown in (62)-(65) above. As can be seen in the examples with swear words, there is always the possibility of Dl and N agreeing internally within their own traditional nominal phrase, and having a different gender from N, even when N2 is human. There is no such optionality with epithets and abstract nouns, where either Dt agrees with N2 in gender or both Dt and N agree with N2 in gender when N2has natural gender, exception made to noun-adjective compounds, as mentioned above. The following table summarizes my proposal for the gender feature of nouns with expressive content in Brazilian Portuguese. Table 3: gender agreement Type of expressive noun Dl-Nl gender 'mismatch' DP1-N2 gender agreement Feminine abstract nouns, ending -a and -e beleza 'beauty' Feminine epithets, ending -a and -e banana 'banana' Exceptions: Anta 'tapir', mula 'donkey' Yes Yes No Mandatory, if N2 has natural gender Mandatory No Type of expressive noun Masculine abstract nouns, epithets, and swear words Fiasco 'failure', asno 'donkey', and caralho 'dick Dl-Nl gender 'mismatch' No DP1-N2 gender agreement No Biform epithets burro (a) 'donkey/ idiot' No Mandatory Noun-Adjective compound epithets mosca-morta 'dead fly' Optional Optional Swear words merda 'shit' Optional, if N2 has natural gender No, if N2 has grammatical gender Optional, if N2 has natural gender No, if N2 has grammatical gender In the next section, I describe the properties of gender agreement. 64 Ana C. Bastos-Gee 3.3. Number agreement mismatch Before I discuss the actual data, I will review the basic properties of number agreement in the Brazilian traditional nominal phrase. In Brazilian Portuguese, like other Romance languages, determiners, adjectives and nouns agree in number within the traditional nominal phrase. (68) O pato preto versus o-s pato-s preto-s The(siNG) duck(siNG) black(siNG) the-pl duck-pl black-pl 'The black duck(s)' In Brazilian Portuguese, plural nouns, adjectives and determiners are marked with the inflectional suffix -s (and its allomorphs) that is added to the stem of the word, after the feminine suffix if there is one. Singular forms are indicated by the absence of the morpheme -s.(li: When it comes to number agreement in traditional nominal phrases with expressive content, the paradigm is considerably simpler than the one presented for gender agreement: Number agreement is obligatory when N is an abstract word or an epithet, and optional when N is a swear word. The following examples illustrate definite traditional nominal phrases but the generalization is also true for indefinite traditional nominal phrases in argumental positions. Also, the distinction between uniform/ biform epithets does not play a role here. (69) Abstract noun A-s beleza-s/ *a beleza d-a-s modelo-s The(FEM)-pl beauty-pl/the(FEM) beauty of-the(FEM)- pl model-s viajaram. traveled. 'those snobbish models traveled.' (70) Epithet A-sbanana-s/ *a banana d-a-s modelo-s The(FEM)-pl banana-pl/ the(FEM) banana of-the(FEM)- pl model-s viajaram. traveled 'those wimpy models traveled.' (11) In non-standard Brazilian Portuguese, the plural marker is usually retained in the first word in the traditional nominal phrase in the linear order, which is usually the determiner, but not exclusively. A descriptive study of Brazilian offensive phrases 65 (71) Swear word A-s merda-s/ a merda d-a-s modelo-s The(FEM)-pl shit-pl/ the(FEM) shit of-the(FEM)- pl model-s viajaram. traveled 'those shitty models traveled.' In (69)-(70) above, abstract nouns, epithets and their respective determiners must agree with N2 in number. In (71), the swear words display optional number agreement in the same way they display optional gender agreement, as discussed in the previous section. One empirical difference between the gender and the number of constructions with swear words is that there is no "number mismatch", in the sense I used the term "mismatch" for gender. A piece of evidence for it is that there are subtle differences in the interpretation of the traditional nominal phrases containing singular swear words and plural swear words in (71) above. In a merda das modelos 'the shit of the models', the speaker is upset with the models as a group. In as merdas das modelos 'the shits of the models', the speaker attributes the negative property to each of the members of the group. This leads me to the conclusion that in both cases, Dl agrees internally with N and this agreement is semantically relevant for interpretation. The following table summarizes my proposal for the number feature of nouns with expressive content in Brazilian Portuguese. Table 4: number agreement Type of expressive noun Dj-Nj number 'mismatch' DPj-N., number agreement Expressive abstract nouns beleza 'beauty', No Yes, mandatory Epithets, including Noun-Adjective compounds banana 'banana', mosca-morta 'dead-fly' No Yes, mandatory Swear words merda 'shit' No Optional The partial conclusion for this section is that number agreement in traditional nominal phrases with expressive content depends on the seman- 66 Ana C. Bastos-Gee tic type of the expressive N . Expressive abstract nouns and epithets show mandatory agreement with N , while swear words show optional agreement with N , since their number value affects interpretation. 4. Final remarks In this paper, I described a number of the properties of DP-of-DP constructions containing nouns that carry expressive content, in order to establish differences between this type of DP-of-DP construction and other kinds of DP-of-DP constructions. Additionally, I briefly compared the properties found in Brazilian Portuguese to the properties found in the literature about epithets and other offensive words in other languages, especially Spanish. This paper also includes a detailed description of three classes of offensive words in Brazilian Portuguese, as for their morphosemantic properties and the properties of the noun they modify. This classification of offensive words into three classes was crucial to describe complex patterns of gender and number agreement within the traditional nominal domain. 5. References Aoun, J. and L. Choueiri. (2000). Epithets. Natural Language and Linguistic Theory 18, 1-39. Aoun, J., L. Choueiri and N. Hornstein. (2001). Resumption, Movement and Derivational Economy. Linguistic Inquiry 32, 371-403. Bastos-Gee, Ana C. (2011). Information structure within the traditional nominal phrase: the case of Brazilian Portuguese. University of Connecticut: Doctoral Dissertation. Cámara Jr., Joaquim Mattoso. (1984). Estrutura da linguaportuguesa. 14. ed. Petrópolis, Vozes. Den Dikken, Marcel. (2006). Relators and linkers: The syntax of predication, Predicate Inversion, and copulas. Cambridge, MA: MIT Press. Di Tullio, A. and Suňer, A. (2004). Los 'nombres de cualidaď en la estructura del SD. Presented at the XXIV Congrés International de Linguistique et de Philologie Romanes (CILPR). 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No entanto, cada um destes verbos evoluiu de modo autónomo, näo apresentando as mesmas características. Procura-se determinar os fenómenos responsáveis pela evolucäo destas formas ver-bais, a ŕim de averiguar a época em que houve variacäo, analisando cada urna das formas pertinentes. Para isso, recorreu-se ao uso de corpora constituídos por docu-mentos eseritos do portugués arcaico. Palavras-chave: variacäo, mudanca, analógia, morfológia verbal. The changes suffered by the verbs in Portuguese occurred in different periods of the history originating often irregularities in the verbal paradigm. The main objective of this article is to study a group of special pattern verbs which present a particular lexeme for the first person singular present indicative and all * Faculté des Langues et des Cultures Etrangéres - Universidade de Estrasburgo, Franca. ** Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa - Departamento de Linguística Geral e Romänica, Portugal. 70 Maria Joäo Colaco e Esperanca Cardeira the present subjunctive forms that distinguish themselfs from the other tenses: SENTIO > sengo, ARDEO > argo, AUDIO > ougo, MENTIO > mengo, PETIO > pego, PERDO (TERDEO) > pergo. However, each one of these verbs evolved independently, not showing the same characteristics. This study aims to determine the phenomena involved in the evolution of these verbal forms and to investigate within which epoch was variation registred, analysing each one of the pertinent forms. In order to ascertain these questions, corpora constituted by archaic Portuguese written documents were used. Keywords: variation, change, analogy, verbal morphology. 1-lntroducäo A variacäo e a mudanca säo duas das caracteristicas que definem a natureza das línguas naturais. Ao longo dos séculos o portugués sofreu mudancas e conheceu períodos de instabilidade em que diferentes formas estiveram em concorréncia. Assim, um estudo variacionista será, seguramente, o melhor caminho a seguir na análise diacrónica de uma mudanca linguística. Este trabalho tem como objetivo a observacäo de um grupo de verbos que, pela sua evolucäo fonética, constituiu um tipo de padräo especial e que, influenciados por diversos fatores, nomeadamente fatores de ordem psicológica e cultural, passaram por um período de variacäo que resultou na regularizacäo de uns, mas näo de outros. Este período abrangeu cerca de trés séculos (séculos XIII, XIV e XV). A fim de compreender o modo como se realizou a alteracäo na morfológia verbal deste grupo de palavras, é necessário estudar o período em que o fenómeno se deu e os fatores que deram origem a mudancas näo fonéti-cas, como, por exemplo, a analógia. Com base em documentos literários e notariais galegos e Portugueses, far-se-á a sistematizacäo e a análise da variacäo que se regista para este grupo de verbos que apresentaram, em resultado da acäo das leis fonéticas, o radical de primeira pessoa do singular do presente do indicativo e de todas as pessoas do presente do conjuntivo fechado por sibilante, diferente do radical das restantes formas verbais. Menco ou minto? Regularizacäo de paradigmas verbais 71 2-Os Verbos de Padräo Especial em Portugués A evolucäo fonética regular está na base de grande parte das irregularidades no paradigma verbal, que ainda hoje se verificam na lingua. Estes verbos irreguläres a que Mattos e Silva (2008: 412-425) dá o nome de Verbos de padräo especial' säo por esta autora agrupados por tipo de irregularidade em quatro subgrupos diferentes: Subgrupo 1: verbos que apresentam variacäo no lexema das formas do näo-perfeito e tem lexema especifico para as formas do perfeito, com ou sem variante (p. ex. dizer); Subgrupo 2: verbos que apresentam lexema invariável para as formas do näo-perfeito e tern lexema especifico para as formas do perfeito (p. ex. saber); Subgrupo 3: verbos que apresentam variacäo nos lexemas do näo perfeito, sendo o lexema das formas do perfeito a variante mais generalizada do lexema do näo-perfeito (p. ex. arder, crescer); Subgrupo 4: verbos de PP especial, tradicionalmente chamado partidpio forte (p. ex. abrir). O primeiro subgrupo e constituido por verbos em que a consoante final do radical se modifica foneticamente em contacto com a semivogal [j], embora nao na primeira pessoa do singular do presente do indicativo nem nas formas do presente do conjuntivo. A consoante oclusiva latina [k] sonorizada pelo contexto intervocalico mantem-se, enquanto nas restan-tes formas fricatiza para [dz] > [z] (cf. DICO > digo vs. DIGS > dizes). A oclusiva [g], em verbos como cingir, tambem se manteve no conjuntivo e na primeira pessoa do indicativo, mas alterou-se para a africada [d3] e mais tarde para a fricativa [3] nas outras formas do presente do indicativo. Esta distincao rapidamente desapareceu na lingua, tendo a consoante [g] sido substituida por [3] por analogia com as outras formas. Contudo, em erguer a regularizacao foi diferente da dos restantes verbos, uma vez que a consoante [g] do radical da primeira pessoa predominou sobre as outras (cf. erges > ergues) (Piel 1989: 24-25). No subgrupo 2 constam verbos como saber, prazer, caber e dar, que sao por sua vez subcategorizados em dois tipos. No tipo a) agrupam-se os verbos em que se deu uma metatese da semivogal [j] para a silaba anterior nas formas do presente do conjuntivo. E o caso do verbo saber: sab[j]a (lat. SAPEAT) > saiba. Nas formas dos tempos do perfeito deu-se tambem uma metatese (SAPUI- > soub-), que resultou do deslocamento do u para a silaba anterior. No tipo b) encontramos o verbo dar, que apresenta duas vogais 72 Maria Joáo Colacp e Esperanca Cardeira temáticas diferentes: VTa para os tempos do náo-perfeito e VTe para os tempos do perfeito (cf. dás vs. děste) (Mattos e Silva 2008: 412-425). Ao terceiro subgrupo, constituido pelos verbos que tém um lexema para a primeira pessoa do singular do presente do indicativo e para todas as formas do presente do conjuntivo oposto ao lexema dos outros tempos, pertencem: (i) verbos como ARDEO > arco, AUDIO > ouco, MENTIO > menco, PETIO > peco, em que a sibilante é proveniente da palatalizacáo dos con-juntos latinos [tj] e [dj]. Esta mudanca fonológica deu-se pela presenca da semivogal [j], que afeta as consoantes correspondentes a , e , transformando-as em = [ts] > [s], fenómeno que náo só se manifestou em formas verbais, como também em palavras de outras classes (Piel, 1989: 25). Contudo, observando o elenco de verbos em que esta palatalizacáo se deu no portugués arcaico, constatamos que, por analogia com as outras pessoas do presente do indicativo, alguns destes verbos readotaram as consoantes oclusivas [d] e [t] (ardo e minto), ao passo que outros mantiveram a forma correspondente á evolucáo fonética da palavra (ouvir, pedir e medir) (Maia, 1995: 24-25);(i) (ii) verbos incoativos como acaecer, conhocer, nacer, crecer (Mattos e Silva, 2008: 412-425), que apresentaram evolucoes diferentes entre si até aos dias de hoje. Este tipo de verbos provém de uma construcáo latina que consistia na insercáo de um infrxo que se associava á vogal temática dos verbos, conferindo-lhes, assim, um valor de início de acáo, pelo que a este tipo de verbos se dá o nome de verbos incoativos (do lat. inchoare). Esta particula incoativa, que se podia aplicar a verbos de qualquer uma das quatro conjugacoes latinas, dava sempre origem a verbos de terceira conjugacáo (tema em ě, -SCERE), que se fixaram em portugués na segunda conjugacáo, como seria de esperar (Costa, 2007: 13-27). Deste modo, coe-xistiam dois verbos com a mesma base, mas com um valor aspetual dife-rente cf. DORMIRE (dormir) vs. ADDORMISCERE (adormecer, comecar a dormir'). Hoje em dia, alguns destes verbos nem sempre contém este valor incoativo (MERESCERE > merecer), embora esta dicotomia se man-tenha para muitos dos verbos desta classe.(2) (1) Curiosamente, esta palatalizacáo da consoante final dos verbos, que se deu em galego-portu-gués, mas náo em castelhano (peco vs. pido), ocorreu nesta lingua em palavras de outras classes: PLATEA > plaza, CAPITIA > cabeza e PUTEU > pozo (Piel, 1989). (2) Na verdade, já no latim vulgar se verificava esta perda semántica do infixo incoativo em certos verbos (Váánánen, 1967: 146) Menco ou minto? Regularizacáo de paradigmas verbais 73 A evolucáo fonética que a sequéncia sofreu deu origem a dife-rentes irregularidades. Este morfema, constituido por duas consoantes, era produzido em latim como uma fricativa línguodental surda [s], na posi-cáo de coda da primeira sílaba, e como uma oclusiva velar surda [k], na posicáo de ataque da segunda sílaba. Esta ultima consoante já terá chegado ao portugués como uma consoante africada predorsodental [ts], tendo resultado mais tarde na fricativa [s] que hoje existe na lingua. Visto que nos primórdios do portugués a consoante correspondente a ainda náo havia palatalizado em [J], sendo provavelmente produzida como [s], pelo menos em grande parte das regioes de Portugal (tal como se verifica hoje em certas regioes setentrionais, onde ainda se conservam as sibilantes api-cais), esta terá sido assimilada pela consoante [s], correspondente a /, simplificando assim num só fone, devido ao elevadíssimo numero de tracos distintivos que passaram a partilhar (Costa, 2007: 13-27). Assim, esta sequéncia passou a representar-se maioritariamente como /, representacáo substituida, em muitos verbos, pela grafia etimológica, o que influenciou inclusivamente a maneira como estas palavras sáo pronuncia-das. Portanto, esta mudanca fonética foi provocada por fatores externos á lingua, nomeadamente histórico-culturais, uma vez que a sequéncia foi recuperada por volta dos séculos XVI / XVII para várias palavras de diferentes classes, numa tentativa de reaproximacáo do portugués as suas raizes latinas. Esta tentativa náo abrangeu todos os verbos incoativos exis-tentes no portugués,(3) o que resultou nas diferentes formas que hoje exis-tem na lingua (nasco > nasco vs. paresco > pareco). Relativamente ao subgrupo 4, este é constituido pelos verbos de partici-pio passado irregular, tradicionalmente chamados participios fortes, já que sáo acentuados no seu radical e náo na vogal temática, tal como acontece com os participios regulares. Também estes se subdividem. (i) No primeiro grupo, encontramos verbos como abrir, escrever e cobrir, cuja construcáo de participio passado provém do étimo latino ao qual acrescentamos os morfemas nominais de género e de numero (cf. abr-I abert-). (ii) No segundo grupo, o participio passado constrói-se a partir do radical unico do verbo, acrescentando-lhe os morfemas de género e numero. A este subgrupo pertencem verbos como aceitar, juntar e salvar - cf. aceitar I aceite (Mattos e Silva, 2008: 412-425). Durante o periodo arcaico estas formas coexistiram com outras (acesas I acendudas). O mesmo se verifica (3) Alias, dialectalmente, a corresponde ainda hoje na[s]er, com fricativa predorsodental ou apicoalveolar (náo palatal). 74 Maria Joäo Colaco e Esperanca Cardeira nos dias de hoje, em que muitos particípios passados irregulares säo subs-tituidos pela sua vertente regular, dependendo do contexto em que sur-jam (morto I matado). Outros, ainda, desapareceram em favor de formas regulares que eliminaram a forma etimológica do particípio passado (coit-1 cosid-) (Mattos e Silva, 2008: 412-425). Como vimos, as irregularidades inerentes aos verbos de padräo especial do portugués säo variadíssimas. Por essa razäo, pretende-se estudar e analisar mais detalhadamente os verbos pertencentes ao terceiro subgrupo, que apresentam o lexema da la pessoa do presente do indicativo e de todas as pessoas do presente do conjuntivo terminado em sibilante. Pretende-se, igualmente, estudar os fenómenos que levaram ä regularizacäo de mui-tas destas formas. Entre eles, encontra-se a analógia, que explica algumas mudancas morfológicas destes verbos. 3-A analógia A questäo das mudancas analógicas é muito importante para este estudo, uma vez que justifica a maioria das regularidades em paradigmas onde, devido a mudancas resultantes de leis fonéticas, encontrariamos irregularidades. O que säo, entäo, as leis fonéticas e o que é a analógia? As mudancas fonéticas säo regulares e afectam qualquer signo dentro do mesmo contexto fonológico, independentemente da categoria da palavra ou da funcäo morfológica que o constituinte afetado desempenha na palavra em que se assinala este tipo de mudanca. Este carácter cego da evolucäo' dos sons jus-tifica-se pelo facto de que as mudancas fonéticas seguem uma logica dife-rente da logica do sistema linguístico, isto é, operám meramente a nível da mudanca sonora (Lucchesi, 1998: 77-78). As mudancas analógicas, contra-riamente as leis fonéticas, tém uma motivacäo mais pragmática e säo reflexo da representacäo mental que os falantes tém das palavras que conhecem, estabelecendo relacóes associativas entre elas. Vejamos o modo como estas mudancas ocorrem e o tipo de relacóes subjacentes a este fenómeno. 3.1-A acäo niveladora da analógia nos paradigmas verbais Silva (1998: 23) exemplifica os diferentes tipos de regularizacäo analógica dentro do quadro da flexäo verbal do portugués: Menco ou minto? Regularizacáo de paradigmas verbais 75 1- por modelos próprios do verbo - geralmente quando ocorre a regularizacáo dos radicals que, resultantes de leis fonéticas, se tinham tornado estranhos á maioria da conjugacao [argo, ardes > ardo, ardes); 2- por esquemas alheios, de outros verbos, mas ainda dentro da mesma classe. Está neste caso a regularizacáo dos morfemas sufixais que exercem uma forca coercitiva de conjunto [dei, deste, dei (arc.) > dei, děste, deu); mas também o podemos ver no aparecimento de algumas formas fracas de perfeito de verbos que primitivamente tinham perfeitos fortes, exercendo-se a forca reguladora simultaneamente no radical e nas desinéncias [jouve, crive > jazi, cri). As regularizacoes que se operam no grupo de verbos que forma o nosso objeto de estudo, isto é, os verbos pertencentes ao subgrupo 3, segundo a classificacáo de Mattos e Silva (2008), constituem o primeiro tipo de pro-cesso de analogia, de acordo com o quadro acima apresentado. Para alem de apresentar a classificacáo dos diferentes tipos de analogia, dentro do quadro da flexáo verbal do portugués, Silva (1998:21) refere, ainda, que a mudanca analógica nos paradigmas verbais (e náo só) deriva de associacoes que se estabelecem na mente do falante e que podem ser de trés tipos: (i) Funcionais - é o caso da desinéncia -eu, que substitui -ei na terceira pes-soa do singular dos preterites perfeitos fracos da segunda conjugacáo. O falante associa este morfema a uma funcáo específica, destruindo, deste modo, a ambiguidade anteriormente existente. (ii) Semánticas - aplica-se a verbos com significados semelhantes ou opostos, que adotam as características um do outro. Exemplo deste tipo de fenó-meno é o partidpio passado do verbo ouvir, muitas vezes produzido como ouvisto, á imagem de visto. (iii) Morfológicas - um verbo afectado por este tipo de associacáo éjazer, já que, durante o periodo arcaico, apresentava o radical JASC- na primeira pessoa do singular do presente do indicativo e todas as pessoas do pre-sente do conjuntivo á semelhanca dos verbos incoativos, que também apresentavam dois radicals diferentes nas formas do presente. A analogia, que atua no sentido de nivelar' a lingua, corrigindo as irre-gularidades produzidas pelas leis fonéticas, dá muitas vezes origem a novas irregularidades, criando formas que concorrem com a forma original resul-tante da sua evolucáo fonética. Esta situacáo provoca um desequilíbrio no sistema, uma vez que as novas formas ficam em variacáo com as antigas, o que pode resultar no desaparecimento de uma das formas ou dar origem a mudanca, numa tentativa de voltar a equilibrar o sistema, através de um emprego restrito e particular para cada uma das formas resultantes, na alte- 76 Maria Joäo Colaco e Esperanca Cardeira racäo semäntica de alguma ou no desaparecimento quer da forma analó-gica quer da forma etimológica (Alonso, 1989: 75-78). A analógia é tradicionalmente classificada em trés diferentes tipos: (i) nivelaclo analógica (que resulta na diminuicäo da alternäncia nos para-digmas) - um caso ilustrativo é precisamente o verbo arder, que constitui um dos verbos em estudo neste trabalho. Visto que a evolucäo fonética das suas formas deu origem a urna irregularidade - neste caso, a existencia de dois lexemas para as formas do presente - um dos lexemas foi eliminado, passando a existir urna só forma para o radical do presente [argo, ardes > ardo, ardes). (ii) extensäo analógica (que resulta na criacäo de alternäncia em paradigmas em que ela näo existia) - este tipo de analógia revela-se em palavras como acordos, cuja vogal do radical se pronuncia frequentemente como [o], ä imagem do que acontece com palavras comoporcos [p[o]rcos). A alternäncia vocálica que existe entre as palavras p [o] reo, p [o] rca ep[o]rcos deve-se a urna harmonizacäo vocálica que se deu na palavra porcu, devido ä presence da vogal final [u], o que näo ocorre com as duas outras palavras, já que as suas vogais finais ([a] e [o]) näo säo altas. Porém, a palavra acordo näo sofreu nenhuma harmonizacäo, sendo que a vogal [o] do radical pro-vém da evolucäo fonética da palavra latina, tanto no singular quanto no plural. (iii) cria^äo analógica (que consiste na adicäo ao léxico de uma palavra que se relaciona com outra ja existente) - um exemplo deste tipo de criaclo é a palavra cheeseburger, que surgiu pela substituicäo de um segmento da palavra hamburger - ham (fiambre) - que, apesar de näo ser um cons-tituinte morfológico da palavra, foi interpretado como tal (Marquilhas, 1996: 578-579) Para os estruturalistas, a analógia constitui um tipo de mudanca que näo pressupöe uma alteracäo no sistema (Alonso, 1989: 76). De facto, consiste na imita9äo regular por parte dos falantes, criando determinadas construcöes que se aproximam de outras já presentes na lingua. Deste modo, dá-se uma substituicäo de formas anteriormente existentes no sistema linguistico. Como este tipo de regularizaeäo näo é sistemático, afeta apenas algumas formas e, visto que a analógia é um fenómeno de natureza psicológica' e näo mecänicá (como säo as leis fonéticas), a sua ocorréncia é imprevisível. Assim, a sua abrangéncia näo é total, o que se traduz numa atuacäo esporádica' (Marquilhas, 1996: 578-579). Trata-se de um fenómeno que näo depende simples-mente de uma tentativa de equilibrar formas onde se encontra 'desproporcäo', mas é reflexo de um conjunto de regras já estabelecidas no sistema gramati- Menco ou minto? Regularizacáo de paradigmas verbais 77 cal dos falantes, que relacionam forma e funcáo. Estas regras acabam por se estender a novos casos, aos quais náo eram anteriormente aplicadas. O tipo de mudanca analógica que diz respeito aos verbos aqui estuda-dos é a nivelacáo analógica, pois estas regularizacoes (areo, ardes > ardo, ardes) acabam com a existéncia de dois radicais verbais para o presente do indicativo e do conjuntivo em algumas formas. Pretende-se avaliar cada uma das formas verbais děste tipo e analisar a sua evolucáo, tentando per-ceber que fenómenos ocorreram na regularizacáo de algumas delas, de que maneira atuou a analogia nestas mudancas e em que casos náo é possível explicar linguisticamente as alteracoes que se deram no paradigma verbal. 4-Dados linguísticos Neste ponto pretende-se fazer uma análise sistemática da evolucáo dos verbos que apresentam dois radicais para o presente - um para a la pessoa do singulár do presente do indicativo e todas as formas do conjuntivo e um para as restantes formas do presente do indicativo. Antes de passar ao estudo dos dados recolhidos é importante fazer uma breve desericáo dos documentos que constituem o corpus děste trabalho. Estes foram retirados de corpora em fermato digital, que estáo disponí-veis online: Corpus informatizado do Portugués Medieval, Tesouro Medieval Galego-portugués e Cantigas Medievais Galego-Portuguesas, sendo que os textos selecionados abrangem o periodo entre os séculos XIII e XVI, e sáo provenientes de diversas regioes de Portugal e da Galiza. Estamos conscientes de que a distribuicáo geográfica destes documentos peca por haver mais registos de textos galegos(4) e do nořte de Portugal do que do sul. Em contrapartida, procurámos utilizar documentos de diversos tipos, de modo a melhor avaliar a evolucáo das formas verbais em estudo em diversos registos textuais. Importa acentuar que o estudo que se realizará será mais qualitativo do que quantitativo, devido á referida diserepáncia na proveniéncia dos textos a estudar ou a falta de informacáo referente á sua origem, já que há muitos textos cuja procedéncia náo é čerta. Assim, a análise dos dados a nível geo-gráfico contemplará apenas as ocorréncias de textos cuja proveniéncia se conhece. A análise diacrónica destes verbos será, por isso, o principál alvo děste trabalho. (4) Em alguns documentos galegos ocorrem formas em castelhano; estas formas seráo, natural-mente, excluídas da análise. 78 Maria Joáo Colaco e Esperanca Cardeira 4.1-Verbo sentir Antes de observar o comportamento deste verbo no periodo arcaico, apre-senta-se abaixo um quadro com todas as ocorréncias(s) pertinentes para o presente estudo, ou seja, todas as formas do presente do conjuntivo e la pessoa do singular do presente do indicativo. Tabela 1- Sentir Presente do indicativo Presente do conjuntivo Forma etimológica Forma variante Forma etimológica Forma variante PI senco (2) sinto (39), sento (5) P2 sintas (1) P3 senca (3) sinta (8), senta (2) P4 sintamos (7) P5 sencades (3) P6 sintam (2), sentam (1) Ha, para este verbo, dois radicals que concorrem com o radical etimo-logico, cuja diferenca reside precisamente na vogal do radical. Note-se que a forma do radical que se perdeu, SENT-, e a mesma das restantes formas do presente (cf. sent-es) e, no entanto, nao foi a que vingou, mas sim SINT-. Isto mostra-nos que a analogia actua de dois modos diferentes. Alem da nivelacao analogica na regularizacao deste grupo de verbos, com a gene-ralizacao de uma so consoante final do radical de todas as formas do presente, deu-se tambem uma extensao analogica, que criou uma alternancia vocalica, anteriormente inexistente. Podera pensar-se que estes verbos, cuja vogal do radical se alterou, tenham seguido o modelo de verbos como ferir, em que encontramos dois radicals diferentes, com a mesma distribuicao (firo vs. feres). Contudo, nao ha nenhum indicio suficientemente forte que nos permita afirmar que esta tera sido a associacao que levou a alternancia vocalica. Outros fatores poderao ter influenciado a evolucao destas formas. (5) Por nao as considerarmos pertinentes para o presente estudo nao registamos, para este e para os outros verbos, as alografias do tipo sinto ~ synto. Menco ou minto? Regularizacäo de paradigmas verbais 79 Registam-se poucas formas do presente para o verbo sentir. Porem, podemos ver que ha mais ocorrencias de formas analogicas com o radical SINT- (58) do que SENT- (8). Note-se, tambem, que a presenca do radical etimologico SENC- e muito pequena no corpus observado (8). Vejamos a distribuicao destes dados ao longo dos seculos em que houve variacao. SéculoXIII Século XIV SéculoXV Figura 1 - Sentir No século XIII ainda näo há registos de variacäo, encontrando-se apenas formas verbais terminadas em sibilante. Destas formas etimológi-cas há ainda uma ocorréncia no século XIV, a par das duas formas analogicas acima referidas (SINT- e SENT-), que predominam neste periodo. De acordo com estes dados, o século XIV parece ser o periodo em que se regista maior variacao para este verbo, havendo um numero bastante signi-ficativo de formas com o radical SENT- (33,3%), o que nos leva a crer que a extensäo analógica que ocorreu nestas formas do verbo sentir possa ter sido posterior ä nivelacäo analógica que se manifestou nos restantes verbos deste grupo, eliminando qualquer tipo de variacäo paradigmática para o presente. Contudo, näo se poderá afirmar categoricamente que tenha sido essa a ordem da evolucäo destas formas verbais. Os dois processos analógi-cos sofridos por este verbo podem ter aparecido na lingua mais ou menos no mesmo momento, de um modo independente. Devido ä escassez de dados referentes a este periodo, näo nos é possível tirar conclusóes claras neste sentido. No entanto, o facto de o radical SENT- se registar predomi-nantemente no século XIV leva-nos a colocar esta hipótese, especialmente porque os restantes verbos deste grupo, ä excecäo do verbo mentir, apenas sofreram um tipo de analógia - o nivelamento analógico. No século XV só se registam duas ocorréncias do radical SENT-. Como seria de esperar, as formas etimológicas deste verbo já se encontram extin- 80 Maria Joäo Colaco e Esperanca Cardeira tas, o que significa que durante este periodo a pouca variacäo existente aponta, já, para a estabilizacäo da mudanca. 4.2-Verbo perder Tal como acima vimos para o verbo sentir, também perder apresentou, durante o periodo arcaico, trés radicais diferentes para as formas do pre-sente do conjuntivo e primeira pessoa do singular do presente do indicative. Ao contrario de todos os outros verbos aqui em estudo, perder foi o único em que se deu uma mudanca näo fonética no lexema que näo resul-tou na eliminaeäo da alternäncia da consoante final do radical, antes numa alteracäo dessa mesma consoante. Tabela 2-Perder Presente do indicativo Presente do conjuntivo Forma etimológica Forma variante Forma etimológica Forma variante PI pergo (18) perco (12), perdo (2) perca (3) P2 _ pergas (1) percas (1) P3 perca (49) perca (297) perda (21) P4 pergamos (3) percamos (9) perda-mos (2) P5 pergades (6) percades (207), per-dades {Tjperdaes (1) P6 pergam (5) percam (73) Para este verbo, registaram-se bastantes ocorréncias, como se pode ver, o que já nos permitirá fazer uma análise diacrónica e geográfica destas formas verbais. Olhando para o conjunto de todas as ocorréncias vemos que, á seme-lhanca do que se observou para sentir, as formas resultantes da acáo da extensáo analógica sobre este paradigma náo se fixaram na lingua, tendo o radical PERC- substituído as outras duas formas concorrentes (PERC-, PERD-). De facto, esta é a forma que mais vezeš se registou, seguida da diretamente resultante da forma etimológica. As formas em PERD- sáo as menos frequentes na nossa amostra (4%). Menco ou minto? Regularizacäo de paradigmas verbais 81 Analisemos, entäo, como se distribuem estas formas diacronicamente: 100% 30% *•>•. 40% # ^ //// • PER? ■PERD < PERC Figura 2-Perder. dados Portugueses Figura 3-Perder. dados galegos Relativamente aos documentos Portugueses do século XIII, 48% das ocorréncias que se registam mantém a sua forma etimológica, o que mos-tra que este foi o século que testemunhou o maior periodo de variacäo, sendo que o surgimento das formas variantes tem que ter sido anterior a esta época, embora no nosso corpus näo se registem dados anteriores refe-rentes a este verbo. Também se observa a existéncia de dois radicais näo etimológicos, embora a forma PERD-, igual ao radical das restantes formas do presente, ocorra com menor frequéncia (18% de todas as ocorréncias) do que a forma PERC-, que prevaleceu. As ocorréncias referentes ao século XIV demonstram que o lexema etimológico corresponde a 4,2% das ocorréncias de perder neste século, o que já aponta para uma preferéncia dos falantes pelo uso do radical PERC-neste grupo de formas do presente. O uso da forma PERD- diminuiu bas-tante relativamente ao século XIII, constituindo agora apenas 3,5% das ocorréncias. No século XV, o radical etimológico PERC- representa apenas 4,5% destas formas verbais, näo havendo uma grande diferenca quanto ao uso desta forma relativamente ao século anterior. Quanto ao radical prove-niente da acäo da extensäo analógica neste paradigma (PERD-), é nítido que o seu uso sofreu um decréscimo acentuado, registando-se apenas duas ocorréncias no nosso corpus (0,7%), pelo que se pressupöe que nesta época provavelmente já näo pertencesse ao léxico ativo dos falantes. Mais uma vez, observa-se que o radical PERD-, igual á forma usada para as restantes pessoas do presente do indicativo, é eliminado na lingua, em favor de uma outra forma em que se regista alternáncia no paradigma do presente. 82 Maria Joäo Colaco e Esperanca Cardeira Relativamente ao século XVI, podemos afirmar que os poucos dados recolhidos (18 ocorréncias) corroboram as tendéncias que os demais dados faziam prever, sendo que todos eles correspondem á forma do radical que hoje se regista. Contudo, náo é certo que durante este periodo náo hou-vesse alguma variacáo. O reduzido numero de ocorréncias náo nos per-mite presumir tal com absoluta certeza, mas tudo indica que no século XVI o radical PERC- já se tivesse estabelecido na lingua como a única forma gramaticalmente aceite para a primeira pessoa do presente do singular do indicativo e todas as pessoas do presente do conjuntivo. Em relacáo aos textos galegos, observa-se que o radical analógico PERD- surge com baixíssima frequéncia no século XIV, acabando por náo ocorrer nos séculos seguintes nos documentos observados, o que é curioso, já que essa foi a forma que se fixou na lingua galega. A forma etimológica também regista um decréscimo em favor da outra forma variante, PERC-. 4.3-Verbo arder Arder é um dos verbos que pertencem ao elenco de verbos de pa-dráo especial pertinentes para este estudo. No entanto, a sua ocorréncia na lingua corrente, contrariamente a verbos como perder, pedir ou ouvir, que pertencem ao vocabulário quotidiano dos falantes, é bastante reduzida, pelo que as formas de arder constituintes do nosso corpus se registaram também em numero muito reduzido. Assim, far-se-á a descricáo e a distri-buicáo diacrónica e regional das poucas ocorréncias děste verbo, tendo em conta que dificilmente se poderá fazer alguma generalizacáo a respeito das diferentes fases por que passou durante o periodo de variacáo. Tabela 3-Arder Presente do indicativo Presente do conjuntivo Forma etimológica Forma variante Forma etimológica Forma variante Pl P2 P3 area (3) arda (1), area (1) P4 ar dam os (1) P5 ardades (1) P6 Menco ou minto? Regularizacäo de paradigmas verbais 83 Vemos nesta tabela que apenas se obtiveram sete formas deste verbo; o radical etimológico e o analógico surgem praticamente com a mesma fre-quéncia. Observa-se também uma forma com o radical ARC-, que, por ser uma ocorréncia isolada, talvez se possa considerar como uma questäo mera-mente gráfica, uma vez que a alternäncia ~ era bastante frequente nesta época. Porém, vale sublinhar que a insuficiéncia de dados näo permite averiguar qual terá sido a história desta e das restantes formas de order. 100% 'ARC •ARD SéculoXIII SéculoXIV Figura i-Arder Todas as ocorréncias se distribuem pelos séculos XIII e XIV; apenas uma provém de um documento do século XIV. No século XIII encontra-mos o mesmo numero de formas etimológicas e variantes (3 ocorréncias), embora, devido aos poucos dados encontrados, näo possamos ver qual séria a verdadeira tendencia deste verbo durante este período. A única forma detetada para o século XIV é formada com o radical ARD-, tal como nos dias de hoj e. Contudo, somos levados a supor que, ä semelhanca do que se verifica com os outros verbos, as duas formas tenham estado em concor-réncia até mais tarde. Relativamente ä distribuicäo geográfica destas formas verbais, näo será possível fazer a sua sistematizacäo, já que se tem conhecimento da origem de apenas trés das ocorréncias. 4.4-Verbo ouvir Neste estudo, apenas se assinalam dois radicais alternativos das formas relevantes do presente (OUC- e OY-). Note-se que o lexema OIC-, que hoje se encontra em variacäo com a forma OUC-, ainda näo se regista durante o período arcaico, pelo menos nos documentos por nós analisados. Abaixo apresenta-se o quadro com todos os dados encontrados referentes a ouvir. 84 Maria Joäo Colaco e Esperanca Cardeira Tabela 4-Ouvir Presente do indicativo Presente do conjuntivo Forma etimológica Forma variante Forma etimológica Forma variante PI ouco (59) o>-o(103) ouca (2) P2 oucas (3) P3 ouca (14) oya (6) P4 oucamos (3) P5 oucais (3), oucades (10) P6 oucam (18) oyam (8) Olhando para a distribuicao destas formas, concluimos que os radicals variantes apenas se registam na primeira pessoa do singular do presente do indicativo e na terceira do singular e do plural do presente do conjuntivo. Contudo, estas formas constituem 53% de todas as ocorrencias obtidas. Vejamos agora como se distribuem estas formas diacronicamente: Figura 5-Ouvir: dados Portugueses Figura 6-Ouvir: dados galegos Para este verbo, encontram-se formas referentes aos séculos XIII, XIV e XV nos documentos Portugueses. Quanto aos galegos, os dados obtidos säo todos provenientes de textos que datam do século XIV. A distribuicao destas formas é nítida - a forma etimológica permaneceu na lingua portu-guesa, aparentemente sem ter estado em variacäo com a forma OY-, que encontramos em abundäncia nos textos galegos e que constitui o radical utilizado hoje nesta lingua. Menco ou minto? Regularizacäo de paradigmas verbais 85 4.5-Verbo pedir A seguir a perder, pedir é o verbo em relacäo ao qual se encontram mais ocorréncias, o que nos permite uma análise mais detalhada dos fenómenos envolvidos nesta mudanca. Tabela 5-Pedir Presente do indicativo Presente do conjuntivo Forma etimológica Forma variante Forma etimológica Forma variante PI peco (118) pido (84) peca P2 P3 peca (14) pida (3) P4 pecamos (3) pidamos (2) P5 pecais (1) pidades (1) P6 pecam (7) Os dois radicais que se apresentam encontram-se em numero bastante equilibrado, sendo que a forma analógica corresponde a 41% de todas as formas. Importa referir que, á semelhanca do que se apontou em relacáo ao verbo ouvir, em pedir o radical PID- foi o que prevaleceu na lingua galega, pelo que a proveniéncia dos documentos em que se encontra cada uma das formas estudadas é de grande releváncia na análise děste verbo. É prová-vel que o uso de cada um dos radicais seja característico de determinadas regioes, esperando-se que hajá uma preferéncia pelo radical variante pelo menos na Galiza e possivelmente no nořte de Portugal. Figura 7- Pedir. dados Portugueses Figura S-Pedir. dados galegos De acordo com as nossas expectativas, as formas analógicas de pedir predominam nos textos galegos, correspondendo ä totalidade das formas 86 Maria Joäo Colaco e Esperanca Cardeira encontradas, o que nos leva a concluir que este verbo podera nunca ter tido um radical concorrente dentro do que hoje constitui o territorio portugues. Nao sera, no entanto, de excluir a hipotese de que possa ter havido alguma variacao nas regioes portuguesas circundantes da Galiza, apesar da inexis-tencia de documentos comprovativos. Relativamente ao percurso que este verbo teve na Galiza, nao se regista variacao no seculo XIII: as tres formas encontradas sao construidas com o radical etimologico, nao se distinguindo, portanto, das formas portuguesas. No seculo XIV surgem as primeiras formas construidas com o radical PID-, embora em numero reduzido (16%), o que demonstra que a forma PEC- seria ainda a menos marcada, durante este periodo. E no seculo XV que o lexema que hoje constitui o radical do presente do verbo galego pedir se generaliza. Apesar de ainda se assinalarem algumas formas verbais eti-mologicas (15%), ja se adivinha o dominio da nova forma, que se mantera na lingua galega ate hoje. Este verbo parece seguir o padrao evolutivo do verbo ouvir, que ja analisamos acima. A distincao que passa a existir entre os radicals Portugueses e os galegos podera ter origem na influencia do castelhano sobre a lingua galega, uma vez que as formas inovadoras que surgem no galego sao semelhantes as castelhanas ja existentes. 4.6-Verbo mentir Apesar de pertencer ao vocabulario corrente dos falantes, este e um verbo para o qual nao se registaram muitas ocorrencias. Contudo, tentaremos examinar a sua evolucao ao longo dos seculos, em Portugal e na Galiza. Tabela 6-Mentir Presente do indicativo Presente do conjuntivo Forma etimológica Forma variante Forma etimológica Forma variante PI menco (1) minto (2) minta (1) P2 P3 merica (2) minta (2) P4 P5 mencades (4) P6 Menco ou minto? Regularizacäo de paradigmas verbais 87 A partir da distribuicäo que acima se apresenta, podemos perceber que a forma etimológica e a variante tiveram uma presenca relativamente equi-librada, ao longo deste periodo, näo havendo registo de um uso preferencial notório de uma forma em detrimento da outra. No entanto, sabemos que cada século conta a sua história, bem como cada lugar. Assim, observemos o modo como estas formas se distribuem: ' MINT < M EN C Figura 9-Mentir Curiosamente, apenas se obtiveram dados relativos ao século XIII e ao século XV, pelo que o periodo de variacáo e transicáo náo se regista. Porém, somos levados a calcular que, durante o século XIV, as formas etimológicas tenham coexistido com as formas analógicas. 5-Conclusoes A partir da sistematizacao e analise que foi feita relativamente a este grupo de verbos que, em resultado da sua evolucao fonetica, constituem um tipo de verbos de padrao especial, cujo radical das formas do presente do con-juntivo e primeira pessoa do singular do presente do indicativo difere do radical das demais formas verbais, chegamos a conclusao de que nao e pos-sivel estabelecer um padrao evolutivo comum a todos os verbos. Ainda assim, podemos subdividir este grupo em quatro padroes dis-tintos: 1° padrao - constituido pelos verbos ouvir e pedir, para os quais se regista variacao a partir do seculo XIII, sendo que, ate esse momento, os lexemas OUC- e PEC- ainda nao haviam sofrido a acao da analogia que, mais tarde, se manifestou. Observamos tambem que as formas analogicas que se assinalam apenas se encontram em textos galegos. Assim, com mar-gem para duvidas, podemos supor que as formas etimologicas chegam ao portugues sem sofrer alteracoes, ja que tambem nao passaram por um peri- 88 Maria Joao Colaco e Esperanca Cardeira odo de variacao no territorio onde hoje se fala portugues. Vale referir que as formas alternativas que surgiram nos textos galegos para estes verbos sao as mesmas que se registam na lingua atual. Em galego, o verbo oir nao regu-larizou e o radical do presente do conjuntivo e primeira pessoa do singular do presente do indicativo terminado em semivogal, OI-, difere do radical das restantes formas, O- (oio, oes, oia), ao passo que no caso do verbopedir existe um radical verbal especifico para todas as pessoas do presente, que difere do radical dos restantes tempos (pido, pides, pedi). 2° padrao - constituido pelo verbo order, que durante o seu periodo de variacao apenas apresentou dois radicals variantes para as formas do conjuntivo e primeira pessoa do singular do presente do indicativo - a forma etimologica e a forma resultante da acao de nivelacao analogica, que acabou por se generalizar, tanto em portugues, como em galego. Poderemos imaginar que a nivelacao analogica tenha sido mais eficaz para este verbo do que para os restantes, devido a sua reduzida frequencia de uso, comparado com os outros verbos (perder, pedir, ouvir, mentir e sen-tir), que constituem vocabulos do quotidiano dos falantes. Embora o verbo order nao seja dos mais raros, emprega-se em situacoes peculiares. Assim, observamos que o significado, a pragmatica, a iteracao ou qualquer outra relacao associada as palavras interferem em questoes morfologicas e fono-logicas, o que justifica a existencia de quatro padroes distintos neste grupo de verbos. 3° padrao - constituido pelos verbos sentir e mentir, para os quais se registam tres radicals alternativos durante o periodo de variacao no portugues arcaico (SENC-, SENT-, SINT- e MENC-, MENT-, MINT-) - um correspondente a forma etimologica, um outro proveniente de uma nivelacao analogica (SENT-, MENT-) e um resultante, provavelmente, de uma extensao analogica derivada da influencia dos verbos que apresentam alternancia vocalica nos radicals do presente, como ferir, dormir e correr (SINT-, MINT-). Esta ultima forma, que eliminou a alternancia da consoante final do radical mas introduziu uma alternancia vocalica, foi a que se fixou em ambas as linguas. 4° padrao - constituido pelo verbo perder. Relativamente a este verbo, como ja foi referido, nao se encontra uma explicacao obvia para a adocao do radical PERC-, que concorreu com a forma etimologica PERC- e com PERD-, resultante da nivelacao analogica, e que, apesar de se distanciar da morfologia do radical das restantes formas, foi adotada pelos falantes, mantendo assim a alternancia paradigmatica ja antes existente. Parece-nos, contudo, plausivel assumir que a variacao grafica vs. existente na Menco ou minto? Regularizacáo de paradigmas verbais 89 época possa estar na origem da cria9áo deste radical. Em galego, foi o radical PERD- que, pela acáo da nivelacáo analógica, prevaleceu, eliminado, assim, qualquer alternáncia em todas as formas verbais. Curiosamente, observamos uma ocorréncia do uso de um radical terminado em relativa ao verbo order (area). Este caso isolado pode levar-nos a pensar que a consoante alternativa seja apenas resultado da dita variacáo gráfica, representando, portanto, a consoante sibilante do radical etimológico. O facto de náo haver mais registos desta forma corrobora a hipótese de que náo existiu realmente um radical terminado em consoante oclusiva para este verbo, o que significa que a variacáo gráfica náo terá afetado o verbo arder. Será entáo legítimo perguntarmo-nos se este tipo de variacáo gráfica pode constituir a verdadeira causa da varia9áo e posterior mudanca das formas do verbo perder7. De facto, náo seria um caso único na história da lingua portuguesa. Recordemos como a inova9áo grá-fica dos verbos incoativos influenciou a nossa lingua, alterando a pronúncia da consoante final do radical (nacer > nascer [naser] > [na/ser] / [ne/er]). Alem disso, a frequéncia de uso do verbo perder é nitidamente superior á do verbo arder, como acima já indicámos, o que levou á existéncia de dois padroes evolutivos distintos para estes dois verbos . A nível geográfico, observa-se que os documentos galegos apontam para tendéncias diferentes, que adivinham desde cedo a separacáo lin-guística que veio a dar-se posteriormente. Esta distincáo comeca a partir do século XIII, acentuando-se nitidamente no século XIV, sendo que é no século XV que termina o periodo de variacáo, apesar da existéncia de raras ocorréncias de formas etimológicas nos documentos galegos desta época, que seriam, com certeza, consideradas formas marcadas e conservadoras para a maioria dos falantes, visto que a grafia está sempře um passo atrás' da realidade linguística oral. Vale referir que esta separacáo entre galego e portugués se deveu, em grande parte, a fatores externos. No caso do galego, a influéncia do castelhano náo pode ser menosprezada. Os verbos oír e pedir sáo exemplos muito coneretos desta influéncia, dado que estas formas variantes, idénticas ás castelhanas, e que encontrámos em documentos galegos desde o século XIII, náo surgiram em documentos Portugueses em nenhum momento do periodo em que os verbos pertencentes a este grupo sofreram variacáo. Isto significa que enquanto a variacáo e mudanca que os verbos Portugueses sofreram se pode justificar pela acáo da analogia (nivelacáo analógica ou extensáo analógica), as mudan9as verbais do galego mostram como outros fatores, como o contexto histórico, podem ter um papel determinante na evolucáo de uma lingua. Náo poderemos, porém, 90 Maria Joáo Colaoo e Esperanca Cardeira afirmar que todas as mudancas que ocorreram nestas formas verbais gale-gas tenham tido a mesma causa. A regularizacáo do verbo perder (perdo, perdes, etc.), que náo se verificou na lingua portuguesa, parece ser um caso típico de regularizacáo por nivelacáo analógica. Alem do mais, as formas verbais castelhanas do presente náo sáo iguais as formas galegas (pierdo vs. perdemos), havendo alternáncia paradigmática relativa ao acento. A partir da análise que fizemos de cada verbo concluimos que, embora cada um tenha a sua história propria, todos eles passaram por um periodo de grande variacáo e instabilidade no século XIV, em que vários radicais verbais coexistiam no mesmo sistema linguístico. Observámos, também, que foi no século XV que se estabeleceram as mudancas que permanece-ram, tanto em portugués como em galego, até aos dias de hoje. Estas obser-vacoes confirmam, assim, as propostas de periodizacáo que apontam para uma fase de instabilidade que, nos finais do século XIV, separa o portugués antigo do portugués medio. Ao longo do periodo medio (ou seja: ao longo do século XV, quando as ocorréncias das formas arcaicas se tornám raras) sáo selecionadas as variantes que se imporáo no portugués clássico do século XVI. Historicamente, a este periodo de selecáo de variantes corres-ponde a definitiva separacáo política e linguística entre o portugués de raiz setentrional, ligado á Galiza, e o portugués centro-meridional. Enquanto a Galiza sofria a ocupacáo castelhana, Portugal definia-se como reino independente. A localizacáo da corte na Estremadura, elegendo as variedades centro-meridionais como modelo linguístico, será determinante para o processo de estandardizacáo do portugués. Na história de uma lingua interferem, indubitavelmente, fatores de natureza linguística e extra-linguística. É, por isso, necessário termos em conta fatores diversificados como a analogia, principal motor de regularizacáo dos paradigmas dos verbos Portugueses děste grupo; a influéncia de outras línguas, nomeadamente a influéncia do castelhano em determinados verbos galegos; a grafia, que terá sido a causa da criacáo do atual radical do verbo perder, bem como outros fatores de ordem psicológica e social, que levaram á regularizacáo de alguns verbos, mas náo de outros do mesmo tip o. Este grupo de verbos é, assim, uma prova de que a lingua é depen-dente da acáo do Homem, das suas necessidades, do seu conhecimento e do contexto cultural em que existe. É impossível dissociar uma lingua dos seus falantes, da sua história e da sua cultura: a lingua é reflexo da toda a experiéncia humana. Menco ou minto? Regularizacäo de paradigmas verbais 91 Referéncias: ALONSO, Emílio R. (1989), Las estructuras gramaticales desde elpunto de vista histórico, Madrid, Editorial Sintesis. Costa, J. 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The readers' linguistic response to the legitimacy of her claims is closely entangled with their reaction to how her body looks on the photograph used in the ad campaign and reproduced in the article. Bearing in mind the diversity of posts, which range from encouraging remarks to insulting observations, the paper aims to discuss the expression of disagreement and, ultimately, the emergence of conflict talk in a specific case of Internet discourse (asynchronous online commentary), the central topic of which is women's body image. More specifically, it wishes to examine, from the perspective of Politeness Theory, how the various expressions of a specific face-threatening act - expressing disagreement - contributes to creating and reifying representations of femaleness and of physical perfection or desirability. Key words: Politeness, Disagreement, Conflict, Face, Female body, Internet discourse, Asynchronous online newspaper commentary. * Introduction If compared with face-to-face conversation, the verbal interaction in online newspaper comment boards exhibits peculiar features. To begin with, its asynchronous nature challenges the turn-taking system and the adjacency sequences which Conversation Analysis has proven to characterise every- * Universidade do Minho, Centra de Estudos Humanisticos, Braga, Portugal 96 Isabel Ermida day dialogue (cf. Sacks et al. 1974), whereas its public and multiparty quality affects the formulation of opinions and the negotiation of agreement and disagreement. Brown and Levinson's Politeness Theory (1987) has successfully approached these issues, as well as those of face redress and conflict avoidance in interpersonal contacts. However, the anonymous character of the conversational exchanges online {yd. Donath 1999), together with the impersonal nature of the long-distance electronic contact, encourage a type of linguistic behaviour based on impolite and aggressive elements which tend to be dispreferred in face-to-face dialogues. Besides, when the topics are related not only to subjective and aesthetic preferences but also to ethical and moral issues, the conflictual potential increases and the confrontation assumes more serious and grievous forms. The present article aims at analysing a specific case of Internet talk, at a time when the cybernetic space seems to win over face-to-face contact. It focuses on the comment pages of the British Mail Online newspaper website, where readers freely express their opinions about the topics covered. The article in question, published in Nov. 2011, reports on the case of a morbidly obese female model who is suing an advertising agency for allegedly misusing her image to promote body shame. The problematic ad campaign shows her in a sensuous photograph, reclining suggestively in a sexy outfit which reveals her more than abundant curves, with the following slogan: "Did your wife SCARE you last night?" The focus of this paper is the newspaper readers' linguistic response to the legitimacy of her claims, given that her parallel pornographic activities may suggest a publicity stunt. This response is closely entangled with their reaction to how her body looks on the photograph used in the ad campaign and reproduced in the article. Bearing in mind the complexity of posts, which range from encouraging remarks to insulting observations, the paper aims to discuss the linguistic forms and the discursive strategies of disagreement through which a specific case of asynchronous online commentary constructs female identity in general and women's body image in particular. The article starts by briefly discussing the state-of-the-art regarding linguistic approaches to online communication. Secondly, it offers a synopsis of the methodological framework of Politeness Theory, especially as far as face management, conflict and disagreement are concerned. Then, the textual analysis section examines the online dialogues according to a threefold division: backgrounded (or implicit) disagreement, hedged disagreement and foregrounded (or explicit) disagreement. The exercise aims at debating the management of the speech act of disagreeing in terms of the face "A beached whale posing in lingerie" 97 of speakers and hearers as well as of the construction of the female body in Internet discourse. 1. Overview of online conversation criticism Computer-mediated communication has been the object of numerous academic studies, especially since its generalisation towards the end of the 1990s. Many such studies are based on the classic premises of Conversation Analysis (CA, Sacks et al. 1974, Atkinson & Heritage 1984, van Dijk 1985), which concentrate on face-to-face contexts of linguistic interaction. Unlike these, online conversations are, owing to their asynchronous character, temporally and spatially divided. Besides, the management of the interactive space, which CA analyses in terms of turn taking, overlap, interruption, and so on, cannot apply to the delayed context of cybernetic communication. Similarly, questions such as register informality, with regard to the oral vs. written dichotomy, as well as the problems of temporariness, anonymity and multimodality, have also deserved critical attention, proving that computer-mediated dialogues assume a very specific nature, one that differs from regular conversations. Before the emergence and generalisation of debate forums, it was mainly the email that absorbed the analysts' attention as far as online communication goes. Studies by Yates (1996), Baron (1998) and Crystal (2001) tried to integrate this interactive genre into existing communication models. Thus, they regarded it in one of two ways: a) as a message written in the traditional format but transmitted through a new electronic medium (including job applications, online hotel bookings, family letters); or b) as a form of oral speech which happens to be written for transmission purposes. Other contributions (Ferrara et al. 1991, Maynor 1994, Collot e Belmore 1996) have identified a mixture of different influences and styles in email exchanges - a sort of an "e-style", which is neither oral nor written, but a combination of the properties of both registers. Baron (2003) also seeks to establish a comparison between email language and face-to-face conversations. The similarities she finds include informality (use of contracted forms, preferred coordinate clause constructions), succinctness (short messages intended for short answers) and the presupposition of temporariness which underlies communication. Among the differences stand out, in the three parameters, more radical informal usages in email than in face-to-face exchanges (such as colloquial forms of treatment, frequent omission of greetings, use of direct speech acts), a 98 Isabel Ermida greater variability of the response time (which is due to the asynchronous nature of email and, even if extended, is acceptable, unlike face-to-face exchanges which demand instant response), and the fact that email can be printed, edited and stored, unlike oral exchanges which, unless recorded, are purely ephemeral. With the appearance of plural and simultaneous participation sites -such as chat-rooms, forums, newsgroups - the discursive nature of cybernetic communication acquires fresh nuances and captures new criticism. Marcoccia (2004), for instance, examines the structure of the so-called "online polylogues", whose public and asynchronous character makes them differ from interpersonal conversations. Firstly, the message exchanges in virtual forums are often truncated and the conversational sequences tend to be short. Unlike what happens at "live" interactions, the participants' online speech often appears on an incorrect position of the sequential structure of the conversation. The participation pattern also differs from face-to-face exchanges, insofar as the author (the actual producer of the message) can hide behind the speaker (the persona holding the nickname that appears on the screen). Other studies aim at understanding how plural online interaction allows participants to use - and to develop - communicative and pragmatic competencies. Lewis (2005), for instance, analyses French and British forums of political discussion (a case of what he calls "many-to-many interaction") and he reveals a tendency for the fragmentation of communication, which changes from a multi-party interaction to a number of overlapping dialogues (each taking place between two speakers). On a different note, Clarke (2009) focuses on the discursive construction of interpersonal relationships among trainee teachers, by using a Critical Discourse Analysis framework to understand the legitimisation strategies used. Montero-Fleta et al (2009) examine the degrees of formality in two types of chat-rooms (one, Catalan, discussing football; the other, British, discussing the Palestinian crisis), whereas Savas (2011) attempts to understand the variation in the stylistic options of non-presential synchronic forums in terms of individual and contextual differences. The occurrence of (im)politeness in computer-mediated communication - which the present article aims at discussing - has also been studied. Donath (1999) discusses the extent to which construction of "face" is important for the members of online communities, whose profiles seem to be carefully managed and which correspond, not to what those members are, but to what they wish to convey. Other scholars have ventured that "A beached whale posing in lingerie" 99 projecting an image of sophistication, education and courtesy has stopped being of interest to cybernauts. Baron (2003) precisely discusses the decline in "public face" in contemporary American society and the reflection the phenomenon has had in computer-mediated communication. The decrease in social class differences, the increase in inter-class mobility, the disconnection between schooling and economic success and the strong emphasis on youth culture have caused "less impetus to learn the fine points of etiquette or dress up for job interviews" and less public interest in developing "the sophisticated thought and language that higher education traditionally nurtures" (idem, ibid.: 90). Upadhyay (2010) also investigates the language of the Internet, in particular computer-mediated reader responses (the same focus as the present article), with regard to the study of impoliteness, as well as identity. He posits that respondents may use linguistic impoliteness in three ways: a) strategically to communicate disagreements, b) to argue against an out-group's ideological views, or c) to discredit ideological opponents. Upadhyay also defends that the employment of impoliteness is linked to the respondent's identification with, or rejection of, a group's ideological position and goals. Eisenchlas (2011) finds other reasons to explain the occurrence of impoliteness in online talk. He claims that the democratic nature of the Internet, the anonymity of its participants and the discontinuous character of the interaction turn the notions of hierarchy and deference, as well the corresponding questions of face, into more negligible concerns than those existing in face-to-face communication. In a comprehensive, groundbreaking book, entitled Cyberpragmatics: Internet-Mediated Communication in Context (2011), Francisco Yus also relates the language of Internet - which he analyses in its various manifestations and corresponding genres, from email and chatrooms to blogs and personal webpages - with politeness issues. A curious fact which Yus (2011: 257) points out is that the online use of politeness strategies can be "chosen by the user or they can be imposed by a moderator of the system used" Besides, Yus (2011: 270) claims that the Internet "is particularly appropriate for an analysis of the trans-cultural differences in the use of politeness." After all, users from all over the world employ this electronic medium to communicate, both asynchronously (as in email) and synchronously (as in chatrooms). The specific nature of online talk influences the use, or misuse, of politeness. As Yus (2011: 263) puts it, "the lack of physical co-presence and the reduced nonverbal contextual support influence the choice of a particular politeness strategy". But if the Internet lacks resources otherwise 100 Isabel Ermida available to speakers in everyday communication, it provides alternative conversational crutches that are non-existent in other written media, such as letters or the press. As Yus notes (2011: 168), an emoticon can soften the propositional content of an utterance or disguise its illocutionary force, much along the lines of what politeness does. Having set the genre of texts on which we will focus, it is necessary to briefly discuss the theoretical tools to use in the analysis. Next, we shall review the concept of face, a central one to politeness theory, as well as to studies of disagreement and identity. 2. Face management The vast and ever-growing scholarship on politeness attests the undeniable vitality of the topic. Notwithstanding the diversity of the approaches, most of the existing research reaffirms the impact of Brown and Levinsohs pioneering work. Actually, the core concepts of the Theory of Politeness (1987) continue to inspire a steady flow of academic studies. Brown and Levinsohs Theory of Politeness rests upon the notion of'face', which echoes the common expression "losing face" (and, by extension, getting embarrassed or humiliated - 1987:61). The concept if borrowed from Goffman (1967: 306), who defines it as "an image of self delineated in terms of approved social attributes" and, consequently, as "the positive social value a person effectively claims for himself". Hence the parallel notion of "face work", which covers all the actions an individual undertakes so as to act in accordance with the demands of face. These actions serve to counterbalance any "incidents" which may threaten face and to protect the speaker from his or other speakers' embarrassment. The culturally determined repertoire of face protection strategies is dual: "defensive" (protecting our own face) and "protective" (protecting other people's face) (Goffman 1967:310). The theoretical implications of Goffman's fertile concept are numerous, complex, and sometimes polemical, as is the case of its purported universality (see, e.g. Mao 1994 and Earley 1997). Goffman (1967:319) does concede that "underneath their differences, people everywhere are the same", and he claims that every society encourages its members "to be perceptive, to have feelings attached to self and a self expressed through face". Much Anglo-American bibliography on politeness, as Bargiela-Chiapinni (2003:1462) points out, tries to redefine the relative weight of the concept of "face" in the West as opposed to its manifestations in other cultures. In Japan, empathy, reciprocity and dependence are overriding principles (cf. "A beached whale posing in lingerie" 101 Hill et al. 1986, Ide 1989), whereas in China face acquires quite different nuances (Lim 1994). Brown and Levinson defend the universality of face in the very title of the 1987 book {Politeness: Some Universals of Language Usage), as well as in explicit passages in the body of the text: "we are assuming that the mutual knowledge of members' public self-image or face, and the social necessity to orient oneself to it in interaction, are universal" (1987:62). Although they admit that "the core concept is subject to cultural specifications of many sorts" (1987:13), Brown and Levinson establish the concept of Model Person, which is allegedly "a reasonable approximation to universal assumptions" (1987:84). Face, or the "public self-image" which the Model Person wishes to project, is twofold: positive and negative. Positive face is the wish that our image be appreciated and accepted by others, whereas negative face is the wish that our space be protected from intrusion and imposition. The former bears on the construction of identity and consensus, and on our attempt to be "ratified, understood, approved of, liked or admired", whereas the latter has to do with territorial integrity and our attempts not to be disturbed. In social interaction, some situations of verbal and non-verbal communication intrinsically threaten face or, in Brown and Levinson's words (1987:65), "run contrary to the face wants of the addressee and/or of the speaker". These situations consist in the so-called face-threatening acts, which jeopardize, on the one hand, either the speaker's or the hearer's face, and on the other hand, either their positive or negative face. For instance, when a speaker apologises, s/he is admitting to incorrect behaviour, thus threatening his/her positive face, but if the speaker thanks the hearer, the former jeopardizes his/her negative face, by incurring in a debt and allowing the hearer to ask for a make-up favour later on. On the hearers' end, a criticism by the speaker is obviously a threat to positive face, since it indicates that the speaker does not approve of the hearer's behaviour, whereas a request threatens the hearer's negative face, since it invades the hearer's territory by asking him/her to do something. In face of such threats, speakers my simply refrain from doing the face-threatening act altogether. However, if speakers cannot avoid doing it or if they deem it preferable to run the risk, they may use certain strategies to minimize such a risk and protect the mutual vulnerability of face. In this case, they have two possibilities to choose from (cf. Brown and Levinson 1987:69): 1) to do the face-threatening act "off record", that is, in an indirect way, by providing the hearer with hints such as metaphor, irony, and understatement; and 2) to do it "on record", that is, explicitly and ostensively, in one of the following ways: 102 Isabel Ermida a) Doing the act "without redressive action, baldly", that is, in a direct and clear way, without any mitigating forms (for instance, and order would be performed by means of a straight imperative form) b) Doing the face-threatening act "with redressive action", that is, by employing mitigating action, be it positive politeness (for instance, by using in-group identity markers, avoiding disagreement, exaggerating interest, telling jokes, etc.) or negative politeness (for example, apologising, being indirect, not coercing, impersonalizing, etc.) This article will discuss how a major strategy of positive politeness -seeking agreement - gets to be manipulated in the comment pages of the Daily Mail online. But before doing so, a few preliminary observations regarding the issues of conflict and disagreement are in order. 3. Politeness, conflict and disagreement At the outset of heir book (1987:1), Brown and Levinsohs state: "(•••) politeness, like formal diplomatic protocol (...), presupposes [a] potential for aggression as it seeks to disarm it". And they add that politeness "makes possible communication between potentially aggressive parties" (ibid.). The role of polite behaviour in taming down aggressive urges is a key factor to successful social interaction. Identifying possible symptoms of conflict requires a "constant vigilance" and the knowledge of what Brown and Levinson call a "precise semiotics of peaceful vs. aggressive intentions" (ibid.) As such, politeness constitutes an important form of "social control" (1987:2). This conception of politeness as an antidote to conflict and aggression is also present in Leech (1983), whose Principle of Politeness also aims at preventing or solving any incompatibility between speakers. In Leech's words (1983:82), the regulatory role of this principle is to keep "the social equilibrium and the friendly relations which enable us to assume that our interlocutors are being cooperative in the first place". Leech's Principle of Politeness is divided into six maxims, namely Tact, Generosity, Approbation, Modesty, Agreement and Sympathy. The Agreement maxim, in particular, reads: a) "Minimize disagreement between self and other", and b) "Maximize agreement between self and other". Minimizing disagreement is listed first because, as Leech ventures, "avoidance of discord is a more weighty consideration than seeking concord" (1983: 133). Leech also holds that "there is a tendency to exaggerate agreement with other people, and to mitigate disagreement by expressing regret, partial agreement, etc." (1983: "A beached whale posing in lingerie" 103 138). Other ways speakers employ to avoid disagreement is the use of indirect speech acts, by means of such strategies as modalization and passiviza-tion. In short, the more indirect the speaker, the more polite and the more capable of avoiding conflict. In Brown and Levinson's model, the idea of conflict management is closely related to the notion of power, one of the three "sociological factors" which are crucial to "determining the level of politeness which a speaker will use to an addressee" (1987:15), namely: Power, Distance and Ranking of the Imposition. The more powerful the speaker is, the less room there will be for conflict to arise. Indeed, in many situations of social interaction the role of the relative power of participants is crucial, especially if the interlocutor is "eloquent and influential, or is a prince, a witch, a thug, or a priest" (1987:76), in which case he may well impose "his own plans and his own self-evaluation" (ibid.). And, of course, by imposing our own opinion and evaluation we threaten the positive, as well as the negative, face of the hearers, in that we show we do not respect or appreciate their opinion, and intrude upon their territory by requiring them to accept ours. One thing is to seek agreement; another is to impose it. The issue of agreement vs. disagreement is actually well established in Brown and Levinson's model. 'Seeking agreement' and 'avoiding disagreement' are complementary strategies that aim at ascertaining common ground between the speaker and the hearer, thus "indicating that S and H both belong to some set of persons who share specific wants, including goals and values" (1987: 103, see also 112-3). So important is the desire to agree, or to appear to agree, with the hearer that speakers may resort to 'token agreement'. In an earlier study by Sacks (1973) a "Rule of Agreement" explains "the remarkable degree to which speakers may go in twisting their utterances so as to appear to agree or to hide disagreement" (Brown and Levinson, 1987: 114). This is the case of responding to a preceding utterance with "Yes, but...", rather than a blunt "No". We will see occurrences of token agreement, or what I call "disagreeing by agreeing" in the present corpus. In 2004, Miriam A. Locher wrote an important contribution to the study of disagreement from the point of view of Politeness Theory. In Power and Politeness in Action: Expressing Disagreement in Oral Communication, she writes: "Conflict can be argued to link the exercise of power, politeness and disagreement on a general level" (2004:94). Along the lines of Waldron and Applegate (1994:4), who define verbal disagreements as "a form of conflict" insofar as they are "characterized by incompatible goals, negotiation, and 104 Isabel Ermida the need to coordinate self and other actions", Locher claims that disagreeing speakers are in conflict not only in terms of content but also in terms of protecting the hearers face, as well as their own. Getting their point across without sounding presumptuous or injuring the hearer's image causes friction and potentially leads to conflict, which is where politeness comes in. Locher (2004) establishes eight categories for expressing disagreement, with different degrees of politeness: the use of hedges, giving personal or emotional reasons for disagreeing, the use of modal auxiliaries, shifting responsibility, stating objections in the form of question, the use of but, repeating an utterance by a next or the same speaker, and non-mitigated disagreement. We will see how some of these categories occur in the corpus under focus. Previous studies on disagreement have shed light on other interesting facets of the phenomenon. To begin with, disagreements need not be negatively charged, or psychologically detrimental. Schiffrin (1984: 329) elaborates on "sociable arguments" and claims that expressing disagreement may be part of the expected speech situation and thus be a source of enjoyment. In a later study (1990: 241), she mentions that although arguments may at first sight look like the epitome of conflict talk, they may in fact be regarded as a "cooperative" or "competitive" way of speaking. Other authors also view disagreement - or its strongest version, argument - as a reaction that is not necessarily a dispreferred or negative one. Charles and Marjorie Goodwin (1990: 85), for instance, claim that "despite the way in which argument is frequently treated as disruptive behaviour, it is in fact accomplished through a process of very intricate coordination between the parties who are opposing each other". And Kotthoff (1993:193) defends that "once a dissent-turn-sequence has been displayed, opponents are expected to defend their positions", showing fewer reluctance markers, which makes disagreement become a "preferred" response. Yet, disagreeing does carry a risk of confrontation and hence of negative psychological tension. Kakava (1993: 36) explains the vulnerability of the disagreeing speaker, who may face criticism and be the object of counter-attack: Since disagreement can lead to a form of confrontation that may develop into an argument or dispute, disagreement can be seen as a potential generator of conflict. Not only can disagreement create conflict, but it can also constitute conflict since an argument is composed of a series of disputable opinions or disagreements. "A beached whale posing in lingerie" 105 Perhaps because of this conflict potential, disagreement tends to be regarded as a dispreferred answer. Pomerantz (1984) distinguishes between weak and strong disagreements and claims that the former, as dispreferred answers, resort to such delaying strategies as hesitations, requests for clarification, "no talk", turn prefaces, partial repeats and other repair initiators (1984: 70). Strong disagreements, on the other hand, do not make use of any of these devices. In Learning Politeness: Disagreement in a Second Language (2009), Ian Walkinshaw offers a useful taxonomy of disagreement, which includes four categories. By way of example, the fictional situation is that of a speaker responding to a question of whether he likes a second-hand couch: a. Explicit / direct disagreement: "I don't like this couch at all." Having only one literal meaning, this FTA will only be performed "if the speaker is not concerned with retaliation from the hearer" (Walkinshaw 2009: 73) b. Disagreement hedged with positive politeness: "It's a nice couch, but I don't like it." In this case, disagreement is softened by expressing appreciation of the hearer's likes, wants and preferences. c. Disagreement hedged with negative politeness: "You've obviously set your heart on it, but I don't like it." This includes the mitigating strategies oriented towards the hearer's desire to act freely as s/he chooses. d. Implied disagreement: "Um, well, it's certainly an interesting colour..." This roughly corresponds to Brown and Levinsons "off-record" strategies, such as hinting and vague, unfinished sentences, which free the speaker of just one communicative intention, and thus of the responsibility for the FTA. This taxonomy is to some extent reminiscent of Scott's (2002) distinction between two primary types of linguistic disagreement: 'backgrounded versus 'foregrounded' disagreement, which "exist on a continuum of increasing explicitness and escalating hostility" (2002: 301). (We will see in the textual analysis section how this continuum operates in the present corpus.) Scott also divides the latter into two patterns of disagreement in terms of targets, namely "collegial disagreement" versus "personal disagreement" (which includes "ad hominem attacks"). In Impolineness: Using Language to Cause Offence (2011), Culpeper establishes a further parallel between Politeness Studies and what he correctly labels Conflict Studies. Two subfields of research into conflict are directly related to impoliteness. First, interpersonal conflict bears on the existence of difference or incompatibility between people and on the interaction between parties that have opposing viewpoints, interests or goals. 106 Isabel Ermida Secondly, conflict in discourse involves any type or verbal or non-verbal opposition taking place in social interaction, ranging from disagreement to disputes. Both subfields are subsidiary to impoliteness in the following way: If impoliteness involves using behaviours which attack or are perceived to attack positive identity values that people claim for themselves or norms about how people think people should be treated, then it involves 'incompatibility', expressing opposing interests, reviews, or opinions', 'verbal or non-verbal opposition - it is intimately connected with conflict. (Culpeper, 2011: 5) A final bibliographical cornerstone that requires mention is a very recent special issue of the Journal of Pragmatics (Sep. 2012), devoted to the study of Disagreement. In its Introduction, Angouri and Locher (2012) propose four key premises to theorising disagreement. The first is the everyday nature of the phenomenon. The second is that disagreement may be not only tolerated but expected, instead of being an exceptional speech act. The third is that disagreeing is not necessarily negative. And the fourth is that disagreeing "will have an impact on relational issues (face-aggravating, face-maintaining, face-enhancing)" (2012: 1549). Although some of the articles in the volume revolve around institutional settings and workplace scenarios (cf. Marra 2012, Angouri 2012), others crucially focus on online discourse. Langlotz and Locher (2012), for one, identify instances of the expression of emotional stance in news website postings through conceptual implication, explicit expression, and emotional description. And Bolander (2012) analyses the use of (dis)agreement in personal / diary blogs, arguing that even though the participation framework of blogs encourages explicitness, there is a greater need to signal responsiveness explicitly when readers address other readers than when readers address bloggers. We will next see the forms which the participants in online conversations - the focus of the present study - use to express agreement and disagreement, and we will try to identify the different linguistic strategies used to express alignment and approval, on the one hand, and confrontation and rebuttal on the other. Perhaps the former bear on the feeling of a shared experience of events and situations (on the concept of networked community, see e.g. Castells 2000) and the latter on the influence of the factors of Distance, Anonymity and Third-Party opinion. The following sections seek to test these hypotheses. "A beached whale posing in lingerie" 107 4. Sample description The corpus of texts under focus in the present article is a set of online written productions of a dialogical nature - or, along Marcoccia's lines (2004), of a "polylogical" character, since they involve more than two participants, and many of the utterances respond to more than one speaker at a time. They were published on the days following the publication of an article on the Mail Online newspaper website, entitled "Supersized model describes horror after discovering her scary' image was used to promote dating site for men who want to cheat" (Nov 9, 2011). The article crucially includes an illustration, shown next: Fig. 1 - Illustration of the Mail Online article Together with the image is the following subtitle: "Big is beautiful: Jacqueline, who unwittingly features in the ad, believes the marketing material 'suggests, blatantly, that fat people are patently undeserving of love and loyalty.'" These cues are not only obviously provocative but successfully so. The number of responses to the article is, not surprisingly, high and the intensity of the opinions expressed quite remarkable, in such a way that the discursive situation becomes a very interesting case study of argumentative discourse in general and "multi-party argument" in particular (Maynard 108 Isabel Ermida 1986, Goodwin and Goodwin 1993:100). At the same time, it lends itself to an analysis of the management of face and the violations of the politeness strategies usually at work in face-to-face interactions. On the whole, the corpus includes 369 posts, each of which containing one or more sentences, which amount to 18757 words. 5. Content discussion The core of the article is that the morbidly obese model, Jacqueline, claims that a picture from a photo-shoot she unsuspectingly made was used, without her permission, to advertise an extra-marital affairs website and to promote body shame. The fact that the photo-shoot was patently suggestive in sexual terms, together with the circumstance that Jacqueline runs a pornographic website, are rather incriminating factors that do not help her case. The complex range of reactions to the article spans not only her physical appearance - from which spring judgements as to body perfection, desirability and health - but also the ethical issues involved in her side activities as a porno figure. Therefore, the expression of disagreement covers a broad scope of topics, which are raised, debated, dropped and recovered along the argumentative sequence. More specifically, the various targets of disagreement in the corpus are the following: a. Disagreeing about obesity being beautiful (The newspaper article subtitle uses the expression "Fat is beautiful") b. Disagreeing about obesity being ugly or deserving attack (Jacqueline's court case rests upon the complaint of body shame caused by obesity) c. Disagreeing about objectification of women (Many commentators view Jacqueline as a female scapegoat) d. Disagreeing about adultery (The advertisement is for a dating agency for married men) e. Disagreeing about hypocrisy (Jacqueline complains of her body being misused even though she exploits it herself for sexual purposes) The complexity of the analysis also bears on the fact that the disagreement turns occur in a sequence that is not dyadic, but multiparty, admitting different strands of discursive input. Besides, the speech act of disagreeing is closely related to, and actually overlaps with, other speech acts, such as criticising, protesting, reprimanding, etc. Actually, from a speech-act the- "A beached whale posing in lingerie" 109 ory perspective, the analysis of the linguistic sequences is particularly challenging, since the illocutionary force continuum ranges from warnings and overt condemnations to encouragements and expressions of support, whose boundaries are often blurred. At an interpersonal level, two sides build up from the beginning of the exchange: a support side and a rejection one, a divide which immediately feeds a potential for disagreement and conflict. From a Conversational Analysis perspective, the asynchronous nature of the exchanges makes the turn-taking system inoperative, as well as the occurrence of interruption or overlap. Yet, it is interesting to note that the turns do occur in response to previous ones. Actually, some posts constitute direct replies to others, whereas other posts exist independently, ignoring previous conversational input. It should also be noted that long turn-takes alternate with very short ones - sometimes, even one-word replies (as is the case of "Oink!"). From the standpoint of the Theory of Politeness - which is the primary theoretical tool in hand - the texts exhibit a great degree of complexity. As an anonymous forum, the comment pages of the newspaper encourage the free expression of thought, which may explain why some posts are such ostensive infringements of the politeness principles, especially positive politeness. Also, the fact that the respondents are speaking about a third party - Jacqueline, who is not taking part in the polylogue - may partly be the reason for the expression of strong, confrontational opinions, which often subvert the interactional protocol presiding over daily face-to-face conversations. As Leech (1983: 133) claims, "politeness towards an addressee is generally more important than politeness towards a third party" We will divide the analysis into three parts, in accordance with the three major patterns of disagreement found in the texts. 5.1 Backgrounded disagreement: Implicitness and indirectness Since disagreeing has the potential to damage another persons face, the speaker will normally avoid performing the FTA, or try to minimize its impact. Going "off-record" allows the speaker to remain in the realm of the implicit, where "it is not possible to attribute only one clear communicative intention to the act" (Brown and Levinson 1987:211). Off-record strategies demand inferential efforts by inviting conversational implicatures, since they typically break Grice's cooperative maxims (ibid: 213). Scott (2002: 74) calls off-record disagreeing "backgrounded disagreement" and confirms 110 Isabel Ermida that it is a way to avoid responsibility for the FTA because it is left to the recipient to interpret it. The occurrences of backgrounded disagreement in the corpus under focus include many of the linguistic realizations which Brown and Levinson (1987: 69) postulate: "metaphor and irony, rhetorical questions, understatement, tautologies, all kinds of hints as to what a speaker wants or means to communicate" Let us begin with metaphor, a "category of Quality violations, for metaphors are literally false" (Brown and Levinson, 1987: 222). Expressions of disagreement in the Mail Online comment board as to the claim that "fat is beautiful" often assume metaphorical shapes. Referring to the obese model as a whale or a pig (which also covers metonymical extensions by way of their voices) is a recurrent element in the texts, be it in an openly insulting tone, as we will see later, or in a more indirect manner, as follows: • SAVE THE WHALES... Oh wait, on second thought...- Eoin Power, Osaka, Japan • Hold on, where did I put my harpoon? - Eric, Canada • Beware the Norwegian Whaling feet cometh - howardski, londonski • "Languishing suggestively"... or "beached", to give this pose its proper nautical nomenclature. - Richard, Middlesbrough • Oink! - American, Philadelphia • oink - SaminTexas, Texas Other metaphors cover objects instead of animals, like "food disposable bins". The following comment is particularly interesting in locutionary terms because it displays a fictional dialogue between two interlocutors -the obese model and an interviewer. Although the passage is rather derisive, the speaker manages to remain off-record: • She's a good advert for a food disposable bin... What's your favorite hobby madam xxx... Why eating naturally. What's your favorite nibble madam xxx... Why ice cream, more ice cream and ever more ice creammmmmm-mmmmmmmmmmm-mmm-mmmmmmmmmmmmm. - miss 60s, los angeles The following occurrence of metaphor compares the model with food itself. It is a curious verbal production insofar as the commentator assumes Jacqueline's voice, in a contemptuous role-play which humorously alludes to her lack of education by means of wrong verb conjugations and lack of grammatical concordance: "A beached whale posing in lingerie" 111 • I'm a roily polly pudding and pie and i kisses the boys and squashed them with my enormous mellons and then i flattened them with my enormous backside - Tom, Chicago. Another metaphor, mixed with metonymy (part for the whole), compares Jacqueline with a country's province, by means of a reference to the postal code she would deserve if she were one: • If she lived in Britain, she'd get her own postcode. - Adam Mann, UK The use of rhetorical questions, another case of infringement of the Quality maxim, helps the speaker to soften the strength of the disagreement. Brown and Levinson (1987: 223) explain that "to ask a question with no intention of obtaining an answer breaks the sincerity rule on questions". In the next passage, the commentator disagrees that an obese woman may be a legitimate target of adultery by counter-arguing that marriage also affects men's body negatively. The commentary exhibits a series of rhetorical questions, signaled with several question marks at a time, which "leave their answers hanging in the air" (ibid: 223) and save the speaker the responsibility for the propositional content of the utterance. The use of hedges, such as "I presume", "maybe", and "just (a thought)", also indicates that the speaker is going off-record: • Men saying that they would dump their wives if they got obese when they had been a size 12 at marriage - I presume still have their full heads of hair, lithe muscular bodies, full sets of healthy teeth and the sex drive they had when THEY got married??? Or are they balding, pot bellied, couch potatoes with bad breath and more hair coming out of ears and nose than on the whole of their head, who do more talking about sport and sex than doing it??? Maybe your wife is disappointed with your looks too but loves you anyway?? Just a thought. - Me again, Newbury, Berkshire A very similar case takes the opposite argumentative stance, defending the male's point of view. The disagreement, once again, resorts to rhetorical questions, mixed with hedges such as "really", "some" and "surely": • So, according to her, if a couple marries when she is like a size 6 and then balloons to a size 32 and then the husband cheats, because he is no longer attracted to his wife that the entire situation is HIS fault? Surely it is her fault as well?! - Malia, Honolulu, Hawaii, USA 112 Isabel Ermida The use of irony, by which the speaker says the opposite of what s/he means, also expresses implicit disagreement. The corpus exhibits several instances of ironical utterances. In the following passage, a commentator disagrees with the idea that being fat deserves derision, by using the adjectives "interesting", "glad" and "sane" in a patently ironical way: • Interesting, the fat-bashing. But identity-theft is okay? Glad there are some sane people commenting. - Amber, London A very good example of irony is the following utterance, where a female commentator shows her dislike for obesity and her implicit disagreement regarding the corresponding values: • It's official. I'm never eating, ever again. - Tina, Derby Likewise, the following dialogue sequence between two commentators - Shaun and Andy - reveals an ironical response on the part of the speaker who initiated the exchange. Shaun initially disagrees with the purported "hate" of which Jacqueline is a victim, and Andy replies with a play on words regarding the expression "having too much on one's plate". Shaun's closing remark shows that, contrary to what he says, he obviously did not "like" Andy's "enthusiasm" for his joke. The use of the plural pronoun helps to signal his dual illocutionary intention: • What's with the hate on her? Doesn't she have enough on her plate already? - Shaun, Liverpool, 09/11/2011 15:29 / From looking at the size of her Shaun, I don't think that there's ever much left on her plate..... - Andy, Frodsham, 09/11/2011 16:23 / We like your enthusiasm for our joke thank you Andy. - Shaun, Liverpool, 9/11/2011 16:53 Unlike irony, sarcasm does not mean the opposite of what is said (thus violating the quality maxim); instead, it means more than what is actually expressed (thus violating the quantity maxim), which is why it also goes by the name "understatement". So as to express disagreement that Jacqueline is beautiful, the four following commentators resort to sarcastic understatement: • Note to self: initiate strenuous exercise program immediately. - K.M., Coeur d'Alene, Idaho, USA • Is this the American version of TWIGGY ??? - Frank, Slough "A beached whale posing in lingerie" 113 • Somehow I have a nervous feeling about a possible missing little pet's location during the photoshoot. - Jon, NY • Supersize model. The oxymoron of the 21st century. - Cat Lover, London • I look forward to their next ad: "Did your HUSBAND scare you last night?" Bet that could create some publicity, too - with the right illustration of course. - Damascena, Town The following is a very curious case which uses understatement to criticize understatement. In reply to an earlier comment by a woman ("God forbid if a woman puts on a bit of weight! - Pam, Rutland), a male commentator replies: • Quite possibly the understatement of the year.........size 32 is now 'a bit of weight'. - Adam, Glasgow Two other commentators employ the adjective "enormous" sarcastically, and they establish a synecdoche between her problem', or her 'issue' (something that is part of her), being "as big as" she is: • Well she is correct about there being an enormous problem. - Taylor, New York City USA • Use of the word "enormous" when describing her issue was an unfortunate word choice... - Lauren, London Hinting is also a typical strategy of indirectness, and as far as disagreement goes, it also plays the function of backgrounding the illocutionary force of the utterance. Hints violate the Relation maxim in that they require the recipient to establish the relevance of the utterance to the issue in hand. The following line hints at the practical difficulties that an overweight female body can pose to a male lover. Though the impoliteness is not overt, it is obvious that no redress is offered, only the off-record statement of a (tabooed) fact: • You will never get in there. - Steven, Surrey A particularly interesting comment happens when a reader responds to Jacqueline directly, by using the second-person pronoun. Unlike most other comments, he speaks to her, not about her. He begins by quoting her words in inverted commas, and goes on to use several off-record devices, 114 Isabel Ermida such as rhetorical questions, ellipsis (in the form of suspension marks) and irony (saying she is a "complicated woman" whom no one understands): • "I find the very idea that there exists a business based solely around the facilitation of infidelity appalling." Let me guess, you still accept paid memberships from married men? Thought so. Lovely lark this one, doesn't like her body being exploited.... unless it's her own porn site. Doesn't like infidelity.....unless the infidelity is visiting her site. She is a complicated woman and no one understands her but her ice cream sandwiches. - Greg, Canada Finally, another off-record strategy Brown and Levinson mention and which may be used to express implicit disagreement is the employment of generalizations. In the following comment, a speaker points out that although everybody nowadays criticizes smoking, criticizing obesity is still generally condemned: • It's socially acceptable to tell smokers now that smoking will kill them and that it's awful and yucky. It wasn't always acceptable back in the day to speak aloud about it. When will it become acceptable to tell people "you are overweight and killing yourself?!" - Odell, Tampa, FL, Likewise, the following comment is constructed on the basis of generalization. The use of discursive subjects like "people" or "you" (which plays the role of impersonal "one") helps the speaker express her disagreement in a backgrounded way: • People know that if they're overweight it's very unhealthy. Broadcast and print media carry many stories and statistics about the health risks of obesity. Unless you are talking about heart-to-heart talks with people to whom you are close or doctors talking to patients, I hope it's never socially acceptable to tell people they're fat and going to die. It's rude, cruel, and pointless. Criticizing strangers because you believe they are overweight wont make them change their behavior. - Carol, U.S.A. The same can be said of the following general statements, the first about the diversity of the human body in general, the second about the "fat acceptance movement", which is another case of impersonalization (through nominalization): "A beached whale posing in lingerie" 115 • Women (just like men) come in all sizes. Fat, thin and in-between. These ads are horribly degrading to women in general. I see her point. - rajapa-tee, orlando fl • The fat acceptance movement is literally killing people, and those behind it should be stopped. - Kate, Washington DC, USA 5.2 Disagreement hedged with positive and negative politeness: The occurrence of comments that involve disagreement but attempt to soften its strength in a polite way cover several linguistic strategies, some of which are aimed at positive face, others at negative face. On the whole, the corpus exhibits several examples of the two cases. Positive politeness strategies are oriented toward the "positive self-image that [the speaker] claims for himself" (Brown and Levinson 1987: 70) and can be used to redress the face-threat inherent in disagreement. Walkinshaw (2009:73ff) also studies the use of positive politeness in disagreements, which he regards as an attempt to attenuate disagreement by expressing appreciation of the hearer's likes, wants and preferences. The two following examples are interesting cases of a speaker disagreeing that morbid obesity may be regarded as beautiful while protecting the face of moderately obese readers. Indeed, so as to shield the positive self-image which the latter naturally claim for themselves, the speakers preface their disagreement by introducing an apology (see Locher 2004: 134), in the first case, and a concession in the second ("Big may be beautiful..."), both of which are followed by but: • No offense to big women, but this is disgusting. - Amanda, Houston, TX • Big may be beautiful, but morbidly obese is disgusting, no apologies. Claiming common ground by using in-group identity markers and first-person plural pronouns (we, us) is a positive politeness strategy which Brown and Levinson (1987: 107, 127) also stipulate: "by using an inclusive 'we' form, when S really means 'you' or 'me', [the speaker] can call upon the cooperative assumptions and thereby redress FTAs". The following speaker tries to assuage her disagreement by using a solidarity strategy and pretending she is part of a group (see also Chilton 1990: 217). In other words, she disagrees with the views expressed by a group but pretends she is part of that group and that their self-image is hers too. The use of "let's" (contrac- 116 Isabel Ermida tion of let us'), in particular, implies a mitigated order, with the exercitive' illocutionary force (cf. Austin) disguised: • This is a human being we are talking about. Why do people put so much emphasis on what's on the outside? Shouldn't we be more tolerant and understanding? We don't know a person's circumstance as to why or how they became that way. Let's stop hurting each other and fix ourselves instead. - Victoria, Los Angeles, CA USA Another curious example of the use of in-group identity markers, in particular address forms, comes in reply to a previous comment by a male participant ("You cannot pile on a trazillion pounds then accuse your partner of being shallow if they no longer desire you." - Toni, Herts). The respondent resorts to a term of endearment (which may have some ironical undertones) so as to soften the strength of her disagreement, which is otherwise constructed on the basis of negation (note the recurrence of the adverb not): • 'Desire' isn'f love, sweetiel Love must fuel desire, not the other way around. (...) The best sex is about love, not lust, and not just about what a person looks like. They're still the same person inside, no matter what the outside is like. - ShowMeTheChiffon, UK. The use of hedges is a common politeness strategy that attenuates the threat to face by tentativizing the illocutionary force underlying the utterance. As Brown and Levinson explain (1987:145), a hedge is "a particle, word or phrase that modifies the degree of membership of a predicate or a noun phrase in a set; it says of that membership that it is partial, or true only in some respects (...)". The following speaker tries to redress the positive face of fellow-commentators by pretending not to be certain of his/her disagreement. Hence the use of "I don't know", "all that", "just" and "well": • I don't know if I am all that against body shaming. This is not just very unattractive, it's a serious health issue. What ever happened to the days of old when women were normal sized with curves? I'm not talking about the curves of Mt Everest but well, just nice. Now it's either stick thin to the point of bones or so fat you want to throw up! - Carer, Austin "A beached whale posing in lingerie" 117 Along similar lines, the following comment includes such hedges as "I wish people would stop trying...", instead of using, say, a direct imperative ("Stop trying..."): • I wish people would stop trying to make out like it's fine to look this way, it's not natural. - Lucy, NY A common discursive strategy found in the corpus is disagreeing by agreeing. This of course helps save the face of the hearer whose opinion we do not actually share. Brown and Levinson (1987:114-5) refer to "pseudo-agreement" in situations where a speaker begins but stating agreement but "carries on to state his own opinion which may be completely contrary to that of the first speaker". The use of 'but' (or any other adversative conjunction, like 'however') usually ensues. 'But' is actually a key marker of disagreement. In grammar, it is the quintessential oppositional particle, and in pragmatics its impact depends on the position within the utterance. The two following cases both employ 'but' following the explicit use of the verb "agree": • I agree that women are under a lot of pressure to be 'perfect' and I myself constantly feel pressure to lose weight in order to effectively be 'a better person' but this girl is disgusting. - mimi, surrey. • C'mon, as a woman I have to agree that if I was married to someone who let themselves go that badly, I would look elsewhere, too. A size 12 is one thing, but morbidly obese is another. It's unhealthy and unattractive, and if I were to get that big not due to a medical condition, I wouldn't blame my husband for leaving me. - Lynn, Tampa, Florida, USA The examples of disagreement through pseudo-agreement abound in the corpus. Consider the following reply to a previous comment, which is itself a disagreement hedged with an apology ("I'm sorry, no one should be proud of being over weight" - laci, Essex): • Agreed. However, no one should be proud of being underweight, either. Both extremes present health issues, but being very thin is sold as beauty in today's society. - Just Sayin', USA. A similar dyadic exchange takes place when a female commentator criticizes men for being shallow ("Most men I feel are just shallow and do not think with their brain but what is between their legs!" - Emma, Kent): 118 Isabel Ermida • Emma, whilst I agree that there are men who are shallow, I can also say that there are women who are the same. Women also make catty remarks about men AND other women. - Bloke, Here Other expressions of pseudo-agreement do not use the verb "agree" explicitly: • I can see all the moral problems but that is a seriously funny ad! - JJ, Sydney. • I'm all for the fact that woman come in all shapes and sizes but when you know it's interfering with your health, it's time to sort it out. - Me, Essex. Incidentally, the use of no', the ultimate disagreement marker, may actually mean yes'. Consider a possible reply to the statement: "She is not healthy". Saying "No, she isn't" is actually equivalent to "Yes, you're right". The following passages use no' as expression of agreement followed by 'but' and the corresponding disagreement (which in the first example ends on a rather 'impolite' interjection - "Jeeze grow up"): • As for the size of the woman, no she is not a healthy size at all {however some men do like this) but do people on here have to remark about it like they're still in primary school? Jeeze grow up. - FW, UK • No, being morbidly obese is not healthy but it's not your business either. -See it all the time, USA Occurrences of negative politeness bear on linguistic strategies directed at respecting the recipient's freedom of action, that is, their negative face, their wish not to be intruded upon or hindered. Cases of disagreement being mitigated with negative politeness are not abundant in the corpus, but they do exist. The use of apologies is a typical case of negative politeness, as Brown and Levinson state, and they pop up now and again: • Sorry but size 32 is not "beautiful"- Deeze, North. • I'm sorry no one should be proud of being over weight - Laci, Essex • Beauty is health, and whether you be under or overweight you just do not fall in the healthy category, sorryl Let's stop kidding ourselves! - Lee, London The use of "sorry" is sometimes strengthened by an affectionate term ("love, "Jackie"), again with ironical tinges: "A beached whale posing in lingerie" 119 • Sorry love but if my nearest and dearest became a size 32 through simple over-eating I would definitely go get a new one. • No, love, sorry, you are NOT beautiful. You are obese and that is UGLY -Louise, Gillingham. • Sorry, but someone this fat is more often seen as horrific by the general populace than as, *gag*, "beautiful". Saying this woman is beautiful and attractive is like saying the same thing of a stumbling drunk or "Oooh look at the handsome meth-head!" Sorry Jackie - you're horribly obese and there's nothing attractive about it. - Shwa, Denver, A different discursive situation is the following. By telling (fat) female readers that nobody is preventing them from being fat, the commentator hedges his disagreement that obesity may be attractive, thus expressing his attempt to protect their negative face. In other words, he expresses his respect for their freedom to be as they prefer: • A size 2 woman who sees this ad sees the message: "If I don't stay small, he will cheat." Sounds like it's working to me. Nobody's telling you that you can't be fat, ladies. Just don't expect that men will look at you as if you're not. It's that simple. - John, Northampton, PA USA 5.4 Foregrounded disagreement: explicitness and directness Scott's (2002) category of "foregrounded disagreement", later taken up by Walkinshaw (2011), echoes Brown and Levinson's "bald-on-record" strategies for doing an FTA, which involve "doing it in the most direct, clear, unambiguous and concise way possible" (1987: 69). The reasons Brown and Levinson offer to explain such strategies - urgency, efficiency, negligible threat to face and vastly superior power of the speaker (ibid.) - differ from the ones Locher (2004: 143) presents to account for what she calls "unmitigated disagreement": a) when it is more important to defend one's point of view than to pay face considerations to the addressee (see also Kotthoff 1993); b) in contexts where the relationship of the interactants minimizes the potential risk of damage to the social equilibrium; c) when the speakers wish to be rude, disruptive or hurtful (see also Beebe 1995 and Culpeper 1996) 120 Isabel Ermida In the Mail Online corpus, it seems that overt impoliteness results from the spatial and temporal discontinuity of the verbal exchange, together with its anonymity. As communication is not face-to-face, with no eye contact or personal knowledge of the interactants, face concerns seem to weaken. Anonymity, in particular, seems to invest speakers with a certain sense of power, which is also linked to the notion that no retaliation - apart from a verbal one - is possible on the Internet. Curiously, Brown and Levin-son (1987: 97) also mention this possibility when they state: "non-redress occurs [...] where S's want to satisfy H's face is small, because S is powerful and does not fear retaliation or non-cooperation from H". Some disagreements are so direct that the speaker simply states: "I don't agree with you". This is the case of the following comment, which is a reply to an earlier comment, referred to above ("I'm all for the fact that woman come in all shapes and sizes but when you know it's interfering with your health, it's time to sort it out." - Me, Essex) • Don't agree with you. Size 16-18 is fine... there are a bunch of 16s in our women's rugby team who are fitter than the average man tbh [to be honest] and they can all tie their boots up. - Man Of The People, UK Other explicit disagreements are simply an interjection (of repulsion and nausea): • Yukeeeeeeeeeeeeeeeeeeee - Bob, England, Albeit explicit too, the range of other bald-on-record strategies used in the corpus to express disagreement is slightly more elaborate, including lexical choice meant to demean the hearer's face. Adjectives, in particular, are an easy way to foreground disagreement: • The male mouthpiece for this dating site sounds like a dirty, misogynistic little creep and the words on that advert are utterly offensive and demeaning to women. - FW, UK, • Imagine what the dog-faced men who use this site and mock this woman look like? No, don't, it will put you off your lunch....- Violet Brown, Birmingham • Lol. You'd have to be really really sad to engage in anything like this - male or female!!!!! - Bexxx, LDN • Wow and men really visit that site, they must be short-sighted or desper-ateWW- Dodger, Staffordshire, England "A beached whale posing in lingerie" 121 • Disgusting. I'm thinking that if anyone finds that sexy they are seriously insecure with themselves. - Silvermist, Capo Beach • Completely reprehensible. Perhaps his next campaign could feature an amputee or a burns victim. - Lola, Manama • Sickening, all around. - Pauline, Washington • Juicyjackie.com??? I feel sick at the very thought. - Nobody, Bristol • That is frightening. She should be ashamed of herself for looking that way. Even a genetic predisposition to being overweight does not explain a woman weighing 400 lbs. - Charlene, Arlington, tx, usa Besides adjectives, the choice of nouns can also be a concise way of disagreeing - and insulting, by the way: • "She says the ad is yet another unwelcome case of body shaming". She must be an idiot then! What did she think was going to happen when she posed for the photographs? - PC99, UK Calling Jacqueline a whale, which can be regarded as a metaphorical strategy for the speaker to go off-record, as we saw above, also occurs in obviously on-record passages of explicit disagreement. In particular, the use of the noun "whale" together with the adjective "beached" happens three times, and in all of them the disparaging intention is all but obvious: • Somehow I find it hard to feel sorry for a beached whale posing in lingerie. If she didn't know how dreadful she looked when it was taken, she is more stupid than she looks, and that is quite a bit. You cant get that fat without eating until you are bloated time and time again. She is a disgusting piece of work. - Brian Williams, Dover • Who was talking about rugby players? They are all tall and stocky, but they are not beached whales like this woman. No athlete or sportsperson is-unless they are sumo wrestlers! So dont twist peoples' words, face facts. - Hannah, Bham UK • Being that morbidly obese is not attractive in the slightest and it's disgusting to see somebody flaunt her misused body. IT IS NOT OKAY to look like a beached whale. Size does matter when it comes down to health, and I have no doubt that her health is slowly deteriorating as we speak. -Appalled, London The following comment is a reply by a woman to an earlier comment by a man. The use of the sardonic noun "billy-no-mates" is aggravated by 122 Isabel Ermida the adjectives sad' and 'lonely', and the noun 'loser' is made all the more aggressive by the use of block capitals: • She should be grateful for any attention she gets. - Alex / Likewise Alex. Only attention you'll get are red arrows. But I guess it's better than nothing, you sad lonely billy-no-mates. LOSER. - Lou, London The use of straight imperatives to give advice (which in itself is a threat to the hearer's negative face) aggravates the nature of the FTA, as happens in the following example, which exhibits some mitigating input at the beginning ("I don't think...") only to go bald-on-record in the second sentence: • I don't think it's right that anyone should let themselves get in this state (medical conditions excluded) but her condition clearly starts at 6am when she opens the fridge door. Gain some willpower and self respect and stop complaining. - Mimi, Surrey One of the strategies Brown and Levinson stipulate for protecting the hearer's negative face is "Don't presume /assume", which includes "avoiding presumptions about H, his wants, what is relevant, or interesting or worthy of his attention - that is, keeping ritual distance from H" (1987: 144). In the next passages, the speakers explicitly presume to have knowledge about the recipient's personality, likes, preferences and way of being. At the same time, they ostensively violate one of Leech's (1983) politeness maxims, the approbation maxim (minimize dispraise of other): • How can you have so little self respect to let yourself end up like that! -Rod Steele, Shaftesbury • She looks like that because of gluttony, self-indulgence and a lazy refusal to exercise. If she says differently, she's lying. - Pete, Brighton An interesting form which explicit disagreement assumes in the corpus is what Goodwin and Goodwin (1990: 97) call "content shift within argument". In the following passage, the speaker openly disagrees with the interpretation the readers have made of the article and performs a 'repair strategy' (Sacks et al. 1974) to restore what she believes is the right argumentative line: • Missing the point people!!!!!! This is not about the size of the lady involved. It is about the use of her image to promote infidelity; more to the point a "A beached whale posing in lingerie" 123 website that helps you actively go out and look for someone to cheat with. Fat or thin how happy would you be with that? - Polly, Germany Much along the same lines, the comment shown next starts with a foregrounded expression of disagreement, in which the adverb of negation is signaled in block capitals, followed by a repair utterance in which the speaker gives her own reading of the subject in hand: • Whether she's fat or not is NOT in question here. It's about the fact that sleazy Ashley Madison used her image WITHOUT her permission and did so in an embarrassing and derogatory way. - Jade, Los Angeles, USA It should be noted that these cases of different topics being raised in the middle of an argument are a symptom of disaffiliation not only towards one party involved in the dispute, but also with its opponent party. Maynard (1986) calls this phenomenon "non-collaborative opposition" and explains it as follows: In the first place, we have seen that disputes, although initially produced by two parties, do not consist simply of two sides. Rather, given one party's displayed position, stance, or claim, another party can produce opposition by simply aligning against that position or by aligning with a counterposi-tion. This means that parties can dispute a particular position for different reasons and by different means. It is therefore possible for several parties to serially oppose another's claim without achieving collaboration. (Maynard 1986: 280) One final aspect concerning the explicit expressions of disagreement in the corpus deserves mention. It is a fact that, as Locher has remarked (2004:113), speakers often give personal or emotional reasons for disagreeing. And, by opening up about themselves and actually assuming a self-disclosure mode, they make their face more vulnerable. That is perhaps the reason for the defensive stance which is noticeable in utterances such as the following: • I am a big and beautiful woman. I am comfortable in my skin and I refuse to be ashamed. If anyone is gross it is those that destroy others' self-confidence with their hateful cruel words. There is beauty in ALL body types, skin color, and gender. If you can't see that, something is wrong with you. - Carol, Chicago 124 Isabel Ermida A comment by a male participant who signs "Slim Jim Loves Fat Pat", and which reads "Most women over size 14 are clinically obese (do the math if you don't believe me - BMI of 30 or more is obese)", receives a set of emotional, personal responses which express utter disagreement: • I think that statement is downright rude! I am a 19-year-old size 14-16 woman. I am by no means obese with a BMI of 21! Size 14 women can just be big boned or curvy women. I have a 26" waist and naturally large hips, does that make me fat, just because I'm labelled with a number 14?! And yes, you said MOST women, but I highly doubt I'm alone. - Elouise, Cambridge The next female reader also replies to Slim Jim by giving personal, detailed information about her own body size and weight, and by insisting on the repair strategy of claiming that she is healthy rather than obese: • Slim Jim - size 14 women are not obese, unless they are deluding themselves about their clothes size. I am a size 12-14 with a BMI of 24.9 which makes me just about within healthy range. Before I had children, I was a size 10 and my BMI was 20, which made me very slim and well within the healthy range. - Kath, Cardiff Personal statements can take the opposite stance: instead of expressing disagreement towards intolerance to obesity, they express disagreement towards its tolerance: • I was bitterly ashamed of myself when I let myself go to a size 18 and quickly snapped myself out of it back to a 10/12. Being life threateningly overweight is not attractive. This woman is just as bad of a role model as the dangerously underweight models, if not worse. - Rebecca, Gloucestershire Likewise, the following respondent disagrees with all those defending fat people by setting her own example: that of a person who is "trying her hardest" to lose the excess weight: • Since giving up smoking I have put on a bit of extra weight but am nowhere near this size.......And I am trying my hardest to get rid of the excess pounds. I know I'm overweight and feel uncomfortable but she must find problems in a lot of the normal' things she has to do everyday. - Sue, Oxford "A beached whale posing in lingerie" 125 Interestingly, the following commentator seems to be aware that personal, emotional comments regarding Jacqueline tend to come from people who have weight issues themselves. So, she anticipates - and corrects - the potential wrong inference as follows: • Just listen to yourselves on here. Jacqueline makes a lot of very good points about how the female body is perceived and she is right. We have young girls who are absolutely obsessed with their shape and weight. And before some smart alece [sic] says 'I bet you must be fat', no I'm not fat at all, far from it - Female, UK Finally, a very curious explicit disagreement strategy is the blunt expression of approval of Jacqueline's looks. In a forum that challenges obesity in all its aesthetic, psychological and health-related aspects, to say that she is, indeed, attractive is a major rebuttal of the opinions expressed. Next is a sample of utterances that assume an adversarial stance by actually agreeing, rather than disagreeing, with the main topic of the text - that of obesity: • More to love I guess. - anita daeoph, usa . Hmmmm, full complete bedfeast !!!!!!!!!!!!!!!!!! yummy !!!!!!!!!!! - Tony, Essex • Jackie certainly is juicy 8] - fezza, England • Own goal surely, there's nothing scary about the gorgeous Jacqueline. -Mark, Huddersfield • I like em rotund!! - Bejeeeeeeesus Conclusion This article has investigated the expression of disagreement in a corpus of online commentaries to a news report case. Several patterns have emerged in what has proven to be a good example of conflict talk, with alignments and confrontations taking place along the adversarial spectrum. However, the management of the oppositional input has also addressed face concerns, and rather often for that matter, though by no means always. On an interpersonal level, the corpus has proven to belong to the category of "multi-party argument" (Maynard 1986, Goodwin and Goodwin 1993: 100) even though dyadic sequences were also identified. In other words, speakers interacted either by replying directly to another speaker's utterance or by posting unaddressed comments. 126 Isabel Ermida In terms of content, the complexity of the analysis has involved a few concurring factors. First, the construction of the argument revolves around more than one topic. The initial cue, offered by the newspaper itself, is that "big is beautiful", but the range of disagreement expands to other topics, such as the health-problems regarding obesity, the obj edification of women, man-woman relationships, adultery, pornography and hypocrisy. This I have proposed to call "multi-topic argument". Its complexity derives from the fact that an initial topic prompts the appearance of several topic strands in an equally complex sequence: being raised, debated, dropped and recovered along the argumentative axis. Another analytical challenge has been the fact that the speech act of disagreeing may be mixed with other forms of illocutionary force. Indeed, the disagreements occurring in the corpus often overlap with other speech acts, such as criticising, protesting, reprimanding, etc, making the illocutionary boundaries somewhat vague. Thirdly, the variety of topics has shown to be related to a broad range of "reasons" for agreeing or disagreeing. From ethical and moral reasons to health reasons, social reasons and aesthetic reasons, the opinions expressed reveal a great assortment of motivations for stepping forward and expressing a contrary opinion. Crucially, personal reasons rank high, as is the case of fat people strategically siding with the obese model and confronting her critics (on disagreements as strategic moves, see Upadhyay 2010, above). Interestingly enough, the representations of femaleness that emerge throughout this complex argumentative process seem to reify, by and large, existing stereotypes of physical perfection and desirability. In fact, although a few voices do get to be raised in favour of alternative standards of female beauty and attractiveness, the overwhelming bulk of comments prove to support the widespread ideals of thinness and slenderness. Besides this reinforcement of prevailing conceptions of women's body image, the texts also denote the surfacing of another sort of stereotype, that of the equation of the female subject with a sexual object. Indeed, Jacqueline's side professional activities are more often than not viewed as conflicting elements that undermine her cry for justice and reduce the legitimacy of her claims. Had she been a married mother of four, perhaps the opposition to her complaints would have been less noticeable. The diversity of ideological, psychological or personal motivations detected has revealed two types of interpersonal stance: a defensive stance (typically exemplified by obese readers) and an aggressive one. Whatever the case, the analysis has confirmed Angouri and Locher's (2012: 1549) claim that disagreeing does have "an impact on relational issues (face-aggra- "A beached whale posing in lingerie" 127 vating, face-maintaining, face-enhancing)". The situations in which replies - including insulting ones - are directed at specific interactants illustrate an aggressive attempt at debasing the opponents face. Other comments, meanwhile, have revealed face concerns of various strengths. The analysis has shown that the expression of disagreement in the corpus ranges from "backgrounded" forms, that is, covered, implicit, or mild disagreement, to "foregrounded" forms, i.e., overt, explicit, or unmitigated disagreement (Scott 2002), admitting however in-between manifestations, hedged with positive and negative politeness (Walkinshaw 2011). Occurrences of overt impoliteness, with expression of bald-on-record rebuttals, provocations and even insults may be related to the anonymity of its participants and the discontinuous character of the interaction, both in spatial and temporal terms, which encourage the abandonment of face concerns (Donath 1999, Eisenchlas 2011, Yus 2011). Knowing that no retaliation is possible, speakers feel free - and powerful enough (Brown and Levinson 1987: 97) - to attack their opponents' face. Finally, the analysis has suggested another - crucial - explanation for the impoliteness occurring in the corpus: namely, what I propose to call, along Leech's lines (1983: 133), "third-party factor". Disagreeing with, criticising, debasing and deriding an absent party is much less risky than doing so in face-to-face conversation. The fact that Jacqueline is not taking part in the polylogue makes her face more negligible, and it strengthens the respondents' boldness to show their disaffiliation. This may explain the openly conflictual and confrontational nature of some of the comments, which the protocol ruling over regular daily interaction usually tends to soften. Bibliography: Aitchison, J. and Lewis, D. M. (Eds.) (2003), New Media Language. London: Routledge. Angouri, Jo (2012), Managing disagreement in problem solving meeting talk. Journal of Pragmatics. Volume 44, Issue 12, September 2012, 1565-1579. Angouri, Jo and Locher, Miriam A. (2012), "Theorising Disagreement". 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NOTA DE MORFOLÓGIA HISTÓRICA DO PORTUGUÉS: SUFIXO *-ÓŤ NOTES ON PORTUGUESE HISTORICAL MORPHOLOGY: SUFFIX *-Ó Przemystaw D^bowiak* pdebowiak@gmail.com Existe em portugués um grupo de palavras oxítonas terminadas em -ó ([o] tónico) que näo säo nem empréstimos, nem interjeicôes, nem onomatopeias. É urna trintena de substantivos de ambos os géneros gramaticais, alguns empregados na linguagem do dia-a-dia (avo), outros mais raros, especializados ou dialetais {eiró 'enguia ou pequena eira), outros ainda já caídos em desuso {langó). Segundo as fontes etimo-lógicas, estes vocábulos foram herdados do latim, provindo de diminutivos forma-dos com os sufixos -eölus I -a I -um e -iölus I -a I -um; nalguns casos, a origem deles näo foi estudada. O objetivo do trabalho é demonstrar, com base numa análise formal e semäntica destes termos, a existencia de um sufixo *-ó, ainda produtivo no portugués medieval, que terá tido, entre outros, valor diminutive Posteriormente, o sufixo postulado terá perdido vitalidade, estando hoje em dia completamente lexicalizado num numero reduzido de palavras como as do corpus. Palavras-chave: portugués, morfológia historka, derivacäo sufixal, diminutive In Portuguese, there is a group of oxytone words ending in -ó (stressed [o]) that are neither loans, nor interjections, nor onomatopoeias. These are around thirty nouns f Uma versäo menos extensa e ligeiramente modificada deste texto foi apresentada, sob o título Söhre algumas palavras portuguesas terminadas em "-6", no Colóquio Internacionál Horizontes do Saber Filológico que teve lugar de 16 a 17 de novembra 2012 na Universi-dade Sveti Kliment Ohridski em Sofia (Bulgaria). * Universidade Jagellónica de Cracóvia. 132 Przemystaw Debowiak of both grammatical genders, some of them used in everyday language (avo 'grandmother'), others rarer, specialised and dialectal [eiro eel' or 'small treshing-floor'), and others which have already fallen into disuse {lane6 'lancette'). According to etymological sources, these terms were inherited from Latin and come from diminutives formed with suffixes -edlus I -a I -um and -idlus I -a I -um; in some cases, their origin was not studied. Based on a formal and semantic analysis of these words, the paper aims to demonstrate the existence of a suffix *-6, still productive in Medieval Portuguese, that might have had a diminutive meaning, among others. The postulated suffix might have subsequently lost its vitality and is nowadays completely lexicalised in a reduced number of terms like the ones from the corpus. Keywords: Portuguese, historical morphology, suffixal derivation, diminutive. Introducao 1. O portugues e tradicionalmente designado como uma lingua de acento livre, o que significa que o acento nao e estavel a nivel de palavras (Cunha & Cintra, 1984: 55-62; Mateus, Frota & Vigario, 2003: 1050-1054; Mateus, Fale & Freitas, 2005:279-287; Borregana, 2008: 36-38). Quando uma pala-vra tem acento na ultima silaba, e oxitona ou aguda (p.ex. alem, partir); quando na penultima, e paroxitona ou grave (p.ex. barco, texugo); se for acentuada na antepenultima silaba, entao e chamada proparoxitona ou esdruxula (p.ex. proximo, escandalo). Se se incluirem tambem os encliti-cos, as vezes e marcada com acento a quarta silaba, contando do fim do vocabulo, dando-se-lhe entao o nome de bisesdruxulo (p.ex. lavdvamo--nos, chamava-se-lhe). Estatisticamente, as palavras portuguesas sao na sua maioria paroxitonas (Espada, 2006: 97), o que tambem justifica o uso dos diacriticos na ortografia portuguesa: acentuam-se (portanto, distinguem--se) na grafia precisamente aqueles vocabulos que nao sao paroxitonos. 2. No lexico portugues existem varias palavras oxitonas terminadas em -6 ([o] tonico). Nao e uma terminacao muito frequente; num dicionario de rimas da lingua portuguesa (Castilho, 1894: 239) so encontramos 70 entradas com tal terminacao, e num dicionario inverso (Andrade, 1993: 620-622) - 146. Porem, tendo completado o corpus com vocabulos acha- Nota de morfologia histórica do portuguěs: sufixo *-ó 133 dos noutros dicionários (DA, DLP, DPLP), constatamos que apresentam uma grande diversidade quanto á origem11'. Nomeadamente: a) palavras monossilábicas de proveniéncia latina que resultam de uma sín-cope de consoantes intervocálicas e uma erase ulterior de vogais tornadas vizinhas: • dó (s.m.) 'compaixáo, pena <- dolu- (s.m.); • jó (s.m.) 'travessa que limita avante e á ré os bancos dos remadores' <- jůgu- (s.n.); • mó (s.f.) 1. 'pedra pesada e redonda para moinho ou lagar', 2. 'pedra para amolar instrumentos cortantes ou perfurantes' <- mola- (s.f.); • nó (s.m.) 'laco apertado' <- nódu- (s.m.); • pó (s.m.) 'poeira <- *půlu- (<- *půlvu- <- půlvis (s.m.)); • 5Ó (adj.m./f.) 'sozinho, sozinha <- sólu-, sóla- (adj.); b) empréstimos, p.ex.: • farao (s.m.) 'soberano do antigo Egito' <- lat. Pháráo {-on); • icipó (s.m.) 'arbusto brasileiro' <- tupi; • portaló (s.m.) 'lugar por onde se entra no navio ou por onde se mete a carga' <- cat. portaló; • trenó (s.m.) 'carruagem sem rodas, propria para deslizar sobre o gelo' <- fr. traineau; c) interjeicoes, p.ex.: • bó! bra essa! nessa!'; • fó! que exprime repugnáncia (no portuguěs informal da Madeira); • tó! que serve para chamar ou afastar certos animais; d) onomatopeias, p.ex.: • cocó (s.m.) galo ou galinha' (termo informal); • cocorocó (s.m.) 'voz imitativa do canto do galo'; • fofó (s.m.) 'ventosidade expelida pelo ánus; flato, peido' (no portuguěs informal da Madeira); e) termos informais provenientes da linguagem afetiva, p.ex.: • cocó (s.m.) 'exeremento'; • Tó (s.m.) 'Antonio'; (1) As etimologias consultaram-se com dicionários etimológicos (DELP e REW); todas as palavras latinas foram verificadas no dicionário do latim de Gaffiot (G); as formas contempo-ráneas dos vocábulos Portugueses e os seus significados provém de dicionários da lingua portuguesa (DA, DLP e DPLP). No texto usam-se as seguintes abreviacóes e símbolos: adj. = adjetivo; adv. = advérbio; ant. = antigo; cat. = cataláo; dial. = dialetal; esp. = espanhol; f. = feminino; fr. = francés; gal. = galego; lat. = latim; leon. = leonés; m. = masculino; n. = neutro; PB = portuguěs do Brasil; PE = portuguěs europeu; pl. = plural; pt. = portuguěs; s. = substantivo; sg. = singular; <- = provém de; -> = resulta em; < = deriva de; > = é a base de derivacáo para; <> = relacionado com. 134 Przemyslaw Debowiak f) palavras resultantes da apocope, p.ex.: • cafundó (s.m.) <- cafundório (s.m.) 'lugar ermo' (no PB); • freijó (s.m.) pt. raia (s.f.) 'linha, traco, risca'. As variantes säo: arriol, arriós (ambas s.m.). Todas as formas apresen-tam aglutinacäo do artigo feminino (*a rió -> arrió). O diminutivo desenvol-veu acecöes figuradas: risca' -> 'jogo de pedrinhas sobre uma tábua riscada ou um solo com riscas tracadas' -> 'pedrinha' -> 'espécie de fava'. Forma sinónima da mesma origem: esp. rayuela (s.f.) 'espécie de jogo'; também gal. riola (s.f.) 'fila de pessoas', raiola (s.f.) 1. 'conjunto de raios de sol que äs vezeš aparecem entre as nuvens quando o céu está coberto', 2. 'aberta de sol num dia chuvoso', 3. 'calor morno do soľ. [Viana, 1906a: 92-94; DELP s.v. Arrió, arriól, arriós, s.v. Raia2; DA s.v. Arriós, s.v. Raia1; DLP s.v. arrió, s.v. raia1; DPLP s.v. arrió, s.v. raia; DRAG s.v. raiola, s.v. riola; RAE s.v. rayuela]. 3.2. pt. avó (s.f.) 'mäe do pai ou da mäe' <- lat. *äviöla- (s.f.) 'avó' < ävia-(s.f.) 'avó' -> pt. o. A forma ävia é o feminino de ävus (s.m.) 'antepassado, avô' que também näo se conservou em portugués, mas cujo diminutivo *äviölu- (s.m.) deu pt. avó (s.m.) 'pai do pai ou da mäe'. Em ambos os casos o diminutivo, decerto de origem afetiva, substituiu completamente o primitivo. Formas sinónimas da mesma origem: gal. avoa (s.f.), avó (s.m.); esp. abuela (s.f), abuelo (s.m.); também fr. aieule (s.f), aieul (s.m.) 'antepassado, ascendente! [G s.v. 1 ävia, s.v. ävus (ávos)(6); REW 823, 830, 839; DELP s.v. Avó; DA s.v. Avó, s.v. Avó; DLP s.v. avó, s.v. avó; DPLP s.v. avó, s.v. avó; DRAG s.v. avó; RAE s.v. abuela, s.v. abuelo; TLF s.v. aieul, eule, euls, eules]. 3.3. pt. corrijó (s.f.) 'planta herbácea espontanea em Portugal, também conhecida por carrajó, língua-de-ovelha, tanchagem, etc' <- lat. *corrigióla-(s.f.) 'pequena correia' < corrigia- 'correia; chicote; laco de calcado' -> pt. correia 'tira de couro'. (6) Ainda que näo note *äviöla, diminutivo de ävia, encontra-se nele a forma Aviöla com o sen-tido de 'sobrenome romano'. 136 Przemyslaw Debowiak Existem também as formas correjola, corrijola, corrigiola, corriola (todas s.f.) que designam outras espécies de plantas, mas provém do mesmo diminutivo latino. O derivado desenvolveu um sentido figurado. Formas sinónimas da mesma origem: gal. correola (s.f.); esp. cor-rehuela, correyuela (s.f); cat. corretjola (s.f). [G s.v. corrigia; REW 2253; DELP s.v. Correia; DA s.v. Correia, s.v. Corrijola, s,v, Corrigiola, s.v. Corriola; DLP s.v. carrijó, s.v. correia, s.v. correjola, s.v. corrigiola, s.v. corrijó, s.v. corrijola, s.v. corriola; DPLP s.v. correia, s.v. corrijó, s.v. corriola; DRAG s.v. correola; DRAE s.v. correhuela, correyuela; GDLC s.v. corretjola]. 3.4. pt. eiró (s.m./f.) enguia' <- lat. *hydrěóla- (s.f.) pequena hidra' < hydra- (s.f.) cobra de água; hidra de Lerna' -> pt. 0. Outras formas do diminutivo conservado sáo: iró, eirol, irol, eirós, irós - todas de género feminino; eró, eirogo - de género masculino(7). O primi-tivo náo sobreviveu em portugués, enquanto o derivado se conservou com um sentido figurado, um tanto minorativo. Formas sinónimas da mesma origem: gal. airoa I eiroa (s.f.). [G s.v. hydra; Vasconcellos, 1895:144-145(8); Viana, 1906a: 377(9); REW 633(10); DELP s.v. Eiró2; DA s.v. Eiró1; DLP s.v. eiró1, s.v. iró, s.v. irós; DPLP s.v. eiró; DRAG s.v. airoa, s.v. eiroa]. 3.5. dial. pt. eiró (s.m./f.) eira de piso térreo' (Trás-os-Montes) <- lat. areola- (s.f.) 'pátio pequeno' < árěa- (s.f.) 1. superfície, solo unido; pátio', 2. espaco para bater o trigo', etc. -> pt. eira (s.f.) 'terreno liso ou empedrado onde se poem a secar e se trilham ou desgranam legumes ou cereais'. Observa-se uma restricáo territorial e semántica do diminutivo face ao primitivo. (7) Os nomes parecidos: eiroga, airoga, oirega, teiroga, todos s.f., designam outro peixe, nomea-damente uma espécie de raia (DLP s.v. eiroga, s.v. teiroga2). A nosso ver, resultam da confusáo de eiró com teira (veja-se 4.15.). (8) Propóe dois étimos, ambos errados, sem prover explicacóes suplementares, mas admitindo ter dúvidas a respeito deles: lat. "areolus I areola" ou "hariolus I hariola". (9) Com a seguinte explicacáo da primeira das etimologias sugeridas por Vasconcellos (1895: 144-145): "De areola <- areia, por sérem as eirós transportadas vivas nas selhas, envolvidas em areia molhada". (10) Repete a primeira das etimologias propostas por Vasconcellos (1895: 144-145), sustentada por Viana (1906a: 377). Nota de morfológia histórica do portuguěs: sufixo *-ó 137 Forma correspondente da mesma origem: cat. erola (s.f.) 1. 'terreno onde se semeia legumes', 2. (ant.) 'pequena superfície plana em cima de uma montanha'. [G s.v. area, s.v. arěola; Vasconcellos, 1895:145; REW 626,632(11); DELP s.v. Area, s.v. Eiró1; DA s.v. Eira, s.v. Eiró2; DLP s.v. eira, s.v. eiró2; DPLP s.v. eira, s.v. eiró; GDLC s.v. erola]. 3.6. pt. enxó (s.f. no PE, s.m. no PB) 'instrumenta de carpinteiro para desbastar tábuas ou pecas de madeira' <- lat. asciôla- (s.f.) 'pequena enxó' < ascía- (s.f.) 1. 'machado, enxó', 2. 'enxada', 3. 'colher de pedreiro', 4. 'mar-telo do britador de pedra' -> pt. 0. O diminutivo retomou o sentido do primitivo que näo se conservou em portuguěs. Formas sinónimas da mesma origem: gal. aixola (s.f); esp. azuela (s.f); cat. aixol (s.m.). [G s.v. ascía (ascěa), s.v. asciôla; Vasconcellos, 1887-1889:304(12); Viana, 1906a: 396; REW 696, 698(13); DELP s.v. Enxada; DA s.v. Enxó1; DLP s.v. enxó; DPLP s.v. enxó; DRAG s.v. aixola; RAE s.v. azuela; GDLC s.v. aixol]. 3.7. pt.filhó (s.m./f.) 1. 'bolo de farinha e ovos, frito em óleo ou azeite, e normalmente passado por calda de acúcar', 2. 'tira fina de massa de farinha e ovos, que, depois de frita, se polvilha com acúcar e / ou canela' <- lat. *fólióla- (s.f.) 'pequena folha; bolo folhado' < folia- (s.f.) 'folha, folhagem (pl. de foliům (s.n.) 'folha, cada uma das partes que constituem a verdura dos vegetais', tornádo sg.f.) -> pt. folha (s.f.) orgäo das plantas responsável pela captacäo de luz e trocas gasosas com a atmosféra'. Outra forma éfilhós (s.f). A diferenciacäo semäntica entre o primitivo e o diminutivo é evidente, este último tendo desenvolvido um sentido figu-rado pela comparacäo da estrutura do bolo folhado com uma folha. Formas sinónimas da mesma origem: gal. filloa (s.f); leon. fiyuela (s.f); esp. hojuela (s.f). (11) Assinala a existencia do lat. arěola, mas näo nota a palavra portuguesa entre os seus continu-adores románicos. (12) Gráfa a palavra como enchó. (13) Embora note a existencia do lat. asciôla, näo enumera a palavra portuguesa entre os seus continuadores románicos. 138 Przemystaw Debowiak [G s.v. 1 folia, s.v. fóliólum, s.v. folium; Vasconcellos, 1887-1889: 304; Vasconcellos, 1895: 133(14); Viana, 1906a: 461(15); REW 3413, 3415; DELP s.v. Filhó, s.v. Folha; DA s.v. Filhó, s.v. Folha; DLP s.v.filhó, s.v.folha; DPLP s.v.filhó, s.v.filhós, s.v.folha; DRAG s.v.filloa; RAE s.v. hojuela]. 3.8. dial, pt. grejó 1. (s.f.) 'pequena igreja, capela', 2. (s.m., ant.) 'lámpada eterna da igreja' (Trás-os-Montes) <- lat. ecclěsióla- (s.f.) 'pequena igreja' < ecclěsia- (s.f.) assembleia; conjunto (dos fiéis); igreja' -> pt. igreja (s.f.) 1. 'conjunto dos fiéis', 2. edifício dedicado ao culto da religiáo crista'. Existem variantes grijó, igrejó, igrejola (s.m./f). O diminutivo guar-dou o seu valor original, embora só se tenha conservado nos dialetos Portugueses setentrionais. Forma sinónima da mesma origem: cat. esglesiola (s.f). [G s.v. ecclěsia, s.v. ecclěsióla; Vasconcellos, 1895:168; Viana, 1906a: 519; Viana, 1906b: 4-5; REW 2823; DELP s.v. Igreja; DA s.v. Grejó, s.v. Grijó, s.v. Igreja, s.v. Igrejó, s.v. Igrejola; DLP s.v. grejó, s.v. igreja; DPLP s.v. grejó, s.v. grijó, s.v. igreja; GDLC s.v. esglesiola]. 3.9. pt. ichó (s.m./f.) armadilha para coelhos ou perdizes' <- lat. óstiólu-(s.n.) pequena porta' < óstiu- (s.n.) entrada, porta' -> pt. 0. Existem outras variantes do diminutivo conservado, todas oscilantes em género: ichós, chó (devida a uma aférese) e enchó (resultado da atracáo formal a enxó, veja-se 3.6.). Formas sinónimas da mesma origem: gal. ichó (s.m.); esp. orzuelo (s.m.). [G s.v. ostiólum, s.v. 1 ostium; Vasconcellos, 1887-1889: 304; Viana, 1906a: 396(16); Viana, 1906b: 1; REW 6116, 6117; DELP s.v. Ichó; DA s.v. Enxó2, s.v. Enxós, s.v. Ichó; DLP s.v. enchó, s.v. ichó; DPLP s.v. enchó, s.v. ichó; DRAG s.v. ichó; RAE s.v. orzuelo2]. 3.10. pt. ant. lancó (s.m./f.) 'lanceta aguda' <- lat. lancěóla- (lancióla-) (s.f.) 'pequena lanca' < lancěa- (s.f.) 'lanca, chuco, hasta' -> pt. lanca (s.f.) 'chuco, hasta, pique'. O diminutivo guarda o seu sentido original. (14) Inicialmente (1887-1889) propóe um étimo errado sem dar explicacóes (lat. "filiolum"), depois (1895) hesita entre lat. "filiolum" e "jbliola", mas náo decide qual dos dois é mais plausível. (15) Admite a palavra vir tanto do lat. "folliola { pt. linha (s.f.) 1. 'fio para coser', 2. 'linho', 3. 'fio de pesca', etc. Existe também a forma linhol (s.m.). Semanticamente, tanto o diminu-tivo como o primitivo continuam as acecoes latinas. Formas sinónimas da mesma origem: gal. liňó (s.m.) 1. 'linha de erva, centeio, trigo, etc., que o trabalhador deixa atrás dele ao segar', 2. 'costura de fio gordo feita á máo que une os panoš da rede', 3. 'arte de pesca con-sistente num fio, geralmente de nylon, cunha chumbada e um ou vários anzóis empatados no extremo'; esp. liňuelo (s.m.) 'cabo ou ramal das cordas e trapas'; cat. llinyol (s.m.) 'fio grosso para coser ca^ado'; fr. ligneul (s.m.) 'fio empregado pelos sapateiros e seleiros'. [G s.v. linea; REW 5061, 5062, 5073; DELP s.v. Linha; DA s.v. Linha, s.v. Linhol1; DLP s.v. linha, s.v. linhol; DPLP s.v. linha, s.v. linhó, s.v. linhol; DRAG s.v. liňó; RAE s.v. liňuelo; GDLC s.v. llinyol; TLF s.v. ligneul]. 3.12. pt. ant. mosteiró (s.m.) 'pequeno mosteiro' <- lat. mónastěriólu-(s.n.) 'pequeno mosteiro' < mónastěriu- (s.n.) 'mosteiro, habitacáo de mon-ges ou monjas' -> pt. mosteiro (s.m.) 'abadia, convento'. Tanto o primitivo como o diminutivo guardam as suas acecoes originais. [G s.v. mónastěrium, s.v. mónastěriólum; REW 5656; DELP s.v. -mon(o)-; DA s.v. Mosteiro, s.v. Mosteiró; DLP s.v. mosteiro, s.v. mosteiró; DPLP s.v. mosteiro, s.v. mosteiró]. 3.13. pt. pió (s.m./f.) 1. 'correia que as aves de volataria trazem nos pés', 2. 'peia' pt. pé (s.m.) 'parte final dos membros, sobretudo posteriores, dos vertebrados terrestres'. Outras formas sáo peó e piós (ambas s.m.). O derivado tem acecoes figuradas. (17) Semanticamente, este derivado reconstruído corresponde á palavra latinapědica (G s.v.). 140 Przemystaw Debowiak Formas sinönimas da mesma origem: gal. pioga (s.f.), piola (s.f.); esp. pihuela (s.f.). [G s.v. pes; Vasconcellos, 1887-1889: 304; Vasconcellos, 1895: 180; Viana, 1906b: 276; REW 6355, 6439; DELP s.v. Pe; DA s.v. Pe, s.v. Peö, s.v. Piö; DLP s.v. pe; DPLP s.v. piö, s.v. piös; DRAG s.v. pioga, s.v. piola; RAE s.v. pihuela]. 3.14. pt. terco 1. (adj.m./f, ant.) 'dizia-se do ultimo animal que nasce da mesma ninhada', 2. (s.m.) 'falcäo macho' <- lat. *tertiölu- (adj.) 'terceiro-zinho' < tertiu- (adj.) 'terceiro' -> pt. terco 1. (adj.) 'terceiro', 2. (s.m.) cada parte de um todo dividido em tres partes'. Outras formas do mesmo vocäbulo säo terco (adj.m./f, s.m.), trecö, tercogo (s.m.). A diferenca semäntica entre o primitivo e o diminutivo e evidente, tendo este ultimo desenvolvido sentidos figurados (por as pessoas crerem que o macho e o terceiro a nascer numa ninhada, ou por o macho do falcäo ser de um terco mais pequeno do que a femea). Formas sinönimas da mesma origem: esp. terzuelo (s.m.) 1. um terco', 2. 'falcäo macho'; fr. ant. tercuel (s.m.) 'macho de algumas aves de rapina; falcäo macho' (> fr. tiercelet (s.m.) 'falcäo macho, gaviäo macho'). [G s.v. 1 tertius; Vasconcellos, 1887-1889: 304; REW 8678, 8679; DELP s.v. Tres; DA s.v. Terco, s.v. Terco, s.v. Terco, s.v. Treed; DLP s.v. terco, s.v. tercogo1; DPLP s.v. terco, s.v. terco, s.v. terco; RAE s.v. terzuelo; TLF s.v. tiercelet]. 3.15. pt. terco (s.m.) 'hordeolo, pequeno tumor no bordo das palpebras <- lat. *triticedlu- (s.n.) < triticeu- (adj.) 'de trigo' -> pt. 0. Outras formas do diminutivo, todas de genero masculino, säo: tercol, tercolho, trecolho (estas duas devidas seguramente a uma contaminaeäo com olho), tercogo; funciona tambem um emprestimo do latim, hordeolo (s.m.). Conservou-se apenas o derivado com um sentido figurado, pro-vindo da semelhanca do hordeolo com um gräo de trigo. Formas sinönimas da mesma origem: gal. tirizo, tried (s.m.). [G s.v. tritkeus; Vasconcellos, 1887-1889: 304; REW 4179, 8924; DELP s.v. Trigo; DA s.v. Tercol; DLP s.v. tercogo2, s.v. tercol, s.v. tercolho, s.v. trecolho; DPLP s.v. terco, s.v. tercolho; DRAG s.v. orizo]. 3.16. dial. pt. tinho (s.m.) 'doenca, molestia cutanea; comichäo da pele' (Träs-os-Montes) <- lat. tinedla- (s.f.) 'piolho' < tinea- (s.f.) 'traca; verme intestinal' -> pt. tinha (s.f.) 'doenca cutanea que ataca o couro cabeludo e 0 pelo! Nota de morfologia histórica do portuguěs: sufixo *-ó 141 Tanto o primitivo como o diminutivo desenvolveram um sentido meta-fórico. Forma da mesma origem: esp. tiňuela (s.f.) cuscuta, parasita do linho'. [G s.v. 1 tiněa, s.v. tiněóla; Viana, 1906b: 481; REW 8746, 8747; DELP s.v. Tinha; DA s.v. Tinha1, s.v. Tinhó; DLP s.v. tinha; DPLP s.v. tinha; RAE s.v. tiňuela]. 4. Alem das palavras que provém de diminutivos latinos'18', encontrá-mos outras as quais se podia atribuir uma etimologia analógica, mas com grandes dificuldades, e isso por algumas razoes. Em primeiro lugar, todas viriam de formas latinas hipotéticas, reconstituídas. Em segundo lugar, estes vocábulos maioritariamente náo tém correspondentes formais nou-tras línguas románicas que se pudessem ter originado de um mesmo étimo latino, inclusive na onomástica. Portanto, preferimos incluí-los num grupo separado, sem decidir por enquanto qual a sua etimologia. 4.1. aguilhó (s.m.) antigo toucado de mulher' o aguilháo (s.m.) 1. 'bico ou ponta perfurante', 2. 'ferráo dos insetos! [DELP s.v. Aguilháo{l9); DA s.v. Aguilháo, s.v. Aguilhó; DLP s.v. aguilháo; DPLP s.v. aguilháo, s.v. aguilhó]. 4.2. dial, bolinhó (s.m.) 'espécie de páo-de-ló retangular, coberto de acú-car' (Minho) o holinka (s.f.) pequena bola', bolinho (s.m.) pequeno bolo! Existem variantes bolinhol, bolinholo (s.m.). [DELP s.v. Bola; DA s.v. Bolinhol, s.v. Bolinholo; DLP s.v. bolinhol; DPLP s.v. bolinho, s.v. bolinhó, s.v. bolinhol]. 4.3. dial, bugalhó (s.m.) espécie de planta espontánea em Portugal, venenosa para os carneiros' (Minho) o bugalha (s.f.) 'noz-de-galha com tuberculosa bugalho (s.m.) noz-de-galha esférica! [DELP s.v. Bugalha, bugalho; DA s.v. Bugalha, s.v. Bugalho, s.v. Bugalhó; DLP s.v. bugalha, s.v. bugalho, s.v. bugalhó]. (18) REW (5267) nota também pt. malhó 'cadarco, atacador (<- lat. mallěólu- (s.m.) 1. 'marteli-nho', 2. 'ramo podado de vinha ou de árvore, em forma de martelo' < mallěu- (s.m.) 'martelo, malho'), palavra que náo encontrámos em nenhuma das fontes consultadas. Notese, porém, que existem as formas galegas amalló (s.m.) e amalloa (s.f), ambas com o mesmo sentido e com etimologia idéntica. (19) Machado propóe um étimo latino: "aculedlu-, diminutivo de acůleu-, influenciado por aquilidne-", ou seja, *ácůlěólu- (s.m.) < ácůlěu- (s.m.) 'ferráo da abelha' (G s.v. ácůlěus). No entanto, parece-nos prescindível recuar até ao latim. 142 Przemystaw Debowiak 4.4. corticó (s.m.) ganga; ave galinácea de arribacäo, pouco maior que a rola' o cortica (s.f.) casca do sobreiro, do sobro e da azinheŕra', cortico (s.m.) cilindro de cortica dentro do qual as abelhas fabricam cera e meľ. Outras formas portuguesas que nomeiam a mesma espécie de ave säo corticol (s.m.) e corticola (s.f.). [DELP s.v. Córtex; DA s.v. Cortica, s.v. Cortico, s.v. Corticó; DLP s.v. cortica, s.v. cortico, s.v. corticó, s.v. corticol; DPLP s.v. cortica, s.v. cortico, s.v. corticó, s.v. corticol]. 4.5. ant. faceiró (s.m.) 'travesseiro para repousar a face' ofaceira (s.f, adj.) 1. carne da parte lateral do focinho da rés', 2. (dial.) Veiga, terra plana de lavoura' (Trás-os-Montes), 3. 'bonacheirona, simplória'; faceiro (s.m., adj.) 1. casquilho; enfeitado com coisas vistosas mas sem valor', 2. 'bona-cheiräo, simplório'. Outra forma do nome do objeto éfaceiroa (s.f). Existe também sinó-nimo faceiräo (s.m.). Formas sinónimas aparentadas: esp.faceruelo (s.m., ant.). [DELP s.v. Face; DA s.v. Faceira, s.v. Faceiro, s.v. Faceiró, s.v. Faceirôa, DLP s.v. faceira, s.v. faceiro; DPLP s.v. faceira, s.v. faceiro; DRAG s.v. face-ruelo]. 4.6. ant. figueiró (s.f.) pequena figueŕra' o figueira (s.f.) arvore da família das moráceas cujo fruto (figo) é comestíveľ. Existem formas analógicas, mas designam outras espécies vegetais: pt. figueiroa (s.f.) Variedade de pereira'; esp. higueruela (s.f.) 'trevo bitu-minoso'. [DELP s.v. Figo; DA s.v. Figueira, s.v. Figueiró, s.v. Figueiroa; DLP s.v. figueira, s.v. figueiroa; DPLP s.v. figueira; RAE s.v. higueruela]. 4.7. dial. galinhó (s.m.) gomo de laranja' (Trás-os-Montes) o galinha (s.f.) 'fémea do galo'. Existe também a variante ganhó (s.m., contracäo de galinhó) e o sinó-nimo galelo (s.m.). Há formas analógicas, mas que designam uma espécie de ave: gal. galiňola (s.f); esp. gallinuela (s.f, em Cuba). [DELP s.v. Galo; DA s.v. Galinha, s.v. Galinhó, s.v. Ganhó; DLP s.v. galelo, galinha, s.v. galinhó, s.v. ganhó1; DPLP s.v. galelo, s.v. galinha, s.v. galinhó, s.v. ganhó; DRAG s.v. galiňola; RAE s.v. gallinuela]. Nota de morfológia histórica do portugués: sufixo *-ó 143 4.8. giestó (s.m.) 'arbusto de flores amarelas, espontäneo em Portugal' o giesta (s.f.) 1. género de plantas leguminosas, a que pertencem vários arbustos de flores amarelas ou brancas', 2. Vassoura de giesta'. Forma sinónima aparentada: cat. ginestola (s.f.). [DELP s.v. Giesta; DA s.v. Giesta; DLP s.v. giesta, s.v. giestó; DPLP s.v. giesta; GDLC s.v. ginestola]. 4.9. ilhó (s.m./f.) 1. 'furo para passar um atacador ou outro fio ou cor-däo', 2. aro metálico que guarnece esse furo', 3. (gíria) anus' o olho (s.m.) cada um dos dois órgäos da visäo'(20). Funciona também a variante ilhós (s.m./f). Antigamente existiam pro-vavelmente as formas *olhó, *olhol, *ulhó. Forma aparentada: gal. illó (s.m.) 1. 'lugar onde a água sai do solo', 2. 'terreno muito húmido'. [Viana, 1906b: 7; DELP s.v. Olho; DA s.v. Ilhó, s.v. Olho; DLP s.v. ilhó, s.v. olho; DPLP s.v. ilhó, s.v. olho; DRAG s.v. illó]. 4.10. meninó (s.m.) 'indivíduo espertalhäo, finório' (informal) o menino (s.m.) 1. crianca do sexo masculino', (adj.) 2. novo, moco', 3. 'indivíduo finório, espertalhäo'. [DELP s.v. Menino; DA s.v. Menino, s.v. Meninó; DLP s.v. menino, s.v. meninó; DPLP s.v. menino, s.v. meninó]. 4.11. milheiró (s.m.) 1. 'espécie de uva preta', 2. 'milheiro (planta)', 3. (dial.) 'pintassilgo' (Madeira) o milheira (s.f.) 1. 'pássaro conirrostro, de asas verdes e cabeca amarela', 2. 'milhä'; milheiro (s.m.) 1. 'planta que dá milho', 2. 'pintarroxo', 3. 'uva de bago miudinho', etc. Existe a variante milheirós (s.m.), notada apenas na acecäo 'pássaro'. [Viana, 1906b: 142; DELP s.v. Milho; DA s.v. Milheira, s.v. Milheiro2, s.v. Milheiró; DLP s.v. milheira, s.v. milheiro2, s.v. milheiró, s.v. milheirós; DPLP s.v. milheira, s.v. milheiro, s.v. milheiró]. 4.12. dial. raivó (s.m.) 'cogumelo comestível que nasce nos lameiros ao vir do outono, com as primeiras chuvas' (Trás-os-Montes) o ? raiva (s.f.) 1. 'doenca propria dos cäes, caraterizada por acessos furiosos', 2. 'fúria, ódio, ira', 3. 'espécie de bolo seco; raivinha'. (20) Vasconcellos (1887-1889: 305) propôe um étimo latino da palavra ilhó: "oculiolum" (isto é, *ôcúliôlu- (s.m.)) 'pequeno olho' < ôcúlu- (s.m.) 'olho'. Porém, näo cremos ser necessário recorrer ao latim. 144 Przemyslaw Debowiak Outra forma portuguesa do mesmo vocábulo é reivó (s.m.). [DA s.v. Raiva1, s.v. Raivós, s.v. Reivós; DLP s.v. raiva, s.v. raivó, s.v. reivó; DPLP s.v. raiva, s.v. raivó, s.v. reivó]. 4.13. dial, ant. ribeiró (s.m.) ave ribeirinha' (Beira Alta) o ribeira (s.f.) rio de pouco caudal e de pequeno curso', ribeiro 1. (s.m.) 'pequeno rio', 2. (adj.) 'diz-se de uma espécie de trigo'. Outra forma é ribeirós (s.m.). [Viana, 1906b: 369; DELP s.v. Riba; DA s.v. Ribeira, s.v. Ribeiro, s.v. Ribeiró; DLP s.v. ribeira, s.v. ribeiro; DPLP s.v. ribeira, s.v. ribeiro]. 4.14. dial, ruivó (s.m.) espécie de tortulho, de foliolos vermelhos e cabeca branca na parte convexa' (Beira) o ruivo (adj.) que é de uma cor entre o vermelho e o amarelo! [DELP s.v. Ruivo; DA s.v. Ruivo, s.v. Ruivó; DLP s.v. ruivo; DPLP s.v. ruivo]. 4.15. teiró (s.f.) 1. 'peca da rabica do arado que tem máo no dente', 2. 'parte da fecharia de algumas armas de fogo', (s.m.) 3. 'teima', 4. 'má vontade' o teira (s.f.) 'peixe acantopterígio (que tem raios espiniformes e duros nas barbatanas)'(21). Outras formas portuguesas sáo teiroga, ateiró (s.f), mateiró (s.m.) - as ultimas duas devidas a uma aglutinacáo do artigo (a teiró -> ateiró, uma teiró -> o mateiró). Forma sinónima aparentada: gal. teiroa (s.f). [DELP s.v. Teira; DA s.v. Ateiró, s.v. Teira, s.v. Teiró, s.v. Teiroga1; DLP s.v. teiró, s.v. teiroga1; DPLP s.v. teira, s.v. teiró; DRAG s.v. teiroa; RAE s.v. telera]. Os vocábulos incluídos neste grupo sáo, a nosso ver, derivados for-mados já em portugués, a partir de palavras vernáculas, e náo provém de diminutivos latinos, como o indicam algumas fontes. Supomos que em portugués medieval, sem determinarmos um periodo de tempo pre-ciso, a terminacáo -ó (ou, na época, -oo I -od) desempenhava a funcäo de um sufrxo independente e servia para formar substantivos denominais. O sufrxo *-ó era decerto diminutivo (como em 4.2. bolinhó, 4.6. figueiró, 4.9. (21) O nome děste peixe proviria do lat. *tělaria- (adj./s.f.?), um derivado suposto do lat. tělům espada, dardo' (G s.v. tělům; DELP s.v. Teira). É interessante mencionar que do mesmo étimo latino vem esp. telera (s.f), semanticamente sinónimo do pt. teiró. Nota de morfológia histórica do portuguěs: sufixo *-ó 145 ilhó), mas indicava igualmente outros tipos de relacóes semánticas: 4.4. corticó, 4.11. milheiró, 4.13. ribeiró designam várias espécies de aves, pro-vavelmente a partir do seu modo de alimentacäo ou habitat; 4.3. bugalhó, 4.8.giestó, 4.11. milheiró säo nomes de plantas, originários em designacóes de outras espécies vegetais com as quais aquelas se parecem; 4.12. raivó e 4.14. ruivó nomeiam cogumelos, por sua natureza pequenos. A autonómia do sufixo *-ó parece-nos particularmente visível em galinhó, ganhó (4.7.), que tém como sinónimo galelo, formalmente também um diminutivo (de galo). Outro exemplo éfaceiró (4.5.): a existencia do seu sinónimo/aceirao prova, na nossa opiniäo, que *-ó era intercambiável com outros sufrxos. A forma aguilhó (4.1.) também se pode dever a uma simples substituicáo do sufixo e provir de aguilhäo. Portanto, tratar-se-á de formacóes paralelas no tempo, sem ter de recorrer a um étimo latino. 5. Finalmente, ao grupo de palavras portuguesas terminadas em -ó poder-se-iam acrescentar também alguns nomes próprios, provindo de nomes comuns. 5.1. No que diz respeito aos topónimos, há muitos nomes de locali-dades entre os quais se encontram alguns dos vocábulos já mencionados de várias origens: Queiró (distrito de Vila Real), Mó (Braga). Se levarmos em conta apenas os topónimos formados com o sufixo latino -ěólus I -a I -um, -iôlus I -a I -um (ou com o seu descendente *-ó), veremos nomes que se referem ora á flora local, designando diminutivos ou coletivos, tais como Pereiró, Nogueiró (ambas no distrito de Braga), Alijó{22) (Vila Real), Teixeiró, Milheirós (Porto), Figueiró dos Vinhos(23) (Leiria), ora a constru-cóes, como Grijó (várias localidades nos distritos de Braganca, Porto, Viana do Castelo), Mosteiró de Baixo e Mosteiró de Cima(24) (Vila Real), Pacó{25) (22) Segundo Viana (1906b: 481), este nome vem do lat. "lageola" que nós identificaríamos como derivado suposto (porque náo notado) de lágěůs, lágěa espécie de vinha'. (23) Alguns destes topónimos tém correspondentes no território espanhol: Pereruela (provincia Zámora), Nogueruelas (Teruel), Milleirós (Lugo), Higuerola (Albacete), Figuerola del Camp (Tarragona). Para a explicacáo da origem deste ultimo, Roca (1961:207) escreve: "La solución Ficaria + olu inclina a un colectivo, a un diminutivo o a un simple distintivo". (24) Também há Mosteiró no distrito do Porto. Em Franca, no departamento de Haute-Garonne, existe uma localidade cujo nome tem a mesma origem: Monestrol. (25) Do lat. *pälätiôlu- cujo sentido séria 'habitacäo aparatosa'. Também há Pacó no distrito de Viana do Castelo e Palacoulo em Miranda do Douro. Em Espanha encontram-se várias localidades chamadas Palazuelo. 146 Przemystaw Debowiak (Braganca), Sequeiró(26) (Porto). A propósito, observe-se que näo há pro-vas de que os substantivos comuns *pereiró, *alijó, *pacó, etc. funcionassem em qualquer época na lingua geral. Além disso, existem curiosidades de tipo Coimbró{27) (Vila Real). Há também nomes cuja etimologia ignoramos, como Travassós (Braga). Estes topónimos devem ser antigos, dado que só se encontram nas regiôes setentrionais de Portugal, o que, no entanto, näo impede que possam ter sido exportados para outras terras onde houve colonizacäo portuguesa(28). 5.2. Quanta aos antropónimos, apontemos nos apelidos Queirós e Queiroz (Eca de Queirós!), provindo do já mencionado queiró(s), se calhar através de um mesmo topónimo. Importa mencionarmos também o nome de família Feijó (p.ex. Joäo de Morais Madureira Feijó, autor de Ortografia, ou Arte de escrever epronunciar com acerto a Lingua Portuguesa, 1734), ori-ginário do lat. fäséôlus (s.m.) 'feijäo', derivado näo-diminutivo defäsélus 'iď. Do sobrenome Taveira provém o nome de família Taveirós (p.ex. Paio Soa-res Taveirós, ou Taveiroos, trovador do século XII, autor da famosa Can-tiga da garvaia). Embora no repertório de apelidos Portugueses de Neves (1991) näo tenhamos encontrado mais nomes terminados em -ó, existem, ou existiram, outros antropónimos deste género, p.ex. Ulhó (veja-se Vas-concellos, 1887-1889: 305). Conclusôes 6. Da análise do corpus (pontos 3., 4., 5.) ressaltam observacóes e conclusôes de natureza formal e semäntica. 6.1. O sufixo latino -éôlus I -a I -um e -iôlus I -a I -um evoluiu de uma maneira idéntica nos antigos diminutivos latinos e os resultados desse desenvolvimento também säo visíveis nos derivados forjados com ele j á em portugués. O acento moveu-se para o -ô-; o-é-e o -i-, agora átonos, sincopa- (26) Com a significacäo 'espigueiro' <- lat. *siccäriôlu-, diminutivo do adj. siccärius I -a I -um 'pró-prio para manter num ambiente seco' que regularmente deu em portugués sequeiro (adj.) 'seco', (s.m.) 'lugar seco; terreno que näo é regadio', e no norte de Portugal também espigueiro'. (27) Cujo sentido primitivo foi 'pequena Coimbra' (Serra, 1986: 100). (28) Para mais topónimos deste género, veja-se igualmente: Vasconcellos, 1895: 145; Nunes, 1920: passim; Losa, 1956: 8-9; Laso, 1969: 214. Nota de morfologia histórica do portuguěs: sufixo *-ó 147 ram(29); o -l- intervocálico regularmente desapareceu (mantendo-se, porém, nalgumas formas paralelas dos vocábulos em questáo: 3.1. arriol, 3.3. cor-rejola, corrijola, corriola, 3.4. eirol, irol, 3.8. igrejola, 3.11. linhol, 3.15. tercol, 4.2. bolinhol, bolinholo, 4.4. corticol, corticola). O -ó ([o] tónico) final das palavras portuguesas, critério de selecáo para o nosso corpus, resultou de uma erase do hiato constituído pelo -o- tónico e a vogal final dos vocábulos latinos femininos: oa -> ó, e como tal era marca do género feminino. No masculino e neutro, o desenvolvimento paralelo regular deu -ó ([o] tónico): oo -> ó, como em avó, Pacó, Mosteiró (veja-se p.ex. Viana, 1906a: 94; Skorge, 1956-1957:57). O processo de contracáo dessas vogais terá comecado ainda no periodo do portuguěs antigo e acabado no portuguěs medio, ou seja, á entrada do século XVI já estava concluído (Castro, 1991: 246; Cardeira, 2006: 49); alias, pode-se deduzi-lo também das anotacóes referidas no DELP: auolo, cortizoo (séc. XII); avoo, Bugaloo, Bugaloos (nomes próprios), faceiróó {m.),peyoos (pl.) (séc. XIII); aguylhoos (pl), ěixoo, ichoo (séc. XV); arrioz (sg.), avó, enxó, filhoos (pl.), ilhó, trecó (séc. XVI). A terminacáo -ó, e náo -ó, das palavras provenientes de antigos masculinos e neutros, bem como a instabilidade do género gramatical de muitas das vozes do corpus (p.ex. 3.4. eiró, 3.6. enxó, 3.7. filhó, 3.9. ichó, 3.13. pió, 4.9. ilhó), deve-se á atracáo formal dos vocábulos terminados em -ó, oriundos do feminino latino, maioritários no corpus'30'. Algumas das palavras analisadas apresentam a passagem irregular das antigas vogais pretónicas a -i-: 3.1. arrió, 3.7. filhó, 3.8. grip, 3.9. ichó, 3.13. pió, 3.16. tinhó. É o resultado de uma assimilacáo regressiva, ou seja, pala-talizacáo devida á presenca de um som palatal a seguir, tal como "De ucha procedem ucharia (...) e icháo, por ucháo, com mudanca de u, absoluta-mente átono, para i, por ser pretónico e ficar antes da consoante palatina ch (...)" (Viana, 1906b: 1; veja-se também: Vasconcellos, 1887-1889: 304; Viana, 1906a: 461). (29) Este desaparecimento do -ě-1 -i- é explicado de várias maneiras: Piel (1975: 46) fala da sua "absorcáo" ["(...) é sabido que os nomes, comuns e próprios, latinos formados com a ajuda do sufixo -íólus deslocaram, no latim vulgar, o acento da antepenúltima para a penúltima: -ólo, com absorpeáo da semivogal -j- (...)"]; Maňczak (1969: 57), no caso de *áviólus, cré tratar-se de um desenvolvimento irregular devido á frequéncia de uso. a nosso ver, poder-se-ia dizer que o -ě-1 -i- deixou pegadas pelo menos nalguns dos vocábulos, influenciando ora a vogal da sílaba anterior (ditongacáo: p.ex. 3.5. eiró), ora a consoante que o precedia (palatalizacáo: p.ex. 3.7. filhó, 3.11. linhó). (30) Notese que em portuguěs contemporáneo, para alem dos nomes próprios, das palavras avó (mais os seus derivados bisavó, trisavó...), tercó (3.14. tercó), só e nhó (contracóes irregulares de senhor, devidas á frequéncia de uso), náo existem vozes de origem latina que sejam termi-nadas em -ó. 148 Przemystaw Debowiak Alem disso, certos vocábulos tém formas paralelas com -g- epentético (3.4. eirogo, 3.14. tercogo, 3.15. tercogo, 4.15. teiroga) que apareceu para eliminar o hiato -oo ou -oa. O fenómeno terá ocorrido antes do século XVI, isto é, na época em que as palavras em questäo ainda eram paroxi-tonas. 6.2. Quanto ä morfologia, alem das oscilacöes em género gramatical, nalguns casos também se observa uma passagem das formas do plural ao singular. Deve-se isso ä analogia aos plurais noz-es, voz-es, e ao facto de a terminacáo -ó aparecer raramente no léxico portugués, ficando assim sus-cetivel de ser eliminada. As novas formacöes funcionam como sinónimos das palavras de base e tém novas formas reguläres do plural. Deste modo, arriós (pi. arrioses) designa o mesmo que arrió (3.1.), eirós e irós (pi. eiroses, iroses) correspondem semanticamente a eiró e iró (3.4.), e ilhós (pi. ilhoses) tem o mesmo sentido que ilhó (4.9.). Há mais pares deste género: 3.7. filhó ~ filhós, 3.9. ichó ~ ichós, 3.13. pió ~ piós, 4.11. milheiró ~ milheirós, 4.13. ribeiró ~ ribeirós (veja-se: Vasconcellos, 1887-1889: 304; Vasconcellos, 1895: 144-145; Viana, 1906a: 94; Viana, 1906b: 7). 6.3. Do ponto de vista semántico, os vocábulos recolhidos sáo nomes de plantas (3.1. arrió, 3.3. corrijó, 4.3. bugalhó, 4.6. figueiró, 4.8. giestó, 4.11. milheiró, 4.12. raivó, 4.14. ruivó), animais (3.4. eiró, 3.14. tercó, 4.4. corticó, 4.11. milheiró, 4.13. ribeiró), edifícios e espacos (3.5. eiró, 3.8.grep, 3.12. mosteiró), instrumentos (3.6. enxó, 3.10. lancó, 4.15. teiró), moléstias (3.15. tercó, 3.16. tinhó). Alem disso, há nomes relativos a vários objetos, em geral pequenos (3.1. arrió, 3.9. ichó, 3.11. linhó, 3.13. pió, 4.1. aguilhó, 4.5. faceiró, 4.7. galinhó, 4.9. ilhó), dois termos designando pessoas (3.2. avó, 4.10. meninó) e dois termos culinários (3.7. filhó, 4.2. bolinhó). Pode--se dizer que em geral os valores primitivos do diminutivo, ou sej a, indica-cäo de pequenas dimensöes, semelhanca e / ou atitude afetiva, continuam mais ou menos transparentemente visíveis nas palavras do corpus. Em portugués contemporáneo, os vocábulos do corpus pertencem maioritariamente ao léxico especializado (p.ex. 3.9. ichó, 3.13. pió, 4.4. corticó, 4.11. milheiró, 4.15. teiró), regional (caraterístico dos dialetos Portugueses setentrionais, como 3.5. eiró, 3.8. grep, 3.16. tinhó, 4.2. bolinhó, 4.3. bugalhó, 4.7. galinhó, 4.12. raivó, 4.14. ruivó), ou já antiquado, caído em desuso (3.10. lancó, 3.12. mosteiró, 4.5. faceiró, 4.6. figueiró, 4.13. ribeiró). Há igualmente alguns termos de emprego raro, mas conhecidos comum-mente, tais como 3.4. eiró, 3.7. filhó, 3.11. linhó, 3.15. tercó, 4.9. ilhó, 4.10. Nota de morfologia historica do portugues: sufixo *-6 149 menino; apenas o termo avo (3.2.) se usa na linguagem corrente do dia-a--dia<31>. Quando em portugues coexistem os continuadores tanto do primi-tivo como do diminutivo latinos (situacao presente na maioria dos casos), ambas as palavras sao semanticamente independentes uma da outra. Os diminutivos desenvolvem mais frequentemente sentidos figurados, deriva-dos mais ou menos diretamente das acecoes dos primitivos, as vezes ja em latim. Isso diz respeito tambem aos derivados com o sufixo *-6. Como se ve pelos vocabulos Portugueses do corpus, esta evolucao semantica pode ser ligeira (3.8. igreja - grejo, 3.10. lanca - lanco, 3.11. linho - linho, 3.12. mosteiro - mosteiro, 4.6. figueira -figueiro, 4.8. giesta - giesto), mas e capaz de ir tao longe que nem se sente qualquer ligacao entre eles (3.7. folha -filho, 3.13. pe - pio, 3.14. terco - terco, 4.4. cortica I cortico - cortico, 4.7. galinha - galinho, 4.9. olho - ilho). Apenas tres pares de palavras designam praticamente o mesmo: 3.5. eira - eiro, 3.16. tinha - tinho e 4.11. milheira I milheiro - milheiro; no entanto, tal como ocorre em termos com sentidos muito proximos, um deles tende a limitar o seu uso - neste caso sao os derivados que sofrem restricoes territorials. Ha igualmente poucos casos em que do par de palavras latinas sobre-vive apenas o diminutivo, ora com significado figurado (3.4. eiro, 3.9. icho, 3.15. terco), ora com acecao do seu primitivo, o que implica uma substitui-cao completa deste ultimo (3.2. avo, 3.6. enxo). Acrescente-se que numerosos diminutivos latinos, junto com os seus primitivos, seguem os mesmos caminhos da evolucao semantica tambem nas outras linguas romanicas (veja-se Hakamies, 1951: passim). 7. Em portugues contemporaneo, a terminacao -6, contrariamente aos seus homologos romanicos da mesma origem com valor diminutivo e afe-tivo (p.ex. esp. -uelo, -uela; cat. -ol, -ola; tambem pt. -ol, -ola de importacao estrangeira), nao goza do estatuto de um sufixo autonomo, estando ausente nas gramaticas, manuais, dicionarios e outros trabalhos sobre a derivacao sufrxal (Vasconcellos, 1928:437; Piel, 1940a e 1940b; DELP s.v. -ol1; Skorge, 1956-1957 e 1958; Ali, 1971: 232-248; Cunha & Cintra, 1984: 90-103; Vilela, 1994: 66-85; Villalva, 2003; Borregana, 2008:105-109). A existencia de *-6 no repertorio dos sufrxos nominais do portugues medieval e as suas funcoes talvez se comprovassem num estudo aprofundado do lexico dos textos antigos Portugueses que esclarecesse a epoca ate a qual apareciam (31) Estas afirmacoes comprovam-se pelos dados que dizem respeito a ocorrencia dos vocabulos analisados no corpus do portugues CETEMPiiblico. 150 Przemystaw Debowiak novos vocábulos terminados em -ó e com que sentido. Fazemos questäo de repetir que o sufixo postulado tinha com certeza absoluta um valor diminu-tivo (topónimo Coimbról), mas veiculava igualmente outros sentidos (uma vez que alternava p.ex. com o sufixo -äo, como emfeijäo ~ *feijó (-> apelido Feijó), alem dos exemplos já mencionados). Com o tempo, o sufixo *-ó dei-xou de ser produtivo e näo conseguiu ganhar autonomia, estando hoje em dia só lexicalizado nalgumas palavras como as do nosso corpus. 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REVISITANDO A VARIACÄO ENTRE DITONGOS NASAIS FIN AIS ÄTONOS E VOGAIS ORAIS NA COMUNIDADE DE FA LA DO RIO DE JANEIRO REVISITING THE VARIATION BETWEEN FINAL UNSTRESSED NASAL DIPHTHONG AND ORAL VOWELS IN THE SPEECH COMMUNITY OF RIO DE JANEIRO Christina Abreu Gomes* christina-gomes@uol.com.br Cassia Mesquita** cassiameq@hotmail.com Tafs da Silva Fagundes*** taisdasilva.f@gmail.com Esse trabalho revisita a variacäo entre ditongos nasais finais atonos e vogais orais no portugues brasileiro com o objetivo de verificar o papel do item lexical e de contex-tos estruturais na variacäo a partir de dados de uma amostra da comunidade de fala do Rio de Janeiro conjugando a Sociolinguistica Variacionista e a Fonologia de Uso. Os resultados säo de um estudo piloto com 12 falantes da Amostra Censo 2000. A anälise estatistica atraves do Rbrul revelou efeito do item lexical e de condiciona-mento prosödico. A distribuicäo das variantes por faixa etäria indica uma situacäo de variacäo estävel. No entanto, e possivel identificar a implementacäo da Variante vogal oral quando se observa o comportamento de itens lexicais especificos. Palavras-chave: mudanca sonora; item lexical; ditongo nasal. Christina Abreu Gomes e pesquisadora do CNPq e Professora Associada 3 da Universidade Federal do Rio de Janeiro, vinculada ao Departamento de Linguistica e Filologia e ao Pro- grama de Pös-Graduacäo em Linguistica, Rio de Janeiro, Brasil. ** Cässia Mesquita e graduanda em Letras Portugues-Ingles na Universidade Federal do Rio de Janeiro, Departamento de Anglo-Germänicas, Rio de Janeiro, Brasil. ***Tais da Silva Fagundes em Letras Portugues-Espanhol na Universidade Federal do Rio de Janeiro, Departamento de Neolatinas, Rio de Janeiro, Brasil. 154 Christina Abreu Gomes, Cássia Mesquita e Taís da Silva Fagundes This work revisits the variation between final unstressed nasal diphthongs and final oral vowels in Brazilian Portuguese in order to verify the role of the lexical item and that of the structural contexts based on data from a spoken sample of the speech community of Rio de Janeiro according to the Variationist and Usage-based Approaches. The results are from a pilot study with 12 speakers from Censo 2000 sample. The statistical analysis with Rbrul revealed the effect of lexical item and prosodic constraint. The distribution of the variants by age groups indicates a situation of stable variation. However, it is possible to identify the implementation of the oral vowel variant when the behavior of specific lexical items is observed. Keywords: sound change; lexical item; nasal diphtong. 1. Introducäo A alternäncia entre ditongo nasal final e vogal átona é uma variável estu-dada em amostras de fala de algumas variedades do Portugués Brasileiro (PB) com tratamento dos dados dentro da perspectiva da sociolinguistica variacionista, como nos trabalhos de Votre (1978) e Guy (1981) para a comunidade de fala do Rio de Janeiro; Battisti (2002), Schwindt e Bopp da Silva (2010) e Schwindt, Bopp da Silva e Quadros (2012) com dados de diversos municipios de estados da regiäo sul do Brasil, e Silva et al. (2012) sobre a variedade falada em Belo Horizonte. Diversos também säo os estudos que tratam do status fonológico da nasalidade no portugués. Ä interpretacäo pioneira de Mattoso Cämara (1977/1949) dos ditongos nasais constituídos de vogais orais seguidas de arquifonema nasal, soma-se a de Mateus (1975) para o portugués europeu e seguem-se reinterpretacôes do caráter bissegmental da nasalidade tendo como base a teória autossegmen-tal (Wetzels,1997), teória da otimalidade (Battisti,1997) e geometria de tra-c-os (Bisol, 1998). As diversas análises advogam uma representacäo abstrata de vogal oral seguida de segmento ou traco nasal, que se superficializa em funcäo de um processo de atribuicäo de nasalidade ä vogal e sua posterior supressäo. A questäo da nasalidade no PB também foi tratada por Albano (1999:30-32) tendo como base o modelo da Fonologia Articulatória de Brownman & Goldestein (1992). Nessa abordagem, o gesto articulatório é a unidade de análise (e representacional). Com base nos dados acústicos de Revisitando a variacäo entre ditongos nasais finais átonos e vogais orais. 155 Souza (1994), a autora mostra que a vogal näo se nasaliza por completo, mas apresenta uma configuracäo de vogal oral no inicio, formantes de vogal oral, e de vogal nasal no final. Os dados também mostram que se a vogal é longa a nasalidade intrusiva ou murmurio nasal pode näo aparecer, e, se aparece, tem duracäo inversa ä da vogal. De acordo com a Fonologia Articulatória (ou Gestual), um gesto de abertura vélica se inicia após o gesto vocálico, se sobrepôe a este e termina antes do gesto de abertura. Segundo Albano, a presenca ou näo da nasalidade vai depender do grau de sobreposicäo entre o gesto consonantal seguinte e os gestos vocálico e de abertura vélica. O grau de sobreposicäo pode variar em funcäo do contexto segmental, pro-sódico e pragmático. Assim, a interpretacäo de Albano captura a graduali-dade da nasalidade e o fato de que no inicio da implementacäo fonética a vogal näo é nasal desde o seu inicio. Um tratamento estritamente abstrato (ou fonológico) näo permitiria capturar essa dinämica do processo. É objetivo deste estudo discutir a natureza da variacäo ditongo nasal átono e vogal oral no Portugués Brasileiro a partir de dados de producäo espontänea de falantes nativos da comunidade de fala da cidade do Rio de Janeiro. A alternäncia tem sido tratada nos trabalhos sobre o PB como um caso de processo variável condicionado por fatores de ordern fonoló-gica e morfológica. Pretende-se, com a introducäo do item lexical como um grupo de fatores específico situar o papel do item lexical de forma independente assim como situar melhor os efeitos do contexto fonético-fonológico e morfológico. O estabelecimento do item lexical como variável explicativa é possível com a utilizacäo do Programa Rbrul (Johnson, 2009), um instrumental estatístico que permite a análise de variáveis aninhadas, também definidas como random effects. Outro objetivo é observar, em dados levantados de amostra de fala mais recente do PB, a afirmacäo de Votre sobre o processo irreversível de perda da nasalidade. O trabalho pioneiro de Votre (1978) apontou que a ocorréncia de vogais orais alternando com ditongos nasais, observada na comunidade de fala do Rio de Janeiro, como em órfäo ~ órfu, é um processo de mudanca nos sentido da perda da nasalizacäo e reducäo do ditongo que se implementa na lingua desde o portugués arcaico. Para Votre, a perda da nasal é uma tendencia irreversível. Os dados deste estudo piloto foram levantados de 12 falantes da Amostra Censo 2000 do Programa de Estudos sobre Uso da Lingua (PEUL), sediado na Universidade Federal do Rio de Janeiro. Os 12 falantes foram 156 Christina Abreu Gomes, Cassia Mesquita e Tais da Silva Fagundes selecionados em funcao de sua distribuicao nas variaveis de estratificacao da amostra. Esses aspectos serao abordados na secao 4(1). O estudo se desenvolve dentro dos pressupostos da Sociolinguistica Variacionista no que diz respeito ao tipo de dado utilizado e a analise da variacao. A interpretacao dos resultados se ancora na perspectiva teorica da Fonologia de Uso. Nesta perspectiva, a gramatica e definida como contendo heterogeneidade sistematica. Em outras palavras, a variabilidade observada no uso e resultante da variabilidade do sistema, conforme definido por Weinreich, Labov e Herzog (1968). Alem disso, o modelo confere a variacao sociolinguistica um carater representacional (Bybee, 2001, 2010; Pier-rehumbert, 2003, 2012; Foulkes e Docherty, 2006; Gomes e Silva, 2004). Nas secoes a seguir sao apresentados os aspectos teoricos envolvidos no estudo da variacao e mudanca fonologica e da natureza da alternancia sincronica, incluindo a perspectiva da Fonologia de Uso, a metodologia de coleta, analise dos dados e discussao dos resultados. 2. Questoes teoricas da mudanca sonora e modelagem da variacao sonora O debate em torno da unidade da mudanca sonora, se o segmento ou o item lexical, remonta ao seculo XIX e pode ser sumarizada nas posicoes divergentes de neogramaticos e dialetologistas. Neogramaticos propuseram um conjunto de principios que regem a mudanca fonetica, definidos a par-tir do conceito de lei fonetica: 1) a mudan9a e regular, isto e, ocorre sem excecoes; 2) e foneticamente gradual, isto e, se implementa foneticamente de maneira gradual e imperceptivel, e lexicalmente abrupta, isto e, afeta todas as palavras do lexico que apresentam o contexto de implementacao da mudan9a; 3) ocorre somente em funcao de motivacoes fonetica; 4) nao admite excecao, e as aparentes excecoes podem ser explicadas pela analogia e emprestimos linguisticos. Entao, a visao neogramatica classica pode ser sumarizada como sendo uma mudanca de uma determinada classe de sons motivada foneticamente que afeta, ao mesmo tempo, todas as palavras que content aquela classe de sons (cf. Bloomfield (1984/1933) sem exceclo. (1) Um estudo piloto se refere a um estudo de um subconjunto de falantes de uma amostra para uma primeira testagem de hipoteses e variaveis independentes. A expectativa e a de que se ha uma boa distribuicao de falantes pelas variaveis de estratificacao da amostra e se as hipoteses e variaveis independentes foram bem definidas, os resultados obtidos no estudo piloto tende-rao a se manter com o acrescimo de mais dados de outros falantes do restante da amostra. Revisitando a variacao entre ditongos nasais finais atonos e vogais orais. 157 Ja para os dialetologistas, a mudanca se propaga tendo como unidade o item lexical (Bloomfield, 1984/1933:328). Os estudos dialetologicos procuravam opor o carater regular das leis foneticas a irregularidade das diferenciacoes observadas nas variedades dialetais. A proposta dos dialetologistas do seculo XIX, acrescentam-se, nos anos 60, trabalhos com evi-dencias de mudancas que nao se enquadram no modelo neogramatico. Os novos difusionistas do seculo XX defendem que o item lexical e a unidade da mudanca, e as mudancas sonoras sao definidas como foneticamente abruptas e lexicalmente graduais. Wang (1969) e Chen & Wang (1977) apresentaram evidencias de que excecoes a mudanca sonora podem estar relacionadas ao resultado da sobreposicao de duas mudancas ao inves da atuacao da mudanca e da analogia, isto e, o resultado irregular se deve a uma outra mudanca que atingiu itens que poderiam ter sido atingidos por uma primeira mudanca, mas que nao haviam sido atingidos ainda. Tam-bem apontam que ha mudancas que nao se enquadram no tipo lexicalmente abrupto e foneticamente gradual como e o caso da cisao tonal no Chaou-zhou, variedade falada na China, em que homonimias se dividiram em duas classes tonais sem motivacao fonetica ou gramatical. As mudancas resul-tantes tambem nao puderam ser explicadas como casos de analogia. Para Wang (1969), difusao lexical diz respeito a maneira como a mudanca sonora se implementa, ou seja, neste caso, a unidade da mudanca e o item lexical. A mudanca pode afetar numa primeira fase somente alguns itens enquanto outros permanecem sem ser afetados, havendo, portanto, uma implementa-cao gradual no lexico com resultado regular em que todos os itens relevan-tes sao afetados. Mas, por razoes como competicao de outra mudanca para o mesmo contexto, ou mesmo uma motivacao extralinguistica, a mudanca pode deixar de operar e nao atingir a todos os itens lexicais relevantes. Labov (1981, 1994) procura resolver a controversia entre a perspectiva neogramatica de mudanca sonora e a dos difusionistas defendendo que e a natureza da mudanca que determina o tipo, se tendo o segmento ou o item como unidade de mudanca. No entanto, para Labov, a maioria das mudancas seria do tipo neogramatico. Segundo Labov, difusao lexical nao exclui a possibilidade de condicionamento fonetico, uma vez que a selecao de uma palavra no processo de mudanca pode ter uma motivacao fonetica. A questao e que se ha de fato difusao lexical e porque o condicionamento fonetico, ou mesmo de outra natureza estrutural, nao e suficiente para dar conta da mudanca. Oliveira (1991) questiona o fato de que os neogramaticos conheciam somente o produto da mudanca, isto e, seu resultado final. Portanto, uma 158 Christina Abreu Gomes, Cássia Mesquita e Tais da Silva Fagundes mudanca sonora pode se implementar gradualmente no léxico e o resultado afetar todos os itens que satisfazem as condicöes estruturais da mudanca. Oliveira propôe que a mudanca é lexicalmente gradual e que pode ser moti-vada foneticamente. Assim, o autor reinterpreta a posicäo neogramática como a descricäo do resultado de uma mudanca, e näo como a natureza do processo propriamente dito. Para Oliveira, qualquer mudanca sonora se implementa lexicalmente. Bybee (2002) enquadra a visäo dicotômica entre visäo neogramática e difusionista em um modelo de gramática que separa léxico de gramática. Em contraposicäo, na perspectiva dos Modelos baseados no Uso, ou espe-cificamente, na Fonologia de Uso (Bybee, 2001; Pierrehumbert, 2003,2012; Silva e Gomes, 2007), a questäo pode ser colocada de maneira que segmente e item näo estäo em oposicäo, uma vez que, neste modelo, se postula que a gramática é emergente das representacöes sonoras das palavras no léxico. Essas representacöes incluem o detalhe fonético, adquirido em fun-cäo da experiéncia dos falantes de produzir e ouvir em diversos contextos linguísticos e sociais. Essa concepcäo de representacäo da variabilidade e gradualidade foné-tica observada no sinal da fala é capturada em um modelo de representacäo conhecido como Modelo de Exemplares. Esse modelo foi trazido da Psicologia para a Linguística por Johnson (1997). Nessa proposta, cada categoria é representada por um conjunto de ocorréncias, as instäncias de producäo e percepcäo. As representacöes säo, portanto, extremamente detalhadas e estäo organizadas em um mapa cognitivo de maneira que as instäncias semelhantes estäo próximas e as diferentes estäo mais distan-tes (Pierrehumbert, 2001), e delas emergem representacöes mais abstratas como categorias fonéticas, moldes silábicos, lexicais, relacôes morfofonoló-gicas (Pierrehumbert, 2003). Conceber a representacäo da variacäo de acordo com o Modelo de Exemplares, segundo Bybee (2002), é uma forma de capturar a gradualidade da mudanca, uma vez que o falante gradualmente atualiza suas representacöes, que afetam itens e näo somente segmentos. Uma competicäo de efeitos de diversas ordens, que väo da frequéncia de ocorréncia do item lexical ao contexto estrutural e social, atuam na propagacäo da mudanca no léxico. Essa modelagem teórica captura assim o papel do item e do contexto fonético-fonológico, rompendo com o caráter dicotômico do papel do item lexical e do contexto gramatical no condicionamento da mudanca sonora. Ainda, com relacäo ä frequéncia de ocorréncia do item lexical, já apontada por Schuchardt no século XIX (cf. Bybee, 2001), a hipótese é a de que, como Revisitando a variacäo entre ditongos nasais finais ätonos e vogais orais. 159 a mudanca na articulacäo se implementa gradualmente na producäo, entäo quanto mais frequentes forem os itens mais sujeitos estaräo de serem atin-gidos pela mudanca. Para a modelagem teörica da variacäo sonora, a proposicäo dos Modelos baseados no Uso de tratar a variacäo de maneira representacional implica na adocäo da ideia de que as variantes fazem parte do conjunto de repre-sentacöes de um item. Soma-se a isso a proposicäo da organizacäo interna do lexico em redes de conexöes lexicais por semelhanca sonora e semäntica entre os itens lexicais. Gomes e Silva (2004) e Foulkes e Docherty (2006) tambem apontam o Modelo de Exemplares como uma proposta interessante para capturar a variacäo sonora, tal qual proposta por Pierrenumbert (1994, 2003). 3. Estudos sobre a alternäncia ente ditongos nasais e vogais orais no PB O estudo de Votre (1978), sobre a comunidade de fala do Rio de Janeiro, considerou conjuntamente ditongos nasais tonicos e ätonos tanto de nomes quanto de formas verbais, e, de acordo com sua anälise, a retencäo da nasali-zacäo e um processo condicionado por fatores fonolögicos e morfolögicos. Guy (1981), alem de estabelecer o mesmo envelope da variacäo de Votre, ditongos finais ätonos e tonicos, por outro lado, tratou o processo como desnasalizacäo, defendendo que seria necessärio identificar dois processus distintos, um sintätico e outro fonolögico, concorrendo para a ocor-rencia de formas variantes alternando a realizacäo do ditongo nasal e vogal oral. De um lado, hä um processo sintätico, uma regra variävel, que pode resultar em formas verbais marcadas e näo marcadas quanto ä informacäo de nümero-pessoa, como em Eies comem ~ Eies come, como tambem de formas como Elesfizeram ~ Elesfez. De outro, concorre uma regra variävel fonolögica que tambem pode resultar em alternäncias de formas verbais com terminacäo desnasalizada e que podem ou näo indicar ausencia de marca morfolögica, como, em, respectivamente, Eies come e Eies comeru, ou tambem afetar nomes, como em hörnern ~ homi. De acordo com Guy, trata-se de um processo de variacäo estävel condicionado somente por fatores fonolögicos. Ambos os estudos foram realizados com falantes näo esco-larizados da comunidade de fala do Rio de Janeiro, de amostra gravada na decada de 70, com inclusäo de universitärios somente no trabalho de Votre. No entanto, estudos subsequentes a esses trabalhos, nas decadas seguin- 160 Christina Abreu Gomes, Cássia Mesquita e Taís da Silva Fagundes tes, Naro (1981), Scherre e Naro (1997, 1998), forneceram uma descricäo exaustiva do uso variável da marca de concordäncia verbo-sujeito, em especial na comunidade de fala do Rio de Janeiro, mostrando a competicäo de fatores de diversas naturezas, identificando a especificidade da alternäncia de marca9äo de número-pessoa no portugués brasileiro sem o estabeleci-mento de motivacäo fonético-fonológica e relacäo com um processo fono-lógico de desnasalizacäo. Battisti (2002) e Schwindt e Bopp da Silva (2010) mostraram que a sílaba tônica bloqueia a desnasalizacäo e trataram da alternäncia de vogais orais e ditongos nasais átonos considerando tanto as ocorréncias em nomes quanto em verbos. Battisti (2002), comparando dados de 2 municípios de cada um dos trés estados da regiäo sul do Brasil, conclui que há diferenca entre as localidades, havendo um percentual mais alto de desnasalizacäo em Santa Catarina que nos estados do Rio Grande do Sul e Parana, e que há favorecimento de ocorréncia de vogal oral quando o contexto anterior é uma consoante nasal, o contexto seguinte é uma vogal, a vogal núcleo do ditongo é a vogal e e em nomes terminados em -gem, como viagem, passa-gem. A autora mostra que a variável classe de palavra se refere ao compor-tamento de alguns itens lexicais, em especial nomes terminados em -gem e verbos no pretérito perfeito, em que o ditongo nasal näo tem status morfo-lógico. Quanto ao contexto seguinte, o efeito da vogal parece configurar um efeito prosódico e näo segmental, uma vez que em geral nos dados a vogal seguinte correspondia a um contexto átono que leva também a um efeito de sandhi externo com a eliminacäo do ditongo ou da vogal oral como em for. imbora (foram embora). E em relacäo ao contexto anterior, a autora men-ciona que a grande maioria dos dados com consoante nasal precedente ao ditongo säo instáncias da palavra hörnern. O estudo de Schwindt e Bopp da Silva (2010) compara dados de todas as cidades que compôem o banco de dados VARSUL, sobre variedades faladas na regiäo sul do Brasil, e seus resultados corroboram os achados de Battisti para condicionamento estrutural. O VARSUL compreende amostras de fala espontänea representativas de trés estados da regiäo Sul do Brasil (Parana, Santa Catarina e Rio Grande do Sul). Em cada estado há amostras de quatro cidades, cada uma composta por um conjunto de 24 falantes estratificados em fun9äo de sexo, escolaridade e idade. O Projeto Censo/PEUL serviu de modelo para a constituÍ9äo dessas amostras (Collischonn e Monaretto, 2012). Em estudo mais recente, Schwindt, Bopp da Silva e Quadros (2012) procuram aprofundar a questäo do condicionamento morfológico através do estabelecimento de uma variável que contempla diferentes itens lexicais Revisitando a variacäo entre ditongos nasais finais átonos e vogais orais. 161 em categorias como nomes terminados com -gem morfológico (ex. repor-tagem), nomes terminados em -gem na raiz (origem), nomes (hörnern) e diferentes tipos de verbos definidos em funcäo do tempo e do modo. Nesse estudo, os resultados corroboram os anteriores indicando um grande favo-recimento de ocorréncia da vogal oral em nomes terminados em -gem, Os estudos realizados com os dados do VARSUL revelam um forte efeito de item lexical. No entanto, o desenho metodológico da análise esta-tística oblitera o efeito do item uma vez que este sempre é analisado em funcäo de algum tipo de categoria, como, por exemplo, "nomes terminados em -gem morfológico", "nomes terminados em -gem parte da raiz" ou "tempo verbal", e nunca individualmente. Mais recentemente, Silva et al. (2012) revisitaram a alternäncia de ditongos nasais finais átonos para as formas verbais a partir da perspectiva dos Modelos baseados no Uso em dados da comunidade de fala de Belo Horizonte. Segundo os autores, as realizacöes com ditongos nasais e vogais orais das formas verbais (falam -fala, cantavam ~ cantava, falaram ~ falaru) säo parte de uma mesma categoria, isto é, estäo representadas no léxico. A alternäncia estaria relacionada a uma reorganizacäo de rotinas motoras associadas äs variantes. O estudo detectou a importäncia da frequéncia de ocorréncia do item lexical, no caso, da forma verbal, no gerenciamento da alternäncia, em que verbos mais frequentes tendem a ocorrer com a vogal oral. Com relacäo ä alternäncia observada sincronicamente no PB de formas verbais de 3a pessoa plural que ocorrem com o ditongo nasal final átono alternando com a vogal oral, Oliveira (1983) procura explicar a variacäo sincrônica como sendo resultado de um resíduo histórico. Para Oliveira a variacäo sincrônica é resultante de diferentes processos de mudanca que ocorreram no portugués arcaico e que geraram na lingua as formas alternates sincrônicas. Segundo o autor, textos do portugués antigo registram as seguintes vogais nasais átonas finais, -ô, -ä e -é resultantes da evolucäo, respectivamente, de -unt, -(b)ant e -ent. Essas vogais teriam sofrido um processo de desnasalizacäo, gerando a alternäncia vogal oral ~ vogal nasa-lizada. Em um momento posterior as formas nasais simples das vogais eea teriam se ditongado, respectivamente em -éy e -äo, resultando na alternäncia com as vogais correspondentes orais que j á alternavam com as vogais nasalizadas e, assim, as alternäncias verificadas sincronicamente seriam resíduos históricos, isto é, um caso de variacäo presente na lingua há muito séculos, cujas variantes säo o resultado de diferentes processos de mudanca muito anteriores ä variacäo observada no Portugués Brasileiro contempo-räneo. Dentro dessa hipótese, ainda, a forma -äo de 3a pessoa do presente 162 Christina Abreu Gomes, Cássia Mesquita e Tais da Silva Fagundes do indicativo séria resultante de uma analógia com as formas de 3a pessoa do perfeito e imperfeito do indicativo. Assim, para Oliveira, essa hipótese tem a vantagem de explicar porque, do ponto de vista sincrônico, o ditongo nasal átono final -äo ora alterna com -a, como em elesfalam ~ elesfala, ora com -u em eles responderam ~ eles responderu, sem atribuir a uma regra ou processo fonológico sincrônico que resulta em diferentes outputs, pois ora [-äw] está em alternäncia com [-a], como em Elesfalam ~ Elesfala, ora com [-u] com em responderam ~ responderu. Os estudos sincrônicos do portugués, de um lado, apontam para a importäncia do item lexical, mesmo que indiretamente através de cate-gorias morfológicas, ao passo que a interpretacäo diacrônica de Oliveira aponta para a possibilidade de as variantes sincrônicas serem resultantes de processos de mudancas diferentes atuando em momentos diferentes da lingua. 4. Envelope da variacäo, objetivos e metodológia Na variedade do Rio de Janeiro, o ditongo nasal final átono alterna com vogal nasalizada e vogal oral, especialmente nos casos em que o ditongo faz parte da marca morfológica de numero e pessoa, como emfizeram ~ fize-rum -fizeru. Na análise aqui apresentada, a variacäo foi tratada como biná-ria opondo as realizacóes nasais ä variante vogal oral. A vogal oral átona na variedade de fala do Rio de Janeiro tem realizacäo reduzida, podendo também ser ensurdecida. Diferentemente dos trabalhos mencionados na secäo anterior, näo foram considerados em conjunto os casos em que a variante vogal oral também corresponde ä auséncia de marca de concordäncia entre verbo e sujeito. Entäo, alternäncias do tipo Eles cantam ~ Eles canta ou Eles mudam ~ Eles muda näo foram computadas como dados para este estudo, isto é, tanto a realizacäo com a marca quanto a näo-marcada näo foram incluídas no corpus levantado, uma vez que, conforme já atestado nos trabalhos sobre concordäncia verbal variável sobre o PB e mencionado na secäo anterior, há efeitos de outra natureza atuando, e que näo podem ser estendidos aos nomes, o que implicaria na auséncia de ortogonalidade dos grupos de fato-res e a consequente impossibilidade de avaliar outras motivacóes que competent na realizacäo variável da concordäncia verbal de terceira pessoal do plural no PB. Revisitando a variacäo entre ditongos nasais finais átonos e vogais orais. 163 Foram entäo incluídos todos os casos de ocorréncia de qualquer uma das trés variantes de nomes, como em hörnern, jardinagem, orfäo, e de for-mas verbais cuja alternäncia na realizacäo da sílaba átona final nasal com vogal oral näo implica auséncia de marca morfológica de concordäncia, como estiveram ~ estiveru, cantarem ~ cantari. No entanto, foram encontra-dos somente casos de pretérito perfeito na amostra pesquisada, já que näo houve ocorréncia de formas de subjuntivo que se enquadram no critério de inclusäo. A checagem das transcribes foi feita por duas auxiliares de pesquisa, alunas da graduacäo dos cursos de Letras da UFRJ. Os casos duvi-dosos foram excluidos do corpus e constituiram menos de 1% do total. Foi obtido um total de 322 dados que correspondem a ocorréncias de ditongo nasal, vogal nasal e vogal oral. Conforme mencionado na Introducäo, o objetivo principal foi o de verificar em uma amostra mais recente a afirmacäo de Votre (1978) relativa ä implementacäo de um processo de desnasalizacäo de ditongos no Portugués Brasileiro, uma vez que houve diferenca de interpretacäo nos trabalhos de Votre e de Guy, respectivamente, se mudanca em progresso ou variacäo estável. O outro objetivo é o de discutir a natureza dos condicio-namentos da variacäo através da observacäo tanto de variáveis estruturais, como o contexto fonético-fonológico, quanto o papel do item lexical em relacäo äs tendéncias de realizacäo das variantes. Conforme já mencionado, essa é uma questäo central para o estudo de variacäo e mudanca sonora, cujos resultados podem fornecer subsídios para a discussäo näo só da natureza da mudanca, mas também para a discussäo em torno da modelagem da gramática. Os dados foram coletados da Amostra Censo 2000. Trata-se de uma amostra aleatória da comunidade de fala da cidade do Rio de Janeiro, cons-tituída no ano 2000, estabelecida dentro do modelo laboviano de coleta de fala espontänea e de estratificacäo dos individuos, composta por 32 falantes distribuidos em funcäo de escolaridade, sexo e faixa etária. Essa amostra segue essa estratificacäo por ter sido concebida com o objetivo de permitir 0 estudo de processos de mudanca linguistica em tempo real, comparando duas amostras de fala de uma mesma comunidade em dois momentos dife-rentes no tempo, e, por isso, mantém a mesma estratificacäo da Amostra Censo 1980 PEUL/UFRJ, organizada vinte anos antes. A estratificacäo por faixa etária leva em conta quatro níveis: 7 a 14 anos, 15 a 25 anos, 26 a 49, e 50 anos ou mais. Foram considerados 3 níveis de escolaridade, que correspondem ao ensino fundamental e ensino medio, divididos em 3 grupos: de 1 a 4 anos, de 5 a 8 anos, e de 9 a 11 anos. Os oito primeiros anos correspon- 164 Christina Abreu Gomes, Cassia Mesquita e Tals da Silva Fagundes dem ao ensino fundamental e os tres Ultimos anos ao ensino medio, nivel requerido para o ingresso no ensino universitario. Uma subamostra de 12 individuos foi definida para este estudo. Os individuos foram escolhidos aleatoriamente dentre os 32 individuos da amostra de maneira que fossem distribuidos em funcäo das faixas etarias, dos niveis de escolaridade e sexo. Näo foi possivel uma boa distribuicäo entre homens e mulheres. Os 12 individuos que compuseram a amostra para esse estudo estäo distribuidos da seguinte maneira: Tabela 1. Distribuicäo dos individuos pelas variáveis sociais estudadas Escolaridade 1 a 4 anos 5 a 8 anos 9 a 11 anos Total Sexo Hörnern Mulher Hörnern Mulher Hörnern Mulher Idade 15-25 1 2 1 4 26-49 1 1 - 1 1 4 50 ou mais 1 1 1 1 4 Total 4 4 4 12 Os dados foram submetidos á análise estatística do programa Rbrul (Johnson, 2009). O Rbrul é um programa elaborado com a finalidade de executar as mesmas tarefas que o Goldvarb, mas permite também consi-derar o papel do item lexical como uma variável de análise, uma vez que o programa inclui a análise de variáveis aninhadas (random effect), isto é, efeito de variáveis cujos elementos tém propriedades avaliadas por outras variáveis independentes (item lexical e tamanho do item, por exemplo). Alem disso, a inclusáo de elementos ou fatores de variáveis desta natureza náo acrescenta informacáo ao modelo. 5. Resultados Os dados foram submetidos á análise de regressáo logística pelo programa Rbrul com o objetivo de avaliar a significáncia estatística das distribuicoes observadas para as variáveis independentes contexto seguinte, vogal núcleo Revisitando a variacäo entre ditongos nasais finais ätonos e vogais orais. 165 do ditongo, distäncia da sflaba tonka seguinte, tamanho do item lexical, status morfologico e para as variaveis aleatorias item lexical e individuo (random effect). O referido programa tambem seleciona as variaveis relevantes no condicionamento da variacäo. As variaveis sociais consideradas foram as relativas ä estratificacäo da amostra: sexo, faixa etäria e escolaridade. Com relacäo ä variävel status morfologico, devido ao envelope da variacäo ado-tado, nenhuma das variantes tem status de marcador morfologico. Aqui foi considerado que no caso de ocorrencias de preterito perfeito como falaram ~ falaru, a alternäncia e parte de um morfema, embora sua ausencia näo tenha consequencias para a informacäo de nümero-pessoa. Essa variävel tem respaldo no estudo de Guy & Boyd (1990) sobre a ausencia de -t e -d em ingles (t/d deletion), em que se estabeleceu a variävel status morfologico com uma categoria intermediäria entre haver ou näo status morfologico para essas consoantes, como em, respectivamente, plant (planta), em que a consoante e parte da raiz, e worked, em que a consoante indica forma de passado de work, trabalhar. A categoria intermediäria correspondente ä classe dos verbos irreguläres, como slept (forma de passado de sleep, dor-mir) e left (forma de passado de leave, deixar, sair), em que -t e -d näo säo exatamente um morfema mas fazem parte de uma forma com informacäo de passado. O valor de aplicacäo foi a realizacäo da Variante vogal oral. Foram regis-tradas 143 ocorrencias de vogal oral em um total de 322 dados, correspon-dendo a 45% dos dados. Com relacäo äs variaveis testadas, o programa selecionou a variävel ale-atöria item lexical, e as variaveis independentes, na seguinte ordem, escolaridade (p.=0.00103), idade (p=0.00345) e distäncia da silaba tonica seguinte (p=0.0354). Os resultados das variaveis independentes estäo apresentados na Tabela 2 a seguir. 166 Christina Abreu Gomes, Cássia Mesquita e Tais da Silva Fagundes Tabela 2. Variáveis selecionadas no condicionamento da vogal oral Variáveis Aplicacäo/N % Peso Relativo Escolaridade 1 a 4 anos (Ensino Fundamental I) 77/132 58 0,720 5 a 8 anos (Ensino Fundamental II) 43/87 50 0,620 9 a 11 anos (Ensino Médio) 27/103 26 0,163 Idade 15 a 25 anos 56/129 43 0,336 26 a 49 anos 39/71 54 0,789 50 anos ou mais 52/122 42 0,491 Variáveis Aplicacäo/N % Peso Relativo Dištancia da sílaba tônica seguinte sílaba seguinte tônica 17/35 36 0,191 dištancia de 1 sílaba 57/137 40 0,497 dištancia de 2 sílabas 40/88 47 0,666 dištancia de 3 sílabas ou mais 33/62 55 0,683 Total 143/322 45 Com relacäo äs variáveis sociais, os resultados indicam que há urna tendencia de ocorréncia da variante oral entre falantes de escolaridade mais baixa. Já os resultados para faixa etária näo säo indicativos de mudanca em progresso, mas sim de variacäo estável, j á que näo há diferenca entre os mais velhos e o mais novos dessa escala na realizacäo da variante oral. O efeito da dištancia da sílaba seguinte indica um condicionamento que envolve uma posicäo de um constituinte silábico em posicäo prosódica fraca acentuada pela maior dištancia da sílaba tônica do vocábulo seguinte. Conforme pode ser obsevado na Tabela 2 quanto maior a dištancia maior a probabilidade de ocorréncia da variante oral. Essa variável foi avaliada em Votre (1978) e os resultados obtidos neste trabalho replicam os obtidos em seu trabalho. Com o objetivo de avaliar melhor o papel do item lexical, variável sele-cionada na primeira rodada no Rbrul, foi realizada outra rodada no Rbrul com as mesmas variáveis da primeira, contendo somente os itens que tive-ram acima de trés ocorréncias no corpus levantado. Esse procedimento foi adotado uma vez que, se há somente duas ocorréncias ou uma do item, näo Revisitando a variacäo entre ditongos nasais finais átonos e vogais orais. 167 é possível avaliar tendencia das duas variantes em questäo. Novamente as mesmas variáveis foram selecionadas. A Tabela 3 abaixo apresenta a lista dos itens que tiveram mais de trés ocorréncias no corpus com os respecti-vos percentuais e pesos relativos. Para facilitar a visualizacäo os itens foram agrupados nas duas categorias de nome e verbo. Tabela 3. Distribuicäo das ocorréncias de vogal oral por item lexical Item Lexical Frequéncia % Peso Relativo Passagem 8 87 0,872 Homem 68 73 0,862 Viagem 3 33 0,645 Jovem 25 12 0,178 Ontem 14 7 0,257 Jovens 3 0 - Jardinagem 6 0 - Compraram 3 100 0,865 Falaram 5 100 0,845 Fizeram 9 67 0.674 Deram 4 75 0,663 Conheceram 4 50 0,585 Pegaram 5 60 0,543 Tentaram 4 50 0,482 Comecaram 19 36 0,472 Tiveram 4 0 0,401 Vieram 4 25 0,391 Deixaram 4 50 0,388 Ficaram 5 20 0,363 levaram 11 36 0,329 Botaram 8 25 0,286 Apertaram 3 0 0,223 Foram 16 6 0,207 Total 168 Christina Abreu Gomes, Cassia Mesquita e Tais da Silva Fagundes Por se tratar de dados obtidos em amostra de fala espontänea, é espe-rado que alguns itens ocorram com mais frequéncia que outros. Com rela-cäo ä variacäo, observa-se que alguns itens säo mais propensos a ocorrer com a vogal oral, enquanto outros tendem a ocorrer com o ditongo nasal. A frequéncia dos itens no corpus näo pode ser tomada como parämetro para a avaliacäo do efeito de frequéncia, uma vez que se trata de um corpus coletado de 12 falantes. Foi entäo verificada a frequéncia de ocorréncia de alguns dos itens da Tabela 3 no corpus de fala do corpus LAEL/PUC-SP (http://corpusbrasileiro.pucsp.br). Foram obtidos os seguintes valores: hörnern, 17.758 ocorréncias; jovens, 8.519; jovem, 3.040; jardinagem, 19 ocorréncias. A distribuicäo de alguns dos verbos quanto ä frequéncia de ocorréncia foi a seguinte: fizeram, 5.875; falaram, 467; deram, 2.324; bota-ram, 58 e foram, 58. O ideal seria fazer a contagem de frequéncia na Amostra Censo, mas esta näo apresenta as condicöes técnicas para este tipo de contagem. As frequéncias obtidas foram tomadas como indicativas para a presente análise. Observa-se na Tabela 3 que o item hörnern, o item mais frequente no corpus LAEL/PUC e no corpus estudado, foi majoritariamente produzido com a vogal final oral, e os itens jardinagem, jovem e jovens tenderam a ocorrer com o ditongo nasal. Entre as formas verbais, somente compraram, falaram, fizeram e deram tenderam ä realizacäo com vogal oral. A princí-pio näo parece haver uma relacäo muito nitida entre frequéncia do item e tendéncia ä realizacäo da vogal oral, uma vez que que a frequéncia de ocorréncia de hörnern e jovens é mais próxima do que, por exemplo, jardinagem, um item de baixíssima frequéncia, e o comportamento dos dois primeiros itens é diferente. Essa distribuicäo, tomada apenas como indicativa, remete ao fato de que diversos aspectos do uso, alem da frequéncia, podem con-correr para que um item lexical esteja mais propício a ser afetado por uma mudanca sonora. A hipótese de Bybee, apresentada na secäo 2, é a de que itens mais frequentes sejam mais atingidos que os itens menos frequentes. Comparando-se o comportamento dos itens terminados em -gem da Tabela 3 , observa-se que estes tém comportamentos distintos, com passa-gem favorecendo a variante oral e se diferenciando de viagem e jardinagem, portanto, näo evidenciando um comportamento uniforme de uma catego-ria. É possível que o resultado obtido para esses nomes nos trabalhos de Bat-tisti e Schwindt e Bopp da Silva, anteriormente mencionados, sej a devido ao comportamento de alguns itens espedficos com essa caracteristica. Outro aspecto importante diz respeito ä variacäo dos itens nos indiví-duos em que o item ocorreu. A Tabela 4 a seguir apresenta as ocorréncias Revisitando a variacäo entre ditongos nasais finais átonos e vogais orais. 169 da palavra homem por indivíduo. Observa-se um comportamento diferen-ciado por indivíduo. Para alguns a variante oral é a variante predominante (ou a única realizada) e em outros a variante ditongo nasál tem o mesmo tipo de ocorréncia. Considerando que a entrevista sociolinguística é um recorte das possibilidades de producáo do falante em um espectro estilís-tico amplo, o comportamento categórico ou semi-categórico observado em relacáo as duas variantes pode ser tomado como indicativo de uma forte tendéncia para a realizacáo de uma das duas variantes para o falante. Tabela 4. Ocorréncia da vogal no total de realizacóes da palavra homem por indivíduo Indivíduo Apl/Total M. 2/7 Mu 1/4 Fl 2/4 Pat 11/11 And 9/13 Ra 15/16 Adr 9/13 Total 49/68 Do ponto de vista de uma interpretacäo baseada na Fonologia de Uso, considerando a representacáo em exemplares, todas as instáncias de realizacáo das duas variantes, que fazem parte da experiéncia do falante em ouvir e produzir esses itens, estáo disponíveis como parte da representacáo detalhada desses itens. A tendéncia majoritária de producáo do item com a variante oral pode ser indicativa de uma representacáo central com a vogal oral. Conforme mencionado anteriormente, o resultado para a distribuicáo por faixa etária é indicativo de variacäo estável. No entanto, o comportamento observado para alguns itens lexicais pode indicar uma mudanca na direcäo da representacáo central com a vogal oral. Os resultados obtidos neste estudo indicam o efeito prosódico no enfra-quecimento de ditongos nasais que ocorrerem em sílaba átona final propi-ciando um espalhamento no léxico da variante com vogal oral reduzida, 170 Christina Abreu Gomes, Cassia Mesquita e Tais da Silva Fagundes o tip o mais frequente das sílabas átonas finais do portugués brasileiro, ao mesmo tempo em que apontam para uma implementacáo da variante oral por difusáo lexical. A ampliacáo dos dados, com o levantamento dos demais falantes da Amostra Censo 2000, vai permitir a verificacáo dos resultados encontrados neste estudo piloto bem como irá proporcionar mais ocorrén-cias dos itens já encontrados ou mesmo a ocorréncia de novos itens. 6. Consideracóes Finais Neste trabalho, foram apresentados os resultados de um estudo piloto sobre a alternáncia de ditongo nasal final átono com vogal oral, excluindo dados de alternáncia cujas ocorréncias como vogal oral correspondem á auséncia de marca de concordáncia verbal. Essa decisáo metodológica se deveu ao fato de que esse tipo de alternáncia é condicionado por efeitos relacionados a um processo cuja definicáo envolve competicáo de efeitos específicos da alternáncia morfossintática. Os resultados apontaram condicionamento prosódico bem como o efeito do item lexcal. A alternáncia do ditongo nasal com vogal oral pode estar relacionada á posicáo fraca do ditongo em sílaba átona final, o que possibilita o espraiamento da variante oral reduzida, o tipo mais frequente de sílaba átona no portugués brasileiro. O comportamento diferenciado de itens lexicais em relacáo á frequén-cia de ocorréncia de uma das variantes implica problema para a adocáo exclusivamente da variacáo como um processo, uma vez que aparente-mente o processo tem frequéncia de aplicacáo diferente em funcáo do item lexical. Conforme já observado em Gomes e Melo (2009) e Melo (2012), o efeito do item lexical indica que uma modelagem teórica que considera que as variantes fazem parte da representacáo das palavras no léxico acomoda melhor os achados. As representacoes detalhadas das palavras estáo inseri-das em um léxico dinámico organizado em redes de relacoes lexicais esta-belecidas em funcáo de semelhancas sonoras, semánticas ou ambas (Bybee, 2001 e Pierrehumbert, 2012). Mais do que uma variável independente no estudo da variacáo sociolinguística, o papel do item lexical no condicionamento da variacáo subsidia a discussáo sobre a natureza da variacáo na gra-mática. A adocáo da hipótese representacional da variacáo sociolinguística tem sido discutida e considerada em diversos trabalhos (Pierrehumbert, 1994, 2002; Foulkes & Docherty, 2006). Esse estudo piloto fornece evidén-cias para que se considere náo só a importáncia do item lexical no estudo Revisitando a variacao entre ditongos nasais finais atonos e vogais orais. 171 da variacao sonora, como tambem que se considere o comportamento do item lexical para verificar processos de mudanca. Os resultados aqui apresentados precisam, no entanto, ser checados em um conjunto maior de dados. Alem disso, o estudo do item lexical pode utilizar outras formas de obtencao de dados para compensar a aleatorie-dade das ocorrencias em uma amostra de fala espontanea e possibilitar o controle de variaveis como frequencia de ocorrencia, familiaridade, espe-cializacao, entre outras. Referencias Bibliograficas Albano, Eleonora C. (1999) O portugues brasileiro e as controversias da fonetica atual: pelo aperfeicoamento da Fonologia Articulatoria. D.E.L.T.A., v. 15, n. especial, p. 23-50. Battisti, Elisa. (1997) A nasalizacdo no portugues brasileiro e a reducao dos ditongos nasais atonos: uma abordagem baseada em restricoes. 187fls. Tese (Doutorado em Letras) - Pontificia Universidade Catolica do Rio Grande do Sul, Porto Alegre, 1997. Battisti, Elisa. (2002) A reducao dos ditongos nasais atonos. In: Bisol, Leda & Brescancini, Claudia. Fonologia e variacao: recortes do portugues brasileiro. Porto Alegre: EDIPUCRS, p. 183-202. Bisol, Leda. (1998) A nasalidade, um velho tema. 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Neste artigo, procuraremos mostrar, atraves da analise do genero cartoon, o papel que os mecanismos de textualizacao desempenham na construcao textual. Para isso, em primeiro lugar, iremos apresentar os pressupostos teoricos que fundamentam a nossa analise para, em seguida, analisarmos um modelo de cartoon, procurando refletir sobre a relacao entre o piano de texto e os processos de coesao e conexao nele presentes. Palavras-chave: genero textual, piano de texto, processos de coesao e conexao As they result from human activity, texts have in their own organisation some parameters which depend both on the situational context and on the structure and rules of the linguistic system. Those parameters are also dependent on the decisions taken by the author of the texts, among which we have to consider the choice of the Centra de Linguistica da Universidade Nova de Lisboa, Lisboa, Portugal. ** Centra de Linguistica da Universidade Nova de Lisboa, Lisboa, Portugal. 176 Audria Leal e Ana Caldes text genre and, therefore, of its internal architecture. Bearing this in mind, Bronck-art (1999) developed a model of text analysis aiming at explaining the psychological operations which underpin textual production. In this paper, we are trying to show, through the analysis of the text genre cartoon, how the mechanisms of textuali-zation work towards textual construction. To do so, and first, we will present the theoretical assumptions which are the core of our analysis. Second, we will examine a cartoon, trying to think about the relationship between the text plan and the cohesion and connection processes. Keywords: text genre, text plan, cohesion and connection mechanisms * 1. Introducao No contexto deste artigo, assumimos que os textos - objetos empiricos que dao conta das praticas linguisticas efetivas - constituem producoes sociais em estreita relacao com a conjuntura espaciotemporal em que sao produzi-dos. Assumindo ainda que esta conjuntura tem implicacoes a nivel da orga-nizacao e estrutura textuais, os textos revelam ser, por natureza, realidades complexas, em que a interacao entre as dimensoes semiotica e contextual aparece, em maior ou menor grau, de forma evidente. Assim, a construcao textual, nao sendo gratuita, resulta antes da mobi-lizacao de recursos linguisticos pontuais, os quais estabelecem, com os parametros dessa conjuntura (de entre eles destacam-se, alem do espaco e do tempo de producao, os objetivos pragmaticos que subjazem ao texto) uma relacao inevitavelmente dialogica. E, pois, nesta linha que nos propomos refletir - partindo da abordagem sociodiscursiva proposta por Bronckart - sobre o papel que os mecanismos de textualizacao exercem na construcao textual, sendo que para tal tomare-mos como objeto de analise um exemplar do genero cartoon. Comecaremos por tecer algumas consideracoes relativas aos pres-supostos teoricos de base do Interacionismo Sociodiscursivo (doravante ISD), no sentido de explicitar nao so como o conceito de texto e ai tratado, mas tambem dar conta dos criterios que permitem categorizar os mecanismos de textualizacao como um dos niveis de organizacao da estrutura textual. De seguida, passaremos a analise dos textos selecionados, onde se pretende tanto proceder a aplicacao das consideracoes desenvolvidas como, igualmente, verificar e atestar a sua rentabilidade em termos de reflexao linguistica, tendo em conta o genero textual em causa. Mecanismos de textualizacáo e construcao textual: para uma abordagem sócio-discursiva do cartoon 177 2. Pressupostos teóricos No quadro do ISD, proposto por Jean-Paul Bronckart, os aspetos que nor-teiam a abordagem defendida pelo autor tém como base princípios teóricos que, como o próprio afirma, váo ao encontro de uma "psicologia da lingua-gem", no contexto da qual se impóe considerar que "(•••) qualquer que seja o tamanho das unidades linguísticas (do fonema ao texto), elas devem ser tomadas, em última instáncia, como condutas humanas (ou como proprie-dades das condutas humanas) ..." (Bronckart, 1996-1999: 13). Esta disciplina desenvolve, por sua vez, uma orientacáo epistemológica coerente com a do "interacionismo social", corrente das ciéncias humanas e sociais na qual se inscreve e da qual se destacam autores como Vygotsky e Voloshinov. Tomando como eixo central a interdependéncia entre a construcao dos processos psicológicos e a dimensáo coletiva e social da vida humana, o interacionismo social postula alguns princípios de base, com os quais se articula a abordagem proposta pelo ISD, e de que pretendemos aqui dar conta, de forma muito sintética: a) um deles assenta na ideia que a compreensáo do Homem só pode ser levada a cabo a partir de uma compreensáo integral das várias dimensóes, de vária ordem (biológica, social, cultural, cognitiva, etc.) que o constituem; nesta linha, o ser humano deve se entendido como um todo, uma realidade fisicopsicológica; b) outro princípio sublinha o papel decisivo das atividades sociais e coletivas na definicáo das condutas humanas enquanto "quadros organi-zacionais e mediadores" através dos quais os individuos interagem com o meio que os rodeia11'; c) por outro lado, interessa referir a importáncia de que se reveste a linguagem verbal na gestáo das atividades coletivas, na qualidade de instrumenta necessário ao desenvolvimento de tais atividades12'. (1) Como refere Bronckart, no seguimento de Leontiev, «(...) ces activités constituent (...) les cadres organisant et médiatisant 1' essentiel des rapports entre les individus et leur milieu: elles constituent en consequence 1' element premier ou majeur de 1' environnement humain». (cf. Bronckart, 2004: 114-115). (2) Este princípio surge bem explicito em Bronckart (1996-1999: 21), quando o autor, ao apontar para uma defmicáo do conceito de "interacionismo social", refere o seguinte: «A expressáo interacionismo social designa uma posicáo epistemológica geral, na qual podem ser reco-nhecidas diversas correntes da filosofia e das ciéncias humanas. Mesmo com a especificidade dos questionamentos disciplinares particulars e com as variantes de énfase teórica ou de orientacáo metodológica, essas correntes tém em comum o fato de aderir á tese de que as propriedades espedficas das condutas humanas sáo o resultado de um processo historko de 178 Audria Leal e Ana Caldes Partindo de uma abordagem que Bronckart designa de descendente, isto é, orientada a partir das atividades sociais para as atividades de lingua-gem e, daí, para os textos e os seus recursos linguísticos13', o autor assume (no seguimento de Roulet et a.ľ)[í> a dimensäo social como constitutiva dos factos linguísticos sendo que, nesta ótica, os textos säo perspetivados na qualidade de producöes sociais, onde se revelam, de forma mais ou menos explicita, as relacöes de interdependéncia entre as producöes de linguagem e o seu contexto acional e social15'. No sentido em que se aceita a interacäo entre as atividades de lingua-gem e as atividades sociais, que aquelas comentam, a linguagem humana adquire, no ämbito do ISD, o estatuto de "producäo interativa"16', ä qual se pode reconhecer uma dupla Valencia: se, por um lado, a linguagem apa-rece como um instrumento semiótico possibilitador das relacöes entre os sujeitos e destes com o seu ambiente de acäo, por outro, assume-se, ao nível mais complexo da questäo, que ela possui um p apel fundador das condutas humanas17'. Refere o autor, a propósito: "(•••) a linguagem näo é (apenas) um meio de expressäo de processos que seriam, eles, estritamente psicoló-gicos (percecäo, cognÍ9äo, sentimentos, emocôes), mas (...) é, na realidade, um instrumento fundador e organizador desses mesmos processos, em todo o caso nas suas dimensäes especificamente humanas" (Bronckart, 2005: 39, sublinhado nosso). A concecäo de linguagem apresentada insere-se numa perspetiva que o autor designa de logocéntrica ainda que, como o proprio refere, se trate de um logocentrismo relativo. Do lugar central que se atribui ä linguagem no desenvolvimento e funcionamento humanos, importa considerar que, nesse processo, säo colocados em interface quatro "sistemas" distintos -os sistemas da lingua, da atividade social, das operacöes psicológicas e o sistema textual/discursivo - os quais operacionalizam interacöes de ordem diversa, a seguir referidas: a) Um primeiro tipo de interacäo, entre a atividade social e o sistema da lingua: socializacäo, possibilitado especialmente pela emergéncia e pelo desenvolvimento dos instru-mentos semioticos». (3) Cf. Bronckart (2005a: 61). (4) Cf. Bronckart, 2005a: 61). (5) Cf. Bronckart (1996-1999: 14). (6) Cf. Bronckart (1996-1999: 34). (7) Cf. Bronckart (2005b: 152). Mecanismos de textualizacäo e construcäo textual: para uma abordagem söcio-discursiva do cartoon 179 Assumindo que a atividade linguistica tem como funcäo primaria asse-gurar o funcionamento e a gestäo das atividades sociais, interessa consider ar que essa tarefa so e possivel atraves da construcäo de instrumentos semiöticos - os textos - os quais, atendendo aos recursos disponibilizados por uma dada lingua natural, configuram essas atividades18'. A multiplicidade de esferas de atividade existentes, a que se associam interesses e objetivos pröprios de cada uma, justifica a utilizacäo de modali-dades especificas de semiotizacäo, definiveis em termos de generös ou espe-cies de texto. Aceitando que todo o texto participa de um genero especifico, ele mesmo regulado pelas propriedades da situacäo sociocomunicativa em que a atividade de linguagem tem lugar, citamos Bronckart que sublinha, a propösito, o seguinte: "Ce sont globalement les proprietes de 1' activite langagiere dans son rapport ä 1' activite ordinaire, qui determinent les formes de realisation effective de la langue que constituent les differents genres de textes" (Bronckart, 2005b: 154). b) Um segundo tipo de interacäo, a operar entre o sistema textual/dis-cursivo e o sistema da lingua: Tratando-se da estruturacäo, os textos obedecem a formas de com-posicäo e de planificacäo - ao nivel da articulacäo das unidades textuais - responsäveis pela sua coesäo e coerencia. No entanto, no quadro da lingua natural em que cada texto e produzido, essas regras säo aplicadas em conformidade com os recursos disponiveis na lingua em que o processo de semiotizacäo ocorre. Por outro lado, o processo de producäo textual implica a realizacäo de escolhas relativamente ä selecäo e ä organizacäo das unidades composicionais que, integrando o texto, lhe permitem cumprir a sua funcäo no ämbito da situacäo sociocomunicativa especifica em que este se enquadra19'. De entre as operacöes psicolinguisticas levadas a cabo neste processo (de que podemos destacar as operacöes de conexäo e coesäo de unidades linguisticas), interessa referir tambem a existencia de uma outra modalidade de organizacäo do texto, os "tipos de discurso"im, traduzidos como configuracöes particulares de unidades e de estruturas linguisticas1-11 - mobilizadas em funcäo dos recursos utilizäveis em uma dada lingua - e entendidas como adequadas para o contexto enunciativo em que se inscre-vem. (8) Cf. Bronckart (2005b: 153). (9) Cf. Bronckart (2005b: 154). (10) O conceito, que serä retomado num ponto mais avancado desta comunicacäo, serä tratado mais adiante. (11) Cf. Bronckart (2005a: 66). 180 Audria Leal e Ana Caldes c) Um terceiro tipo de interacäo, entre o sistema social e o sistema psi-cológico: O cruzamento, por natureza inevitável, entre as representacöes individuals formuladas pelos sujeitos, a partir da sua experiéncia sobre o mundo, e as representacöes coletivas, criadas a partir dos preconstruidos sociais, dá lugar ä construcäo de uma "plataforma" gnoseológica que coloca em interface os dois tipos de conhecimento que acabámos de mencionar. É, pois, sobre o diálogo entre as dimensöes social e psicológica/individual das atividades humanas que tem lugar o desenvolvimento e a expressäo do indivíduo enquanto ser comunicante, no contexto da conjuntura sociohis-tórica em que a sua atuacäo se inscreve; é também a partir desse diálogo que assenta, num movimento de (re)avaliacäo / (re)definicäo contínuas, o funcionamento das práticas linguísticas no seu estatuto de expressöes da dimensäo humana. 3. A arquitetura interna dos textos Segundo Bronckart, a organizacäo do texto assemelha-se a um folhado constituído por trés niveis sobrepostos, a saber, a infraestrutura geral do texto, os mecanismos de textualizacäo e os mecanismos enunciativos112'. Ao nível mais profundo, na infraestrutura, incluem-se as operacöes de planificacäo que permitem dar conta näo só do piano geral do texto -responsável pela organizacäo de conjunto do conteúdo temático - como também da constituicäo de sequéncias textuais, como os tipos de discurso, e as modalidades de articulacäo possiveis entre eles. Dotados de grande flexibilidade, os pianos de texto podem possuir configuracöes variadas, jus-tificáveis, por sua vez, em funcäo do género em que o texto se inscreve, a natureza do conteúdo temático e os parämetros da producäo. No entanto, na perspetiva bronckartiana, é a combinacäo entre os diversos tipos de discurso, a par de outras formas de planificacäo, que desempenha um papel essencial na definicäo do piano de texto113'. Um segundo nível, intermédio, do folhado textual, integra o que se designou chamar mecanismos de textualizacäo, sendo que é sobre estes que incidirá, de forma mais desenvolvida, o nosso trabalho. Os mecanismos de textualizacäo tém como funcäo assegurar a organizacäo temática do (12) Cf. Bronckart (1996-1999: 119-135; 2005a: 66-68). (13) Cf. Bronckart (1996-1999: 249). Mecanismos de textualizacäo e construcäo textual: para uma abordagem sócio-discursiva do cartoon 181 texto, marcando - através dos processos de conexäo e de coesäo (nominal e verbal)114' - o seu piano de conjunto. O terceiro nível, o mais superficial de todos, devido ao facto de se encontrar pouco dependente da linearidade e da progressäo temática do texto, é o dos mecanismos enunciativos. Estes mecanismos, encarregues de manter a coeréncia pragmática do texto, permitem o estabelecimento/dis-tribuicäo das vozes e dos posicionamentos enunciativos, dando a ver näo só as instäncias responsáveis pelo que aí se expressa, mas também a ati-tude dessas instäncias (traduzida em termos de julgamentos ou avaliacöes) relativamente ao(s) objeto(s) do conteúdo temático comentado no texto115'. Nesta linha, é pela realizacäo dos mecanismos enunciativos que se mani-festa o tipo de compromisso enunciativo assumido pelo locutor do texto que, em todo o caso, e porque é sempře um compromisso construído na inte-racáo entre os interlocutores da enunciacäo (instäncia enunciativa e seu destinatário)116', dota o texto de coeréncia pragmática. 4. Os mecanismos de textualizacäo Como já aqui se referiu, cabe aos mecanismos de textualizacäo assegu-rar, juntamente com a organizacäo do piano geral, constituído ao nível da infraestrutura, a coeréncia temática do texto117'. A progressäo do conteúdo temático é, pois, conseguida - no que diz respeito a tais mecanismos -através da mobilizacäo de processos isotópicos (assentes na constituicáo de cadeias de unidades linguísticas) visando a organizacäo semiótica desse conteúdo118'. Tendo em conta o papel que se atribui aos mecanismos de textualizacäo no ámbito do modelo da arquitetura interna dos textos proposto por Bronckart, os mesmos sáo classificáveis em trés tipos, já anteriormente apontados: - Mecanismos de conexäo, sendo estes realizados por organizadores textuais que marcam as articulacöes da progressäo temática do texto, seja ao nível do piano geral do texto, da transicäo entre tipos de discurso ou (14) Estes processos, apelidados de "isotópicos" possibilitam a construcäo de cadeias de unidades linguísticas que, por sua vez, contribuem como já se referiu, para a coeréncia temática do texto, pela retoma/progressäo das unidades textuais que integram o espaco do texto. (15) Cf. Bronckart (2005a: 68). (16) Cf. Bronckart (1996-1999: 120). (17) Cf. Bronckart (2005a: 67). (18) Cf. Bronckart (1996-1999: 259). 182 Audria Leal e Ana Caldes sequéncias ou de articulacöes da sintaxe local do texto - tém como fun-cäo, portanto, dar conta das relacöes que se estabelecem entre os diferentes niveis de organizacäo do texto, segundo processos de segmentacäo, demar-cacäo/balizamento e empacotamento de unidades119'; - Mecanismos de coesäo nominal, a que se atribuem as funcöes quer de introducäo, no cotexto, de novas unidades de significacäo que o autor designou de "unidades-fonte", quer a retoma (ou näo) dessas unidades no decurso do texto. Neste ultimo caso, o processo de retoma é construído a partir de cadeias anafóricas capazes de assegurar a progressäo do conteúdo temático apresentado120'; - Mecanismos de coesäo verbal, que garantem a organizacäo temporal dos processos expressos no espaco textual e säo essencialmente realizados pelos tempos verbais121', os quais possibilitam a marcacäo das relacöes de continuidade, descontinuidade ou oposicäo entre os objetos temáticos a que os mesmos se reportam122'. 5. Mecanismos de textualizacäo e tipos de discurso No trabalho de reflexäo teórica sobre a natureza e o funcionamento das práticas linguísticas, desenvolvido por Bronckart no ambito do ISD, os tipos de discurso revestem-se de uma importáncia fulcral na organizacäo do texto ao assumirem-se como uma das suas dimensöes constitutivas. No sentido de explicitarmos o conceito de tipos de discurso diremos, por conseguinte, que ele remete para unidades linguísticas infraordenadas que, a título de "segmentos", entram na composicäo textual e däo conta de modos distintos de enunciacäo. Estes modos, por sua vez, "(■••) descrevem atitudes de locucäo gerais que se traduzem, no quadro de uma lingua natural, por configuracöes de unidades e processos linguísticos relativamente estáveis"123' e passiveis de classificacäo. Na sequéncia desta possibilidade postula-se, assim, classificá-los em quatro tipos segundo, por um lado, um critério de conjuncäo ou de disjuncäo relativamente ä articulacäo (ou näo) entre as coordenadas de organizacäo do conteúdo temático e as da situacäo de producäo e, por outro, segundo um critério de implicacäo ou autonomia (19) Cf. Bronckart (1996-1999: 264). (20) Cf. Bronckart (1996-1999: 268; 2005a: 67). (21) Cf. Bronckart (2005a: 67). (22) Cf. Bronckart (1996-1999: 273). (23) Cf. Bronckart (2005a: 69). Mecanismos de textualizacao e construcäo textual: para urna abordagem sócio-discursiva do cartoon 183 no que respeita ä presenca (ou näo), no espaco textual, da relacäo expressa entre a inštancia responsável pela producäo do texto e o próprio ato de producäo deste'24'. O quadro seguinte (figúra 1) esquematiza o que se acaba de apontar: Coordenadas gerais dos mundos Conjuncäo Disjuncäo Relacäo ao ato EXPOR NARRAR de producäo Implicacäo Discurso interativo Relato interativo Autonómia Discurso teórico Narracäo Figúra 1. Os tipos de discurso (reproduzido de Bronckart, 1996-1999: 157) Embora os mecanismos de textualizacao tenham como funcao marcar a organizacao de conjunto do texto, do qual fazem parte, a par de outros tipos possiveis de unidades textuais, os tipos de discurso, isto nao signi-fica necessariamente uma correspondencia exata entre eles, sendo que o espaco de ocorrencia das marcas linguisticas que dao conta de ambas pode nao coincidir. A este respeito sublinha Bronckart que se, por um lado, os mecanismos de textualizacao conseguem atravessar ou transcender as fronteiras delimitadas pelos tipos de discurso, marcando precisamente a transicao entre eles, por outro, as marcas de textualizacao125' que realizam esses mecanismos (ou que realizam a mesma funcao) podem ser de ordem diversa, sendo suscetiveis de variar consoante o tipo de discurso em que se incluem126'. A ocorrencia das marcas de textualizacao que verbalizam cada um dos processos isotopicos de conexao e de coesao nominal/verbal pode depender, segundo o autor, dos tipos de discurso em que essa ocorrencia se manifesta. Assim, e a especificidade enunciativa que caracteriza cada tipo em particular que parece ditar a ocorrencia desta ou daquela marca no contexto da unidade linguistica de que faz parte127'; no entanto, e de notar que se este e um facto que se verifica no funcionamento dos tres tipos de mecanismos, como acabamos de referir, ele surge, no entanto, de forma mais explicita, ao (24) Cf. Bronckart (2005a: 70; 2005b: 154). (25) O conceito designa, segundo Bronckart, as diversas unidades linguisticas que concretizam, do ponto de vista linguistico, as funcoes realizadas pelos mecanismos de textualizacao (cf. Bronckart, 1996-1999: 260). (26) Cf. Bronckart (1996-1999: 260). (27) Cf. Bronckart (1996-1999: 267-268; 271). 184 Audria Leal e Ana Caldes nivel do processo de coesäo verbal, onde a influencia dos tipos de discurso sobre as modalidades de realizacäo desses processos se manifesta ainda em maior grau, relativamente aos outros dois mecanismos de textualizacäo mencionados. 6. Anälise textual Antes de iniciarmos a anälise que se segue, e importante salientar que consi-deramos o texto como produto da interacäo humana, em situacäo de comu-nicacäo, em que estaräo em interacäo, para alem dos aspetos linguisticos, fatores sociais, culturais e histöricos. Desse modo, procuraremos fazer uma anälise linguistica do texto tomando-o como parte do complexo universo de acöes humanas. Tambem e importante esclarecer que os generös pluris-semiöticos fazem intervir aspetos näo linguisticos que interagem com os niveis linguisticos. E o caso, por exemplo, de textos como os cartoons, em que os fatores näo verbais säo partes constitutivas desse genero, sendo que isso nos leva a considerar, na sua anälise, a relacäo entre o sistema linguis-tico e a imagem. O primeiro texto para anälise (figura 2) encontra-se impresso no jornal Diärio de Noticias, do dia 8 de fevereiro de 2006. Trata-se de um exemplar do genero cartoon publicado sob a rubrica "Cravo e Ferradura", onde de forma recorrente se apresenta um leque de personagens, nos seus quoti-dianos, a comentarem determinados assuntos da realidade historicosso-cial coincidentes com a localizacäo espaciotemporal de producäo do texto. Debrucemo-nos, agora, sobre o primeiro cartoon seleccionado: Mecanismos de textualizacäo e construcäo textual: para uma abordagem sócio-discursiva do cartoon 185 Texto 1: CRAVO & FERRADURA I BANDEIRA 0 PROFESSOR FREiTÄS DO AMARAL 3Á SE CHE60U Ä FRENTE PARA PÔR OS CARiCATURiSTAS NA ORDEM. QUE FOÍ QUE ELES FiZERAM A60RA? / MEXERAM NO QUE HÁ DE MAÍS SAG-RADO PARECEQUE CARÍCATURARAM 0 SENHOR BiLL GATES Figura 2 . Cartoon "Cravo e Ferradura" a) A conexäo e o piano geral do texto Relativamente ao piano geral do texto, podemos apresentar várias unidades textuais que surgem bem delimitadas neste cartoon - o título da rubrica ("Cravo e Ferradura") e a identificacäo do autor do texto ("Bandeira"). Além disso, e ocupando um papel central na organizacäo da mancha gráfica do texto, podemos apontar uma distribuicäo de elementos verbais e icónicos semelhante äquela que é apresentada pela estrutura das histórias em "qua-dradinhos" ou vinhetas; este aspecto releva do facto de o género textual em causa ter como característica marcante e reveladora da sua identidade a presenca da imagem e ser, por conseguinte, reconhecido como um género de natureza icónica ou icónico-verbal. O que aparece representado neste texto é, assim, uma acäo comunicativa - em que a mudanca de turno/de fala aparece marcada pela estrutura e pela ordern dos balôes - fortemente vinculada ao contexto sociocultural em que a propria se inscreve. Por outro lado, poderá dizer-se, ainda neste ponto, que a organizacäo do piano de texto acompanha a organizacäo do conteúdo temático, delimi-tando as diferentes fases da interacäo verbal e da situacäo que essa mesma 186 Audria Leal e Ana Caldes interacäo descreve e da a conhecer: comeca-se, pois, por indicar os res-ponsäveis pelas accöes descritas - "os caricaturistas" - sendo que este ele-mento, que funciona como ponto de partida para a leitura do texto, sera posteriormente colocado em destaque atraves do percurso tracado no/pelo piano de texto. O esquema que se segue (figura 3) da conta do processo que acabamos de referir: Os caricaturistas -4....................... Mexeram no que ha de mais sagrado Caricaturaram o senhor Bill Gates O professor Freitas do Amaral ja se chegou ä frente para por os caricaturistas na ordem Figura 3. Esquema de anälise textual b) A coesäo nominal Como ja foi dito, a coesäo nominal e marcada por dois grupos de unidades que se relacionam ou, melhor dizendo, que "tecem" o texto: säo os elementos com a funcäo de introducäo dos elementos novos, conhecidos por "unidades--fonte" e os elementos com funcäo de retomada dessas "unidades-fonte" A primeira unidade-fonte observada no texto e a expressäo "professor Freitas do Amaral", sendo que esse elemento näo voltarä a ser retomado ao longo do texto. Um segundo elemento que podemos identificar e a unidade-fonte "os caricaturistas". Essa unidade serä retomada no texto, mais adiante, pelo pro-nome "eles" ("Que foi que eles frzeram agora?") e retomada elipticamente em "0 mexeram" e "0 parece que caricaturaram...", dando a ver a ideia de que o elemento "os caricaturistas" serä a principal unidade-fonte do texto, como veremos mais adiante. Este e ainda um caso da chamada anäfora pronominal. Mecanismos de textualizacäo e construcäo textual: para uma abordagem sócio-discursiva do cartoon 187 A terceira unidade-fonte é também um dos pontos importantes do texto e uma das responsaveis pela criacäo do humor. O autor do cartoon estabelece, como uma pista para a construcäo do humor e da critica presente no texto, a correlacäo entre os segmentos "... o que há de mais sagrado" e "... o senhor Bill Gates". Estes dois elementos näo ocorrem como um caso de anáfora, em que uma unidade é retomada pela outra, mas sim como um mecanismo de correferéncia que trabalha, neste texto, para o estabelecimento da coesäo. Isso porque, segundo Campos e Xavier (1991), a anáfora existe quando pelo menos um dos termos tem autonomia referencial. Esse caso näo ocorre na relacäo de Bili Gates com o sagrado. Ou sej a, näo existe previamente uma correferéncia entre esses dois termos. Assim, na relacäo entre estas duas uni-dades, só entendemos "o sagrado" relacionado com "Bill Gates" a partir da correferéncia construída pelo texto. Este facto, juntamente com outros elementos, nomeadamente, o deítico "agora", contribuem para a constru9äo do conteúdo temático e do contexto sociohistórico semiotizados no texto. c) A coesäo verbal Segundo o que temos vindo a explicitar, os mecanismos responsáveis pela coesäo verbal estabelecem as organizacöestemporal e hierárquica dos processos que säo essencialmente realizados pelos tempos verbais. Assim, em relacäo ä temporalidade dos verbos, assumimos uma organizacäo em que os verbos do passado possuem valor de anterioridade, os do presente de simul-taneidade e os do futuro de posteridade. Essa temporalidade é marcada pela relacäo entre o momento da producäo e o momento do processo expresso pelo verbo e, acrescenta Bronckart, também o que Reichenbach (1947) cháma de "momento psicológico de referenda"128', este ultimo sendo aplicado por Bronckart, com adaptacöes, a análise de texto. Näo nos deteremos, no entanto sobre a aplica9äo děste ponto focando-nos no facto de Bronckart considerar, na análise da coesäo verbal, quatro pontos essenciais na constru9äo da coe-réncia verbal: temporalidade primaria e secundaria e contraste global e local. Para a análise da coesäo verbal é essencial perceber o mundo discursivo que é semiotizado no texto. Ao analisarmos o tipo de discurso desse cartoon podemos observar, na primeira unidade textual, a presenca de marcas lin-guísticas que apontam para o tipo de discurso "narra9äo" (com verbos que estabelecem um valor de anterioridade) - säo essas marcas o uso do pretérito perfeito ("se chegou"), tempo verbal característico da narra9äo e a auséncia de pronomes na primeira e na segunda pessoas do singular e do plural. (28) Cf. Bronckart (1996-1999: 276). 188 Audria Leal e Ana Caldes Contudo, nas unidades seguintes, os parametros ligados ao contetido tematico sao interpretados a luz dos criterios de validade do mundo ordi-nario, o que aponta para o discurso interativo: a ausencia de uma origem espaciotemporal explicita, a presenca da frase nao-declarativa "Que foi que eles fizeram agora?" e a propria imagem que apresenta os baloes marcando uma mudanca de turno de fala dentro da interacao. Sabemos que o discurso interativo apresenta como tempo-base o presente e o preterito perfeito, com valor de simultaneidade para o presente e com valor de passado proximo para o preterito perfeito simples. Desse modo, e essencial conhecer a duracao do ato de producao quando falamos de mecanismos de coesao verbal. No entanto, isso nao impede a construcao de eixos de referenda temporal distintos dessa duracao de producao. E o caso desse exemplo: ao combinarmos os dois elementos - tipo de discurso e coesao verbal - obser-vamos que a localizacao do processo visivel no tempo verbal aponta para a construcao de um valor anterior muito proximo do tempo em que ocorre a interacao. Podemos mesmo falar numa localizacao de anterioridade (preterito), mas incluida entre dois limites de duracao, marcando uma localizacao de simultaneidade. Esta questao e reforcada quando analisamos o deitico "agora" Este deitico possui, neste texto, um papel central. Semanticamente, o "agora" expressa um corte que divide o tempo em dois instantes que se opoem129': um "antes" e um "depois". Neste caso, o "agora" faz referenda a um acontecimento ocorrido no passado (fazer caricaturas de uma persona-lidade sagrada, neste caso, Maome), mas que tambem ocorre no presente (fazer caricatura de personalidade "sagrada" no presente, neste caso, Bill Gates) e que co-ocorre no presente. Essa ocorrencia, que sera localizada a esquerda em relacao ao tempo T, refere-se ao facto de os caricaturis-tas terem elaborado cartoons sobre Maome ocasionando, assim, uma crise religiosa que se traduziu numa crise politica. Desse modo, num primeiro momento, o "agora" orienta para a inferencia sobre a crise que envolveu os caricaturistas e os muculmanos (ocorrencia do passado). No entanto, como referimos anteriormente, esse "agora" nao so apresenta o que se passou, como tambem faz referenda a acontecimentos que co-ocorrem no presente. Assim, e num segundo momento, o "agora" apresenta um significado do tipo "de novo", "novamente", "outra vez", sendo que esta ideia e corroborada na unidade posterior com a expressao "Mexeram no que ha de mais sagrado". Podemos entao concluir que o "agora" nao so possibilita que haja uma inferencia sobre a crise anterior causada pelos cari- (29) Cf. Sousa (2000). Mecanismos de textualizacäo e construcäo textual: para uma abordagem sócio-discursiva do cartoon 189 caturistas, como apresenta a ideia de que essa acáo volta a ocorrer no pre-sente, caracterizando-se, assim, por ser um intervalo fechado á direita sem espessura no tempo futuro; ao fazer a oscilacáo entre os tempos passado e presente, o deítico permite, em consequéncia, fazer o corte e a retoma dos acontecimentos descritos em relacáo ao momento de producáo do texto. Esse ponto é essencial para pecebermos o processo de coesáo verbal desse texto e a sua relacáo com a construcáo do mundo discursivo "expor", mar-cando, no texto, uma relacáo entre os processos de coesáo verbal e a criacáo de mundos discursivos. O segundo cartoon analisado (figura 4) foi impresso no jornal Publico, do dia 04 de fevereiro de 2006. O autor do cartoon é o Luis Afonso. Este mesmo autor é responsável por duas series: a "Sociedade Recreativa", publicada na revista Publica que acompanha o jornal Publico aos fins de semana, e a série "Bartoon" que é publicada diariamente. Este cartoon em particular foi publi-cado sem ser associado a série em questáo e evoca o mesmo contexto social do cartoon anterior: a visita de Bill Gates a Portugal, acrescida do contexto das eleicoes presidenciais. Vejamos de seguida a análise deste segundo cartoon. Texto 2: Figura 4: Cartoon de Luis Afonso 190 Audria Leal e Ana Caldes a) A conexäo e o piano geral do texto Em relacäo ao piano geral do texto, diferente do exemplo anterior, este cartoon apresenta-se centralizado, näo havendo, de fato, cenario envolvente. As unidades textuais, apresentam-se, assim, de forma conjunta, com excecäo da assinatura do autor, que se encontra no canto direito do texto. Como ja referido ainda no exemplo anterior, o destaque dado ä mancha grafica e sua participacäo na organizacäo tematica do genero reforca o seu caracter plu-rissemiötico. Neste exemplo, apesar de näo haver mudanca nos turnos da fala marcados por balöes, podemos depreender, a partir da imagem, que se tratar de uma encenacäo de diälogo entre as personagens Bill Gates e Socrates, este ultimo entäo primeiro- -ministro de Portugal. Portanto, a interacäo entre os personagens do texto e fortemente centralizada numa ünica cena, näo havendo propriamente um percurso de leitura quadro-a-quadro. b) A coesäo nominal Como ja especificado, a coesäo nominal, segundo Bronckart (1999), e mar-cada linguisticamente por um elemento que introduz uma unidade-fonte e os elementos que retomam esta unidade-fonte. Contudo, em generös plu-rissemiöticos, e essencial considerar que näo so os elementos verbais säo considerados referentes, como tambem os näo verbais podem assumir este papel. De fato, neste texto, so e possivel uma compreensäo do funciona-mento textual se entendermos que a propria imagem fornece informacöes sobre a identificacäo de unidades-fontes relevantes. Na parte linguistica, a primeira unidade-fonte identificada e "Bill", referindo-se a Bill Gates, e que serä, de certa forma, retomado quando o personagem utiliza o "nös". Este caso e interessante, pois, este "nös" inserido na expressäo "aqui entre nös" retoma tanto o elemento verbal "Bill" e a imagem do Bill Gates como a imagem que representa o primeiro-ministro "Söcrates", alem de que mostra uma intimidade entre os dois personagens corroborada pela imagem na qual estäo abracados. Portanto, a unidade de referenda, "nös", remete, sem düvida, para as imagens do texto, ocorrendo uma interacäo direta entre o verbal e o näo verbal. Alem disso, o proprio termo software pode ser corre-lacionado com "Bill", referindo-se ao fato de este ser o criador da Microsoft. Podemos entäo considerar o termo "software" procede a uma retomada da unidade-fonte "Bill", uma vez que esta relacäo e essencial para a compreensäo do humor do cartoon e, consequentemente, para a funcionalidade do genero textual. Um segundo elemento-fonte que podemos identificar e o Mecanismos de textualizacäo e construcäo textual: para uma abordagem sócio-discursiva do cartoon 191 termo "Alegre" em "Anti-Alegre". Esta unidade-fonte näo será retomada no texto, mas, sem dúvida, introduz um elemento novo, "Manuel Alegre", entäo candidato a presidéncia da República pelo mesmo partido do Sócrates. O "anti" que acompanha o nome "Alegre" sugere uma interpretacäo em que, apesar de Alegre ser candidato pelo mesmo partido do Sócrates (o Partido Socialista - PS), o primeiro-ministro näo apoiou a candidatura de Manuel Alegre, e por isso, no texto, solicita a Bill um software "Anti-Alegre". Por-tanto, a identificacäo de Anti-Alegre como uma unidade-fonte é imprescin-dível para a compreensäo do texto, pois retomará o contexto politico que pöe em foco a desavenca, dentro do PS, entre Sócrates e Manuel Alegre. Portanto, as correferéncias construídas neste texto säo responsáveis pela construcäo do humor e da critica. c) A coesäo verbal Como já salientámos, a análise da coesäo verbal passa necessariamente pela construcäo do mundo discursivo que é semiotizado no texto. De fato, temos vindo a afirmar que também a imagem participa na construcäo dos parämetros ligados ao conteúdo temático, dando informacöes sobre o tempo da producäo, o papel social dos que participam na interacäo, bem como estabelece referéncias temáticas. Assim, a propria imagem participa na construcäo do mundo discursivo. Neste segundo exemplo, as unidades linguísticas remetem para parämetros ligados ao conteúdo temático que säo interpretados á luz dos critérios de validade do mundo ordinário, o que aponta para o discurso interativo. Assim, a presenca da frase interrogativa, "Bili, aqui entre nós, näo se arranja um software Anti-Alegre?", indica a auséncia de uma ori-gem espaciotemporal explícita. Alem disso, a propria imagem, que apre-senta uma interacäo entre os personagens, mostra a encenacäo como sendo construída no mesmo instante temporal da enunciacäo. Estes dois fatores säo corroborados ainda pelo uso do verbo no presente do indicativo "näo se arranja", o que indica uma localizacäo de simultaneidade em relacäo ao T . Estes fatores indiciam para a conjuncäo entre a temporalidade explícita verbalmente no texto e o proprio tempo da situacäo de enunciacäo. Alem disso, a propria imagem reforca esta conjuncäo, inclusive com a implicacäo dos agentes-produtores (Bill Gates e Sócrates) na cena construída. Isto indicia a presenca do mundo discursivo "expor implicado". Outro ponto interessante é a presenca do deítico espacial "aqui" que, näo sendo propriamente um marcador temporal, reforca a simultanei- 192 Audria Leal e Ana Caldes dade da acäo de linguagem construida no texto. No entanto, é de destacar que o "aqui" também é considerado como parte da expressäo "aqui entre nos", o que reforca o grau de intimidade, que é estabelecida pelo autor Luis Afonso, entre Bill Gates e Sócrates, o que, a nosso ver, reforca a implicacäo dos agentes-produtores na cena enunciativa. Todos este fatores convergem para a criacäo do "expor implicado" com a presenca do discurso interativo, pois, de fato, o discurso interativo apresenta como tempo-base o presente alem da implicacäo dos agentes-produtores do discurso. Assim, é essencial analisar, näo só o verbal, como também a interacäo entre este verbal com o näo verbal para pecebermos a relacäo entre os processos de coesäo verbal e a criacäo de mundos discursivos. 7. Conclusöes Levando em consideracäo o papel decisivo das práticas linguísticas na concretizacäo das relacöes com o meio, säo os textos que, na qualidade de objetos concretos e atestáveis, nos däo conta da natureza dessas relacöes. Referindo-se a eles como os correspondentes empiricos das atividades linguísticas, realizados segundo os recursos disponíveis numa dada lingua natural, Bronckart classifica os textos de unidades comunicativas globais cuja especificidade composicional depende, em parte, das caracteristicas da situacäo de interacäo e da conjuntura sociohistórica em que se inscrevem, em parte, das atividades sociais que comentam e no contexto das quais säo gerados130'. Face ao exposto, e a partir da análise dos textos, concluimos que os mecanismos de textualizacäo näo só participam na organizacäo temática do texto, como também tém um importante papel na construcäo das fun-cöes comunicativas do género. Nesse caso, verificamos que a coesäo textual é peca-chave para construir o humor. A análise desses textos mostraram que a coesäo, geralmente pensada em termos de relacöes anafóricas, é aqui estabelecida pela correferéncia, que por sua vez encaminha para o estabele-cimento do humor. Alem disso, atestamos a existéncia entre a relacäo "tipo de discurso" e "coesäo verbal", sendo este facto também essencial para o entendimento do texto e, consequentemente, para a construcäo do humor. Outro ponto interessante é que a propria imagem participa na construcäo das correferéncias do texto. Neste género, a interacäo do verbal com o näo verbal é a responsável pelos processos interpretativos do leitor e, com isso, (30) Cf. Bronckart (2004: 115). Mecanismos de textualizacäo e construcäo textual: para uma abordagem sócio-discursiva do cartoon 193 fundamental para a apreensäo do humor e da crítica. Esta ultima acecäo, apesar de näo enfatizada pelo interacionismo sociodiscursivo, configura-se como um ponto relevante na contribuicäo dos estudos do funcionamento da linguagem. Deixamos aqui, através desta reflexäo, portas para serem abertas e caminhos a serem seguidos. De facto, o estudo da coesäo textual está longe de se esgotar e, por isso, deve ter um lugar importante na anälise linguistica, podendo ser esclarecedor para o entendimento de questöes que envolvem os mecanismos de funcionamento das linguas. 8. Referéncias Bronckart, Jean-Paul (2006) Atividade de linguagem, discurso e desenvolvimento humano, Anna Rachel Machado e Maria de Lourdes Meirelles (orgs.), Campinas: Mercado de Letras. -, (2005a) Os generös de texto e os tipos de discurso como formatos das interaccöes de desenvolvimento.In Fernanda Menéndez (org.) Análise do Discurso, Lisboa: CLUNL/Hugin Editores, pp. 38-79. -, (2005b) Les différentes facettes de l' interactionnisme sócio-discursif. Calidoscópio, vol.3, n» 3, Set. /Dez. 2005, pp. 149-159. -, (2004) Commentaires conclusifs. Pour un développement collectif de 1' interactionnisme socio-discursif. Calidoscópio, vol. 2, n° 2. Jul. / Dez., pp. 113-123. -, (1996-1999) Atividade de Linguagem, textos e discursos. 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GRAMATICALIZACAO E ESPECIALIZACAO FUNCIONAL: O CASO DO CONECTOR POIS GRAMMATICALIZATION AND FUNCTIONAL SPECIALIZATION: THE CASE OF THE CONNECTOR POIS Maria da Conceigao de Paiva paiva@club-internet.fr* Maria Luiza Braga malubraga@terra.com.br** Nosso objetivo neste artigo e discutir a hipötese de que a gramaticalizacäo de oracöes obedece a um dine de [-integradas] > [+integradas], ou seja parataxe > hipo-taxe, com base em um estudo diacronico do conector explicativo pois. Mostramos que, embora no portugues contemporäneo, as oracöes introduzidas por pois so admitam a posposicäo, ate o seculo XVIII, elas podiam ser antepostas, interpos-tas ou pospostas ä oracäo nucleo. A perda desta flexibilidade, que, aparentemente, viola a trajetöria prevista por principios mais gerais, e discutida ä luz de caracteris-ticas discursivas das oracöes introduzidas por pois. A analise destas propriedades conduz ä conclusäo de que este conector soffe uma especializacäo funcional. Em estagios anteriores da lingua, ele podia introduzir tanto oracöes explicativas que codificavam informacäo nova como oracöes que introduziam informacäo ja com-partilhada pelos interlocutores. Ao longo do tempo, pois se especializa na introdu-cäo de informacäo nova. Palavras chave: Conector pois, ordenacäo, gramaticalizacäo Our aim in this article is to discuss the hypothesis that the grammaticalization of clauses follows the cline [-integrated] > [+integrated], i.e., parataxis > hypotaxis, based on a diachronic study of Portuguese explicative connector pois. We show Professora do Programa de Pös-graduacäo em Linguistica, Faculdade de Letras, Universi-dade Federal do Rio de Janeiro e pesquisadora do CNPq, Rio de Janeiro, Brasil. ** Professora titular do Programa de pös-graduacäo em Linguistica da Faculdade de Letras, Universidade Federal do Rio de Janeiro e pesquisadora do CNPq, Rio de Janeiro, Brasil. 196 Maria da Conceicäo de Paiva e Maria Luiza Braga that, although the clauses introduced by pois can only be postposed in contemporary Portuguese, up to the 18th century, they were allowed to occur before or after their nuclear clauses. The loss of that flexibility, which apparently violates the path assumed by more general principles, is discussed considering the discursive characteristics of the clauses introduced by the connector pois. The analysis of those properties leads us to conclude that the observed changes are the result of a functional specialization of pois. In former stages of the language, this connector could introduce clauses that codify both new and given information. Through the time, however, pois specializes in introducing new information. Keywords: connector pois, position, grammaticalization 1. Introducäo Os estudos sobre a origem e evolucäo de conectores e de períodos com-plexos vém acumulando evidéncias que permitem aferir a validade de princípios relacionados aos processos de gramaticaliza9äo. Dentre esses pressupostos, destaca-se o da unidirecionalidade que, aplicado ä articula-cäo de oracóes, prevé um cline de evolucäo na forma parataxe > hipotaxe. Em outros termos, estruturas mais dependentes e mais integradas derivam de empregos anteriores com menor grau de dependéncia e de integracäo. Evidéncias de estudos mais recentes permitem problematizar esta hipótese, atestando múltiplos casos de evolucäo de estruturas mais integradas para estruturas menos integradas. Neste artigo, buscamos fomentar esta discussäo, a partir de uma análise diacrônica das oracóes introduzidas pelo conector pois no portugués, mais particularmente no que se refere äs suas restricóes de posicäo. A partir de dados atestados nos diferentes períodos desta lingua, sustentamos que a trajetória de pois pode ser descrita como um caso de especializa9äo fun-cional que envolve, principalmente, a natureza da informacäo codificada pelas oracóes que ele inicia. Mostramos que a perda de flexibilidade das oracóes encabecadas por pois, ao longo da história do portugués, reflete a perda de uma possibilidade discursiva, qual seja, a de codificar oracóes com informacäo velha, o que conduz ä especializa9äo de pois como introdutor de oracóes com informa9äo nova e, necessariamente, pospostas ä oracäo núcleo. Os dados analisados foram coligidos em diferentes textos do século XIII ao século XX. Até o século XVIII, o corpus é constituído por textos de Gramaticalizacäo e especializacäo funcional: o caso do conector pois 197 generös diferenciados.1" Para os séculos XVIII e XIX, a amostra é constitu-ída do género cartas e inclui subgéneros diferenciados como cartas pesso-ais, administrativas e de negócios, cartas de leitores e redatores de jornais de diferentes cidades brasileiras. Finalmente, a amostra para o século XX, compreende cartas de leitores publicadas em quatro jornais de grande cir-culacäo na cidade do Rio de Janeiro.K O artigo está organizado da seguinte forma: na secäo 2, caracterizamos o conector pois no portugués contemporäneo e destacamos algumas par-ticularidades sintáticas e semänticas das oracöes que eles introduzem. Na secäo 3, retomamos pontos centrais acerca dos processos de combinacäo de oracöes e da gramaticalizacäo de cláusulas, enfatizando a necessidade de concebé-los numa perspectiva näo dicotömica que considere um continuum de integracäo. Na secäo 4, analisamos a evolucäo das oracöes encabecadas por pois no que tange ä sua posicäo no periodo e examinamos a correlacäo entre ordenacäo e dominio da relacäo de causalidade. Na secäo 5, apresen-tamos argumentos para uma interpretacäo das mudancas depreendidas na posicäo das oracöes com pois em termos de especializacäo funcional deste conector. Seguem-se as consideracöes finais. 2. O conector pois no portugués contemporäneo Nas descricöes gramaticais do portugués contemporäneo, pois é inclu-ido, mais frequentemente, no conjunto das conjuncöes coordenativas, tanto na sua funcäo de introdutor de oracöes explicativas como de oracöes con-clusivas. (Cegala, 1970; Cunha, 1970). Os valores semänticos instanciados nas oracöes com pois remontam äs origens do portugués, como já desta- (1) Para os períodos arcaico e clássico, foram utilizados os seguintes textos: século XIII: Tempos dos preitos (TP). Textos notariais (TN), Afonso X, Foro Real (FR); século XIV: Textos notariais em Clíticos da história do portugués (CHP), Crönica geral de Espanha (CGE); século XV: Crónicas do Conde D. Pedro de Menezes (DPM) e Orto do esposo (OE); para o século XVII: Crónicas do rei de Bisnaga (CRB), Cartas de Dom Joäo III (CDJ,; século XVII: Epanáforas de variada lingua portuguesa ( ELP) e Cartas familiäres de F. M. Melo (FMM) As versóes utilizadas correspondem ás que foram organizadas para o Corpus Informatizado do Portugués Medieval (CIPM) (disponível no endereco : http://cipm.fcsh.unl.pt/) e as que constituem o Corpo Tycho Brahe, da USP (disponível em . http://www.tycho.iel.unicamp. br/~tycho/). (2) Estas cartas integram um corpus mais amplo (Amostra do Discurso Midiático), composta de textos representativos de diferentes géneros jornalísticos publicados nos jornais cariocas O Globo, jornal do Brasil, Extra e Povo. Esta amostra foi organizada pelos membros do Programa de Estudos do Uso da Lingua (PEUL), sediado na UFRJ e estáo disponíveis em www.letras. ufrj.br/~peul) 198 Maria da Conceicäo de Paiva e Maria Luiza Braga caram, por exemplo, Barreto (1999), Lima, (2002), Paiva e Braga (2013) e derivaram de empregos anteriores deste elemento como adverbio temporal. Segundo interpretacäo mais corrente, pois deriva da particula latina post (post>pos >pois), que podia funcionar como adverbio ou preposicäo, com valores locativos e temporais (Said Ali, 2001 [1921]; Mattos e Silva, 1989, 2006; Barreto, 1999; Lima, 2002). A forma fönte post teria dado origem, näo apenas ao conector pois, como tambem ä locucäo conjuntiva causal/ explicativa pois que e as temporais depois de, depois que (cf. Nunes, 1975; 1962). Para Nascentes (1955), todavia, a evolucäo de pois como conector envolveria uma mistura dos contextos de post e da forma postea, ja no baixo Latim. Segundo Barreto (1999), adotando a posicäo de Corominas e Pas-cual (1991), a forma post assimilou o valor semäntico da locucäo conjuntiva latina postquam, sinalizadora de posterioridade de um estado de coisas em relacäo a outro, mas capaz de introduzir tambem uma explicacäo. Assim, a evolucäo de pois exemplificaria uma trajetöria de gramaticalizacäo adverbio > preposicäo > conjuncäo, atraves de sucessivas etapas de recategori-zacäo que, envolvem, dentre outras mudancas, a fixacäo do elemento no inicio da oracäo. No portugues arcaico, coexistia com pois explicativo e conclusivo, o emprego deste elemento como conector temporal (Olinda, 1991; Barreto, 1999; Lima, 2002; Braga & Paiva, 2013), o que indica sua polissemia desde periodos mais remotos. A passagem de conector temporal para conector causal/explicativo e interpretada por Lima (2002) como uma consequencia natural da interdependencia entre as nocöes de tempo e causa, ou seja: se A precede B, A pode ser entendido como a causa de B (cf. Paiva 1991, 1996), um processo de mudanca semäntica sustentado em evidencias translin-guisticas (Traugott & König 1991; Traugott 1995, 2010). Como ja destacado por diversos autores (Olinda, op. cit; Barreto, op. cit; Paiva & Braga, op. cit.), nos seculos XIII e XIV, pois podia alternar com pois quelpoys que na introducäo tanto de oracöes causais/explicativas e con-clusivas como de oracöes temporais. Segundo Barreto, ja no seculo XVI, o uso dos dois conectores com valor temporal e suplantado pelo das locucöes conjuntivas depois de/depois que. Embora näo constitua foco deste artigo, vale mencionar que a multi-funcionalidade de pois e mais ampla, incluindo usos deste elemento como continuativo, marcador discursivo (reforco de afirmacäo), ou particula fätica para Lima (2002), que, ao que tudo indica, lancam raizes no portugues antigo (Barreto, op. cit.; Cändido 2009). E plausivel que estes diferen-tes usos depois sejam o ponto extremo de um continuum espaco > tempo > Gramaticalizacáo e especializacáo funcional: o caso do conector po/s 199 texto, produtivo no desenvolvimento de elementos de conexáo interoracio-nal (cf. Barreto, op. cit.; Cándido, op.cit). No portugués contemporáneo, o conectorpois se particulariza tanto nas suas propriedades sintáticas como semántico-discursivas. Diferentemente de porque, elemento mais produtivo e versátil, capaz de instanciar relacoes causais nos domínios referencial, epistémico e conversacional (cf. Sweet -ser, 1990; Paiva, 1996; Dancyeger & Sweetser, 2000, Braga & Paiva 2010), o uso de pois é mais restrito, encabecando, mais frequentemente, oracoes que apresentam uma evidéncia para uma conclusáo (domínio epistémico) ou uma justificativa para um ato de fala (nível conversacional). Em outros termos, oracoes com pois realizam uma causa da enunciacáo (Lobo 2003, 1999) ou nos termos de Lopes (2004), uma causa explicativa. Esta particu-laridade demonstra bem que pois ocupa apenas parte do espaco conceitual da causalidade, o que se evidéncia na impossibilidade de parafrasear qual-quer ocorréncia de porque por pois.13 Á maioria das análises das oracoes introduzidas por pois subjaz um pressuposto de simetria entre posicáo e significado. Assim, a interpreta-cáo de pois como conector explicativo decorre, em grande parte, da sua posicáo no início da oracáo, enquanto a interpretacáo conclusiva emerge mais naturalmente com a sua posposicáo ao verbo Considerando que essas duas relacoes se imbricam, por constituírem duas formas distintas de per-pectivizacáo do mesmo raciocínio inferencial, (Pedro náo está em casa pois as luzes estáo apagadas/As luzes estáo apagadas, Pedro náo está, pois, em casa), pode-se presumir que elas sáo originadas por uma mesma cadeia de mudancas semánticas. Do ponto de vista sintático, a inclusáo das oracoes explicativas enca-becadas por pois no rol das coordenadas náo é táo consensual, visto que, como destaca Lobo (2003:54), as estruturas com pois "possuem um esta-tuto pouco claro a meio caminho entre a coordenacáo e a subordinacáo" Por um lado, as oracoes com pois compartilham diversas propriedades com outros tipos de oracoes coordenadas: náo admitem mudanca de posicáo, náo se incluem no escopo de uma negacáo, de uma partícula focalizadora ou de um elemento modalizador, náo podem ser objeto de interrogacáo, náo admitem operacáo de clivagem e náo podem ser encadeadas por uma conjuncáo coordenativa ou constituir argumentos de um predicado (cf. (3) A possibilidade de substituir pois por porque decorre naturalmente da ambiguidade děste conector que pode instanciar relacoes causais em diferentes domínios (cf. Paiva 1991, Lopes 2004, Paiva & Braga, 2010). 200 Maria da Conceicáo de Paiva e Maria Luiza Braga Peres, 1997; Lobo, 2003; Matos, 2005; Lopes, 2004; Peres, 1997; Braga & Paiva, 2011). Como o conector pois náo partilha todas as propriedades das conjun-coes coordenativas, alguns autores o excluem deste conjunto (Quirk et al 1985, Matos 2005). Matos (2003), por exemplo, convoca particularidades como o fato depois náo poder coordenar sintagmas abaixo do nivel da oracáo ou ligar mais de dois constituintes oracionais para classificá-lo como subordinativo. Lobo (2003) e Lopes (2004), ao contrário, o catalogam como elemento de coordenacáo. Para Lopes (2004), as particularidades no com-portamento de pois náo chegam a comprometer sua análise como elo de ligacáo paratática, uma posicáo partilhada neste estudo. Outros autores incluem pois em um grupo distinto, como é o caso de Bechara (1999) e de Peres e Mascarenhas (2008). Bechara (op. cit), embora reconheca que pois explicativo partilhe algumas propriedades dos coorde-nativos, o insere no conjunto das unidades adverbiais, que podem estabe-lecer relacoes interoracionais ou intertextuais. Peres e Mascarenhas (2006), conjugando argumentos sintáticos e semánticos, consideram que as ora-coes com pois sáo instáncias de estrutura de suplementacáo, ou seja, em que uma oracáo estabelece uma relacáo semántica de dependéncia semántica com outra sem que hajá integracáo sintática entre elas. Enunciados construídos com pois se particularizam igualmente quanto ás suas propriedades discursivas: apresentam a relacáo causal entre A e B como pressuposta, isto é, "conforme ás expectativas" (Lopes 2004:24), asse-gurada como possível pelo conhecimento compartilhado pelos interlocu-tores. Constituem, na maioria das vezeš, instanciacoes de estados de coisas mais gerais, normalmente relacionados por causa-efeito. Aproximam-se, portanto, de um raciocínio baseado na "normalidade das relacoes que se instauram entre os estados de coisas" (Lopes (op. cit: 36), garantida pelo nosso conhecimento de mundo. A natureza pressuposicional da relacáo entre A e B é independente do tipo de informacáo codificada pela oracáo encabecada por pois, que pode introduzir informacáo dada ou nova. Há argumentos, portanto, para considerar que, em períodos complexos com pois, no portugués contemporáneo, instanciam-se dois atos de fala distintos e independentes, frequentemente acompanhados, inclusive, de pausa entre as duas oracoes. Gramaticalizacäo e especializacäo funcional: o caso do conector pois 201 3. Gramaticalizacäo de oracöes complexas Segundo a hipötese de unidirecionalidade, central nos estudos de gramaticalizacäo, pode-se postular que os processos de combinacäo de oracöes seguem uma trajetöria de [- integracäo] > [+ integracäo], ou seja, estru-turas hipotäticas emergem de estruturas paratäticas. Nesta perspectiva, a evolucäo de processos de combinacöes de oracöes obedece ä unidirecionalidade, segundo o qual estruturas mais gramaticais se originam de estruturas menos gramaticais ou lexicais. De fato, a proposta acima e simplificadora, se consideramos que uma concepcäo dicotömica das formas de articulacäo de oracöes, traduzida na oposicäo coordenacäo/subordinacäo, se mostra limitada para explicar a evolucäo da articulacäo de oracöes e dos elementos conectores. Diversas obje-cöes podem ser levantadas quanto ä dicotomia coordenacäo/subordinacäo: a concepcäo destes conceitos em termos de primitivos (Haiman & Thompson, 1984); sua caracterizacäo com base em criterios semänticos e sintäticos que podem conflitar entre si; o fato de que ela näo consegue distinguir classes coerentes de oracöes e, menos ainda, os casos fronteiricos14'; a dificuldade de aplicar os criterios a linguas com outras formas de codificacäo de uma mesma relacäo semäntica (Cristofaro 2003). Uma das criticas mais seve-ras diz respeito ä amplitude do termo subordinacäo para tratar, indistin-tamente, oracöes que funcionam como argumentos da oracäo nücleo e as denominadas adverbiais, que näo possuem funcäo argumental. Diversas alternativas propöem uma divisäo tripartida, (parataxe, hipo-taxe, subordinacäo), para dar conta da natureza particular das oracöes adverbiais e das relativas explicativas em relacäo äs completivas e adjeti-vas restritivas (Halliday 2004; Mathiessen & Thompson 1988; Hopper & Traugott 1993, 2003). Nesta perspectiva, a parataxe relaciona dois nücleos independentes, ambos assertivos, e constituiria uma forma mais simples de combinacäo de cläusulas; na hipotaxe, a margem ou satelite preserva certa independencia sintätica, pois näo integra a estrutura argumental da clausula nücleo; na subordinacäo, uma clausula constitui um termo sintätico daquela com que se liga. Na formulacäo de Hopper e Traugott (2003), as diferencas entre estes processos podem ser esquematizadas como: (4) Ver, por exemplo, o caso das comparativas e consecutivas que, segundo värias anälises, devem ser excluidas do grupo das adverbiais, por compartilharem propriedades tanto das oracöes relativas e completivas como das coordenadas. (cf. Brito & Matos 2003) 202 Maria da Conceicäo de Paiva e Maria Luiza Braga Parataxe > Hipotaxe > Subordinacäo - dependencia + dependencia + dependencia - encaixamento - encaixamento + encaixamento (Reproduzido de Hopper & Traugott 2003 : 78) De forma ainda mais radical, diversos autores propöem escalas mais detalhadas, ou seja, um continuum de dependencia/independencia entre as oracöes. Nesta perspectiva, maior ou menor dependencia entre duas oracöes resulta da confluencia de diversas propriedades, cada uma delas independentemente motivada. E o caso, por exemplo, de Lehmann (1988) para quem diferentes graus de vinculacäo entre duas oracöes se definem a partir da combinacäo de parämetros como "dessentencializacäo" da oracäo; gramaticalizacäo do verbo principal; entrelacamento das oracöes; grau de explicitude do elo interoracional. A vantagem desta concepcäo e a de forne-cer descricöes mais adequadas de diferencas tipolögicas. Uma concepcäo näo binäria dos processos de articulacäo de oracöes permite compreender de forma mais clara as mudancas no uso de conecto-res. Assumindo que principios atinentes aos processos de gramaticalizacäo podem ser estendidos para o estudo da evolucäo de conectores e elos inte-roracionais, pode-se pressupor a generalidade da trajetöria unidirecional [- integrado] > [+ integrado] (cf. Hopper e Traugott, 1993) na combinacäo de oracöes. Uma primeira objecäo a esta hipötese e colocada em Heine e Kuteva (2007), para quem, na verdade, o esquema acima constitui apenas um dos mecanismos de evolucäo de periodos complexos, aquele em que duas oracöes independentes säo integradas em uma ünica sentenca. Como conse-quencia desta integracäo, as duas oracöes podem apresentar propriedades comuns, como: referentes compartilhados (mais frequentemente o referente do sujeito); simultaneidade ou adjacencia temporal; compartilhamento de localizacäo espacial e contorno entonacional ünico. Este processo e parti-cularmente produtivo no desenvolvimento de relativizadores e de comple-mentizadores. O desenvolvimento de conectores que introduzem oracöes adverbiais envolve, predominantemente, um mecanismo de expansäo, ou reinterpre-tacäo de sintagmas adverbiais, nominais ou verbais, como elos de conexäo interoracional. Este e o caso de pois, que, como vimos na secäo anterior, Gramaticalizacäo e especializacäo funcional: o caso do conector pois 203 deriva de uma fonte adverbial com valores locativos e temporais. Na grande maioria dos casos, essa mudanca é acompanhada de mudancas semänti-cas, igualmente unidirecionais, no sentido de [- subjetivo] > [+ subjetivo] (Traugott & König, 1991), ou, na versäo proposta por Traugott (2003,2010) [- subjetivo] > [+ subjetivo] > [intersubjetivo]. Nos seus estágios iniciais como conector, um elemento seria convocado para a expressäo de relacöes entre estados de coisas (enunciado) e se estenderia, gradualmente, para sinalizar relacöes no mundo das crencas e atitudes (enunciacäo) e, numa ultima etapa, se estenderia para usos intersubjetivos, ou seja, como forma de regulacäo das relacöes entre os interlocutores. Esta hipötese de mudanca semäntica tem sido questionada em diversos trabalhos. Contrariando o cline previsto, säo identificados casos em que signi-ficados subjetivos emergem antes de significados objetivos, referenciais, que surgem apenas em estágios mais avancados da lingua. Assim Paiva e Braga (2013) mostram que, alem de marginal, o uso de pois para relacöes causais no dominio referencial, [- subjetivo], é mais tardio. Nos estágios iniciais do portugués, o uso de pois, ao que tudo indica, fica mais restrito ás relacöes nos domínios epistémico e conversacional. Concluem que, se o uso de pois como conector temporal, ainda frequente no periodo arcaico, pode ser interpretado em termos de subjetivizacáo, há fortes evidéncias de que as mudancas semán-ticas subsequentes operám no sentido de [+ subjetivo] > [- subjetivo]. Um exemplo ilustrativo é o estudo diacrönico de Evers-Vermeul sobre os pares de conectores causais/explicativos omda/want, dus/ daarom do holandés. A autora destaca dois pontos: a possibilidade de intercambialidade entre eles, pelo menos até o holandés medio, e a acentuada estabilidade das propriedades destes elementos, ao longo de 800 anos. As mudancas no uso destes conectores envolvem uma redistribuicäo de acordo com os domínios de causalidade. A autora atesta que, embora o par omdat e want, por exemplo, pudesse alternar no holandés antigo, ao longo do tempo, o primeiro se especializa na expressäo de relacäo causal no dominio do conteúdo e o segundo no dominio epistémico. Conclui que, mais do que subjetivizacáo, a evolucäo de um conector envolve uma especializacäo em relacäo a outros membros do conjunto a que ele pertence. A esta especializacäo pode estar subjacente tanto subjetivizacáo como objetivizacäo. Uma outra questäo, até certo ponto superposta ä natureza mais ou menos subjetiva da relacäo causal, envolve o estatuto sintático das oracöes introduzidas por estes elementos: na sua trajetöria de gramaticalizacäo, eles obedecem a um cline de paratático > hipotático? Análises de diversas 204 Maria da Conceicäo de Paiva e Maria Luiza Braga linguas permitem depreender padröes reguläres de mudanca de uso dos conectores no sentido de ligacöes paratáticas para ligac.öes hipotáticas. No entanto, outros estudos tém apontado evidéncias contrarias a essa traje-tória, a partir de análises que atestam näo apenas o desenvolvimento de estruturas paratáticas a partir de estruturas hipotáticas, ou mesmo subor-dinadas (cf. Hopp er & Traugott 1993; Harris & Campbell 1995; Frajzyngier 1996; Ziegeler 2004; Gunther 2010; König & Van der Awera 1988, Pereira et ali., 2010; Evers-Vermeul, 2005). Pereira, Paiva e Braga, por exemplo, defendem que a formacäo das locucöes conjuntivas temporais na hora que, no dia que resultam de uma complexa reanálise de construcöes relativas. Concluem, entäo que, neste caso, ter-se-ia um desenvolvimento de estruturas menos integradas, hipotáticas, a partir de estruturas subordinadas. Uma hipótese semelhante é aventada por Fiéis e Lobo (2008) para algumas conjuncöes causais/explicativas do portugués, particularmente para pois. Comparando propriedades sintáticas das oracöes introduzidas por este conector em diferentes estágios do portugués e com base na possibilidade de que elas sejam antepostas ou precedidas de uma conjun9äo coordena-tiva, as autoras concluem que, em estágios anteriores do portugués, tais oracöes se comportavam como subordinadas periféricas. Propöem, entäo, que pois teria passado por uma mudanca de conector subordinativo para conector coordenativo. 4. Diacronia da posicäo das oracöes explicativas encabecadas por pois Como foi visto na secäo 1, uma particularidade das oracöes encabecadas por pois, no portugués contemporäneo, é a sua posicäo fixa, posposta ä ora9äo nucleo. No entanto, em estágios anteriores da lingua, elas admi-tiam flexibilidade (cf. Fiéis & Lobo, 2008), podendo ser antepostas, inter-caladas ou pospostas ä oracäo núcleo, como mostram, respectivamente, (1), (2)e(3): (1) Pois estamos em tempo de restituir, restitua-me Vossa Mercé a sua graca. Se espera que eu o mereca, para mi será desesperacäo essa esperanca. Mais há de quinze dias que ainda a pouca saúde que tinha se foi por aí. E segundo eu estou longe dela, tarde tornará (See. XVII. Carta pessoal) Gramaticalizacao e especializacao funcional: o caso do conector pois 205 (2) As cartas pera as India vos iram dentro nesta semana, prazendo a Noso Senhor. Emcome(dovos muyto que, pois estam tarn cedo, prestes trabalheis por no perderem tenpo. E do Goncalves Coutinho he jaa llaa, ha quatro ou cimquo dias, e no amda quaa pesoa allgu(a por que ellas ajam de sperar. (Sex. XVI- CRB) (3) o corpo do home- he adoptado e co~uinhauel aa me~te e~ deuuda ygual-danca, da qual desuayraria, se lhe fosse e~adudo algu~a cousa de afeytame~to, mayorme~te das cousas baixas. E merece pore- de se vingar Deus do home-, pois Ihefaz e~juria co~ os afeytamentos. (Sec. XV, OE) Um aspecto merece ser ressaltado em relacao a possibilidade de inter-calacao. Mesmo se a maioria dos casos sao similares a (2), ou seja, inter-posicao da oracao com pois no interior daquela a qual se liga. sao tambem recorrentes nos estagios iniciais, enunciados como (4), em que a oracao interposta e antecedida de um conector coordenativo. (4) E isto comvem que seja em tamanho numero que, posto que lhe tan asy-nha na~o venha socorro, que se possa mamter, ca, pois ha servemtia de vosso rregno na~o pode ser sena~oper agua, he de emtemder que na~o aveis de ter o vemto a vosso mamdado, mas cuydai que se pode seguyr tall azo que estara- os navios em vossos rregnos tres & quatro meses & no- averem tempo de viage-(sec. XV, DPM) Casos como (4) poderiam ser analisados como anteposicao da oracao encabecada por pois. (Fieis & Lobo, 2008). Acreditamos, no entanto, que, do ponto de vista discursivo, eles constituem casos de insercao de uma oracao explicativa no interior de outra oracao causal, no caso a introduzida por ca. Um argumento favoravel a esta interpretacao e a tendencia a sequenciacao de diversos conectores no portugues arcaico. E necessario considerar, ainda que uma parte significativa de dados desta natureza envolve a coocorrencia com ca, elemento que, dentre outras funcoes, podia ser usado para sinalizar continuidade textual (cf. Barreto, 1999). A analise de 294 oracoes, distribuidas de forma bastante desigual ao longo de oito seculos (seculo XIII ao seculo XX), permite constatar o enri-jecimento da ordem nos enunciados construidos com o conector pois, na forma de oracao nucleo + oracao causal/explicativa, a partir do seculo XVIII, como mostra o grafico 1: 206 Maria da Conceicao de Paiva e Maria Luiza Braga Grafico 1- Distribuicao das oracoes com pois de acordo com a posicao Sec. XIII Sec. XIV Sec. XV Sec. XVI Sec. XVII Sec. Sec. XIX Sec. XX XVIII No que se refere a anteposicao das oracoes introduzidas por pois, observa-se sua predominancia nos seculos XIV (33%) e XV (26%), peri-odos em que se verifica tambem maior ambiguidade categorial e seman-tica do item pois: seu emprego original como adverbio coexiste com seu uso como conector (cf. Lima, 2002; Barreto 1999; Paiva & Braga, 2013) e, nesta funcao, pois podia instanciar relacoes semanticas diferenciadas como tempo, causa e conclusao (Paiva & Braga, 2013). Nos seculos XVI e XVII, observa-se relativa estabilidade de oracoes antepostas com pois, com indices aproximados de 22%. A partir do seculo XVIII, nao se atestam mais ocorrencias de enunciados em que a oracao explicativa preceda a oracao nucleo. A tendencia para a interposicao de oracoes introduzidas por pois ao longo do tempo e mais irregular, com picos mais acentuados nos seculos XIV (33%) e XVI (31%). Ja no seculo XVII, decresce de forma significativa a frequencia de oracoes com pois intercaladas (7%), possibilidade que desa-parece completamente no seculo XVIII. A posposicao de oracoes com pois a oracao nucleo se destaca como ordem nao marcada, pelo menos em termos de frequencia, ja no seculo XIII. De fato, dos 6 casos de pois explicativo coligidos neste momento, 5 sao de posposicao. No entanto, a posposicao de pois decresce nitidamente no seculo XIV, mantem-se relativamente estavel entre os seculos XV e XVI, Gramaticalizacäo e especializacäo funcional: o caso do conector pois 207 com percentuais próximos de 50%. A partir do século XVII, momento em que o índice de posposicäo alcanca 70%, a direcäo da mudanca parece ser irreversível e a posposicäo torna-se categórica, a partir do século XVIII. Neste sentido, este estudo confirma a afirmacäo de Fiéis e Lobo, acerca do enrijecimento da ordern das explicativas com pois. A questäo central, a nosso ver, é se a flexibilidade observada em perí-odos anteriores do portugués poderia ser interpretada como evidéncia de mudanca no estatuto sintático do conector pois no sentido de introdutor de oracöes hipotáticas para oracöes paratáticas. Um primeiro aspecto a consi-derar é a inter-relacäo entre a ordenacäo das oracöes e o domínio em que se instaura a relacäo de causalidade. Como já discutido em Paiva (1991), uma disposicäo icönica, consoante ao pressuposto de antecedéncia da causa ao efeito, seria mais previsível para as oracöes que codificam causa estrita, ou seja, em que A e B constituem estados de coisas. Embora ao longo de todo o periodo em análise o emprego de pois prevaleca para relacöes nos domí-nios epistémico e conversacional, ou seja, introduzindo explicacöes e justi-ficativas (cf. Paiva & Braga, 2013), podem ser atestadas ocorréncias, ainda que marginais, de enunciados que admitem uma interpretacäo de causa no domínio referencial, como no exemplo (5): (5) Sahimos no dia 25, ás 8 % e a 27 ás 8 Vi da manhä, encontramos uma pequena canoa de casaca, chegando ás 8 e 50' em um porto onde havia trés canoas. Desembarcamos depois de ter eu dado algumas Providentias pois, des-confiava näo sérem estas canoas de bakairis. (Séc. XIX, Cartas Administrati-vas) Em (5), a oracáo encabecada por pois parece se situar numa fronteira bastante ténue entre causa estrita e explicacáo, admitindo duas interpreta-cöes possíveis. Na primeira delas, introduz uma explicacáo (a desconfianca de que as canoas encontradas representassem algum perigo) que justifica a necessidade de providéncias prévias ao desembarque. Considerando, no entanto, a organizacáo mais narrativa do trecho e o fato de que tomar providéncias constitui um estado de coisas agentivo e intencional, näo fica exclu-ída uma leitura da oracáo com pois como a causa das precaucöes adotadas para o desembarque. Esta interpretacäo é favorecida, ainda, pela presenca da oracäo temporal que precede a oracáo com pois. Ao que tudo indica, a posposicäo das oracöes encabecadas por pois é inteiramente independente do domínio em que se instaura a relacäo de causalidade. Um ponto merece, porém, ser destacado. No periodo em que 208 Maria da Conceicäo de Paiva e Maria Luiza Braga se constata maior flexibilidade na posicäo da oracäo com pois, qual sej a, do século XIV ao século XVII, há diferencas mais sutis na distribuicäo para as diferentes posicóes das oracóes com pois. Tabela 1- Ordenacäo de oracóes com pois de acordo com o domínio da causalidade Século Epistémica Referencial Conversacional Antep. Interc Posp Antep. Interc. Posp. Antep. Interc. Posp. XIII 0 0 3 100% 0 0 1 100% 1 50% 1 50% XIV 1 50% 1 50% 0 1 100% 0 0 0 XV 4 31% 2 15% 7 54% - - - 2 20% 2 20% 6 60% XVI - 4 50% 4 50% - - - 6 22% 7 26% 14 52% XVII 8 17% 3 6% 37 77% 1 14% 1 14% 5 72% 11 31% 3 9% 21 60% Devido ä severa limitacäo no numero de dados para os séculos XIII e XIV, nos restringimos aos períodos subsequentes. Ainda assim, é necessária cautela na interpretacäo dos resultados resumidos na tabela 1, em razäo, sobretudo, do numero muito escasso de pois no domínio referencial nos séculos XV e XVI. O ponto digno de nota diz respeito, portanto, ao uso de pois nos domínios epistémico e conversacional. Para o domínio epistémico, observa-se um nítido corte entre os séculos XIV e XV, por um lado, e o século XVII, por outro, principalmente no que se refere aos valores para a posposicäo: indices muito próximos nos séculos XV e XVI e aumento sig-nificativo no século XVI (77%). Este aumento é acompanhado do recuo de oracóes com pois intercaladas e antepostas. Para as oracóes com pois no domínio conversacional, configura-se uma situacäo mais compatível com estabilidade da posposicäo, associada a altos Gramaticalizacäo e especializacäo funcional: o caso do conector pois 209 indices desde o seculo XV. Quanto ä anteposicäo das oracöes com pois, sur-preende seu aumento no seculo XVII (31%), apös um periodo de estabili-dade, com indices similares para os seculos XV e XVI. As oracöes com pois intercaladas, por sua vez, apresentam uma trajetöria mais regular, com fre-quencias pröximas para os seculos XVI e XVII e nitida reducäo no seculo XVIII. Os fatos mais relevantes parecem ser, portanto, o enrijecimento na posicäo de oracöes introduzidas por pois e o decrescimo da possibilidade de intercalacäo. 5. Da hipotaxe ä parataxe ou especializacäo semäntico-discursiva? Os resultados discutidos ate este ponto constituiriam, em principio, argu-mentos favoraveis ä postulacäo de uma trajetöria hipotaxe > parataxe para o conector pois). Uma objecäo a esta conclusäo e que, apesar da sua flexi-bilidade ate o seculo XVII, as oracöes encabecadas por pois resistem a ope-racöes como insercäo no escopo de uma interrogacäo ou de uma negacäo ou, ainda, de um adverbio enunciativo. Alem disso, näo podem constituir complemento de uma outra oracäo nem serem clivadas. Outras propriedades apontam pistas para uma reflexäo. Dentre eles, destaca-se a independencia prosödica das oracöes com pois. Ainda que a imprecisäo da pontuacäo em textos de estagios anteriores imponha cautela, a alta frequencia de exemplos como (6) e mais compativel com uma inter-pretacäo de estatuto paratatico das oracöes encabecadas por pois. (6) Duarte Coelho me dise a muyto böa vomtade e obras que achara no duque de Nemurs, irmäao do duque de Saboya, meu muyto amado e precado irmäo, pera as cousas de meu servico, e muyto böo fora tardes levado carta para eile. E porem, pois a nam levastees, aguora volla mando na forma que a mamdaeis pedyr (sec.XVI, CDJ) No trecho (6), a oracäo com pois, separada por virgulas daquela com que se liga, adquire caracteristicas de um comentärio parentetico, adicio-nal, acrescentado de forma a garantir a naturalidade do desejo do infante. Um caso mais extremo de independencia prosödica das oracöes expli-cativas com pois se verifica nos contextos em que ela se segue a ponto final, como no exemplo (7): 210 Maria da Conceicäo de Paiva e Maria Luiza Braga (7) Ainda mal, porque para acreditar, o que disser nesta Relacäo, tenho já täo curto numero de testemunhas, que eu serei só o autor delia. Pois dos poucos que deste naufragio escapáräo vivos, säo hoje mortos, quasi todos. (Séc.XVII, ELP) Embora entre os seculos XIV e XV ainda possam ser atestados alguns casos de ausencia de virgula antes da oracäo com pois, a independencia prosödica destas oracöes e sistematica ao longo dos oito seculos. Como ja postulado por Guimaräes (1987), independencia prosödica e o reflexo de uma estrutura discursiva na forma de töpico-comentario. Nos termos do autor (Guimaräes, op. cit:79), "se o tema e uma oracäo e o comentä-rio outra, entäo cada oracäo deve corresponder a um grupo entonacional". Alguns conectores, pois dentre eles, se tornam marcadores de comentärio, explicando-se, assim, muitas das suas particularidades sintäticas. De forma semelhante, Lopes (2004:5) postula que pois, assim como porque e que, so podem introduzir informacäo näo pressuposta, ou seja, constituirem uma assercäo. Tal restricäo parece corresponder bastante bem aos usos de pois no portugues brasileiro contemporäneo. Entretanto, em estägios anteriores do portugues, essa restricäo näo era categörica, podendo-se atestar casos de oracöes explicativas introduzidas por pois que codificam informacäo inferivel ou ja introduzida no discurso anterior, como nos trechos exem-plificados a seguir: (8) se o marido a no~ quis(er) accusar nen er q(ui)s(er) q(ue) seya doutri-accusada, nenguu no~ seya recebudo por accusador en tal feyto, ca poys el quer p(er)duar a ssa molh(er) este peccado, no~ e' dereyto q(ue) outri- a demande ne~ sub(re) el acuse nenhu~a cousa. (sec. XIII, FR) (9) E, segundo conta Lucha[m], o que escreveo esta estoria, despois que fbro-co~pridos os cinque a~nos, ma~daronlhe dizer os Roma~a~os que se tornasse, se no~ que o nom receberia- mais por senedor.E eile, com despeyto, nom o quis fazer mais disse que, pois eile era sanador, que tomava eile outros cinque a~nos; e e~ este cinquo a~nos conquistou tod[a] Espanha. (Sec.XIV, CGE) No exemplo (8), a informacäo veiculada pela oracäo com pois e recu-perävel do discurso anterior, mais especificamente, do conteüdo da oracäo condicional onde se especificam as condicöes para a aplicacäo da regra estabelecida. Atraves de um processo inferencial, pode-se concluir que, em caso de o marido querer perdoar sua mulher pelo pecado cometido, nenhuma outra pessoa terä o direito de acusä-la. Neste caso, a justificativa Gramaticalizacäo e especializacäo funcional: o caso do conector pois 211 que assegura a validade do ato de fala diretivo realizado a seguir, toma por base uma informacäo ja compartilhada pelos interlocutores. O exemplo (9) e ainda mais interessante, ja que a oracäo com pois, intercalada entre dois complementizadores ligados ao verbo dizer e o seu complemento, retoma uma informacäo ja apresentada no discurso anterior, portanto, compartilhada. Os exemplos acima apresentam configuracäo sintagmätica e discursiva bastante similar. Todos eles admitem uma paräfrase, por exemplo, por ja que, conector mais especializado na introducäo de informacäo compartilhada pelos interlocutores ou pressuposta. Estes fatos permitem levantar a hipötese de que as restricöes ä posicäo das oracöes com pois no portugues contemporäneo, mais do que uma trajetöria de mudanca no grau de inte-gracäo da oracäo, reflete a perda de uma possibilidade discursiva, qual seja, a de introduzir informacäo velha ou inferivel e consequente especializacäo semäntico-discursiva como elemento de introducäo de informacäo nova, configurando, assim, enunciados do tipo tema-rema. Este movimento poderia estar associado ao surgimento e generalizacäo de ja que, o que tudo indica, a partir do seculo XVII (cf. Fieis & Lobo 2008; Paiva & Braga 2011). Uma evidencia adicional desta configuracäo e a frequente presenca de elementos anaföricos nas oracöes encabecadas por pois antepostas ou interpostas, reforcando seu status de informacäo compartilhada, como no exemplo (10), em que, na oracäo explicativa com pois grifada, o SPrep "de aquele naufrägio" remete ao acidente descrito na oracäo anterior. (10) Outros muytos soldados de importancia ficäräo sepultados entre aquellas aguas; dos quaes eu desejei trasladar os nomes, pois näo podia os ossos, a estas letras, para immortal memoria delles: (...) Pois Deos me livrou do risco de aquelle naufrägio, os livrasse eu se pudesse aelles, tambem do naufrägio do esquecimento (Sec. XVII, ELP) Ainda que näo esteja exeluida a possibilidade de oracöes com pois antepostas ou intercaladas codificarem informacäo nova, a grande maioria delas (47/59 = 79%) se caracteriza pelo traco [+ informacäo dada]. Um outro aspecto merece reflexäo: em muitos desses casos de ante-posicäo, as construcöes com pois antepostas e intercaladas se aproximam dos contextos mais caracteristicos da locueäo conjuntiva pois que, como exemplifica (11): 212 Maria da Conceicäo de Paiva e Maria Luiza Braga (11) Poys que offyzio dos escriuaes e' publico e (co)munal p(er)a todos, man-damos que a todos aquelles q(ue) dema~dare~ carta p(er)a s(eus) p(re)ytos, assy p(er) mandado dos alcaydes coma por os iuyzes como p(er) si dalgu~as (con)pras ou de uendas dos omees que a[i]a~ d(e) faz(er), facas sen outro e~longame~to nenhuu e no- as leyxe d(e) faz(er) por amor ne~ por desamor nenhuu ne~ p(er) medo ne~ p(er) uergonha d(e) nenguu. (Sec. XIII, FR) Um dado relevante e que nos 47 periodos complexos compois que coligidos nos mesmos textos, a oraeäo encabecada por esta locueäo co-difica informaeäo compartilhada ou apresentada como tal. Näo se pode exeluir, portanto, a possibilidade de que, durante a coexistencia entre os dois conectores, pois tenha incorporado propriedades de pois que, o que explicaria, inclusive, a intercambialidade entre eles em alguns contextos, durante um certo periodo.15' Dada a recorrencia muito mais significativa de pois como introdutor de oracöes que expressam informaeäo [- dada], este uso teria se generalizado, ou nos termos de Traugott (2003), seman-tieizado ao longo do tempo. 6. Consideracöes finais Ao longo deste artigo apresentamos algumas evidencias para uma questäo controversa no que se refere ä evolueäo de periodos complexos, qual seja, a hipötese de que estruturas [+ integradas], hipotaticas se originam de estru-turas [- integradas], parataticas. Considerando alguns aspectos da evolueäo do conector causal/explicativo pois, apresentamos alguns argumentos que permitem discutir esta direcionalidade. O surgimento de pois conectivo a partir de uma base adverbial exem-plifica bastante bem um processo de gramaticaliza9äo no seu sentido mais clässico. O posterior desenvolvimento dos diversos valores/funcöes de conector pois, ao contrario, suscita questöes atinentes ao seu estatuto sin-tätico. Mostramos, com base numa anälise quantitativa, que suas restricöes sintäticas no portugues contemporäneo säo melhor explicadas se conside-ramos as propriedades discursivas das oracöes introduzidas por pois, nota-damente no que se refere ao tipo de informaeäo que elas codificam. A anälise permitiu mostrar que a perda de flexibilidade da oraeäo encabecada por pois, nitida a partir do seculo XVIII, mais do que o indicio de (5) Para Fagard (2009), pois que constituiria um estägio anterior que teria dado origem pois atra-ves da perda de que. Esta interpretaeäo pode ser discutida, se considerarmos que a intercambialidade entre os dois conectores e limitada a certos contextos (cf. Paiva & Braga, 2013). Gramaticalizacäo e especializacäo funcional: o caso do conector pois 213 uma mudanca de estatuto sintático das oracöes que ele introduz, pode ser interpretada como uma mudanca discursivamente motivada. No periodo, bastante longo em que as oracöes introduzidas por pois admitiam posicäo variável, pöde ser atestada igualmente maior flexibilidade no seu estatuto informacional: oracöes explicativas encabecadas por pois serviam tanto ä apresentacäo de informacäo nova como de informacäo dada. Como se pode esperar, esta maior flexibilidade discursiva encontra paralelo na forma de linearizacäo do periodo complexo: oracöes explicativas com informacäo dada ou inferivel säo mais frequentemente antepostas ou intercaladas e oracöes com informacäo nova, mais frequentemente pospostas ä nucleo (Paiva, 19991). Pode-se, entäo, concluir que o enrijecimento na posicäo de oracöes explicativas com pois implica uma cristalizacäo do seu papel dis-cursivo, ou seja, o de introduzir informacäo nova. Evidentemente, uma verificacäo mais rigorosa desta hipötese requer situar o conector pois, em cada um dos seus estágios de evolucäo, no paradigma em que ele se insere, a fim de identificar em que medida a perda de uma possibilidade discursiva resulta de uma possível divisäo de fun-cöes entre os diferentes elementos coexistentes. Podemos presumir que as mudancas operadas nos enunciados explicativos com pois näo sejam indi-ferentes ä longa coexisténcia com a locucäo pois que e ä possível intercam-bialidade entre eles. Evidéncias mais seguras para esta conclusäo teriam que levar em conta também outros movimentos no conjunto de conectores causais, dentre eles, o desaparecimento de ca, a alta frequéncia do uso de porque e a emergéncia de;a que. Referéncias Barreto, T. (1999), Gramaticalizacäo das conjungöes na história do portuguěs, Institute de Letras, Universidade Federal da Bahia, Salvador, Tese de doutorado em Letras. Bechara, E (1999), Moderna Gramätica Portuguesa, 37a ed. 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Palavras-chave: Sintagmas nominais; rótulos; referenciacäo; géneros discursivos. This article identifies and analyzes unespecific Noun Phrases used as labels in a corpus constituted by textbooks of Brazil's History. Furthermore, it proposes to discuss the degree and type of complexity of those NPs, taking into account evidence from other genres, from academic and journalistic domain. The hypothesis that the complexity of the Noun Phrase may contribute to the identification of discourse genres is our point of depart. Key words: Noun phrases; labels; referentiation; discourse genres. * 1 .Introducäo Este artigo visa ä análise da estrutura e da funcäo de sintagmas nominais (doravante SNs) inespedficos que atuam como rótulos numa colecäo de livros didáticos contemporáneos de História do Brasil. Discute-se, também, o grau de complexidade desses SNs, a partir da proposta de que a complexidade do SN pode ser um parämetro adicional na identificacäo dos géneros de discurso (cf. Paredes Silva, 2009, 2011). Nesse sentido, é estabelecida 218 uma comparacäo com a complexidade de SNs em outros generös dos domi-nios academico e jornalistico ja analisados. O uso de sintagmas nominais inespecificos e uma das estrategias de referencia9äo empregada pelo produtor de um texto. Essa estrategia, nome-ada por Francis ([1994] 2003) de "rotulacäo", pode assumir a funcäo de introduzir objetos de discurso, conectar, sumarizar e organizar as partes do texto de diferentes extensöes, ligando o que foi dito ao que sera dito, contribuindo, assim, para a progressäo textual. Alem disso, o rötulo pode atribuir avaliacäo aos segmentos textuais em que esta inserido. Vejamos um exemplo: (1) A escravidäo estimulou pensamentos racistas. Os brancos olhavam para a situacäo dos escravos e chegavam a uma conclusäo absurda: "Eles foram escravizados porque säo seres humanos inferiores aos europeus."<1! Schmidt (2003:214) No exemplo (1), temos um rötulo prospectivo (ou cataförico) consti-tuido de um nome-nücleo- pensamentos e um modificador- racistas. Esse rötulo remete äs informacöes subsequentes para que tenha seu significado devidamente compreendido, sendo tambem responsävel por introduzir uma avaliacäo do produtor do texto sobre a informacäo-suporte12'. Ao mesmo tempo, buscamos correlacionar a no9äo de referencia9äo ä anälise de generös e ao estudo dos SNs. Para Koch (2003), a competencia sociocomunicativa dos falantes torna-os capazes de discernir o que e ade-quado ou näo em determinada situacäo social, bem como de diferenciar os generös: anedota, poema, atas, cartas pessoais, noticias jornalisticas e outros. Torna-os, tambem, aptos a identificar as sequencias que predomi-nam em um texto: narrativa, expositiva, argumentativa ou descritiva, por exemplo. Dentro dessa perspectiva, o livro didätico pode ser classificado como genero secundärio, ja que e uma unidade funcional utilizada em situacöes de "convivio cultural mais complexo" (cf. Bakfitin, 2003:263). Alem disso, nesses livros, podem ser incorporados värios generös- noticia, banda dese-nhada, charge, etc. e convivem värias sequencias textuais - argumentativas, expositivas, narrativas, etc. (1) Somente os exemplos retirados do corpus em anälise estäo numerados e com o rötulo em negrito. (2) Apotheloz & Chanet (2003) introduzem o termo informacäo-suporte. Para os autores, o termo se refere ä proposicäo recuperada pela operacäo discursiva que designam de nomeacäo. SNS como rötulos em livros didäticos de histöria do Brasil 219 Este artigo esta assim constituido: numa primeira parte, mencionamos os aspectos teöricos que fundamentam a analise. Em seguida, descrevemos o corpus e a metodologia utilizada. Seguem-se a analise propriamente dita e as consideracöes finais. As referencias bibliogräficas fecham o texto. 2. Fundamentacäo teörica 2.1. Releväncia do SN no texto escrito formal A analise da distribuicäo e funcäo de sintagmas nominais em generös da fala e da escrita (cf. Paredes Silva 2005, 2007a, 2007b, 2008) tem revelado a releväncia dessas construcöes em diversos generös investigados, seja por sua alta incidencia, seja por seu papel de principals condutores do tema/ töpico discursivo dos textos. Segundo Castilho(2010), ja os gramäticos gre-gos apontavam que "os substantivos säo o fundamento do texto, pois näo se pode construir um texto sem utilizar essa classe". (Castilho, 2010:455). Tem-se observado, em especial, que generös jornalisticos opinativos (cf. Belträo, 1980) como o editorial, o artigo de opiniäo-e os generös academicos escritos (tais como artigos publicados em periodicos especializados, resumos de teses, e resumos para congressos) säo terreno particularmente fertil para o estudo dos SNs complexos. Afinal, e atraves dos SNs que se constroem os referentes no discurso, no processo de referenciacäo, e tais generös tendem a apresentar alto grau de complexidade. O uso de SNs - particularmente aqueles com formas nominalizadas- e associado ao texto escrito formal e ao discurso cientifico (cf. Basilio, 1996). Chafe(1982), um dos pioneiros no estudo das relacöes fala/escrita, da especial destaque äs nominalizacöes, ao fazer uma relacäo de tracos opositivos das duas modalidades. O fato de permitirem a compactacäo de informacäo numa "unidade ideacional"13' a partir de uma base nominal e caracteristico do texto escrito mais elaborado (cf. Chafe, 1982) ou de generös de fala que lancam mäo de estrategias mais pröprias da escrita (cf. Tannen,1982), ja que esse tipo de construcäo exige um nivel de planejamento que a fala natural {on line) näo permite. Assim, os SNs tem papel de destaque na continuidade töpica e na pro-gressäo temätica do texto, assim como no seu propösito informativo. Os SNs que atuam como rötulos, tambem chamados encapsuladores, sendo compactadores, säo responsäveis por mudar ou ligar os töpicos e contribuir, (3) "O mecanismo de integracäo (de informacäo) mais caracteristico em nossas amostras de lingua escrita foi a nominalizacäo" (Chafe: 1982, p.39) 220 também, na preservacäo da continuidade textual ao introduzir as informa-côes novas dentro das velhas. Além disso, a escolha do SN a ser empregado revela o propósito comunicativo do produtor do texto. Biber (1988, 1995) numa análise multidimensional dos generös, baseia-se em padrôes de co-ocorréncia de tracos linguisticos computados em textos de diferentes generös. Entre os tracos contabilizados, as nomina-lizacöes aparecem associadas ä dimensäo informativa do discurso. No seu critério de dimensöes ao longo das quais situa os generös, Biber (op. cit) salienta que a escolha precisa do item lexical e a cuidadosa integra-cäo de informacäo säo aspectos ausentes de um discurso mais interativo, com maior grau de envolvimento entre os participantes, que séria, para o autor, a contrapartida da dimensäo informacional do discurso (ilustrada, pelo autor, na escrita, por uma carta pessoal, por exemplo). Estudos anteriores sobre SNs complexos em vários generös do domi-nio jornalístico e académico (Paredes Silva, 2011,2012, Bastos, 2013, por exemplo) tem revelado uma escala de complexidade, a partir de critérios como: numero de itens lexicais componentes do SN, presenca ou näo de modificadores, numero e tipo de elemento encaixado ä direita, presenca de nominalizacöes e eventuais argumentos. Foi no domínio académico que se encontraram indices mais altos de complexidade de SNs. Observe-se o exemplo abaixo, extraido de uma resenha: (i) O estudo apresenta o embate ideológico das diferentes concepgöes sobre Reforma Agraria entre os entrevistadores e o entrevistado. (Melo, Rev. ANPOLL, n.9) O SN destacado apresenta sete itens lexicais, havendo trés nominalizacöes capazes de projetar argumentos ä direita, complexificando o SN. Assim, essa complexidade varia consoante o género em causa. Por exemplo, entre os generös j ornalisticos investigados em Paredes Silva 2011, os artigos de opiniäo foram aqueles que apresentaram mais SNs complexos (cerca de 70%), enquanto que as crônicas, de estilo mais leve e coloquial, apresentam uma incidéncia bem mais baixa (30%).- 2.2. O SN na constituicäo do texto Assim, se inicialmente tomamos como SNs complexos aqueles constitui-dos de mais elementos do que o determinante (artigo ou demonstrativo) e o nome núcleo, ou sej a, aqueles que podem apresentar, além de determi- SNS como rótulos em livros didáticos de história do Brasil 221 nantes e quantificadores, modificadores ä esquerda ou ä direita do nucleo, constatamos que os casos de fato mais complexos säo aqueles em que o SN se estende ä direita, pelo acréscimo de complementos exigidos pelos itens que os constituem, itens esses identificados como nomes valenciais14'. Incluem-se, ainda, os SNs de mais de um núcleo coordenado. O exemplo em itálico abaixo ilustra esses usos: (1) O aumento crescente das demandas sociais e a complexidade da sociedade moderna reduziram drasticamente a capacidade de investimento dos esta-dos (Artigo de Opiniäo_ O Globo) No exemplo acima, de alguma forma o núcleo é enriquecido, seja pela presenca de modificadores (crescente, sociais, moderna), seja pela presenca de vários Sintagmas Preposicionados (doravante SPreps). Entretanto, näo é esse o padräo predominante dos SNs que funcionam como rótulos aqui analisados, como pretendemos demonstrar a seguir. Assim, neste trabalho estamos considerando SNs complexos aqueles que envolvem mais de dois itens lexicais ou apresentam algum tipo de encaixe, como um SPrep ou uma oracäo adjetiva, conforme observamos abaixo: (2) As greves geralmente eram organizadas pelos sindicatos. Na República Velha, foram fundados inúmeros sindicatos(5). Mas näo era nada fácil orga-nizar um sindicato, promover uma greve. Washington Luis, que foi presidente do Brasil de 1926 a 1930, cunhou uma frase que ficou famosa: "A questäo social é um caso de polícia"(6). Percebeu o que ele quis dizer? Que se os trabalhadores estivessem passando fome e ŕizessem greve ("a questäo social"), isso deveria ser resolvido pela polícia, que baixaria a paulada nos grevistas... Schmidt (2003: 79) No exemplo(2) acima, o SN urna frase que ficou famosa exerce o papel de rótulo ao necessariamente remeter ao segmento subsequente para ter seu significado compreendido. (4) Adotamos, como Moura Neves (1996, 1999), a expressäo nomes valenciais para nomes que apresentam uma estrutura argumental, podendo selecionar argumentos tal como um verbo. (5) Grifo do autor. (6) Grifo do autor. 222 Os rötulos apresentam outras funcöes importantes na organizacäo textual, alem da capacidade intrinseca, de referir ao que foi dito e/ou ao que sera dito, citada no exemplo acima. Uma delas e a de mudar ou ligar os töpicos e contribuir, tambem, na preservacäo da continuidade textual ao introduzir as informacöes novas dentro das velhas. Koch (2003) tambem acrescenta que os rötulos desempenham ainda uma funcäo cognitivo-dis-cursiva relevante, porque ao remeter ä informacäo-suporte, sumarizam-na. Nesse sentido, muitos rötulos säo expressos por nominalizacöes (cf.Francis ([1994]2003) eZamponi(2003). Dessa forma, o uso de rötulos e um recurso de coesäo lexical muito comum em textos escritos, principalmente de natu-reza argumentativa. 2.3. O livro didätico e a questäo dos generös Como se sabe, Bakhtin (2003:262) define os generös do discurso como "tipos relativamente estaveis de enunciados". Acrescenta, ainda, que ha uma heterogeneidade de generös, mas os falantes podem discernir os generös mais estabilizados, pois estes estariam diretamente ligados äs situacöes sociais. Atraves da distincäo que estabeleceu entre os generös primärios (simples) e secundärios (complexos), ampliou-se a concepcäo de genero, que ate entäo compreendia exclusivamente a producäo literäria, para integrar desde os generös do cotidiano ä tese cientifica. Estariam incluidos entre os generös primärios do discurso: o diälogo, a carta, a interacäo face-a-face, o bilhete, o relato cotidiano dentre outros. Ja nos generös secundärios inse-rem-se aqueles que estäo relacionados äs esferas mais complexas: romance, editorial, tese, anüncio, livro didätico, palestra etc. Koch (2003:54) assinala que os enunciados por nös produzidos säo situados söcio-historicamente, ou seja, estäo imbricados nas situacöes sociais, sendo estas responsäveis pelos generös, os quais apresentaräo caracteristicas definidoras pröprias e estäo sujeitos a mudancas devido äs transformacöes sociais e tambem a novos metodos de organizacäo, o que se coaduna com a teoria dos generös de Bakhtin. Marcuschi (2008:154) adota e defende a ideia de Bakhtin de que nos comunicamos por intermedio de textos que säo realizacöes de um genero. Acrescenta ainda que "em consequencia, estamos submetidos a tal varie-dade de generös textuais, a ponto de sua identificacäo parecer difusa e aberta, sendo eles inümeros, tal como lembra muito bem Bakhtin, mas näo infinitos." Marcuschi (2008) cita como exemplos de generös: sermäo, carta SNS como rótulos em livros didáticos de história do Brasil 223 comercial, carta pessoal, bilhete, reportagem, aula expositiva, romance, horóscopo etc. Ao conceito de género de discurso, acrescenta-se ainda a nocäo de domínio discursivo. Marcuschi (2008:23) emprega essa expressáo para "designar uma esfera ou inštancia de producäo discursiva." Segundo o autor, citando Bakhtin, "o domínio discursivo constitui muito mais uma "esfera da ati-vidade humana" do que um princípio de classificacäo de textos e indica instáncias discursivas (grifo do autor) (Marcuschi, 2008:155). Dessa forma, entende-se que um domínio discursivo pode dar origem a diversos generös. No domínio religioso, por exemplo, podemos ter: novenas, ladainhas, jaculatórias, sermöes etc. Já no pedagógico, temos o livro didático, que na visáo bakhtiniana poderia ser categorizado como pertencente a um género secundário, pois alem da convivéncia de tipos textuais, há também a incor-poracäo de outros géneros sem que percam sua identidade: a chargé, a transcricäo de uma notícia, a banda desenhada entre outros, todos a servico do propósito de ensinar. A classificacäo do livro didático como género é problemática, como reconhece Marcuschi (2008), e näo há unanimidade nesse ponto. Dife-rentemente da nossa abordagem, o autor considera o livro didático um suporte, e näo um género. Argumenta ele que o livro, de um modo geral, é sempre suporte17'. Ao mesmo tempo, porém, reconhece haver elementos muito específicos no livro didático e uma "funcionalidade típica". Séria suporte para os vários géneros que lá se podem abrigar. Mas esse, afinal, näo é um traco dos chamados "géneros secundários" como o romance, de acordo com Bakhtin? Além disso, há a questäo do propósito comunicativo do género, da funcäo primeira que desempenha, que näo pode ser esque-cida. Fica lancada, pois, a questäo. A multiplicidade de trabalhos desenvolvidos, nos dias atuais, em torno da questäo dos géneros, ocorre devido, principalmente, aos referenciais nacionais de ensino (Parämetros Curriculares Nacionais) que enfatizam a importäncia do estudo dos géneros textuais, os quais säo considerados imprescindíveis na formacäo do aluno como leitor/ produtor de textos. Para Beth Marcuschi & Costa Val (2008:9) "trabalhar adequadamente um género séria levar os alunos a considerar seu suporte, sua esfera de circula-cäo e os leitores a que se dirige." (7) "Entendemos aqui como suporte de um género um lócus físico ou Virtual com formato espe-cíŕico que serve de base ou ambiente de ŕixacäo de um género materializado como texto" (Marcuschi, 2008:174) 224 3. Corpus e metodológia A partir da constatacäo de que os livros didáticos de Lingua Portuguesa tém sofrido mudancas a fim de se adequar aos debates em torno do ensino de lingua materna, äs contribuicöes trazidas pelos Parämetros Curricula-res Nacionais (PCNs) bem como aos subsidios fornecidos pelas avaliacôes sistemáticas do MEC8', consideramos pertinente analisar um corpus cons-tituído por uma colecäo de livros didáticos de História do Brasil, uma vez que os PCNs de História ressaltam que um dos objetivos do ensino dessa disciplina é o contato com o texto, o desenvolvimento da capacidade inter-pretativa. Portanto, o corpus deste artigo é constituído da uma colecäo de livros didáticos de História do Brasil - Nova História Crítica, de Mario Fur-ley Schmidt, organizada em quatro volumes, destinados ao 6°, 7°, 8° e 9° anos do Ensino Fundamental. A escolha dessa colecäo foi motivada pelo fato de ser amplamente ado-tada na rede de ensino da cidade do Rio de Janeiro e, por essa razäo, ser um dos livros didáticos mais vendidos na atualidadel9).No entanto, uma polémica formou-se em torno da colecäo ao ser reprovada, na avaliacäo do MEC no ano de 2007, para alunos de Ensino Fundamental (5a a 8a series) e aprovada para os alunos de Ensino Médio, já que as colecöes foram avalia-das por equipes distintas, provenientes de diferentes universidades110'. Para realizacäo deste artigo, utilizamos parte dos dados coletados para a tese de Bezerra 2010, que consistiu em uma análise comparativa, abran-gendo trés períodos da história do Brasil - pré-regime militar, periodo do regime militar e periodo contemporäneo. Optamos aqui por utilizar somente um dos autores devido ä exiguidade de espaco. A partir da leitura dos capitulos correspondentes aos principais temas recorrentes em livros de História-do Brasil, identificamos, conforme nosso objetivo iniciál, duzentos e nove SNs que funcionavam como rótulos nos textos de Schmidt, já que atendiam ao critério proposto por Francis (8) Ministerio da Educacao e Cultura (9) Desde 1998, quando esse livro passou a integrar a lista de recomendacao do MEC, cerca de 28 milhoes de livros foram vendidos para criancas e adolescentes do Ensino Fundamental e Medio de todo o pais, segundo parecer da editora Nova Geracao. (10) A primeira colecao foi avaliada pela Universidade Federal do Rio Grande do Norte e a segunda pela Universidade Federal Fluminense. Houve, entao, o questionamento de que a reprovacao envolveria aspectos politicos, e nao apenas pedagogicos. Essa discussao acabou ganhando as paginas dos jornais em setembro de 2007, despertando o interesse do publico em geral, e chegou a ser debatida durante semanas em jornais e telejornais. SNS como rótulos em livros didáticos de história do Brasil 225 (1994:192) "... um elemento nominal inerentemente näo-especifico cujo significado no discurso necessita ser precisamente decifrado." A fim de analisarmos esses duzentos e nove rótulos identificados no corpus, usamos, ao mesmo tempo, uma metodológia quantitativa e qua-litativa, examinando-os sob vários aspectos: seu caráter retrospectivo ou prospectivo, a presenca ou näo de modificador, o determinante empregado, a semäntica do nome-núcleo e a localizacäo desse SN no texto. Para aferir a importäncia e simultaneamente a correlacäo entre esses aspectos, utilizamos uma análise quantitativa que, através dos cálculos per-centuais, atribuísse maior confiabilidade e permitisse lidar melhor com os dados e suas características, conduzindo a afirmacöes empiricamente com-provadas.111'. 4.Análise dos rótulos Nos livros didáticos de História do Brasil analisados, identificamos que o rótulo pode ser constituído somente do nome-núcleo ou ser precedido de determinante e/ou modificador. Vejamos o esquema abaixo: • Nome • Determinante + Nome • Determinante + Modificador(es) + Nome+ Modificador(es) Conforme se sabe, o modificador pode ocorrer tanto á esquerda quanto á direita do nome-núcleo: á esquerda temos o adjetivo e á direita podemos ter um adjetivo, SPrep ou uma oracäo relativa. Estamos designando como determinante, de modo bastante amplo, o elemento ä esquerda que precede o nome-núcleo, mas näo o qualifica tal como faz um adjetivo112'. Abaixo, observamos o rótulo constituído somente do nome-núcleo. (3) Tudo isso nos revela que idéias como "os negros se submetiam com mais facilidade que os índios" e "os negros sempre foram mais passivos, acei-tando humildemente sua situacäo" näo passam de um preconceito idiota( e será que existe algum preconceito que näo seja idiota?). Schmidt (2003:208) (11) Para esses cálculos, lancamos mäo de parte do pacote estatístico GOLDVARB. (12) Estamos utilizando o termo determinante de forma bastante abrangente, para incluir artigos, possessivos, demonstrativos, á semelhanca dos especificadores de Castilho( 2010:454.) 226 (4) Voce notou como iam se acumulando motivos para o exército rejeitar o império?<13! Schmidt (2003:310) A análise do corpus evidenciou, contudo, que o rótulo na sua confi-guracäo minima, isto é, constituído apenas do nome nuclear, é pouco fre-quente nos dados, havendo apenas trés ocorréncias. No primeiro exemplo, temos um rótulo prospectivo na forma plural - idéias-, que remete a uma série de informacöes colocadas entre aspas pelo autor do texto, o que, de čerta forma, contribui para que o leitor localize as informacöes e, ao mesmo tempo, o exime da responsabilidade de incorporá-las. lá no segundo exemplo, o rótulo motivos insere-se em um contexto que trata da relacäo existente entre os militares e a queda do império, retomando todas as informacöes anteriores ä ocorréncia do nome-núcleo. Como observamos nos dois exemplos acima, o rótulo, por ser inerentemente inespecífico, remete a outras porcöes textuais para a sua realizacäo lexical, funcionando anafórica e/ou cataforicamente. (5) Os positivistas sonhavam com a "ditadura dos cientistas", e alguns militares sonhavam com a "ditadura militar". Os fazendeiros paulistas adota-vam o liberalismo politico inspirado no regime dos EUA e no darwinismo social, uma espécie de "cada um por si no vale-tudo do mercado". Os repu-blicanos radicals imaginavam que o novo regime faria como o Brasil o que a revolucäo de 1789 tinha feito com a Franca: iria estabelecer a liberdade e a igualdade, garantir os direitos dos cidadäos. Todas essas questöes eram importantes. Schmidt (2003:37) (6) O papa Pio IX era contrario ä maconaria por dois motivos: ele näo acei-tava as idéias místicas dos macons nem suas propostas políticas liberais. Schmidt (2003:311) Quanto ao exemplo (5) notamos que, na primeira parte do texto, é apontada uma série de questöes sobre o sistema de governo. A presenca do quantificador todas mostra que a retomada diz respeito ä totalidade do que foi exposto. Além disso, o demonstrativo essas, dentre outros aspectos aponta a localizacäo na porcäo textual das questöes abordadas. (13) O rótulo motivos remete a toda secäo em que aparece inserido, por isso optamos por transcre-ver somente o trecho no qual ele ocorre. SNS como rótulos em livros didáticos de história do Brasil 227 Já os numerais fazem parte da configuracáo de muitos rótulos prospec-tivos, como no exemplo (6) acima, pois, ao funcionarem como organiza-dores textuais, fornecem pistas ao leitor de como o texto será estruturado, servindo como diz Francis ([1994] 2003:223) para "... sequenciar estágios de um argumento...". Por isso, o uso do numeral dois como parte integrante děste rótulo, antecipa ao leitor a quantidade de informacáo que ele deve procurar na sequéncia, para que possa entender a rejeicáo do Papa Pio IX á maconaria. Percebe-se, entáo, nesses casos, que os determinantes que acompanham os nomes-núcleo adicionam informacoes a ele, assim como os modificadores, conforme os exemplos a seguir: (7) A escravidáo estimulou pensamentos racistas. Os brancos olhavam para a situacao dos escravos e chegavam a uma conclusáo absurda: "Eles foram escravizados porque sáo seres humanos inferiores aos europeus". Dai foi um passo para acreditarem que negros e indios faziam parte de uma raca inferior que merecia ser dominada pelos brancos. Essa idéia falsa se espa-lhou no século XIX, e até hoje, na entrada do século XXI, ainda tem gente que acredita nela. Schmidt (2003:214) (8) As greves geralmente eram organizadas pelos sindicatos. Na República Velha, foram fundados inúmeros sindicatos(u). Mas náo era nada fácil organizar um sindicato, promover uma greve. Washington Luis, que foi presidente do Brasil de 1926 a 1930, cunhou uma frase que ficou famosa: "A questáo social é um caso de polícia"(15). Percebeu o que ele quis dizer? Que se os trabalhadores estivessem passando fome e fizessem greve ("a questáo social"), isso deveria ser resolvido pela polícia, que baixaria a pau-lada nos grevistas... Schmidt (2003: 79) (9) E o que a Inconfidéncia Mineira e a Conjuracáo Baiana tinham de dife-rente? Para comecar, a siluacáo das pessoas nas duas regióes. Em Minas Gerais, o tormento era a decadéncia do ouro e os impostos absurdos cobrados por Portugal. Voce se lembra de que os inconfidentes queriam que a revolta acontecesse no dia da derrama? Na Bahia, o problema era outro. Voce se recorda que no final do século XVIII, os precos internacio-nais do acúcar subiram. Entáo, muitos senhores de engenho voltaram a plantar bastante cana. (14) Grifo do autor. (15) Grifo do autor. 228 Schmidt (2003: 101) No exemplo (7), temos a ocorréncia de trés rótulos, os quais tém seus nomes nucleares modificados por adjetivos, que imprimem nesse contexto um valor axiológico negativo. Já em (8), o nome-núcleo/rase é modificado pela oracáo relativa que ficou famosa, o que confere ao SN alguma com-plexidade. No exemplo (9), o termo situacáo é modificado pelo sintagma preposicionado daspessoas. O emprego de modificadores, conforme a Tabela 2 abaixo, ocorre em 44% dos dados analisados; nos demais casos, que representam 56% dos dados, o nome-núcleo aparece sozinho ou acompanhado de determinante, o qual também tem um papel de destaque no emprego dos rótulos devido principalmente ao caráter organizador. Tabela 2: Frequěncia do uso dos modificadores em Schmidt Sem modificador 118 =56% Com modificador 91 =44% Total 209 Já a Tabela 3 nos mostra a posicáo dos modificadores e ressalta que a posicáo á direita do nome-núcleo é ocupada em 78% dos casos. No entanto, é preciso destacar que o uso do adjetivo é favorecido, pois há apenas seis ocorréncias de SPrep e trés de oracóes relativas no corpus analisado. O fato de termos modificadores expressos num único item lexical e preferencial-mente á direita, sua posicáo canónica, confere uma dimensáo de "baixa complexidade" a esses SNs. Veja-se, inclusive, que em apenas 2% dos casos temos modificadores nas duas posicóes. Tabela 3: Posicáo do modificador em relacäo ao nome-núcleo Direita 71=78% Esquerda 18=20% Direita e esquerda 2=2% Total 91 A partir da análise do exemplo (7), percebemos que, ao avaliar ou mesmo reavaliar a informacáo-suporte, o modificador pode atribuir um valor axiológico, quer negativo quer positivo ao nome-núcleo, tal como SNS como rótulos em livros didáticos de história do Brasil 229 sinaliza Conte (2003:181) ao discutir o fenómeno do encapsulamento ana-fórico. Segundo a autora, a avaliacáo dos conteúdos do cotexto pode tanto ser operada pelo nome-núcleo quanto pelo adjetivo avaliativo. Vejamos alguns exemplos adicionais: (10) Voce sacou a relacáo existente entre Estado absolutista, mercantilismo, apoio do Estado á burguesia e expansáo maritima? Agora, uma infor-macáo preciosa: o primeiro Estado absolutista a se formar na Europa foi Portugal! A conclusáo que voce pode tirar é que Portugal foi pioneiro na expansáo maritima porque foi o primeiro pais europeu a construir um Estado absolutista capaz de apoiar as navegacoes. Schmidt (2003:97) Destacamos, no exemplo (10), o alto valor atribuido pelo modificador preciosa, dado ao conteudo subsequente, a fim de que o leitor possa con-cluir o motivo que levou Portugal ao pioneirismo na expansáo maritima. Em oposicáo, temos o exemplo seguinte (11), no qual o rótulo amarga sur-presa, responsável por introduzir uma avaliacáo negativa, antecipa ao leitor que a informacáo-suporte náo corresponde á expectativa de Cabral. (11) Do Brasil, Cabral seguiu para a India, seu principal objetivo. Mas os árabes já estavam informados do sucesso de Vasco da Gama e, entáo, pressiona-ram as autoridades indianas a náo comerciarem com os Portugueses. Quando Cabral chegou á India, teve a amarga surpresa. Os indianos náo queriam comerciar. Preferiam os mercadores árabes. E agora? O que fazer? Viajar tanto tempo para nada? Schmidt (2003:107) Portanto, como podemos observar nos exemplos acima, o adjetivo adiciona significados ao nome-núcleo, nesses casos atribuindo um cará-ter avaliativo - positivo/negativo. O uso de modificadores tem um papel relevante, já que o rótulo náo pode ser considerado apenas a partir do seu nome-núcleo, mas sim por todos os elementos que o constituem, ou seja, o SN como um todo. Entretanto, Lapa (1970:107) nos assinala a necessidade de termos cui-dado com o uso dos adjetivos, já que alguns adjetivos náo acrescentam conteúdos por sérem um "caracterizador banal que serve para tudo". O exemplo abaixo ratifica o comentário de Lapa (1970) ao ter como modificador o adjetivo interessante. Segundo Lapa (op. cit.), é um adjetivo a evitar. Por que teria Schmidt (2003) usado, entáo, esse recurso? Precisa- 230 mos ter em mentě o propósito do corpus sob análise - ensinar - e o público alvo - alunos do ensino fundamental - que säo leitores em formacäo, para compreender as razóes do autor, ou seja, este se preocupou em empregar uma linguagem que chamasse a atencäo do seu público leitor a fim de tentar atraí-lo. (12) Uma pergunta interessante: por que os brasileiros nordestinos näo foram utilizados nas fazendas de café do Sudeste? Schmidt (2003:287) Também Francis ([1994] 2003:217) discute essa questäo ao mostrar que alguns adjetivos acrescentam pouco conteúdo ao núcleo que acompanham. Por exemplo, para a autora, o adjetivo básica näo séria a melhor opcäo para acompanhar o nome-núcleo verdade, pelo fato de näo existirem "...verdades que näo säo básicas...". Assim parece que os dois autores criticam o uso do lugar comum. Vejamos o exemplo que a autora apresenta: A pressäo determina o ritmo e, embora possa ser previsível por uma boa pesquisa de opiniäo, ela näo nos diz nada sobre qualquer eleicäo que näo seja a de hoje em Monmouth. Contudo, ninguém tem interesse nessa verdade básica. A comuni-dade política está viciada em toda corrida de cavalo que puder encontrar.. (Francis, op. cit.) A partir da análise dos constituintes dos rótulos apresentada acima, podemos considerar que tais SNs podem apresentar čerta complexidade (exemplos (7) e (8)), já que "entende-se como SNs complexos aqueles que, alem de determinante e núcleo, apresentam modificadores e/ou comple-mentadores. (Paredes Silva, 2011). Entretanto, comparativamente com outros géneros, o seu grau de complexidade é relativamente baixo. A natu-reza coloquial do texto de Schmidt(2003) é um dos fatores que poderia ser apontado como responsável pela incidéncia de SNs de baixa complexidade entre os dados. No tripé (conteúdo temático, estrutura organizacional, estilo), base do género, segundo Bakhtin, esse coloquialismo caracterizaria o estilo, as escolhas lexicais, como se percebe nos exemplos a seguir. Trata-se de estra-tégias utilizadas pelo autor nesta busca pela aproximacäo e atracäo do leitor para o conteúdo veiculado. Por exemplo, temos o uso de gírias (mixuruca, sacou), o uso de frases feitas (tudo está bem quando acaba bem) e o uso do marcador discursivo bem que, segundo Risso (1999:260), é comum em tex-tos da fala, exercendo a funcäo de iniciar um turno de resposta em estrutu- SNS como rótulos em livros didáticos de história do Brasil 231 ras conversacionais, introduzindo o que será dito a seguir. Isso confere um tom de conversa ao texto escrito. Puxa, se era täo vantajoso o emprego do trabalho livre, por que entäo o Brasil teve escravos? Schmidt (2003:289) Vao trabalhar a vida toda, sem parar. No final da vida, velhinhos, com um sáláno de aposentadoria bem mixuruca, ainda teräo de ouvir: "Esse velho é pobre porque nunca foi chegado ao trabalho"... Schmidt (2003:208) Perceba um aspecto muito importante: os italianos e os alemäes que foram para o Sul tiveram o privilégio de ir para a única regiäo onde ocorreu uma razoável distribuicäo de terras... sacou? Schmidt (2003:286) Os próprios fazendeiros participavam das comemoracôes. Era como disses-sem: tudo está bem quando acaba bem. Schmidt (2003:296) Bern, voce sabe que, se o escravo fizesse corpo mole, o capataz dava logo uns tapas no coitado. Schmidt (2003:212) Schmidt (2003)116' busca contar os vários ángulos do fato que é exposto, a fim de construir com o aluno a sua "versäo" da História, como nos diz o autor no manual do professor nos trechos abaixo (p.14-15): Como podemos estimular os alunos a estudar História, se os livros didáticos permanecem com uma linguagem seca, complicada, monótona? Estilo pesado, talvez encobrindo alguma frustracäo académica e incapacidade de revelar ao estudante as conexôes do estudo com suas aspiracôes cotidianas. Como é que alguém pode ter coragem de escrever um livro para 5a ou 6a série - para meni-nas e meninos de 10 a 12 anos de idade, ainda no comeco da sua vida intelec-tual - com uma linguagem apropriada ás teses de doutorado? [...] Por isso, näo hesitamos em utilizar uma linguagem em estilo proximo do colo-quial. Frases curtas, vocabulário simples (mas näo ingénuo ou empobrecido), estilo dinámico, tudo aquilo que dé a impressäo de estarmos "batendo um papo" com o leitor. O livro deve ser amigo, aquele a quem nos dirigimos, com (16) A partir de conversas informais com professores de História do Brasil e com os próprios alunos, observa-se que seus livros těm uma boa receptividade entre publico jovem. 232 quem concordamos e discordamos, e que enxergamos de maneira diferente a cada leitura. Diante da necessidade apontada acima pelo próprio Schmidt(2003) de que seu livro didático117' tenha uma linguagem próxima á de um adolescente, identificamos dentre os dados analisados apenas quatorze SNs de maior complexidade, os quais, apesar sérem categorizados dessa forma, náo apresentam uma carga informativa táo densa quanto um texto escrito for-mal, devido principalmente á auséncia de nomes valenciais que causariam o prolongamento do SN á direita. Vejam-se os exemplos: o primeiro do corpus em análise e o segundo de Paredes Silva(2011), já mencionado em 2.2. (13) Há uma coisa que cháma bastante a atenclo: o mapa do século XVI mos-tra muitas coisas que o mapa do século XV simplesmente ignorava. Schmidt (2003:93) (i) O aumento crescente das demandas sociais e a complexidade da sociedade moderna reduziram drasticamente a capacidade de investimento dos estados. (Opiniáo_ O Globo) Alem disso, como o rótulo, geralmente, está localizado em pontos que Conte(2003) cháma de "nodais", como o início de um parágrafo, a plena compreensáo do rótulo torna-se fundamental para que o leitor, principalmente esse leitor em formacáo, identifique informacoes essenciais no desenvolvimento do texto. Esse fato também justificaria o favorecimento do emprego de SNs de menor complexidade no papel de rótulos no corpus analisado, que apresenta um caráter mais informal, visando á aproximacáo de seu leitor. No exemplo( 6), retomado como (14) abaixo, vimos que o rótulo dois motivos ocorre em início de parágrafo, preparando o leitor para o que será desenvolvido a seguir,como uma estratégia de organizacáo do texto. (14) O papa Pio IX era contrário á ma^onaria por dois motivos: ele náo acei-tava as idéias místicas dos macons nem suas propostas políticas liberais. Schmidt (2003:311) (17) Isso nos mostra a capacidade do género livro didático de se modificar e reorganizar conforme as mudancas sociais, pois, em outras colecöes analisadas em Bezerra(2010) de décadas anteriores, náo se evidenciava a preocupacäo com o público leitor. SNS como rótulos em livros didáticos de história do Brasil 233 Podemos observar que nos trechos analisados, há variados SNs comple-xos, mas näo possuem o traco caracteristico do rótulo: ser inerentemente inespecífico. Vejam-se os exemplos abaixo: A cidade havia crescido, as ruas agora eram iluminadas por lampiäo a gás, em vez do velho lampiäo fedorento a óleo de baleia, havia bondes puxados por burros, lojas e mais lojas. A limpeza urbana tinha comecado a ser feita pela firma Aleixo Gary, que possuía empregados (lixeiros) logo apelidados de garis. Apareciam fábricas, bancos, companhias de seguro, estradas de ferro, empresas capitalistas. Desde 1850 havia uma linha regular de navios a vapor ligando o Rio a Londres. Era a modernidade chegando de mansinho na capital do Império. Schmidt (2003: 292) Observamos que os SNs complexos o velho lampiäo fedorento a óleo de baleia e uma linha regular de navio a vapor ligando o Rio a Londres, em comparacäo com o exemplo apresentado em Paredes Silva(2011)acima apresentam quanto ä semäntica e ä sintaxe do nome-núcleo um menor grau de complexidade, pois privilégiám o emprego de nomes designadores de pessoas, lugares e objetos; no lugar de nominalizacöes, as quais possuem densa carga informativa e, ao mesmo tempo, requerem uma maior capaci-dade interpretativa. O baixo grau de complexidade dos SNs que funcionam como rótulos em livros didáticos encontra paralelo nos artigos de divulgacäo científica. Em dissertacäo recente, Bastos(2013) estudou SNs complexos em exem-plares de duas revistas de divulgacäo científica118' vendidas em bancas de jornais do Rio de Janeiro: Superinteressante e Galileu119'.Apesar da alta inci-déncia de nominalizacöes (mais de 50% dos casos) raramente explicitavam os argumentos projetados. Tal como os livros didáticos, a proposta dessas revistas é atingir um publico jovem, com assuntos (temas) da atualidade. Seguem-se dois exemplos. No primeiro deles, de tipo menos frequente, SNs complexos cujo núcleo säo formas nominalizadas projetam seus argumentos, estendendo o SN para a direita: (18) Seu estudo, baseado em artigos de capa de 20 revistas, näo se restringiu a SNs /rótulos, mas compreendeu SNs em funcäo de sujeito e de objeto, alguns dos quais funcionavam como rótulos. Seus objetivos eram, além de verificar o grau de complexidade dos SNs de tais artigos, correlacionar esse aspecto com a caracterizacäo do género em questäo. (cf. Bastos, 2013) (19) As revistas escolhidas säo aquelas de maior tiragem e aceitacäo pelo publico jovem. 234 (i) Apesar de existir uma variagäo diária nas concentragöes de hormónios masculinos efemininos (...) näo existe nenhuma relacäo comprovada entre esse sobe e desce epicos diários de fertilidade ou libido Bastos(2013:55) Já no segundo exemplo, do tipo mais frequente, apesar de haver uma nominalizacäo funcionando como elemento encapsulador -controle, nominalizacäo essa que poderia projetar um ou mais argumentos, estes se depre-endem do co-texto e näo se explicitam, tornando o SN menos complexo: (i) Contra esse tipo de atraso, psicólogos (...) tem se rendido ao que eles cha-mam de 'vontade estendida' - ferramentas externas que ajudam a nossa parte que quer trabalhar. Um estudo do M.I.T. mostra que esse controle näo precisa vir necessariamente de cima para baixo. Confrontados com as opcöes de entregar todos os trabalhos no fim do semestre ou acertar datas de entrega diferentes, a maioria preferiu a segunda alternativa. Moral da história: em vez de se expor ä vagabundagem involuntária, eles preferiram [um controle externo] para fazer o que racionalmente queriam - estudar." Bastos(2013:55) Ao mesmo tempo, artigos académicos publicados em periódicos espe-cializados, pertencentes ao domínio académico; ou artigos de opiniäo, do domínio jornalístico, conforme os dois exemplos que se seguem, respecti-vamente, säo aqueles em que mais se destacam os SNs complexos, fazendo valer a maxima de Chafe(1982) sobre a importäncia das nominalizacöes no texto escrito formal e na funcäo de compactacäo de informacäo. (i) As duas segöes que se seguem dedicam-se, respectivamente, a expor e dis-cutir esses dois movimentos dafilosofia da linguagem de Wittgenstein: a elicitacäo e a crítica de uma determinada compreensäo hegemónica da linguagem e do significado..(Sobre a estabilidade do significado em Wittgenstein) (Artigo publicado na Revista Veredas- UFJF) (ii) Lula comemorou com uma festa a doacäo de R$13 milhöes dos "meus ami-gos da Febraban"para as cisternas do Fome Zero (Opiniäo - Chega de sábios, precisa-se de bravatas - Globo) Observe-se, no ultimo exemplo acima, um caso raro: uma nominalizacäo que projeta todos os argumentos do verbo relacionado, externo e SNS como rótulos em livros didáticos de história do Brasil 235 internos: X ("meus amigos da Febraban") doa Y (R$13 milhöes) a Z (para as cisternas do Fome Zero). Por outro lado, generös jornalísticos de estilo mais informal, como a crônica, também se destacam por explorar preferencialmente os modifica-dores na constituicäo do SN. No entanto, rótulos também ocorrem. Vej am -se os exemplos, respectivamente: (i) (...) pediu um prato de queijo minas sem tempero. (Crônica_ Arthur Xexeo O Globo) (ii) Há urna civilizacäo carioca de delícias que aos poucos se esvai. (Crônica_ Joaquim Ferreira dos Santos- O Globo) É certo que em tais estudos näo nos restringimos ao exame dos rótulos, mas dos SNs complexos, de um modo geral. Entretanto, é possível fazer algumas comparacôes, que auxiliam na identidade dos géneros de discurso e domínios discursivos examinados. 5.Consideracôes Finais Observamos no corpus de livros didáticos analisado que há SNs os quais atuam dentro do texto retomando ou apontando informacôes, sendo, entäo, responsáveis por organizar as partes em que se inserem, bem como introduzir simultaneamente objetos de discurso. Tais SNs assumem o papel de rótulos. Ao verificar a constituicäo dos rótulos, notamos que estes podem ter apenas o nome-núcleo, assim como vir acompanhado de determinante e/ ou modificador. Diante da primeira possibilidade, os que se apresentam com mais de dois itens lexicais já indicariam certo grau de complexidade. A análise dos dados nos mostrou que, dentre os rótulos identificados, a maior parte näo poderia ser categorizada como SNs complexos, já que 56% dos dados eram constituidos apenas de nome-núcleo ou nome-núcleo acompanhado de determinante. Desta forma, o corpus analisado apesar de ser constituido por texto escrito, revelou uma baixa complexidade quanta ao emprego dos rótulos, o que pode ser relacionado ä propria funcäo orga-nizadora do rótulo no texto. A partir dessa constatacäo, vimos também que os rótulos eram constituidos em sua maioria de nomes-núcleos genéricos e os modificadores empregados visavam antes a estabelecer valores axiológi-cos, relevantes na conducäo de um discurso argumentativo. 236 Na comparacäo com o género mais próximo(20) (em termos de propó-sito comunicativo e publico alvo) o artigo de divulgacäo científica, também encontramos baixo grau de complexidade, em termos de tendencia ao pro-longamento ä direita do SN, com Spreps ou oracôes encaixadas. Diferen-ciam-se, entretanto, pela alta incidéncia de nominalizacôes, neste ultimo, muitas delas funcionando como rótulos. O SN complexo é sem dúvida um recurso da escrita formal, compro-vando Chafe (1982), mais presente em textos dirigidos a leitores mais profi-cientes Por outro lado, aqueles que se aproximam de artigos em periódicos especializados, resenhas de livros, abstracts de teses supôe-se que sejam leitores familiarizados com esses recursos e preparados para enfrentá-los, diferentemente dos jovens que pretendemos conquistar para a leitura, nes-ses tempos de reinado da informática. 6. Referéncias Apotheloz, D. & Chanet, C. (2003), Definido e demonstrative nas nomeacôes. In: Cavalcante, M., Biasi-Rodrigues, B;Ciulla, A. (orgs.) Referenciacäo. Säo Paulo: Contexto, p. 131 -76. Basilio, M. (2004).Formagäo e classe de palavras no portugués do Brasil. Säo Paulo, Contexto. Bastos, M.Ximenes (2013), O uso de Sintagmas Nominais complexos em artigos de divulgacäo científica Dissertacäo de Mestrado em Linguística. Rio de Janeiro,UFRJ. Bakhtin, Mikail (2003), Estética da criaeäo verbal. 4ed. 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SNS como rótulos em livros didáticos de história do Brasil 237 Francis, Gill (2003), Labelling discourse: an aspect of nominal-group lexical cohesion. In: Coulthard, Malcolm. Advances in Written text analysis. London: Routledge, p.83-101, 1994./ Trad. Monica Cavalcante et a/.;revisäo Alena Ciulia. In: Cavalcante, M., Rodrigues, B & Ciulla, A (orgs.).Referenciagäo. Säo Paulo: Contexto, p.191-228. Koch, Ingedore (2003), Desvendando os segredos do Texto. Säo Paulo: Cortez. Lapa, M.R. (1970) Estilistica da Lingua Portuguesa. Porto Alegre: Académica. Marcuschi, B. & Costa Val, C. (2008), Generös textuais no espaco extra-escolar e na sala de aula. In: Naponta do lápis. Säo Paulo, n° 9, jun, p. 8-9. Marcuschi, Luiz Antonio (2008),Produgäo Textual, análise de generös e compreensäo. Säo Paulo: Parabola Editorial. Parämetros curriculares nacionais: história, geografia/ Secretaria de Educacäo Fundamental (1997),- Brasilia: MEC/SEF. Paredes Silva, V.L. 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As nossas diividas tem-se projetado cada vez mais no piano de praticamente todas as disci-plinas linguisticas (morfologia, sintaxe, semantica e lexicologia). A conclusao da nossa pesquisa indica que os fatores mais decisivos na interpretacao do genero do nome em questao sao os diafasico e semantico. Verificamos, ao mesmo tempo, uma parcial influencia da ffequencia de uso. O nosso estudo baseia-se sobretudo em dois pilares: a linguistica de corpora, que contribuiu para a criacao do material estu-dado, e a extensa investigacao de Maria Carmen Frias e Gouveia, que forneceu os pontos-chave do quadro metodologico da nossa investigacao. Palavras chave: componente; genero gramatical; Maria Carmen Frias e Gouveia. Key-words: componente; gramatical gender; Maria Carmen Frias e Gouveia. 1. Notas introdutórias A presente análise tem como principal objetivo fazer uma profunda refle-xäo sobre uma série de questöes que se relacionam com o género gramatical da palavra componente. O nosso estudo baseia-se em pesquisas de Maria Carmen de Frias e Gouveia que recordou ser „o género gramatical um dos Departamento das Línguas e Literaturas Romänicas da Faculdade de Letras da Universidade de Masaryk, Brno, Republica Checa. 240 Iva Svobodová aspetos da gramática mais merecedor de atencäo, apresentando-se com grande vitalidade e de capital importäncia comunicativa na lingua portu-guesa" (Corbett: 1991 apud: Frias e Gouveia: 2007, 2011). Frias e Gouveia, que trabalhou de uma forma minuciosa todos os possiveis aspetos rela-cionados com o emprego do género gramatical, focalizou, entre outros, as dificuldades que este pode acarretar no caso de palavras com uma certa osci-lacäo do género gramatical e que originam um grande espetro de questöes, que se mostram relevantes para o uso do género gramatical: as diferencas entre as variedades europeia e americana do Portugués (Frias e Gouveia: 2007), o fator historko (Frias e Gouveia: 1998, 1999, 2004, 2005, 2006), o fator diafásico e estilístico-pragmático (Frias e Gouveia: 1998) e o fator lexi-cológico relacionado com o género dos estrangeirismos (Frias e Gouveia: 2004), entre outros. O que nos levou a conhecer a obra de Maria Carmen de Frias e Gouveia foi a necessidade de identificar o género da palavra com-ponente porque, por mais que custe acreditar, mesmo depois de consultar e estudar atentamente os dicionários de lingua portuguesa mais prestigiados, näo conseguimos identificá-lo univocamente. A necessidade de encontrar o género desta palavra prende-se com o facto de ter aumentado a frequéncia do seu uso nas areas científica, politica, cultural, social, industrial, e ainda outras. Para alem disso, as nossas dúvidas tém-se projetado cada vez mais no piano de todas as disciplinas linguisticas (morfologia, sintaxe, semäntica e lexicologia). Os métodos que M. C. Frias e Gouveia aplicou ao estudo do género gramatical serviram-nos de modelo de análise e contribuiram para a fiabi-lidade e complexidade da nossa pesquisa. O problema da palavra compo-nente, como veremos mais adiante no enquadramento teórico, encaixa-se no tema dos nomes uniformes de dois generös, e traz mais um exemplo de dificuldades que podem originär incompatibilidades gramatical e lexical no eixo sintagmático, geradas pelas oposicöes a nivel tanto semäntico como diatópico nas variedades brasileira e europeia. (Frias e Gouveia: 2011). Por maior que seja o valor e o prestígio dos dicionários consultados, pensamos que a presente análise poderá contribuir para a area da lexico-grafia portuguesa. Neste sentido, estamos completamente de acordo com Frias e Gouveia que aponta, ao longo dos seus trabalhos, para uma hetero-geneidade e oscilacáo que existe na indicacáo do género gramatical pelos dicionários de lingua portuguesa {idem: 2011). "Componente" como substantivo uniforme de dois generös 241 2. Enquadramento teórico O tema do nosso trabalho, como já foi referido, diz respeito ao problema do género gramatical dos substantivos uniformes. Alem dos a) substantivos uniformes de um género, que säo formados, sobretudo, por nomes inani-mados e cujo género gramatical evoluiu do latim, existem b) substantivos uniformes de dois generös, chamados 'sobrecomuns' ou comuns de dois' (que possuem o género natural), o que se abona no caso dos seres sexuados (o/a cônjuge, o/a pianista) e c) os substantivos epicenos', os quais possuem apenas um género para ambos os sexos. Nos trés grupos existe um conjunto de palavras de género hesitante, originado por fatores históricos (a eczema x o eczema), geográficos (PB o grama xPEa grama) e diafásicos (as jeans x os jeans). Além disso, verifica-se, na linguagem popular, a tendencia para biformizar alguns nomes como, por exemplo, a melra, a gaia, a chefa (Frias e Gouveia:1998). Fora dos trés grupos referidos, geralmente, menciona-se mais um: o das d) palavras uniformes, cujo sentido está estreitamente vin-culado ao género gramatical. As gramáticas citam os seguintes exemplos: o/a cabeca o/a caixa, o/a capital, o/a cisma, o/a guarda, o/a guia, etc. (o artigo, no nosso caso, como veremos, será muitas vezes o único indicador gramatical e, implicitamente, também semäntico). Frias e Gouveia afirma que dentro deste grupo se encontram palavras que ainda näo tém género frxo e que 1. tendem a frxá-lo (Frias e Gouveia: 2005) ou 2. a alterá-lo. Estäo, no primeiro caso, por exemplo, amalgáma e hélice que tendem a fixar-se como femininas; no segundo, entre outras, guia e grama. (ibidem). Quanta á palavra componente näo conseguimos encaixá-la nem num nem noutro caso. Näo sabemos se o género desta palavra tende a fixar-se ou a alterar-se ou se se trata, antes, de um lema näo claramente dicionarizado por care-cer, na sua explicacäo dicionarizada, de uma clara definicäo pragmático--semäntica e de qualquer restricäo diatópica. Segundo as nossas premissas poderá, conforme o género do quarto tipo dos substantivos uniformes de dois géneros (d), mudar também o grau de genericidade, o que normalmente ocorre sobretudo nos nomes sexuados (b), onde o género masculino é evidentemente genérico, apesar de haver tendencia para a biformizacäo (árbitro x arbitra). Nos epicenos (c), tanto o feminino como o masculino podem ser genéricos (o tigre x a águia). Nos nomes inanimados uniformes que mudam de sentido conforme o género, provavelmente näo existirá nenhuma regra geral, sendo o caráter genérico, de acordo com as nossas premissas, idiossincrático. Mas para tal afirma-cäo teríamos que proceder a um outro tipo de pesquisa e analisar todos os 242 Iva Svobodová nomes uniformes e biformes de dois generös etimologicamente idénticos e estudar a compatibilidade de abstracäo com outras unidades gramaticais (ou classes lexicais). De acordo com as nossas hipóteses e no que ä palavra componente diz respeito, no Portugués Europeu, o feminino será mais gené-rico do que o masculino, no Portugués do Brasil, o contrario. 3. Descricäo metodológica Vejamos, em síntese, como se processou a nossa investigacäo. No caso de componente tivemos que decidir, primeiro, se é palavra uniforme de um ou de dois géneros. Por mais paradoxal que possa parecer a um falante nativo, näo foi täo fácil encontrar uma resposta unívoca. Com efeito, os resultados da pesquisa que realizámos nos dicionários checo-portugueses, näo coinci-diam com as experiéncias que adquirimos a título de falante de PLE (portugués lingua estrangeŕra). Os dicionários bilingues existentes no contexto da lexicografia L1-L2 e L2-L111' definem o nome componente como substantivo de género único, i. e. masculino, o que talvez se deva ä influéncia da varie-dade brasileira, como veremos mais adiante. Continuámos a consultar outros dicionários Portugueses (Dicionário da Lingua Portuguesa Contemporänea da Academia das Ciéncias de Lisboa, Dicionário Houaiss, Dicionário Aurélio, Dicionário Priberam, Dicionário Aulete) que admitem a possibilidade de serem usados ambos os generös, contudo, näo os delimitam pragmaticamente. Para estabelecermos a delimitacäo semäntica e diatópica precisa dos dois generös gramaticais atribuídos ä palavra componente, realizámos mais dois passos importantes: o primeiro näo se mostrou eficiente; o segundo, ao invés, ajudou-nos a orientar a nossa investigacäo. Assim, primeiro, consultants os dicionários das outras linguas romänicas, supondo que poderia-mos encontrar oposicöes genéricas analógicas do nome o/a componente em francés, espanhol e italiano. Ao consultar os dicionários naquelas línguas, enfrentámos, parcial-mente, os mesmos problemas da inexatidäo da delimitacäo pragmática (semäntica, diafásica e diatópica), tal como nos dicionários Portugueses. Consequentemente, tivemos que excluir o aspeto contrastivo ao nível das línguas romänicas e procurar outras fontes fiáveis, as quais, como veremos, acabaram por constituŕr o pilar da nossa pesquisa, adequado äs nossas (1) Ll (lingua materna) - L2 (lingua estrangeira), de acordo com Felix Córdoba, apud Buzek (2010) e (2011). "Componente" como substantivo uniforme de dois generös 243 finalidades, i. e., recorremos aos corpora Linguateca e Corpus do Portugués e analisámos todas as ocorréncias encontradas, tendo sempre em atencäo o contexto utilizado. Alem destes dois corpora linguísticos, consultámos tam-bém o corpus paralelo Interkorp, o qual, näo obstante, nos ofereceu apenas 600 ocorréncias de componente quer na funcäo nominal quer na adjetival, sem a possibilidade de delimitacäo geográfica geral dos dados, facto que nos levou a eleger o Corpus do Portugués como instrumento de análise contrastiva diatópica do género gramatical de componente (i.e., nas duas variedades geográficas: a do Portugués do Brasil e a do Portugués Europeu -doravante PB e PE) e o corpus Linguateca como instrumento de análise do género desta palavra usada exclusivamente no PE. O Corpus do Portugués ofereceu-nos 400 ocorréncias nominais para o PB e 200 para o PE. O corpus Linguateca'2' ofereceu-nos 4000 ocorréncias nominais e adjetivais, das quais retirámos uma amostra bastante representativa de mais de 1000 constru-cöes nominais que foram divididas, depois de uma classificacäo minuciosa (que teve que ser feita em muitos casos manualmente), em dois grupos, de acordo com o género masculino ou feminino. 4. Lematizacäo de o/a componente nos dicionários de lingua portuguesa Proceda-se ä descricäo pormenorizada do processo de investigacäo e da metodologia aplicada. A primeira fase da nossa pesquisa foi de natureza lexicográfica. Como referimos no quadro metodológico, comecámos por consultar os dicionáriosbilingues LI (linguamaterna) - L2 (lingua segunda) (Buzek:2011). Para nossa surpresa, näo encontrámos nos dicionários bilingues o género feminino - caso um tanto peculiar, conforme veremos mais ä frente. Para os fins da nossa análise, consultámos o Dicionário da Lingua Portuguesa Contemporánea (2001), da Academia das Ciéncias de Lisboa, o qual, curiosamente, apesar de admitir a possibilidade do uso de ambos os generös, näo os distinguiu pragmático-semanticamente, incluindo os dois sob um único lema. Este dicionário documenta o uso do género feminino num único caso (1) e as demais explicacöes semánticas falam a favor do género masculino. Recorremos, por isso, aos dicionários de lingua portuguesa Priberam e Aulete, sendo esse ultimo o único que especifica pelo menos uma area, em que o nome aparece no género feminino, i.e., em astronomia, dando o exemplo de a componente chaundleriana. Curiosa- (2) Costa, Santos & Cardoso (2008). 244 Iva Svobodová mentě, encontrámos num outro dicionário de lingua portuguesa, no Auré-lio, o género inverso nesta combinatória, i.e., o componente chaundleriano. O dicionário que com maior detalhe especifica o uso do género da palavra componente, é o Houaiss. Este trabalha o lema em questáo mais detalha-damente, indicando a possibilidade dos dois géneros e incluindo algumas colocacóes e combinatórias. Aponta para o uso em uma ou outra area cien-tíficas, indicando até as possibilidades de sinonímia em alguns casos (componente fonológico xfonológica, componente semäntico x semäntica), mas näo nos dá resposta definitiva quanto ao uso que corresponde ä realidade, porque näo efetua a suficiente divisäo dos géneros gramaticais. As únicas referéncias que falam a favor de género feminino säo as que se encontram sublinhadas: Veja-se, em concreto, todas as dicionarizacóes encontradas de componente: • Dicionário da Lingua Portuguesa Contemporánea(3: componente s. m. ouf. (do latim componens, componentis), part. pres. de componěre - 'colocar juntamente'). 1. Elemento que entra na composi-cäo de alguma coisa. O verbo é um dos componentes da frase. O curso tem uma componente eminentemente prática. l.quím. Elemento de um corpo composto. O hidrogénio é um dos componentes da água. 3. tecnol. Elemento que entra na composicäo de um circuito electrónico. 4. fis. Čada uma das forcas que actuam simultaneamente sobre um corpo, cujo efeito é equi-valente ao da resultante. 5. Membro de uma classe, corpo, instituicäo... Os componentes do grupo de escuteiros actuaram com destreza e sentido prático. (DLPC: 890). • Dicionário Priberam da Lingua Portuguesa:14' componente s. 2 g. Elemento (que concorre com outros numa composicäo). [Mecánica] Čada uma das forcas que actua simultaneamente para produzir entre todas uma resultante. • Dicionário Aulete15' componente s. 2 g. Alguém ou algo que faz parte de um conjunto organi-zado; parte ou elemento de um sistema: os componentes de um compu-tador. Membro de um grupo: os componentes do coral. Quím. Substancia que compôe um sistema químico (e necessária para caracterizá-lo) [Tb. (3) As descricôes metalinguísticas citadas, sendo diretas, näo foram adaptadas ao Novo Acordo Ortográfico. (4) http://www.priberam.pt/dlpo/default.aspx?pal=componente. (5) http://aulete.uol.com.br/componente. "Componente" como substantivo uniforme de dois generös 245 us.como adj.] sf. Astron. Oualquer das estrelas que compöem um sistema estelar. [R: Do lat. componens, entis.] • Dicionário da Lingua Portuguesa Aurélio componente (do lat. componente). adj. 1. Que entra na composicäo de alguma coisa. s. m. 2. Aquilo que entra na composicäo de alguma coisa. 3. Parte elementar de um sistema 4. Fís.Quím. Num sistema, qualquer das espécies quí-micas, entre as que o constituem, incluída no menor grupo de substantias necessárias para caracterizar quimicamente o sistema (Cf.nesta acepcäo constituinte.) Componente chandleriano, Astr. V. periodo de chandler. • Dicionário Houaiss da Lingua Portuguesa16' componente Adj. 2gs. 2g l.Que ou o que compöe ou ajuda na composicäo de algo ; 2. que ou quem é membro de uma classe, de uma instituicäo, de um corpo, etc. ; 3. em ciéncia e tecnologia, diz-se de ou parte constituinte de um sistema; 4. ELECTR. diz-se de ou qualquer dispositivo com características definidas que disponha de terminals através dos quais possa ser conectado a outros componentes para formar um sistema; 5. GRAM.GENER. diz-se de ou cada uma das partes constituintes da gramá-tica de uma lingua: componente sintáctico, componente fonológico, componente semántico; 6. GRAM.GENER. diz-se de ou cada uma das partes do componente sintáctico: componente da base e componente transformational; 7. QUÍM. Diz-se de ou substantia que compöe um sistema químico "componente categorial; GRAM.GENER. 1. mesmo que base categorial; 2. a parte da base que contém as categorias sintácticas existentes na lingua e o sistema de regras para a construcäo dos sintagmas e da estru-tura básica da oracäo, determinando as relacöes gramaticais entre os seus constituintes. *Cf. Categoria sintáctica. c.chandleriano ou c.chandleriana ASTR. m.q periodo de Chandler, c. fonológico ou c.fonológica: GRAM. GENER. inventário de fonemas e tracos distintivos de uma lingua e sistema de regras que interpretam foneticamente as cadeias geradas pelos componentes sintáctico e transformational, em termos de tracos distin- (6) Incluímos o Dicionário da Lingua Portuguesa do Institute de Antonio Houaiss nos dicio-nários consultados para obtermos o maior numero possível de lematizacöes. Náo obstante, estamos conscientes de que a publicacáo contém expressöes "pejorativas e preconceituosas" pratica racismo contra ciganos e tem outras explicacöes bastante imprecisas. Curiosamente, como se vé, para a nossa investigacáo foi exatamente este dicionário que nos proporcionou a lematizacäo mais trabalhada da palavra componente, o que, por outro lado, comprova o facto de ser o dicionário mais trabalhado no contexto da lexicografia portuguesa. 246 Iva Svobodová tivos; componente lexical. GRAM.GENER. m.q.léxico; c. semäntico ou c.semántica GRAM.GENER.l. sistema de regras que realizam a interpre-tacäo semäntica das frases geradas pelo componente sintáctico 2.LING. em análise semäntica oponencial, unidade minima de significacäo que entra na formacäo do sentido de um morféma ou de uma palavra (p.ex.: [+humano], [+adulto], [+femea] säo componentes semänticos do signifi-cado de mulher); traco semäntico, marcador semäntico. c. sintagmätico ou csintagmätica GRAM.GENER. sistema de regras que determinam as estruturas frásicas possíveis na lingua sintaxe; componente sintáctico ou c.sintáctica GRAM.GENER. parte da gramática que gera, por meio de regras formalizadas, todas e apenas as sentencas possíveis de uma lingua. Uso como termo da GRAM.GENER. no Brasil é ger.empr. no masc. Etim. Lat. Componens, entis, part. pres. de componere. 5. Lematizacäo de o/a componente nos dicionários de lingua espanhola, francesa e italiana Como já se referiu na parte introdutória e no quadro metodológico, um dos possíveis indicadores do género de componente poderia ser a analógia com as interpretacöes semänticas de componente em outras linguas romänicas. Procedemos ä investigacäo das elaboracöes dicionaristicas de componente/ composante em dicionários monolingues de lingua espanhola, italiana e francesa. Apesar de terem sido encontradas especificacöes muito relevantes, infelizmente, tivemos que enfrentar o mesmo problema de insuficiente identificacäo genérica.17' Vejamos apenas algumas das definicöes para näo nos desviarmos do tema fulcral do nosso trabalho. Sublinhamos, nova-mente, todas as referéncias relativas ao género feminino. Em espanhol, verificam-se ambos os generös, sendo, em todo o caso, mais frequente o uso do masculino. No Diccionario de la Real Academia Espaňola l8), encontramos as seguintes explicacöes: „En matemáticas, se usa como sustantivo femenino para nombrar cada una de las partes en que se descompone un objeto matemático, como, por ejemplo, un vector, y se emplea frecuentemente en meteorológia para referirse a la dirección de los vientos: «Vientos floios con predominio de la componente oeste» (NCastilla [Esp.] 13.5.99). No debe extenderse este uso en femenino a otros ámbitos, como ocurre en los ejemplos siguientes: «Esta unidad coordina todas las (7) Constate-se que se trata de um problema geral que aparece também na área de lexicografia de outras línguas: em espanhol (veja-se Ivo Buzek: 2010; 2012) ou em francés (veja-se A. Polička: 2010, 2011), por exemplo. (8) http://lema.rae.es/dpd/. "Componente" como substantivo uniformě de dois géneros 247 componentes del computador» (Pérez/Pino Computation [Chile 1982]); «Se intenta justificar la revitalización de la UEO como medio de fortalecimiento de la componente europea de la OTAN» (Pais [Esp.] 2.8.88).(9: Em italiano, existem também os dois géneros, mas o problema é que os dicionários de qual se dispoe, náo sáo homogéneos quanto ao seu trata-mento léxico-gramatical. Alguns mencionam em primeiro lugar o género masculino como o mais frequente, tendo um espetro mais largo de variacáo semántica e pertencendo ao campo geral (usado no sentido de elemento, participante, membro em estruturas como il componente della commis-sione, il componente essenziale della pasta), mas também ao campo técnico e linguístico (il componente sintattico di una lingua). Mas é possível usar o género feminino também num sentido mais geral de componente náo quí-mico (le componente delpensiero di un autore).1'0 Em francés, o uso do género feminino da palavra composant sinaliza, de acordo com Le Tresor de la Langue Francaise Informatisé"\ um maior grau de abstracáo, podendo ser usado em sentido figurativo: "2. Au fig., emploi subst.fém. Une composante; les composantes ďun probléme. Faire a travers les experiences vécues par la totalité des categories sociales de la population I'inventaire exhaustifdes composantes du loisir "; " 3. Si le puritanisme nexprime pas Vessence du protestantisme, il ríy a pas moins dans lame protestante une composante puritaine; la production ne saurait avoir pour but la seule puissance."{a O género feminino, de acordo com a mesma fonte lexicográfica, também é usado na matemática (composanteís) vectorielle(s)); na area da lin-guística e da gramática generativa (em que também mais raramente pode ser usado o masculino) e na area da mecánica em que componente tem também um sentido mais abstrato: (une composante. "Les trois composantes de Vaccélération de translation du centre degravité de la téte."). Por outro lado, no que á area da química e aos produtos eletrónicos diz respeito, sáo men-cionados os seguintes exemplos no masculino: un composant. le composant (9) Para fazer uma analise mais profunda sobre o uso do genero em espanhol, recomendamos que se use o corpus http://corpus.rae.es/creanet.html. (10) http://garzantilinguistica.sapere.it/, http://www.wordreference.com/iten/componente e http://dslo.unibo.it/coris_eng.html. (11) http://atilf.atilf.fr. (12) Ibidem. 248 Iva Svobodová doué de la plus grande activité biologique, les composants ďun circuit électro-nique (tels que resistances, condensateurs, transistors."31) De acordo com os exemplos citados, pode-se deduzir que, ao passo que o género masculino é usado mais frequentemente no caso dos nomes concretes e técnicos (por exemplo, nas areas da eletrónica e química), o uso do feminino é mais frequente nas areas da literatura, filosofia, linguistica, artes, mas também na area da mecánica, em que representa um nome abstrato.(w: Pode antecipar-se que os nossos resultados, relacionados com o uso real dos generös em portugués, iräo mais ao encontro da palavra composante do trances. 6. Diferencas históricas Frias e Gouveia dedicou uma considerável parte dos seus artigos ao tema da evolucäo do género gramatical do Portugués arcaico para o moderno (Gouveia: 1993,2005) de palavras que mudaram de género no curso da evolucäo da lingua portuguesa „ou porque frxaram um determinado género, quando havia hesitacäo, ou porque a terminacäo da palavra determinou essa frxa-cäo ou ainda porque a lingua culta exerceu alguma influéncia" (Frias e Gouveia: 2005; 550). "É um facto que encontramos atualmente palavras cujo género difere do antigo ou que o alteraram até aos nossos dias, em muitos casos tendo ainda género duvidoso" (ibidem). Pressupomos que, no caso de componente, näo deve ter havido um género etimológico, sendo "com-ponens" o participio de praesentis activ' e, como tal, deve ter sido conside-rado como adjetivo amorfo'115', mas trigenérico com o mesmo sufrxo para os trés generös (neutro, feminino e masculino), adquirindo assim o género do substantivo com o qual se une. Tendo desaparecido o neutro, restaram só dois generös, adquirindo componente o género do núcleo substantivo. Assim pode deduzir-se que, através da derivacäo imprópria, componente portugués se tornou um substantivo bigenérico com um uso variável. De acordo com os exemplos encontrados, no PE, prevalece o género feminino enquanto que, no PB, o masculino. Pressupomos que o PB é a pré-fase do portugués europeu moderno e que pode ter havido a mudanca de género do masculino para o feminino no PE, enquanto que, no PB, ficou tal como (13) Ibidem. (14) Ibidem. (15) Adjetivo amorfo é um termo usado para os adjetivos uniformes, de acordo com a terminologia de romanistas praguenses: (Zavadil, Čermák:2010:176). "Componente" como substantivo uniformě de dois géneros 249 se tinha fixado depois de lhe ter sido atribuído o género masculino. Neste caso, podemos admitir que o género de componente do PE seguiu o género gramatical de composant francés/a, e parcialmente de componente italiano, como se pode ver no parágrafo anterior. Em PE, encontramos uma vasta escala de exemplos a sérem analisados na próxima seccáo do presente tra-balho. Contudo, para podermos confirmar e comprovar as nossas hipóte-ses, seria necessário fazer uma análise diacrónica do género gramatical de componente e dispor de documentos históricos. Como os textos escritos que consultámos e que tivemos á disposicáo náo contém a palavra em ques-táo, recorremos aos corpora históricos possíveis (a Linguateca - Vercial e ao Corpus do Portugués), que, infelizmente, náo nos proporcionaram uma amostra significativa de ocorréncias. O Corpus do Portugués ofereceu--nos 10 exemplos do século XIX, todos no feminino e todos usados por um único autor. É escusado relembrar que tal análise náo seria fiável mas, sim, passível de suscitar grandes dúvidas. O corpus Linguateca Vercial náo encontrou nenhuma ocorréncia da palavra em questáo. Maria Carmen de Frias e Gouveia apoiou muitas vezeš as suas análises em relatórios médicos dos séculos passados podendo assim observar, com base em materiais fiá-veis e auténticos, a evolucáo do género gramatical no que á terminologia médica diz respeito (por exemplo, eczema, laringe, entorse, etc) (ibidem). É nossa firmě conviccáo que o único procedimento válido, no caso da palavra componente, seria estudar os materiais arquivados de produtos alquímicos, agrícolas de alimentacáo e áreas de longa tradicáo. Faltando-nos este tipo de documentos, omitiremos este aspeto diacrónico, tendo todavia cons-ciéncia de que este terá desempenhado, no caso aqui estudado, um papel primordial. Devido a estes obstáculos relativos á insuficiéncia de materiais auténticos, no nosso trabalho, apenas se pode desenvolver um estudo sin-crónico. Este, como veremos a seguir, constará de duas partes principais: uma que abordará o problema das diferencas geográficas (ou diatópicas) e outra que nos oferecerá um estudo pormenorizado do uso da palavra componente em portugués europeu contemporáneo. 7. Diferencas diatópicas O objetivo desta seccáo será considerar as principais diferencas entre componente usado nas variedades europeia e americana do Portugués. Sobre este aspeto, Frias e Gouveia escreveu uma série de artigos (Frias e Gouveia: 2006,2008,2009,2011). Omitiremos da nossa análise, por náo termos acesso á linguagem popular e regional, as diferencas verticais que existem 250 Iva Svobodová dentro de cada uma das variedades comparadas. Para ja, relembremos os exemplos que Frias e Gouveia inclui nos seus estudos relacionados com o PE e PB: o grama (PB) x a grama (PE), os media (PE) x a midia (PB), o duche (PE) x a ducha (PB), o gangue (PE) x a gang (PB), ofondu (PE) x afondu (PB), o champanhe (PE) x a champanhe (PB), o sanduiche (PB) x a sandui-che (PE), o/a omelete (PB) x a omelete (PE) (Gouveia: 2007). Como vemos, trata-se de substantivos de um genero, com uso divergente em Portugal e no Brasil. O nosso caso e um pouco diferente. Segundo os resultados que obti-vemos, no PB, a palavra componente e palavra de um genero (hesitante), ja que näo encontramos nenhumas diferencas semänticas acarretadas pela mudanca do genero gramatical (substantivos uniformes de/do? tipo a) no "Enquadramento teörico"). Ao contrario, na variedade europeia, os resultados falam atualmente mais a favor do carater uniforme mas bigenerico, especificando-se cada genero gramatical a ser usado em diferente seccäo semäntica. gramatical (substantivos uniformes de/do? tipo d) no "Enquadramento teörico"). O Corpus do Portugues oferece-nos a possibilidade de analisar seman-ticamente a palavra componente de modo separado nas duas variedades comparadas. Procedemos ä analise de 237 ocorrencias em PE e de 411 em PB. Näo conseguimos identificar o genero gramatical em 179 casos do PB e em 71 do PE, por faltar na construcäo um determinante, atributo ou modificador biformes, marcadores do genero no caso dos nomes uniformes. Comparämos os contextos em que a palavra ocorre no genero mascu-lino e feminino em ambas as variedades da lingua portuguesa. Chegämos a revelar que, no PE, o genero masculino foi identificado em 44 ocorrencias, enquanto que o feminino o foi em 122. No PB, surpreendentemente, ocorreu o contrario: o masculino foi identificado como o genero gramatical mais frequente (em 232 casos) e o feminino apenas em 30. Procedendo ä analise dos contextos em cada fräse, chegämos ä conclusäo de que, de acordo com os exemplos que tivemos ä disposicäo, no portugues europeu, o genero feminino da palavra componente parece generico, sendo usado num vasto leque de campos semänticos (em äreas como meio-ambiente, ecologia, cultura, economia, linguistica, politica) e o masculino revelou-se semanticamente restringido ao uso em äreas como eletricidade, produtos eletrönicos, biologia, medicina, farmacologia, quimica, etc. No portugues do Brasil, verificou-se quase o contrario: o genero feminino revelou-se muito menos frequente do que o masculino. Ao contrario da variedade europeia, contudo, näo foram encontradas nenhumas restricöes semänti- "Componente" como substantivo uniforme de dois generös 251 cas. O uso do género feminino equivale, a titulo do espetro semäntico, ao uso do masculino, sendo esse muito mais frequente. Vejam-se alguns exemplos de sintagmas Nome+Adjetivo, tirados do Corpus do Portugués: Portugués Europeu 22(m.) < 122(f.)161 No género masculino foram encontradas 44 ocorréncias: O componente- ativo (do tempero), tóxico, biologicamente ativo, primário (o tolueno), principal (montromonlonite). No género feminino foram encontradas 122 ocorréncias: A componente - agricola, ambiental, artificial, audio, brasileira, cénica, cien-tifica, cultural, da velocidade radial, de abastecimento de água, de entreteni-mento, de fbrmacäo, de internacionalizacäo, de pequenos comerciantes, de reciclagem, essencial de funcionamento, estratégica, exportadora, expressiva, financeira, genética, histórica, horizontal, humana, importante, inata, individual, noturna, politica, sensorial, simbolista, social, subjetiva, técnica, tecnoló-gica, necessária, onirica, politica. Portugués do Brasil 232 (m) > 30 (f) Foram encontradas 232 ocorréncias no género masculino: O componente - arbóreo, co-seno, da atividade, das taxas, de contextualizacäo, de ajuste estrutural, de circuito, de geracäo, de processamento, de traicäo, de um sistema, do texto, dominante, em questäo, genético, gramatical, importante de filmes, infbrmativo, isolado, menos controlado, metodológia, resistente, plástico, politico, propósito, racional, sentencial, socioeconómico, ético. No género feminino foram encontradas 30 ocorréncias: A componente - da fbrca, escalar do gradiente, fonética, fbnético-fonológica, hidrostática, horizontal da velocidade, vertical, radiométrica, subjetiva, seno, co-seno. 8. Estudo sincrónico do portugués europeu Como pudemos ver nas seccäo anterior, o problema no caso do Corpus do Portugués foi o facto de este nos proporcionar um numero insuficiente de ocorréncias usadas em PE, sobretudo no masculino, o que nos impossibi-litou obter uma delimitacäo semántica mais exata de ambos os géneros. (16) Os exemplos incluídos no presente texto säo citacöes diretas de www.corpusdoportugues.org, mas apesar disso, foram adaptados ao Novo Acordo Ortográfico. 252 Iva Svobodová Como pudemos observar, a analise dos resultados das ocorrencias encon-tradas sinalizou-nos pelo menos o grau de extensao semantica dos dois generos no PE (vejam-se os exemplos mencionados no fim da seccao anterior.) O componente aparece acompanhado por atributos e modificadores que pertencem as areas da eletricidade e dos produtos eletronicos, biologia, quimica, farmacologia e informatica. O genero feminino foi encontrado em contextos semanticamente mais vastos (cultural, economico, politico, cientifico, etc.). Dos valores que o corpus Linguateca (Cetem Publico) nos oferece, depreende-se que a palavra componente apresenta um total de 4629 ocorrencias, das quais 1172 documentadas na seccao sociedade. Em segundo lugar esta a seccao cultura, seguida por areas nao determinadas: politica, economia, cultura e sociedade, desporto, opiniao e informatica. O uso de cada genero gramatical difere conforme a area, como vemos. Eis os primeiros resultados de Linguateca, Cetem Publico: Distribuicäo de 'componente' por seccäo Sociedade 1172 Economia 606 Cultura 970 Cultura 264 Area näo determinada 686 Desporto 164 Politica 632 Opiniao 99 Computadores 36 Procedemos da seguinte maneira: para ilustrar previamente a diferenca do género gramatical de acordo com a frequéncia de uso e com o campo semäntico, pesquisámos o uso da palavra componente apenas com os deter-minantes o, a, um, uma, o processo mais fácil de identificar o género gramatical. Chegou-se a uma diferenca bem marcada entre o género feminino e o género masculino.(17: (17) As abreviacôes usadas do CETEMPúblico correspondem aos valores possíveis: pol (política portuguesa e internacionál), des (desporto), eco (economia), cit (cultura), opi (opiniäo), com (informática) e nd (näo determinado). Alguns artigos pertencem a mais de uma categoria (clt-soc). "Componente" como substantivo uniforme de dois géneros 253 uma a um o Sociedade 244 276 11 6 Cultura 234 243 14 7 Cultura-sociedade 54 41 18 7 Näo determinado 144 160 15 10 Economia 126 149 9 Politica 109 131 4 3 Desporto 32 40 4 Opiniäo 21 12 2 1 Computadores 3 5 2 3 Mas faltava, em todo o caso, procurar outras ocorrencias da palavra componente acompanhada por determinantes, modificadores e atributos, marcadores do genero em casos duvidosos. Quando nao foi possivel iden-tificar o genero gramatical pelo atributo ou modificador mencionado no quadro anterior (por exemplo, no caso de „forte" „componente", „como" „componente"), tivemos que procurar o marcador do genero gramatical mais proximo: ^(f "forte" „componente"/"a^ „forte" „componente", e outros. Com este procedimento pretendemos registar um mimero mais elevado de ocorrencias e obter assim a maior objetividade possivel: Determinante + componente Preposicäo + determinante + componente Modificador + componente Preposicäo + componente f. m. Näo identificado esta/este componente 47 4 desta/deste componente 17 4 nesta/neste 3 - essa/esse componente 48 5 nessa/nesse componente 3 - dessa/desse componente 10 2 aquela/aquele componente 4 3 daquela/daquele componente - 1 naquela/naquele componente - - da/do componente 492 4 na/no componente 113 - 254 Iva Svobodová Determinante + componente Preposicäo + determinante + componente Modificador + componente Preposicäo + componente f. m. Näo identificado a/o componente 1057 34 uma/um componente 967 79 segunda/segundo componente 19 2 sua/seu componente 198 4 pouca/pouco componente 1 - outra/outro componente 48 8 ligeira/ligeiro componente 1 - , (virgula) componente 6 2 18 como componente 17 - 33 sem componente 2 - 2 forte componente 320 40 principal componente 27 15 24 TOTAL: 3063 167 117 Chegámos a contar 3063 ocorréncias do género feminino, 167 do género masculino, sendo as demais ou adjetivos ou substantivos de género näo identificável. Da lista das construcöes que foram analisadas, fizemos a selecäo manual de todas as que se repetiram (duas, trés ou até mais vezes), como ocorreu com componente politica, cultural, social, a(c)tiva, passiva, maxima, vital, viral, de educacäo, regionalista, rebelde, moralista, ética, etc., chegando o nosso corpus a perfazer 1013 construcöes da palavra „componente" no género feminino e 90 no masculino. Dividimos as construcöes encontradas em quatro campos semänticos diferentes - ou seccöes, como se pode ver no quadro seguinte: "Componente" como substantivo uniforme de dois generös 255 Comparacäo da atribuicäo do género gramatical ä palavra componente de acordo com o campo semäntico: Ocorréncias no género feminino 591 223 122 77 Cultura Politics Economia Industrie (química, farmacologia eletrónica, medicína) Ocorréncias no género masculino 68 28 9 2 Cultura Política Economia Indústria {química, farmacologia, eletrónica, medicína) 256 Iva Svobodová Divisáo porcentual por cada area (percentagem arredondada): Género masculino 12% Li Cultura e sociedade U Política U Economia tJ Indústria Género feminino 8% U Cultura e sociedade H Política u Economia s Indústria 9 . Conclusáo: Os resultados da presente pesquisa contrariaram parcialmente as nossas premissas: pressupunha-se que a oscilacáo do género gramatical fosse ori-ginada, com maior probabilidade, pelo fator da frequéncia de uso, o que acabou por verificar-se em apenas alguns casos do PB e noutros tantos "Componente" como substantivo uniformě de dois géneros 257 casos do PE, mas náo se esperava que esta análise acabasse por ser um estudo do caráter „genérico semántico" (Frias e Gouveia: 1999) da palavra em questáo. Em algumas construcoes foi difícil encontrar a fronteira exata entre a seccáo política e económica como, por exemplo, em componente de coo-peracáo ou componente profissional. Umas vezeš, componente parecia ser a palavra comum e mais abstrata, como no caso de componente humana ou componente portuguesa. Por esta razáo, decidimos analisar os constituintes frásicos mais próximos como íizemos no caso de componente portuguesa da producáo, em que só o atributo da producáo especificou a area de indús-tria. Esta necessidade levou-nos a observar detalhadamente as construcoes inteiras e náo apenas as que estavam imediatamente pospostas (e em raros casos antepostas) á/ao componente. Tendo feito esta análise minuciosa, conclui-se que, no PE, o género está mais vinculado á compatibilidade semántica no eixo sintagmático, o que náo raramente nos faz aproximar das chamadas combinatórias ou colocacoes. Muitas vezeš, a palavra componente é seguida de aposto de especificacáo, como se pode ver na lišta adicionada em anexo. Todos os dados parecem indicar que o género masculino da palavra componente aponta para as realidades mais concretas existentes nas áreas da química, farmacologia, medicina, alimentacáo, eletricidade e de produ-tos químicos, enquanto que o género feminino abrange um grau maior de abstracáo, o que, também, predeterminará certamente o grau de abstracáo dos verbos. Muitas vezeš o componente articula-se com verbos como colar, pegar, transportar, reduzir, ser, detetar, lancar, fornecer, encontrar, danificar, etc. Em a componente, por outro lado, veriíicou-se no eixo sintagmático o uso de verbos mais abstratos (por exemplo, incentivar, desenvolver, juntar, incluir, etc). Ao mesmo tempo, registou-se, na seccáo de cultura, em que se veriíi-cou a prevaléncia do feminino, em poucos casos, o uso do género masculino, o que talvez se deva á oscilacáo do género que náo acarreta nenhuma diferenca semántica. A seccáo de cultura, náo obstante, parece ser a única em que ocorre a oscilacáo do género no PE, sendo que na seccáo de política e de economia foram documentadas apenas 2 e 9 ocorréncias no masculino, respetivamente, ou seja, um numero muito reduzido para podermos constatar o mesmo fenómeno. Como vimos, a percentagem calculada é absolutamente unívoca no que diz respeito á predomináncia do género feminino, demonstrando que componente, no género feminino, designa uma realidade extralinguística com 258 Iva Svobodová maior grau de abstracäo. Este facto é comprovado pelos números, contradi-zendo o que estipulam os dicionários, que falam evidentemente a favor do uso do masculino. Este, näo obstante, caso apareca, é usado em contextos muito mais especificos, correspondendo 76% das suas ocorréncias encon-tradas nas areas da informática, química e farmacologia, ou sej a, areas em que foi documentado muito raramente o género feminino. Mesmo que ä primeira vista os números falem a favor do feminino, teremos que proceder, na escolha do género, muito mais cuidadosamente, considerando as areas em que se usará o nome componente. Nas areas da cultura, política e economia, podemos, sim, partir de números quase unänimes: 591:28 (cultura), 122:2 (política), 223:9 (economia). A area da indústria, näo obstante, constitui um ponto problemático, por predomi-nar, de novo, o uso do género feminino: 77:69. Apesar disso, antes de con-cluir a pesquisa, é preciso acrescentar que a area da indústria teve que ser subdividida em subseccöes, conforme o contexto em que componente apa-rece. Assim, obtivemos mais trés subcampos 'industrials', sendo o primeiro 'a indústria em geral', onde aparece muitas vezeš o género feminino. No segundo subcampo de 'as indústrias farmacológica, química e alimentär' predomina o uso do género masculino, aparecendo muito raramente casos de feminino. Na terceira subseccäo da 'informática', contudo, verificou-se apenas o género masculino. A favor do uso do masculino na area industrial (sobretudo nas areas da farmacologia, química e informática), fala também a alta percentagem deste campo no espetro semäntico geral do género masculino. Dos 100% das ocorréncias, foi aqui que se registou a maior parte do uso do género masculino. Alias, a mais alta de todos os itens comparados, o que corrobora a unanimidade do uso do masculino nesta area. "Componente" como substantivo uniforme de dois generös 259 Anexo:(1S> Political f. a componente c. anticomunista, c. comunitária, c. das forcas nucleares, c. federal, c. gover-namental, c. interestadual, c. internacionál, c. jurídica, c. marcelista, c. maritima, c. mediática, c. militar, c. nacional, c. nominalista, c. ovimbundu, c. parlamentár, c. regional, c. de reparacäo geográfica naval, c. social, c. socialista, c. supranacional, c. transatlántica, c. ultra-nacional, c. urbana, c. do Sistema de Forcas Nacionais, c. de requalificacäo urbana, c. da segu-ranca política, c. de esquerda, c. de centro dentro da coligacäo m. o componente c. da cidadania e da democracia, c. importante do bem-estar social do Estado Cultura: f. a componente: c. da atividade teatral, c. afetiva, c. de aproximacäo ao bairro, ä família e ä comunidade, c. árabe, c.árabe-islämica, c. arbitrária, c. arque-ológica, c. artística, c. arquitetónica, c. ascética, c. autonómica, c. autobio-gráfica, c. auto-sustentada, c. benéfica, c. belica, c. Benetton-retardada, c. cabarética, c. céltica, c. civil, c. checa, c. cientifica, c. cultural, c. «consulta aos telespetadores», c. criativa, c. dancante, c. dramática, c. dramatúrgica, c. design, c. dissuasória, c. eclesiástica, c. editorial, c. educativa, c. emocional, c. ensaística, c. equestre, c. erótica, c. estética, c. europeia, c. experimental, c. extracurricular, c. «fake american band», c. de ficcäo portuguesa, c. formal, c. formativa, c. «gay», c. geral c. humana, c. inovadora, c. invisível, c. jamaicana, c. jazzística, c. labiríntica, c. letiva, c. näo letiva c. da literatúra melodramática, c. minimalista, c. mística, c. mitológica, c. musical, c. näo cíclica, c. operacional, c. de oralidade, c. paisagística, c. pedagógica, c. pedagógico-didática, c. orquestral, c. «pastiche», c. perversa, c. pessoal, c. plastica, c. popular, c. prática, c. profissionalizante, c. psicológica, c. de reconhecimento, c. reivindicativa, c. religiosa, c. romanesca, c. sádica, c. (18) Exemplos do uso de 'o/a' componente no Portugués Europeu de acordo com as áreas/seccôes semánticas. Esta lista näo é completa e contém as combinatórias mais frequentes, sendo adi-cionada para possíveis fins lexicográŕkos. 260 Iva Svobodová sexual, c. social, c. soul e blues, c. subtil, c. teatral,, teatral, c. do temperamente austríaco, c. utópica, c. visual m. o componente: c. cómico, c. «rock ' n ' roll», c. de aposta; c. essencial da finta; c. enriquecedor da sexualidade dos envolvidos, c. valioso do patri-mónio cultural, c. do processo social, c. fulcral do desenvolvimento sus-tentado Economia f. a componente c. valor acrescentado bruto, c. da capacidade de manutencäo de empregos, c. comercial, c. de crédito a empresas, c. do desemprego de importacäo e distribuicäo, c. do desenvolvimento, c. Ecologia, c. economia, c. econó-mica, c. emprego, c. empresarial, c. externa, c. financeira, c. fiscalizadora, c. indexada, c. imobiliária, c. importada, c. da inflacäo, c. mäo-de-obra, c. marca propria, c. näo financeira, c. «numero de unidades industriais», c. «precos», c. do Portugués do Atlántico, c. privada, c. da procura interna, c. de producäo, produtora, c. das receitas fiscais, c. remuneratoria, c. da rentabilizacäo, c. do trabalho barato, c. do trabalho clandestino, c. da venda direta, c. da oferta m. o componente. c. comercial, c. excecional (o défice orcamental), c.vital (dividendo), c. essencial ao sucesso da nova empresa, c. no prečo do produto, c. que osci-lará entre os trés e os oito por cento Indústria Em geral: f. a componente c. aeronáutica, c. agrícola, c. ambiental, c. física, c. hidroelétrica, c. industrial, c. meteorológica, c. rodoviária, c. rodoferroviária, c. tecnológica, c. vi ária "Componente" como substantivo uniforme de dois generös 261 Indústria alimentär: m. o componente c. do milho utilizado no fabrico da cerveja, o «gripz», c. arroz, c. das racôes para animais, c. da comida Saude, farmacologia, química f. a componente c. alcoólica, c. biológica, c. laboratorial, c. clínica, c. da terapéutica hormonal, c. do sistema imunitário m. o componente c. da alimentacäo humana, c. do ácido esteárico, c. analógico, c. da «can-nabis» célula, c. central, c. chave, c. da dieta alimentär, c. do aminoácido dióxido de titänio, c. complexo, c. da doenca de Alzheimer, c. específico, c. essencial, c. estrutural, c. dos glóbulos vermelhos, c. do GN (o etano, o propano, o butano), c. da hemoglobina, c. de uma imunidade protetora, c. da membrána das células sanguíneo, c. das membranas do cérebro, c. do núcleo dos átomos (neuträo), c. presente no vírus, c. principal, c. de uma proteína, c. psico-ativo, c. do sistema imunitário dos doentes, c. tóxico, c. do veneno, c. vital, c. do vírus Informática, produtos electrónicos: m. o componente c. audio, c. da bomba de gasolina, c. do computador, c. do computador central, c. da direccäo ou da suspensäo, c. eléctrico, c. electrónico, c. de «hardware» c. informático, c. do motor, c. numa placa electrónica, c. com o prečo mais..., c. de «Software», c. do veículo, c. indonésio«standard», Referéncias bibliográficas: Bechara, Evanildo: (2001). 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Dicionärios consultados online: http://aulete.uol.com.br/ www.priberam.pt www.aurelio.pt Os corpora utilizados: www.linguateca.pt www.corpusdoportugues.pt www.korpus.cz questöes de ética e política linguísticas A SITUACÄO ATUAL DO ENSINO DA LINGUA PORTUGUESA NA GALIZA Xurxo Fernandez Carballido* xurxo.fernandez@usc.es A realidade do ensino da lingua portuguesa na Comunidade Autónoma Galega é difícil de analisar pela propria realidade linguística, política e cultural do território situado ao norte do rio Minho. Nenhuma outra regiäo do Estado espanhol nem, se calhar, do mundo apresenta urna situacäo comparável ä galega. A Galiza é um espaco de dobradica entre o hispano e o lusófono. O território onde nasceu o galego-portugués tem hoje, por questôes históricas, como urna das línguas oficiais o espanhol, para além do galego, a lingua propria desse território. No artigo é feita urna apresentacäo da situacäo atual do ensino da lingua portuguesa nos diferentes ämbitos educativos, as dificuldades e as potencialidades. Palavras-chave: Portugués Lingua Estrangeira (PLE); presenca da lingua portuguesa na Galiza; glotopolítica da lingua portuguesa. The reality of Portuguese teaching in the Galician Regional Community is difficult to be analysed due to the linguistic, political and cultural reality of this land located north of the Minho River. No other Spanish region, maybe no other region in the world, challenges a situation like Galicians. Galicia is a place between two worlds, the Hispanic and Lusophone. Besides Galician, its native language, the land where Galician-Portuguese was born has currently another official language, Spanish, due to historical reasons. This paper analyses the current situation of Portuguese teaching in different educational environments, its difficulties and potentials. Keywords: Portuguese as a foreign language (PFL); Portuguese language presence in Galicia; glottopolitics of Portuguese language. Universidade de Santiago de Compostela. Centra de Línguas Modernas. Galiza. 268 Xurxo Fernandez Carballido 1. Introdiicäo Os cidadäos galegos possuem a potencialidade natural de dominarem as duas línguas romänicas mais importantes do mundo, portugués e espanhol. Contudo, a realidade é que a presenca académica da lingua portuguesa nos diferentes níveis educativos na Galiza näo é muito relevante. Com o objetivo de desvendar a situacäo real da presenca da lingua portuguesa na Galiza, primeiro é preciso comparar a presenca da lingua espanhola no sistema educativo portugués com a implantacäo da lingua portuguesa no Estado espanhol. Depois é analisada de maneira analítica e estatística a presenca da lingua portuguesa na Galiza segundo o nível de ensino: universitário, escolas oficiais de idiomas, secundário, básico e ensino näo-formal. A ordem estabelecida para esta descricäo vem determinada pela história da penetracäo da lingua portuguesa nos ämbitos académicos, dos departamentos das faculdades de letras, sobretudo desde a área de lingua e literatúra galego-portuguesa, até äs atuais possibilidades de cursos on-line. 2. O espanhol no sistema educativo portugués. O portugués no sistema educativo espanhol. Portugal e Espanha incorporam-se ao processo de construcäo europeu na década de 80. Esta integracäo era também linguística. De facto, a construcäo europeia é definida em grande medida pelos conhecimentos linguísticos dos cidadäos europeus, a denominada Europa das línguas. É por isso que a Uniäo Europeia, através das suas diretivas, recomenda o conhecimento de pelo menos duas línguas estrangeiras para além da materna. Iniciava-se um movimento de penetracäo da lingua portuguesa em Espanha e da lingua espanhola em Portugal. Ao longo das ultimas décadas a lingua inglesa consolidou-se como a lingua franca europeia e internacionál. Já a eleicäo da segunda lingua estrangeira nos diferentes sistemas educativos europeus tem que ver com a tradicäo política e económica de cada estado e, geralmente, também a questôes de vizinhanca ou fronteiricas (Comissäo Europeia: 2012). (1) Esta publicacäo baseia-se na dissertacäo de mestrado apresentada e defendida no Instituto de Letras e Ciéncias Humanas da Universidade do Minho no dia 14 de dezembro de 2012, sob o título de O ensino da lingua portuguesa na Galiza, orientada pelo Professor Doutor da UM Álvaro Iriarte Sanromán. A situacáo atual do ensino da lingua portuguesa na Galiza 269 No caso de Portugal e Espanha, os dois estados tém maioritariamente o trances como segunda lingua estrangeira. Por uma questáo de tradicáo, mais do que por razoes económicas ou sociais, com exepcáo, se calhar, da forte emigracáo portuguesa as regioes francófonas da Europa -Franca, Suíca, Luxemburgo e Bélgica- ou das comunidades bascas e catalás, dividi-das entre Espanha e Franca. No entanto, em poucos anos a implementacáo da lingua espanhola em Portugal está a ser notável quando comparada com a presenca da lingua portuguesa em Espanha. Segundo dados da Consejeria de Education da Embaixada de Espanha em Portugal (2012), a evolucáo do numero de estu-dantes de espanhol no ensino básico e secundário entre o ano académico 1991-1992 e 2011-2012 évertiginosa: de 35 alunos para 94.924. Segundo o citado relatório oficial, o mesmo se passa na evolucáo do numero de professores no periodo 1997-98 / 2011-2012, em que, de 28 pro-fessores, passou-se para 91. E se no ano académico 1991-1992 havia apenas 3 escolas a lecionarem espanhol, já no periodo 2011-2012 eram 617. Esta presenca do espanhol no sistema educativo portugués caracteriza-se pela sua homogeneidade, sem se limitar ao espaco concreto das zonas frontei-ricas. Esta procura do espanhol nos últimos anos em Portugal está ligada á abertura das fronteiras, á desaparicáo das alfándegas e á movimentacáo de pessoas e mercadorias dentro do espaco europeu. Hoje, mesmo em periodo de crise, como o que estamos a viver, a ligacáo económica entre os dois estados ibéricos é muito forte. Espanha é o principal destino das exporta-coes portuguesas, e Portugal tem um peso em destaque na balanca comer-cial espanhola. Já no caso da Galiza, Portugal náo é só o principal parceiro económico galego, como o recetor da maioria dos emigrantes que vivem e trabalham na Galiza, sem contar os trabalhadores Portugueses e galegos que passam a fronteira a diário ou por empreitadas sazonais. A respeito da presenca da lingua portuguesa no sistema educativo espanhol, a obtencáo de dados é muito mais complexa, porque cada comu-nidade autonoma tem transferidas as competéncias em materia educativa e porque a Embaixada de Portugal ou do Brasil náo publicam relatórios anuais sobre o ensino do portugués em Espanha que facilitem o trabalho dos especialistas, planificadores e investigadores. Em qualquer das hipóteses, e sublinhando a eventualidade dos núme-ros, pode ser representative, segundo dados da Consejeria de Education121 da (2) No Estado espanhol, equivalente autonómico ao Ministério da Educacáo portugués. 270 Xurxo Fernández Carballido Junta de Extremadura, o numero de 18.000 estudantes de portugués para o ano académico 2008-2009. Números surpreendentes numa populacäo envelhecida de 1.000.000 de habitantes, quando contrastados com os perto de 620 alunos que estu-dam portugués em ESO (Ensino Secundário Obrigatório) e Bacharelato na Galiza13', com uma populacäo de 2.300.000 habitantes, segundo a Conselle-ría de Educación da Xunta de Galicia. Estes dados foram divulgados pelo Governo gal ego em 2012 no Parlamente da Galiza em resposta parlamentár a uma pergunta sobre a presenca do ensino do portugués no sistema de ensino obrigatório galego do partido político Bloque Nacionalista Galego. Contudo, que cada comunidade autonoma do Estado espanhol tenha autonómia no desenho do seu sistema educativo faz com que se possam cobrir as necessidades específicas de cada espaco geográfico. Desde esta perspetiva, de todas as comunidades autónomas espanholas fronteiricas com Portugal -Galiza, Castela e Leäo, Andalúzia e Extremadura- ape-nas esta ultima implementou todas as medidas ao seu dispor para fazer da sociedade extremenha uma regiäo com alto nível de conhecimentos em língua portuguesa, com todas as potencialidades económicas, sociais, cul-turais, etc., que daí se derivarem. De facto, com o Piano Linguaex, a Junta de Extremadura tentou poten-ciar novos projetos linguísticos para além dos já consolidados: "El creciente desarrollo de relaciones sociales, económicas y culturales con nuestro vecino Portugal, aconsejan otorgar un lugar privilegiado a la enseňanza-aprendizaje de esta lengua." (Junta de Extremadura. Piano Linguaex 2009-2015, 2008: 15). A Junta de Extremadura promocionou e apoiou numerosas iniciativas, com grandes esforcos em recursos humanos, técnicos e económicos. Desde a convocatória de vagas de professores ä publicidade institucional. A cam-panha "Aprende portugués. Te abrirá muchas puertas"íi\ foi o ícone desta política linguística. A ambicäo destas linhas programáticas de política linguística estäo a dar os seus frutos na Extremadura. Neste sentido, as autoridades portugue-sas deveriam fazer maior pressäo perante os governos espanhol e as respe-tivas autonomias, pelo menos as fronteiricas, para que o portugués ganhe a dimensäo que deveria ter. (3) O segundo ciclo do ensino básico portugués corresponde a 5° e 6° da Primaria em Espanha. O terceiro ciclo do ensino básico em Portugal corresponde-se com o 1°, 2° e 3° de ESO. O ensino secundário portugués equivale a 4° de ESO e o Bachalerato. (4) http://www.youtube.com/watch?v=NQ2fUZT0vOo A situacäo atual do ensino da lingua portuguesa na Galiza 271 A este respeito, e no contexto de crise económica generalizada no que é redigido este trabalho, a política linguistica portuguesa no exterior näo é a melhor, bem pelo contrario, e decisöes como a de centralizar as ativida-des do Instituto Camöes na Embaixada de Espanha em Madrid säo uma catástrofe. 3. Presenca do portugués na Galiza segundo o nível de ensino Ao contrario do que foi analisado no caso da Extremadura, na Galiza näo houve qualquer tentativa de promocäo da lingua portuguesa, quer no sis-tema educativo, quer na sociedade em geral. Várias podem ser as razöes que expliquem este estado de inanicäo, alguns linguisticos, outros politicos ou ideológicos. A proximidade linguistica entre galego e portugués ou espanhol e portugués, faz com que a sociedade galega acredite geralmente que a aprendi-zagem da lingua portuguesa näo é necessária, porque partem do principio de que com o galego chega para se "desenrascarem". Também parte de uma experiéncia generalizada a consideracäo de que em Portugal näo é preciso mudar de código linguistico, porque os Portugueses adaptam-se com facilidade a se comunicarem em espanhol. Na Galiza, o denominado conflito normativo, pelo qual se confronta-vam duas visöes da lingua galega diferentes, dentro do sistema linguistico galego-portugués ou fora dele, fez com que o ensino da lingua portuguesa fosse visto como uma ameaca de origem reintegracionista, a corrente que pretende reintegrar o galego no tronco comum da lingua portuguesa. Por outro lado, alguns dos denominados setores lusistas da sociedade galega ainda hoje näo acabam de assumir que a lingua portuguesa seja apre-sentada como lingua estrangeira na Galiza, que assim seja focada, desde critérios de profissionalidade, rigorosidade e indo ao encontro dos reque-rimentos e necessidades dos alunos, fora da conflituosidade linguistica que caracteriza a sociedade galega. Das motivacöes ideológicas para a näo promocäo da lingua portuguesa na Galiza, a mais importante é o facto de a Comunidade Autonoma Galega ser governada, em quase todo o periodo democrático, por formacöes politi-cas de ideologia espanholista, que interpretam a promocäo da lingua galega e, por extensäo, da lingua portuguesa, uma marca política dos grupos nacionalistas da esquerda galega. Alias, a promocäo da lingua portuguesa 272 Xurxo Fernandez Carballido levanta em alguns ámbitos sociais, políticos, educativos e ideológicos ainda muitas suspicácias, interprentado estes grupos como um cavalo de Troia na espanholidade da Galiza a promocäo da lingua portuguesa. Sem este quadro prévio näo podemos compreender muitos dos debates e resisténcias que existem a volta da implementacäo e expansäo da lingua portuguesa na Galiza. É significativo que o argumentário pareca estar sempře a favor da presenca do portugués na sociedade galega, pois é um dis-curso aparentemente assumido pelas elites políticas e sociais da Galiza. De facto, o atual presidente do Governo galego, Alberto Núňez Feijóo, chegou a comprometer-se a estudar a introducäo do portugués no ensino secun-dário, demandada pelo na altura embaixador portugués no Reino de Espa-nha, Álvaro de Mendoza e Moura, no ano 2009, segundo noticiava o jornal galego Galicia Hoxe'5>. Ou seja, na Galiza há um discurso institucionalizado mas vacuo sobre a geminacäo e as relacöes seculares entre os dois povos. Por exemplo, perante a proposta na Comissäo de Educa9áo do Parlamento da Galiza por parte do Grupo Parlamentär do Bloque Nacionalista Galego16' para ofertar portugués como segunda lingua estrangeira em todas as escolas públicas do secundá-rio, a iniciativa foi chumbada por demonstrar, segundo o Grupo Parlamentär do Partido Popular -grupo maioritário na Cámara galega- "complexo ideológico"17', e pondo ao mesmo nível a aprendizagem de híndi ou chinés com o portugués. Isto é, a lingua portuguesa é interpretada em clave ideo-lógica no jogo politico galego, representa no quadro nacionál galego algo mais do que uma lingua. Esta dupla linguagem a volta das vantagens que supöe o conhecimento do portugués e o debate identitário sobre o papel da lingua portuguesa no desenvolvimento da consciéncia coletiva galega e no processo de constru-cáo nacionál galego, volta uma e outra vez. Assim, mesmo o atual presidente do governo galego, Alberto Núňez Feijóo, conhecido pelas suas resisténcias e restricöes a lingua galega através de numerosas iniciativas legislativas e políticas, a mais conhecida e polé-mica o Decreto 79/2010, de 20 de maio, para o plurilinguismo no ensino näo universitário da Galiza, quando se sente acurralado pelas posicöes mais (5) http://www.galiciahoxe.com/ultima-hora/gh/feijoo-comprometese-estudar-introducion-do-portugues-no-ensino-demanda-lle-expuxo-embaixador-luso-espana/idNoticia-433210/ (6) http://www.parlamentodegalicia.es/buscaVideos/asx.aspx?wmv=0000007334-002-30kb.wmv &timecode=01:17:17&duration=00:25:47 (7) http://arquivo.bng-galiza.org/opencms/opencms/BNG/parlamentogalego/contidos/novas/ novas/nova_2750.html A situacäo atual do ensino da lingua portuguesa na Galiza 273 radicais e ultramontanas contrarias ä lingua galega recorre ao discurso liturgico sobre as potencialidades da lingua galega no espaco lusófono18'. 3.1. Ensino da lingua portuguesa no ensino universitário Tradicionalmente os estudos de lingua e literatura inseriam-se no histórico curso de Filosofia e Letras, onde os estudos de lingua, literatura e cultura portuguesa tém uma larga tradicäo, com a criacäo do Instituto da Lingua Portuguesa nos inicios do século XX na Universidade de Santiago de Com-postela. Com a chegada da democracia ao Estado espanhol e a democratizacäo do ensino publico universitário criaram-se novos cursos, como Filológia Hispänica Seccäo Galego-Portugués, mas o numero de cadeiras de lingua portuguesa era muito reduzido pelo que os formandos ficavam com um conhecimento muito superficial e rudimentär da lingua portuguesa. Só no ano 1994 se criou o curso de Filológia Portuguesa na Universidade de Santiago de Compostela, embora após o Piano Bolonha agora esteja integrado no Graum em Línguas e Literaturas Modernas com o itine-rário em Lingua Portuguesa e Literaturas Lusófonas. O curso centra-se em aspetos da lingua como gramática histórica galego-portuguesa, dialetolo-gia, gramática, debate normativo, lírica medieval galego-portuguesa, literatura portuguesa clássica, moderna e contemporánea, literaturas lusófonas, etc. Näo há, no entanto, cadeiras específicas de didática do PLE ou de ela-boracäo de materiais didáticos, por exemplo. Na Universidade de Vigo existe o Grau de Estudos em Galego e Espanhol, onde quer os estudantes de galego, quer os de espanhol, devem apro-var obrigatoriamente duas cadeiras semestrais de lingua portuguesa no primeiro ano do curso. Também na Universidade de Vigo existe o Grau em Traducäo e Interpretacáo onde há várias cadeiras de traducäo e interpretacáo portugués / galego e portugués / espanhol. Embora näo seja possível ter a lingua portuguesa como lingua principal do curso, mas inserida nas especialidades de inglés ou francés. Na Universidade da Corunha o Grau em Galego e Portugués obriga a cursar cadeiras de lingua e literatura portuguesa no seu piano de estudos. (8) http://www.youtube.com/watch?v=MqQVCQehCqs (9) Curso, no sistema universitário portugués. 274 Xurxo Fernandez Carballido Por seu lado, as trés universidades galegas tém um servico de línguas denominados Centro de Línguas Modernas (CLM) e que oferecem cursos regulares de línguas para a comunidade universitária. No caso da USC, o CLM também é responsável pelas provas necessárias que acreditam o nível exigido para as bolsas Erasmus e outros programas de intercámbio interuniversitário, como o Europracticum, e de colaboracáo com o Brasil e outros países da Lusofonia. O CLM da USC também é responsável pela elaboracáo da Prova de Competéncia Linguística (PCL) que acredita o nível Bl de uma lingua estrangeira, obrigatório para ser licenciado em qualquer curso da universi-dade compostelana. Como amostra significativa da evolucáo da lingua portuguesa no espaco universitário, a continuacáo váo ser analisados um pouco mais detalhada-mente os dados da evolucáo da seccáo de portugués do CLM da USC, desde a sua criacáo no ano académico 2006-2007 até o ano 2011-2012. Tabela 1: Evolucáo da lingua portuguesa no CLM da USC Ano Nível 1 (A1-A2) Nível 2 (Bl) Curso de veräo (A1-A2) Prova Erasmus Prova Europracticum PCL 06-07 15 8 10 180 24 - 07-08 9 4 9 196 - - 08-09 18 4 13 142 43 - 09-10 32 7 20 489 28 36 10-11 26 11 5 492 71 39 11-12 38 47 19 428 70 31 Total 138 81 76 1927 236 106 Repare-se que o CLM da USC foi criado em 1975 com a denominacäo de Instituto de Línguas, mas o portugués só se ofertou oficialmente na data referida, 2006-2007, sendo uma das ultimas seccóes incorporadas, junto com chines. Ao lado da análise numérica, também se deve fazer uma pequena referencia ás circunstäncias laborais da mesma, pois é, evidentemente, uma questäo que afeta de maneira direta o desenvolvimento da seccäo. Ao longo destes anos a instabilidade laboral e a mesma continuacäo da seccäo foi A situacäo atual do ensino da lingua portuguesa na Galiza 275 posta em causa por mudancas nas politicas de direcäo e pela propria insta-bilidade financeira da instituicäo universitária. Apesar destas circunstäncias täo adversas, a procura da lingua portuguesa no CLM parece consolidar-se ao longo dos anos. 3.2. Ensino da lingua portuguesa nas escolas oficiais de idiomas É nas escolas oficiais de idiomas (EOI) onde se centra a maioria das pessoas que estudam lingua portuguesa na Galiza. Este sistema estatal de ensino de línguas para adultos tem na Galiza 10 centros no total, do quais 8 ofertam portugués -Lugo, Ourense, Ferrol, Santiago de Compostela, Vigo, Vilagar-cia e Pontevedra- e em trés -Monforte de Lemos, Ribadeo e Viveiro- ainda näo existe a opcáo. Segundo os dados elaborados pelo Portal Galego da Lingua (PGL)llo: nas EOI da Galiza no ano académico 2011/2012 havia na Galiza 1597 alu-nos a estudar portugués111'. Tabela 2: Evolugäo dos alunos de portugués nas EOI no periodo 2010-2012. Escola Oricial de Idiomas Ano académico 2010-2011 Ano académico 2011-12 Variacäo percentual EOI Corunha 199 220 10% EOI Ferrol 119 145 22% EOI Lugo 142 175 23% EOI Ourense 121 131 8% EOI Pontevedra 111 144 23% EOI Santiago de Compostela 283 340 20% EOI Vilagarcia 78 90 15% EOI Vigo (com delegacäo em Tui) 295 (72) 352 (85) 19% Total alunos 1348 1597 18% (10) http://www.pglingua.org/ (11) Neste video estudantes de EOI explicam os motivos para estudarem portugués: http://www. youtube.com/watch?v=A2jnWHZjHRs 276 Xurxo Fernandez Carballido Apesar dos bons dados da lingua portuguesa em numeros absolutos e em percentagem, quer na sua evolucäo anual quer quando comparados com dados de outras línguas, o governo autonómico näo alarga o ensino da lingua portuguesa nas EOI. Quer dizer, línguas em franco retrocesso como o francés, sem apoios político-sociais como o italiano, muito afastadas linguística e culturalmente como o alemäo ou o chinés, estäo a ter maior apoio institucional face a uma lingua com alta procura, com fortes apoios e muito próxima geográfica, linguística e culturalmente. Estes acontecimentos refletem, mais uma vez, a ideia de que para o governo galego o portugués näo é uma prioridade educativa porque "näo faz falta". 3.3. Ensino da lingua portuguesa no ensino secundário Para alem do inglés, que funciona de facto como a primeira lingua estran-geira, administrativamente os centros podem oferecer alemäo, francés, italiano e portugués como segunda lingua estrangeira. No entanto, criar uma materia de segunda lingua estrangeira costuma ser um processo longo e com uns procedimentos burocráticos labirínticos. Segundo a experiéncia dos docentes de lingua portuguesa, dentro das razöes para a criacäo da materia de lingua portuguesa como segunda lingua estrangeira num centro de secundaria destacam: - Vontade e empenhamento pessoal do docente. Normalmente tem que lutar para que essas horas de lingua portuguesa sejam compatfveis com os seus horärios, com os horärios dos colegas e contra outras possibilidades linguisticas, pois os centros raras vezeš tém capacidade numérica de ofertar várias línguas. - Contato com outros colegas ou escolas. Conhecer outras pessoas, a Associacäo de Docentes de Portugués na Galiza (DPG)(12) ou centros que lecionam portugués serve muitas vezeš como rastilho para que o docente se empenhe para a implementacäo desta cadeira no seu centro de ensino. - Novas perspetivas profissionais e pessoais para o docente. Os docentes das cadeiras de lingua e literatura galegas säo os que costumam criar e lecionar portugués nas escolas do secundário. Lecionar galego na Galiza näo é, as vezeš, muito gratificante pela situacäo de postergacäo em que vive a lingua e a cultura galega, pelo que a nfvel profissional muitos docentes sentem que a cadeira de portugués pode ser um revulsivo. Por vários moti- (12) http://www.dpgaliza.org/ A situacáo atual do ensino da lingua portuguesa na Galiza 277 vos, porque alarga os seus conhecimentos e possibilidades e porque, ao mesmo tempo, os estudantes enquadram a lingua galega desde uma outra perspetiva, em termos de dimensáo e de utilidade. Face a esta vontade de criacáo detetam-se vários impedimentos: - Falta de apoio da autoridade educativa da Administracáo publica galega. - Auséncia de especialistas da cadeira e falta de convocatórias públicas de vagas da especialidade de lingua portuguesa. - Oposicáo de colegas e/ou direcáo da escola. As razoes para esta opo-sicáo podem ser diferentes: colegas de outras segundas linguas que veem ameacado o seu horário ou estabilidade no emprego; consideracáo de que o portugués náo é uma lingua importante para a formacáo dos alunos. - Insuficiéncia no numero de horas disponíveis do docente voluntário para lecionar a disciplina. - Excesso de disciplinas opcionais já oferecidas pela escola. - Desinformacáo, desinteresse ou desvalorizacáo em relacáo á impor-táncia da disciplina de lingua portuguesa dos estudantes, máes e pais. Mas uma vez criada a disciplina e as turmas de lingua portuguesa na escola, verifica-se que a sua continuidade ao longo dos anos académicos é muito complexa, desaparecendo muitas vezeš essa disciplina após um ou dois anos. As principals razoes para a sua desaparicáo sáo, segundo os depoimentos do docentes de portugués através da DPG: - Numero insuficiente de alunos. No ensino publico galego, os rácios para escolha de cadeiras sáo cada vez maiores, mas por causa da queda demográfica das últimas décadas, cada ano há menos estudantes nas escolas. Portanto, é difícil preencher o numero mínimo para formar uma turma. - Deslocacáo do docente que iniciou o processo para a implementacáo da cadeira de lingua portuguesa. A deslocacáo dos docentes é muito ele-vada no sistema educativo galego, as razoes sáo múltiplas, necessidades da administracáo ou interesse pessoal do docente. Como consequéncia, o professor de portugués numa escola, depois de um complexo processo, pode ser que náo continue no ano seguinte. O que já desencoraja muitos docentes a iniciar a burocracia para abrir uma turma de portugués. - Auséncia de apoio da direcáo da escola. Dentro das lutas de interesses dos claustros de professores e na rotacáo de direcoes é frequente a queda de disciplinas e maiores apoios a umas seccoes em detrimento de outras. Mesmo assim, em termos gerais há alguns fatores que favorecem -ou favoreceriam, se existisse vontade política- a criacáo de turmas de lingua portuguesa nas escolas secundárias da Galiza: 278 Xurxo Fernandez Carballido - Docentes competentes. O capital humano é dos principals valores que tem a implantacáo da disciplina de lingua portuguesa na Galiza, sobretudo, os que já lecionam galego, pois a sua reciclagem é rápida e efetiva, embora náo se possam desvalorizar as dificuldades. - Uso imediato e efetivo da lingua. Esta é a principal vantagem dos estudantes galegos face a alunos de outras regioes ou em comparacáo com outras linguas. - Sensacáo de maior facilidade. Embora o aluno galego, regra geral, tenha um horizonte de espetativas muito superior ao conhecimento real da lingua portuguesa, é certo que ultrapassadas as primeiras impressoes, o estudante galego tira maior proveito do seu esforco do que no caso de outras linguas. Também em relacáo a esta questáo vai ser determinante a focagem do docente, que deve priorizar a focagem comunicativa á história da lingua ou á dialetologia. - Proximidade. Em todos os sentidos e para tudo. Proximidade na rea-lidade social, cultural e linguistica, sobredimensionada pela Lusofonia, mas também na possibilidade de realizar projetos educativos de intercámbio, viagens, estadias, etc. Toda esta análise pertence ao ámbito do ensino publico galego, mas é preciso ter em consideracáo o grande numero de estudantes galegos que assistem a colégios concertados e privados. Estes centres educativos cos-tumam ter visoes da educacáo mais tradicionais, mas se a Administracáo publica impelisse a presenca da lingua portuguesa nos centres públicos, também os concertados e privados se somariam á iniciativa. Resulta surpreendente que nem a propria Administracáo responsável pelo ensino saiba o numero de estudantes. A Consellería de Education é inca-paz de oferecer um dado exato sobre e os centros que lecionam portugués e o numero de alunos que frequentam a cadeira de lingua portuguesa. Assim, é a DPG, uma simples associacáo de docentes, a encarregue de elaborar de maneira amadora e com grandes esforcos inquéritos que possam servir de referéncia para o planeamento das próprias atividades da DPG, para conhecer as necessidades dos docentes, dos centros e dos alunos, e para, em definitiva, conhecer a situacáo real da lingua portuguesa no sistema publico galego. Ao realizar as informacoes de forma náo institucionalizada, há muitos centros que náo respondem aos inquéritos, por esquecimento ou falta de interesse. O outro ponto significativo dos dados, é o alto numero de centros que náo mantém continuidade de um ano académico para o outro, o que está diretamente ligado com os mecanismos de como sáo oferecidas estas cadeiras nas escolas. A situacáo atual do ensino da lingua portuguesa na Galiza 279 Sáo aproximadamente 40 os centros a lecionarem portugués, mas com problemas de continuidade, ao depender exclusivamente da vontade e dis-ponibilidade do ou da docente. A mudanca de destino do professor para outra escola implica que a turma de portugués, independentemente do numero de alunos, desapareca. Isto faz com que a disciplina de portugués, acabe por ser uma cadeira "voluntarista". Outro desafio é a passagem do básico para o secundário, pois há muitas escolas do secundário onde náo há possibilidade de continuar lingua portuguesa aos estudantes que já o fizeram no básico. Também existe o pro-blema de continuidade dentro do próprio percurso do estudante dentro da mesma escola do secundário, com o qual o aluno de portugués de um ano pode deparar-se com a falta de portugués no ano a seguir, e isto é sempře uma grande barreira para os professores angariarem alunos e para os alunos cursarem esta disciplina. Face a esta situacáo, no ano 2010 foi apresentada uma proposta por todos os representantes sindicais do ensino secundário e apoiada pela DPG e que, como já foi explicado, foi rejeitada em Comissáo Parlamentar pelo Grupo Parlamentar do Partido Popular, grupo que detém a maioria do Governo, com dois pontos básicos: • Implementar a lingua portuguesa como segunda lingua estrangeira no sis-tema educativo obrigatório na Galiza. • A convocatória de vagas específicas de docentes de lingua portuguesa. Estas tomadas de posicoes político-linguísticas poem em causa o táo cacarejado plurilinguismo linguístico que as atuais autoridades governa-mentais galegas dizem desejar e reduzem a nada os discursos litúrgicos e vazios da irmandade e da geminacáo galego-portuguesa que as autoridades galegas, e também portuguesas, sempře utilizam em momentos protocolares. Enquanto náo houver uma política linguística decidida em prol da lingua portuguesa, em todos os níveis de ensino, os discursos sentimentais, saudosistas e passadistas sáo retórica. As oportunidades passam á frente dos galegos, outros náo duvidam em apanhá-las. Em relacáo com esta situacáo, em marco de 2013 foram apresentadas mais de 17.000 assinaturas em abaixo-assinado no Parlamento da Galiza, na Iniciativa Legislativa Popular Paz Andrade para a promocáo da lingua portuguesa no ensino galego113'. (13) http://www.pglingua.org/noticias/informante/5454-ilp-paz-andrade-atingiu-17000-assina-turas-e-esta-tarde-serao-entregues-no-parlamento-da-galiza 280 Xurxo Fernandez Carballido 3.4. Ensino da lingua portuguesa na Galiza. O ensino básico Segundo os dados elaborados pelo Instituto Camoes de Vigo em colabora-cáo com a DPG para o curso 2009-2010 havia 433 alunos de portugués na província de Pontevedra, em duas escolas, e 972 na província de Ourense, distribuídos por nove escolas. Evidencia-se a auséncia da disciplina de lingua portuguesa nas províncias da Corunha e Lugo e a concentracáo de alunos nas zonas de forte presenca migratória portuguesa na província de Ourense e o caso isolado, de entre todos os outros concelhos arraianos, do concelho minhoto de Tominho. Estes dados sáo ainda mais interessantes quando comparados com a presenca do portugués no ensino secundário, que ilustra o que já foi ana-lisado na seccáo sobre este nível formativo, a falta de continuidade entre o básico e o secundário da disciplina de lingua portuguesa. A maioria dos centres do básico que lecionam portugués estáo inseri-dos no Programa de Lingua e Cultura Portuguesa. Um programa dirigido aos estudantes lusodescendentes e a estudantes galegos dos centros onde o Programa é desenvolvido. Os centros aderidos ao Programa adscrevem pessoal docente portugués enviado pela Embaixada Portuguesa, através do Instituto Camoes, com o objetivo de manter a lingua e a cultura portuguesa entre as comunidades lusodescententes, mas também entre os alunos autóctones. Segundo informacoes telefónicas que pude apurar desde a Xunta de Galicia, para o atual ano 2012-2013, 11 escolas participaram no programa, 10 do básico e uma do secundário, e o Ministério da Educacáo portugués enviou 4 professores. O Programa parece interessante e muito positivo, sobretudo se se pude-rem alcancar dois objetivos: que os lusodescendentes possam conhecer a lingua portuguesa e que os alunos galegos também a adquiram. Mas os dados revelam que a implantacáo do Programa é insuficiente. A comuni-dade portuguesa é a de maior importáncia numérica na sociedade galega, e devem-se acrescentar a importante presenca de brasileiros e cabo-verdia-nos. Quer dizer, 4 docentes e 11 escolas, náo refletem a verdadeira dimen-sáo da presenca lusófona na Galiza, pelo que o objetivo deveria ser muito mais ambicioso: a implantacáo da lingua portuguesa como segunda lingua estrangeira em todos os centros de ensino da Galiza. A situacäo atual do ensino da lingua portuguesa na Galiza 281 3.5. Ensino da lingua portuguesa no ensino näo-formal Neste artigo é utilizado o conceito de ensino näo-formal para toda a formacäo oferecida fora do percurso do ensino obrigatório, do ensino superior e das EOI. Segundo a análise realizada por Figueiredo Capuz (2012:115) para este tipo de ensino näo-formal na Comunidade Autonoma da Extremadura, mas adaptando-a ä realidade social e administrativa gal ega, podem-se dife-renciar ämbitos de formacäo que väo ao encontro das necessidades especi-ficas de cada espaco social: -Formacäo ocupacional. Destinada a setores profissionais especificos que possam ter contato profissional direto com pessoas de lingua portuguesa, medicos, enfermeiros, empregados de balcäo, etc. -Formacäo contínua. Cursos focados a pessoas em contato com a utili-zacäo da lingua portuguesa ou que desejam melhorar o seu curriculo. -Escola Galega de Administración Publica (EGAP). Esta instituicäo da Administracäo autonómica galega organiza cursos de formacäo para o funcionariado publico, que faz todo o sentido no contexto da Euro-regiäo Galiza-Norte de Portugal. -Organizacöes transfronteiricas. Organismos como o Eixo Atläntico ou os gabinetes de iniciativas transfronteircas deveriam ter uma maior preocu-pacäo pelo conhecimento linguistico dos cidadäos da euro-regiäo. -Sindicatos e associacöes empresariais. Estas organizacöes tém um contato direto com a realidade laboral e econömica, pelo que para procurar novas oportunidades a competéncia linguística é importante. -Associacöes populäres. Estas entidades poderiam ter um papel muito importante na realizacäo de cursos de lingua portuguesa nos seus ämbitos de atuacäo. De facto, a relacäo entre associacöes galegas e portugue-sas é muito frequente, o mesmo se passa com as representacöes sindicais e empresariais, mas há a impressäo de que essas relacöes, pela parte galega, säo estabelecidas maioritariamente em espanhol e assim secundadas pelas congéneres portuguesas. Na Galiza, ao contrario do verificado na Extremadura, apenas o setor do associativismo está a desenvolver projetos de ensino e aprendizagem de lingua portuguesa. De facto, estäo a desenvolver e implementar projetos que tentam paliar as graves deficiéncias e inibicöes das diferentes administrates públicas. De todas elas, é a Associacom Galega da Lingua (AGAL) a que maior trabalho, iniciativas e sucesso está a ter no desenho e programacäo de eur- 282 Xurxo Fernandez Carballido sos de portugués de todo o tipo, independentemente ou em parceria com outras organizacöes. Este trabalho colaborativo entre entidades conhecedo-ras de realidades complementares deveria ser incrementado, em atividades presenciais ou em formato virtual 3.5.1. Ensino e-learning A respeito do formato dos cursos, estäo-se a consolidar duas possibilidades de ministrá-los, presenciais ou e-learning, dois sistemas compatíveis e que podem ser frequentados por publicos similares ou de perfis muito diferen-tes, embora nos Ultimos tempos as barreiras entre usuários e-learning e presenciais sejam cada vez mais etéreas. Assim, foi criado Portugués para «ósll4) um curso de portugués on-line adaptado äs necessidades especificas dos galegos, livre e gratuito. Elaborado pelo grupo Galabra -Grupo de Estudos nos Sistemas Culturais Galego, Luso, Brasileiro e Africanos de Lingua Portuguesa- da Universidade de Santiago de Compostela, empresa Imaxin Soffware e no que também cola-borou o professor da UM, Alvaro Iriarte Sanromän. Após este curso, também desde a plataforma da AGAL e o Grupo Galabra elaborou-se o curso Portugués no prato"51, que segue, a grandes tracos o sistema de trabalho descrito com antecedéncia, mas orientado ao setor dos empregados e funcionários da hotelaria e restauracäo. Nesse curso par-ticiparam 330 alunos em 2011, o que faz ideia da importäncia dos cursos e-learning. Também a AGAL, em colabora9äo com o sindicato Confederación Intersindical Galega (CIG), organiza cursos de portugués de nível básico para docentes on-line com a participa9äo de 320 e 98 pessoas, nas duas primeiras edicöes de 2011. As novas dimensöes dos cursos e-learning garantem inúmeras possibilidades aos utentes mas fazem mais complexas as investigates académicas. É muito difícil ou mesmo impossível conhecer todos os cursos que possam existir em linha ou que nível de presenca galega há neles. Se calhar os mais interessantes sejam os feitos através da plataforma de ensino ä distáncia do Instituto Camöes que oferecem até trés cursos de lingua portuguesa por semestre e em cujos dados näo se assinala a origem dos alunos mas a sua (14) http://www.portuguesparanos.org (15) http://portuguesnoprato.com/ A situacáo atual do ensino da lingua portuguesa na Galiza 283 nacionalidade institucional, quer dizer, um galego é indexado como espa-nhol, com independéncia do grupo linguístico a que pertencer. 3.5.2. Cursos presenciais Nas sociedades contemporáneas a administracáo publica traca as linhas prioritárias em política linguística, estabelece os objetivos a atingir e dese-nha as medidas para que o conjunto da sociedade chegue a esses objetivos. Se a lingua portuguesa fosse uma prioridade para a Administracáo galega faria o preciso para que a sua presenca estivesse assegurada no ensino formal e náo-formal. Na Galiza este empenhamento politico nunca teve a intensidade neces-sária para que tivesse uma presenca continuada. De facto, as unicas tenta-tivas foram elaboradas a partir do Projeto Mobilitas, através do programa europeu Interreg III, com cursos de lingua portuguesa em diferentes cida-des e vilas da Galiza para um publico geral. Com a inibicáo das diferentes administracoes -cámaras municipals, deputacoes e governo autonómico-, é o associativismo, especialmente a AGAL, a que organiza grande numero de cursos, focados de preferéncia ao publico juvenil. Os cursos OPS (O Portugués Simplés), é um curso de apresentacáo da lingua portuguesa para estudantes galegos do secundário. Durante o ano 2011 foram realizados 73 cursos OPS com a participacáo de 2122 estudantes. Já no ano 2012 a oferta também foi alargada ás escolas do básico com os cursos Cacimbo, oficinas para que os meninos e meninas tenham o primeiro contato direto com a lingua portuguesa e dos que já se realizaram 37 ateliés. Em geral, estes cursos sáo focados para que os estudantes tenham uma experiéncia em portugués no ámbito das suas escolas, pois para muitos pode ser o único contato com esta lingua ao longo de toda a sua vida escolar e, por outro lado, a contratacáo das oficinas parte normalmente dos profes-sores de galego, que apreciam nestes ateliés o reforco linguístico positivo e, sobretudo, sociolinguistico ao seu trabalho com a lingua galega. A AGAL também organiza cursos de portugués na cidade do Porto em colaboracáo com a Universidade do Porto sob a denominacáo aPorto"e> e que, embora sejam cursos presenciais em Portugal, sáo ideados para galegos. O curso é uma estadia minima de uma semana com especial atencáo á expres-sáo oral. Durante o veráo de 2011 foram 99 os inscritos nestes cursos. (16) www.aporto.org 284 Xurxo Fernandez Carballido 4. Conclusöes Ao longo deste artigo foi analisada a situacäo atual da lingua portuguesa no sistema educativo galego, do ämbito universitário ao sistema obrigatório de ensino, formacäo para adultos e näo-formal. A história da presenca da lingua portuguesa no ensino galego teve inicio no ämbito universitário, ligado aos temas filológicos galego-portugueses, e sofreu uma expansäo a outros niveis, EOI, ensino secundário, básico, e nos Ultimos tempos ao ensino näo-formal, sobretudo de identidades ligadas a organizacöes sociais, e ao ensino e-learning. Também é decrescente a presenca da lingua portuguesa segundo a franja etária e sócio-cultural, regra geral, quanto maior nivel de formacäo e maior idade, maiores conhecimentos em portugués. Nas trés universidades galegas há uma preferencia de temas linguisticos e literários nos cursos de línguas modernas. O mesmo se passa nos cursos de traducäo e interpretacäo. Por outro lado, os CLM das trés universidades oferecem um formacäo em portugués com uma perspetiva comunicativa. No caso galego, é na formacäo para adultos que há maior numero de estudantes de portugués na Galiza. Nas EOI os estudantes podem atingir o nivel B2 de portugués ao longo de 6 cursos, sempre desde uma ótica comunicativa da lingua. O ensino obrigatório, quer publico quer concertado ou privado, repre-senta o calcanhar de Aquiles da implantacäo da lingua portuguesa no sistema de ensino galego. No ensino secundário, a cadeira de lingua portuguesa está normalmente ligada ao professorado e ä cadeira de lingua galega, embora haja turmas independentes. Por outro lado, há aspetos, que sem terem a denominacäo específica de matéria de lingua portuguesa, também estäo presentes nos conteúdos linguisticos e literários transversais ä cadeira de lingua e literatúra galega. No ensino básico há poucas turmas e sem possibilidade de continuidade no secundário. Isto representa um gravíssimo problema, porque mesmo as turmas ligadas a zonas de presenca emigratória portuguesa e incluídas no Programa de Lingua e Cultura Portuguesa, näo podem continuar e acres-centar os seus estudos nos centros do secundário que lhes säo atribuídos. Nos Ultimos tempos tem ganhado muito peso o denominado ensino näo-formal, especialmente o ensino ä dištancia ou e-learning. Pela propria natureza destes cursos é difícil saber a importäncia do impacte desta oferta educativa na sociedade galega por parte de instituicôes públicas ou privadas lusófonas, especialmente o Instituto Camôes e os seus cursos ä dištancia. A situacäo atual do ensino da lingua portuguesa na Galiza 285 Na Galiza e preciso sublinhar a importäncia dos cursos on-line dese-nhados e organizados por organizacöes sociais, especialmente a AGAL. Em qualquer dos casos e uma linha de trabalho que se perspetiva com muito futuro, pelo que os cursos deveriam ir ao encontro das necessidades dos utentes, ainda que o processo se veja dificultado sem o apoio das administrates püblicas. Em geral, a presenca do portugues na Galiza continua a ser muito fraca em qualquer tipo de ensino, levada a cabo em muitos casos de maneira voluntarista e intuitiva, perante a inibicäo e falta de apoio das instituicöes püblicas. 5. 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Rodriguez, José Luis (2008), "A Galiza, umha lusofonia de fronteira", em Adas do VIII Congresso Internacionál da Associagäo Internacionál de Lusitanistas, Santiago de Compostela, Universidade de Santiago de Compostela. HOW CAN SOCIOLINGUISTIC DATA BE USED?* Celeste Rodrigues celesterodrigues@campus.ul.pt** Deolinda Simoes Deolinda.Reis.Simoes@at.gov.pt*** Our paper addresses the ethical and legal issues related to the display of the speech data included in sociolinguistic data bases, considering in detail the case of CPE-Var, a corpus of European Portuguese collected by the first author. Privacy, consent, data integrity, anonymisation, authorship, copyright and related topics are addressed. We provide general background of sociolinguistic data bases, discussion of the possible uses of the data, discussion of the consequences of misuse of the data, besides the relevant support to appropriate scientific use of CPE-Var data. Most ethical and legal questions arise when data are to be used outside the main scope of the initial research project. Even though the legal framework covers the first objective of the research, it is questionable if some other research proposals are also covered by the consent obtained. Our conclusion is that some further uses of CPE-Var data are legitimate, but others must be cautiously avoided or discarded. Keywords: ethic and legal rights, sociolinguistic databases, privacy, informed consent, authorship, copyright O presente artigo trata os problemas éticos e legais relacionados com a divulgacao de dados de fala incluidos em bases de dados sociolinguísticos, tomando para o efeito o caso do CPE-Var, um corpus recolhido pelo primeiro autor. Os tópicos discutidos incluem: privacidade, consentimento, integridade dos dados, anonimi-zacao, autoria e copyright, entre outros. É fbrnecido um background das recolhas de dados sociolinguísticos, uma discussáo dos usos possíveis desses dados e das * We thank M. E. Cabrita for a previous linguistic review of the paper. ** University of Lisbon, Arts Faculty (DLGR), Centra de Linguística da Universidade de Lisboa (CLUL), Lisbon, Portugal, under «PEst-OE/LIN/UI0214/2011» Project (Funded by National Fundings delivered by Fundac.áo para a Ciéncia e a Tecnologia (FCT)). *** Law and Forensic Sciences expert, Senior Officer of Customs and Tax Authority of the Finance Ministery, Lisbon, Portugal. 288 Celeste Rodrigues e Deolinda Simoes consequencias dos possiveis usos indevidos, para alem de argumentacao de suporte dos usos cientificos dos dados deste corpus. A maior parte das questoes eticas sur-gem quando se pretende usar os dados fora do ambito inicial da pesquisa. Embora os fins iniciais da pesquisa estejam legalmente cobertos, e discutivel se outros usos serao legitimos. A nossa conclusao e a de que alguns novos usos podem legitima-mente ser dados aos materials, mas outros devem ser avaliados com muito cuidado ou rejeitados. Palavras-chave: direitos eticos e legais, bases de dados sociolinguisticos, privaci-dade, consentimento informado, autoria, copyright. * 1. Introduction Among ethical problems involved in sociolinguistic research, there are: privacy, anonymisation, copyright and informed consent. Privacy is one of the major ethical issues discussed here, since private information is mentioned in several interviews. The high spontaneity level of some interviews creates the illusion of confidentiality, allowing private matters to be addressed. Sociolinguistic interviews often share the following characteristics: they are intended to provide useful manageable linguistic data in a format that allows linguistic description, statistical treatment of the data and both social and linguistic profile creation. The researcher tries to get all the information he can to better understand the data afterwards, although he may not show an explicit interest in those particular details. Data, after transcription, are usually included in data bases. Data consist of sound recordings of single individual interviews in pre-established appointments in an environment familiar to the interviewee. CPE-Var interviews have formal discourse, reading tasks and semi-informal discourse. Since the interviews had to be orthographically transcribed by students, privacy of the information concerning the speakers was challenged. In addition, some data is now available in a database, which was created to treat quantitatively the phonetic variants of interviews. This database has personal data of the speakers, although anonymisation requirements are generally obeyed. Apart from that, nowadays, voices are recognized with high probability in very short samples, if they are submitted to careful acoustic scrutiny. These interviews vary from 60 to 75m long. As a consequence, is it ethically fair to assembly even small parts of the interviews and to diffuse them in public speech databases? Can we use data to study the acoustic charac- How can sociolinguistic data be used? 289 teristics of voice? Is it possible only to reproduce some samples in scientific environments? Which are the limits? Which are the laws that we must observe in this environment? Speakers own their voices. The researcher who collected those voices is the owner of the interviews. Does the researcher have the right to freely disclose all the content of the interviews? Copyright matters of the researcher seem to interfere with speaker's right to their own voices. Another ethical question arises when we think about consent. Nowadays, consent is always asked, but not in the 90 s. CPE-Var doesn't have a written consent, even though the situation in the recordings was only possible with the voluntary consent of the speaker. What can a lawyer present for/against the use of this kind of data in public databases and in other domains? Furthermore, how can we assure that the integrity of the data is kept if we allow that data are used by other people? Can we change the data in any way? Can we, for instance, copy silence intervals to the parts of the interaction where speaker proper name appears? Or is it considered manipulation? Which are the rights of the author, as the author of the recordings and of the database where transcriptions appear? Several of these issues are developed below. Section 2 provides some general sociolinguistic background. Section 3 summarises methodological issues concerning data collection and interview format of CPE-Var. Section 4 mentions major limitations (both ethical and legal) to the use of data that emerged during the research. Section 5 further expands on the solutions implemented to avoid undesired ethical results. Section 6 focuses on the legal background of ethical issues. Finally in Section 7, we present some concluding remarks and refer to issues that must be taken into consideration in sociolinguistic research. 2. Sociolinguistic background Among Social Sciences, Sociolinguistics is a sub-field of Linguistics concerned with the correlation of society and language use. Sociolinguistics then combines technical knowledge from Linguistics and several other fields: Sociology, Psychology and behavioural sciences in general, etc. Following this reasoning, sociolinguistic work supposes a wide knowledge of the social tissue and of the behaviour of speakers according to different settings of language use, from the start. 290 Celeste Rodrigues e Deolinda Simoes Familiarity with Portugal's social reality and its culture as regards language use, on the one hand, and the linguistic knowledge which rendered such work possible, on the other hand, have led Rodrigues to build CPE-Var corpus (Corpus de Portugues Europeu - Variacao), since such a collection of adequately stratified linguistic data was not available for European Portuguese (EP) in the 1990s. This collection of linguistic data includes native speakers from both major EP dialects and, consequently, may exemplify the behaviour of speakers of two dialects, one closer than the other to standard EP. EP in mainland Portugal though is acknowledged to have small linguistic variation since speakers from all parts of the country understand one another. Several variation features, namely in the phonetic shape of words and in the prosodic curves that characterise single dialectal varieties can, however, be found. Variation in syntax and in the lexicon is also found, although it is generally considered to be smaller. Several variation phenomena are associated to sociocultural differentiation. There are two main dialectal and geographical areas in the Portugal's mainland: center and south area is mainly flat and the north is more mountainous. Rodrigues chose two targets: Lisbon area, within the geographical area where linguists have already acknowledged to be found a language variety that generally avoids several linguistic features, known to identify nonstandard varieties of EP (in the center and south area), and Braga, which belongs to the northern area where the language has several different (and sometimes stygmatised) linguistic features. The former is often considered to be more innovative and the latter more conservative, as a consequence of language formation and history (Castro 2006, Cintra 1971). Lisbon, as the capital city, has a considerable part of the country's population (considering the territorial area covered) with sociocultural elite, nearly all governmental bodies, the most important media and road infrastructures. It is also the political and financial center of the whole country. As a consequence, educated speakers from Lisbon or from Coim-bra (in center area) tend to use unmarked linguistic features, not only in writing, but also in spoken language (a certain kind of linguistic standard). Like any other dialect, Lisbon dialect has sociolinguistic variation. Only the linguistic features present in the spoken language of the educated speakers tend to spread all over the territory. Some of its features are now found in geographical areas where they were not expected (for instance, the centralization of stressed pre-palatal lei is nowadays found in the Alentejo). For all these reasons, the importance of the linguistic features of the dialect spoken in Lisbon is naturally high as such features may spread, even if the speakers How can sociolinguistic data be used? 291 are unaware of this diffusion process. Adoption of standard language features by speakers of other dialects (standardisation) is particularly visible when it is quantitatively relevant. This often happens when these speakers interact with someone from outside their region (be it from the standard dialect or not), as it is the case of the CPE-Var. Lisbon dialect is different from non-urban areas within the dialect of the center and south. Unlike the rest of the geographical area, it shows a tendency to close initial unstressed front vowels and a tendency towards centralisation in general (either in stressed or in unstressed position). These processes lead to neutralisation of several phonological vowels in certain highly productive contexts. Moreover, the Lisbon dialect has a high level of vowel weakening, culminating very often in vowel deletion. As far as the consonantal system is concerned, the Lisbon area shows an innovative variant related to sonorant Irl. The phonological system also has two con-textually motivated variants, a tap in Coda position (carta, letter) and in onset intervocalic position (cara, expensive) and a trill in onset (rapaz, boy, carro, car) after a coda segment (melro, blackbird) (see Mateus and Andrade 2000). The trill is realised most commonly in Lisbon as [R], unlike the alveolar pronunciation it shows in some speakers of other dialects (the segments are in free variation). [R] is considered to be an innovative feature of Lisbon speech that is now spreading to the other varieties of the language (it may be noted incidentally that this feature keeps its anterior nature in the nearby regions of the south). The main goal of Rodrigues's PhD doctoral dissertation was to determine how the features of the standard dialect spread in the dialect used in Braga, as an exponent example of this northerner speech, which means that she had to collect a corpus of Braga speech comparable to the one collected in Lisbon. Braga is an ancient town, highly rejuvenated by industry and the establishment of university facilities in the past three decades, among other factors. It represents here the north region where Portuguese developed and where some ancient linguistic features are still present today. Salient features of Braga speech include the absence of nasal vowel closing and the pronunciation of a bilabial stop or a fricative for the phonological fricative hi (luvas, gloves) and a small degree of vowel deletion phenomena. Nasal codas are still present in Braga dialect, unlike in the other dialects. Braga also exhibits a typical prosody, quite distinct from the Lisbon speech (Vigario e Frota (2003), among others). Variation can be found among speakers, according to the degree of attention to speech, the kind of interaction established and the gender and the sociocultural profile of the speakers. 292 Celeste Rodrigues e Deolinda Simoes 3. Description of methodological issues concerning CPE-Var CPE-Var interviews follow the general lines of sociolinguistic interviews, described by Labov (1981), as will be shown below. The investigation was initially meant to identify the phonological and phonetic features that were subject to variation in the cities of Lisbon and Braga. It involved, then, a sample of interviews of different speakers characterised by specific socio-cultural profiles. Speakers were classified in four education levels and in five age groups. Even with all these differentiation factors, since no income information was collected, the sociocultural profiles were only approached. Several linguistic indices/markers and stereotypes of speaker voice were identified (see Rodrigues, 2003). Recording quality had to be high to pursue such objectives: very small properties of the acoustic signal. Recordings had therefore to be done in a controlled environment with the speakers' previous agreement. These characteristics rend it possible for us to use the interviews for several other purposes nowadays. The interviews are linguistically rich enough to allow the study of several linguistic topics from distinct perspectives: phonetic, phonological, morphological, syntactic, reading and spontaneous discourse analysis, etc. That is why we have to deal with ethical issues in this new phase of data use.a: 3.1. Data collection CPE-Var includes 180 single sociolinguistic interviews among speakers of Lisbon and Braga collected from 1996 to the end of 1998. These interviews often include personal information raising a number of ethical and legal problems to the researcher. Sensitive topics present in some interviews and the use of voice materials for identification of acoustic parameters relevant to the identification of speaker's voices raise many ethical concerns: namely information privacy and confidentiality, transcription and recording ano-nymisation, author's rights, among the most important. Most of the problems may be expected from the beginning, others come around only in the course of the investigation or afterwards. (1) For example, some orthographic transcriptions of CPE-Var data were useful for papers on EP syntax properties (Duarte, Ines, Maria Joao Ereitas, Anabela Goncalves, Matilde Miguel and Celeste Rodrigues (2002)) and a part of CPE-Var is currently being used to identify robust acoustic parameters of speakers voices. How can sociolinguistic data be used? 293 Sociolinguistic interviews often share the following characteristics: they are intended to provide useful manageable linguistic data in a format that allows linguistic description, statistical treatment of the data and both social and linguistic profile creation. Researchers try to get all the information they can to better understand the data afterwards, although they may not show an explicit interest in those particular details. Data, after transcription, are usually included in databases. Data consist of sound recordings of single individual interviews conducted in pre-established appointments in an environment familiar to the interviewee. CPE-Var interviews have formal discourse, reading tasks and semi-informal discourse. Informal speech samples sometimes include personal information. It would be un-ethical to divulge this information (for instance, original explanations/ideas, appreciation on the moral conduct of public or otherwise recognisable figures, on the speaker's health, contents of an unexpected phone call, etc.) for it was not meant to be revealed though it was recorded. Some speakers avoid sensitive subjects, others do not. Moreover, these statements/ opinions combined with personal information given at the beginning of the interaction and the quality of the voice recorded clearly identify the speaker, even though the researcher omits the speaker's name in the transcription or the database. Nowadays, accurate voice recognition occurs in very short samples if they are submitted to careful acoustic scrutiny. These interviews vary from 60 to 75m in length. Therefore, some questions may be raised: is it ethically fair to assembly even small parts of the interviews and to divulge them in public speech databases? Is it possible to reproduce only some samples in scientific environments? Where do we set the limits? Which laws must we comply with in this environment? Must all data collections have informed consent files signed beforehand? Most of them do not have such files, especially the first ones. CPE-Var does not either, even though the situation in the recordings was only possible with the voluntary consent of the speaker. On what grounds can a lawyer argue for or against the use of this kind of data in public databases and in other domains? 3.2. Speakers Target speakers were born either in Lisbon or Braga and have lived in their cities most of their lives. They have been selected according to their social profile: they are either male or female, from five age groups and four education levels. 294 Celeste Rodrigues e Deolinda Simóes Some interviewees had some previous knowledge of the interviewer's work, others did not. Speakers were asked to collaborate in a research that would lead in the first place to the interviewers PhD dissertation. Speakers were informed of the general research goal, that is, dialectal comparison. Speaker anonymity was assured. Speakers agreed to participate in all the tasks the interview comprised, including reading of a long word-list, reading of a list of sentences and a text. They also agreed to entertain a non-oriented dialogue on topics of their choice. No consent document was signed at the time (1996-1998) since speakers agreement was regarded as tacit and at that time such document was not required. Their consent is obvious considering their willingness to be interviewed and the fact that several refer to the recording procedure in the course of the interview. Most speakers relaxed after the reading tasks, allowing sometimes for the linguistic interaction to go on and on, and achieving a degree of attention to discourse next to the vernacular. Other speakers, though, always kept in mind that they were speaking to someone that did not belong to their linguistic variety (as the results of Rodrigues (2003) show). Even though speakers pay different degrees of attention to the way they talk in this last part of the interview, the spontaneous speech collected is of high standard quality. It is informal enough to describe the linguistic differences of the two dialects under analysis, namely regarding both phonological and phonetic properties of the language in its current style (in the above described situation). Linguistic variation phenomena were the main focus of research. 3.3. Interview Interviews were all made by the same interviewer, keeping as far as possible the same linguistic situation. Interviews had no observers and were made in a quiet room; most recordings were made in an environment familiar to the interviewee. A PMD Marantz portable recorder equipped with a unidirectional microphone placed in front of the interviewee (at 20 cm distance) was used to capture the recordings. Analogical recordings are now adequately preserved in digital format. Interviews have the following structure: at the beginning, a part of formal discourse (where speakers identified themselves and their social profile - this part of the interview is the most formal of all parts involving sponta- How can sociolinguistic data be used? 295 neous speech), three reading tasks (550 isolated words presented in separate cards, a list of sentences also presented in separate cards, and a one-page text from the weekly press), followed by an semi-informal dialogue where speakers were asked to relax since their test phase had been accomplished. This structure was used to test if a different order of the standard Labovian procedure would capture more casual spontaneous speech at the end. Labovian sociolinguistic interview tries to capture informal speech style at the beginning and proceeds to more formal styles. We anticipated people's relationship would develop all along the interview, leading to a lower degree of formality in the final part, if the interview is long enough. This assumption was verified, since results of quantitative analysis of variation phonological phenomena show an increase in the use of informal variants in this last part of the interview (Rodrigues, 2003). 3.4. Interviewer The interviewer belongs to a third dialect variety of EP, and thus all interviewees should feel free to use their native dialect alike. She is a native speaker of the southern dialect of continental EP, but not of the Lisbon area. She acquired EP on the west coast of the Alentejo. As she is a non-standard speaker of EP, all the interviewees should feel equally at ease to make use of their native dialect. 4. Ethical problems Some interactions conveyed personal details of private life that from the beginning create in the researcher a sense of responsibility as regards disclosure of these aspects of the interview. We believe that not all parts of the dialogue present in the interview should be disclosed, even in an academic environment. Due to the singularity of the interview, the intimacy degree of the participants grew along the interview. Most of the interviews show speaker behaviour close to the vernacular, as expected. Note that most speakers had no previous knowledge of each other and met only once before the recording.12' (2) CPE - Var allows the identification of different attitudes from speakers towards the interviewer and the interview itself. Most speakers accommodate linguistically to the interview situation, some showing more careful speech than others. 296 Celeste Rodrigues e Deolinda Simóes There were speakers who mentioned having witnessed sexual assault committed by children, other speakers had been involved in conflicts with fire guns, others revealed aspects of their health and private life, events which the researcher deemed inappropriate to freely disclose. For this reason, one of the most important ethical problems identified is related to secrecy, in other words, the need for the researcher to keep private life information only to herself, if it was disclosed in the interviews. How can private information be kept when it is present in the recording and the recording is going to be transcribed by undergraduate students? How can the researcher assure a speaker's anonymity if speaker's name is spontaneously given during the interview? How can anonymity be preserved if acoustic study of the voice recorded can reveal a speaker's identity? Another ethical problem relates to the use of the data for objectives different from the ones initially devised. Speakers were informed of the general aims of the research. They cannot, however, be informed of new research goals since 15 years have elapsed, their phone numbers have changed and they cannot be reached anymore. This problem is sensitive since tacit consent was obtained and the law now states the need for signed consent. If written consent had been obtained, the rights of the researcher would have been assured. Does tacit consent have the same value as written consent? We will discuss how Portuguese law rules over this subject matter. A third ethical problem is related to the right of speakers to their voice in legal recordings, such as the ones we have in CPE-Var. What can one do with the informant's voice? Can we manipulate the interview, for instance, to erase parts of the speech deemed to be intimate or parts where the name of the speaker is given? A fourth problem concerns the rights of the researcher to the original research. In this particular case, the researcher created her own model of interview (although based in Labovian interviews), she collected the whole set of recordings, she transcribed most of the interviews and she is also the author of the database where samples of the data are included. Are there any limits to her authorship and copyright due to the kind of data involved (namely, voice recordings)? All the tasks named above are time consuming and a lot of effort was made to bring them about and to keep them completely private. Does the researcher have the right to combine linguistic information and speakers' identity or can she only deal overtly with linguistic information and the speaker's profiles? Can the researcher use the data for academic How can sociolinguistic data be used? 297 purposes or only for the PhD for which it was initially designed? How long are speakers entitled to their privacy? When can the data be freely used? These are the major ethical topics which will be discussed presently. The use of CPE-Var in the course of the PhD dissertation raised no ethical problems to the researcher because all parts of the transcriptions presented avoided private or sensitive topics. Moreover, the academic environment is the one initially anticipated. In spite of that, a first problem concerning the use of the CPE-Var interviews came up when transcriptions of the whole interviews were to be made. Complete orthographic transcription was supposed to be made by undergraduates. This is when the researcher started to worry about privacy issues. How could she continue to assure privacy/confidentiality of the interactions and speakers' anonymity? Furthermore, were there in the interviews any hints about the speaker's consent, so that it would be undisputable that they could legally be used? 4.1. Ethical problems in detail Let us start with the issue of consent since most ethical questions raised above relate to it. Written consent is always required nowadays although it was regarded as unnecessary in the 1990s. CPE-Var does not have signed informed consent. Sometimes oral consent was given during the interview, sometimes it could be inferred from the interview itself. Tacit consent was always obtained, however, since all the speakers agreed to willingly participate. Furthermore, they read aloud a large amount of reading materials to be clearly captured by a visible tape recorder placed in front of them. Their performance would be impossible had they been coerced. The interviews involved only previously contacted speakers who showed no a priori problems about speaking with the interviewer. No payment or any kind of feedback was promised since the research itself was not funded. CPE-Var recorded interviews are then admissible data for language study and, furthermore, the voices captured are useful for several purposes. We believe that we have obtained tacit consent since the interviews were previously scheduled and recorded with a table microphone and a portable PMD tape recorder in front of the speaker. The law excludes evidence in court only if information is obtained through private life intrusion, through home, mail or communication violation without the consent of the holder. This kind of evidence would then be considered null and void. None of the 298 Celeste Rodrigues e Deolinda Simóes above-mentioned situations occurred during CPE-Var recordings. These recordings would, therefore, be legitimate even in a court of law. The interviews frequently include the speakers' name, as we have mentioned. Furthermore, speakers may often be identified by their knowledge of the topics mentioned, opinions given, names dropped during the talk, etc. As a consequence, privacy / anonymity / confidentiality issues were at stake, if undergraduate students were to have access to the interviews. Students asked to perform the orthographic transcription task had been previously coached and asked not to disclose any information present in the recordings without the researcher's consent. No problem arose in this transcription phase or ever since, even though we have no guarantee that undergraduate students kept their word. We are fully aware that that kind of speech obtained during the interviews was only possible in those particular circumstances: two people alone, face-to-face, in a dialogue setting that creates the illusion of intimacy. This illusionary sense of intimacy was considered fundamental in order to get the sort of data the research set out to analyse. Our target was semi-informal speech data which are only available when the informants trust the interviewer and feel at ease. Phonetic transcriptions were made by the researcher herself; therefore, no problems occurred during that phase either. For that matter until conclusion of the researcher's PhD no problems came up in the use of the data of CPE-Var. A database was built to keep all the relevant data used in Rodrigues's PhD. Data include samples of phonetically transcribed occurrences of words in context, classified linguistically. The classification includes the speakers' sociolinguistic profile. The database is available exclusively to the holder; it is considered private and Rodrigues holds all legal rights to it, namely, reproduction, display, manipulation, etc. See below what the Portuguese law states about copyright. Some ethical issues came up later, when voice of some informants was to be used to analyse their acoustic properties in order to establish criteria / parameters for voice identification. Would it be morally reasonable to use the data for this specific purpose? The main area of research had been mentioned, but the specific topic addressed was not. We could not use a methodology that would constrain the informant's speech in order to collect good quality informal speech data. In this sense, our means were justified by the objectives of data collection. Concessions were made due to the need to collect spontaneous speech data of appropriate quality. Even if it is reasonable, does the law in any way prevent this kind of research with How can sociolinguistic data be used? 299 this kind of data? How can speakers' anonymity be assured if their voice is under acoustic scrutiny? Forensic Phonetics has developed hugely in recent years and, if careful treatment of appropriate voice data is made, it can provide reasonable evidence of the speaker's identity beyond the shadow of a doubt. We participate in a research project that aims at evaluating the relative importance of acoustic parameters towards speaker identification focusing in EP dialectal data. Can we use CPE-Var data for this research? It is worth noting that the recordings would not exist had Rodrigues not made them - they are therefore a product of her technical work and she may argue that she is the owner of this artifact'. More than 15 years have elapsed since data were collected: is this enough to allow for disclosure of the data for different research uses? Since consent for disclosure of the interviews contents was inferred, all parts of the CPE-Var data that are not deemed private nor can they do the speaker any harm can be used. These data are disclosed by means of the orthographic/phonetic transcriptions but not through the all sound recording of the voices, even though some parts of the recording can be disclosed to exemplify several research issues. This means that crimes, intimate affairs, health condition, etc. mentioned by some speakers are not disclosed. What about the confidentiality of new ideas, theories, phone numbers which are revealed, etc? They were not disclosed in the first attempts to show the data. Meanwhile, after 15 years we do not deem that secrecy of these matters is needed. Time has rendered such secrecy useless (for instance, telephone numbers have changed and are therefore no longer accessible). Data were only disclosed for scientific purposes in small samples (proportionality) enough to verify the hypotheses. Transcribers were asked not to disclose any of the information present in the interviews lest they face prosecution. What about anonymisation? Anonymisation of transcriptions was mainly assured by means of coding procedure. For instance, speaker Maria Melo (fictitious name) was codified as informant number 32 with the profile LF32, meaning that it is a Lisbon female graduate speaker in the 2nd age group. Speakers were thus retrieved straightforwardly. What about the recordings? Although the speaker's name does not appear clearly in all recordings, in some it does either at the beginning or somewhere else. When the interviewee's first name appears, it can be replaced by another name in the transcriptions (normally, a similar one, for prosodic reasons). What should be done within the recording itself? Should we replace the 300 Celeste Rodrigues e Deolinda Simóes name by a silence interval? This changes the recording integrity and may even be termed manipulation. What else can we do? The solution we have adopted is simply, for the purposes of the research project concerning the acoustic analysis of voices from the CPE-Var, not to use those parts of the interview which include the speakers' identification or other identifiable people. Do we have the legal right to use CPE-Var data for other research uses that could not have been anticipated from the beginning? Are there any limits to using it? To assure anonymisation only the number of the informant, if possible, is given. If that is not possible, then the substitute (the name by which the proper name was replaced) is used. Otherwise the code attributed to the cell of the speaker is mentioned. Using this procedure guarantees that our speakers cannot suffer any damage for having placed their trust in the interviewer during the interview. A speaker who might potentially be charged with committing a crime cannot be charged since his anonymity was preserved. This procedure also renders it impossible for any absent person referred to in the interview to bring charges against us since we do not disclose his/her name. Even though we did not promise speakers any feedback of our collection of data, they may receive feedback, if they so wish. Informants may have access to the publications authored by Rodrigues, including books, scientific papers, presentations to symposia, etc. They can also reach Rodrigues at the University. 5. Ethical and legal rights Legal limitations to the use of acoustic signal data recorded and their transcription outside the context where they were collected, even if exclusively in academic environment and for research purposes, constitutes a very important and open issue from the Ethics and Law viewpoints. We will now address the above-mentioned open questions, particularly those that concern the speaker's personal data and such data legal protection - i.e. the human being and his own data -, namely, the right to the reservation of the intimacy of private and family life under Article 26 Nr. 1 of the Constituicäo da Republica Portuguesa, the Portuguese Republic Constitution. How can sociolinguistic data be used? 301 5.1. Privacy It is worth noting that the above-mentioned rights have been deemed so important in modern societies that they were afforded constitutional dignity. In addition, according to publications of Professors Gomes Canotilho and Vital Moreira (2007), the normative scope of the fundamental right to the reservation of the intimacy of the private and familiar life must keep in mind the following aspects: respect of each others behaviour, respect of anonymity and the respect of rules of life in society. These fall under personality rights, the violation of which is punished by law. Canotilho and Moreira (idem p. 182) argue that "the right to the secrecy of human being" (image rights, the right to speak, right to private life) should be intrinsically linked to personality rights: "the constitutional criterion should perhaps start from the concepts of privacy - (Article 26 Nr. 1) and human dignity - (Article 26 Nr. 2 of the Portuguese Constitution) so as to define a concept of privacy of each person, culturally appropriate to contemporary life.". In line with this, Andrade (2004, p. 498) also contends that the latest revision of constitutional law: "raises to the constellation of Rights, Freedoms and Guarantees in criminal matters (Article 26, Nr. 1) the right of every man - and him only, to decide who can record his voice". He further emphasised: "the full availability of the human person on the spoken word as a direct expression of his/her own personality and dignity", which was enshrined in the Constitution. Andrade also considers the right to speak from a double dimension perspective: a) A positive dimension - meaning the legitimacy to authorise the recording and the audition, freely, with no restrictions; b) A negative or exclusive dimension - meaning the freedom to refuse the recording and the audition, with no restrictions. Andrade argues that the law protects the right to speak as personal goods, as a direct expression of the speakers personality in communication with other members of society. In this respect it is worth noting that the fundamental provision of said Article 26 Nr. 1 also grants protection under legal and constitutional law to the image and to the voice, more precisely to the word, by listing these rights, together with the above, such as the right to good name, to personal identity, to the personality development and to citizenship. This means that 302 Celeste Rodrigues e Deolinda Simoes the word is protected by the supreme law of the nation by making sure that particular caution must be exercised when capturing voice and image to avoid conflicting with other rights, including the right to privacy. 5.2. Database and Copyright The Portuguese Code of Copyright and Related Rights of 1985 (Decree-Law Nr. 63/85, March, 14th, amended by Law Nr. 65/2012, December, 20th) aims at protecting authors of literary, scientific and artistic works. In its Article 1, Nr. 1, it defines such works as: "intellectual creations of the literary domain, scientific and artistic in any way externalised." This provision protects works from any misuse, as well as from any economic benefits arising out of such misuse or exploitation. The Copyright Code protects patrimonial rights, but also the rights of a personal nature, called moral rights. Influenced by European Union law, the copyright term was extended and works are now protected for a period of 70 years (when before the term was 50 years) to strengthen the preservation of historical and cultural heritage. It should be noted that along with the industrial property law, protection of the literary, scientific and artistic works as well as the rights of creators, both from the economic and moral standpoints falls under copyright law, one of the areas of intellectual property. Regarding the contents of the data on CPE-Var, described above, the legal framework should comprehend all the data recorded as forming a body, which must be understood to mean a database, and to that extent its legal protection is conferred. Therefore, in our research there are two databases: one is the collection of recorded interviews and the other the database created to process quantitatively the phonetic transcription of word occurrences in the CPE-Var recordings. Rodrigues, in her capacity of CPE-Var author, is entitled to act in the management, protection and defense of her work, and may authorise its use by third parties. Nowadays databases enjoy broad legal protection, both under the Portuguese and EU law. Thus, Decree-Law Nr. 122/2000, July, 4th, which transposes into national law EU Directive Nr. 96/9/EC of the European Parliament and the Council, March, 11th, sets out the legal protection regime of databases. The solution now adopted, by overriding EU law, provides double protection: for one, the databases that constitute intellectual creations How can sociolinguistic data be used? 303 are protected by copyright with some special features; and then it provides protection of the investment of the manufacturer of certain databases. The Portuguese Law then sets out what shall be and is meant by database by defining it in its Article 1, Nr. 2 (subject) as: "a collection of works, data or other materials, arranged in a systematic or methodical way and individually accessible by electronic means or other." It also establishes that databases are protected by copyright and that such protection is subject to country of origin, considering the author who is qualified as such by the law of the database country of origin. The European Community, given the importance of fundamental freedoms referred to in the Charter of Fundamental Rights of the European Union, strengthens the protection of fundamental rights, setting out (under Article 7) respect for private and family life: "Everyone has the right to be respected for his private and family life, his home and communications." and (under its Article 8, Nr. 1) entitled protection of personal data it expressly lays down: "Everyone has the right to the protection of personal data", reinforcing and conferring legal dignity to this subject matter. Portuguese Law assures data integrity and preservation of personal dignity, which is one of the most important legal principles of the Portuguese Constitution. It also assures the right use of the data and, for that reason, good-faith is imperative in all manipulation of the data and in the general use of the data exclusively in academic environment to protect its quality, the author and the speakers' anonymity. 5.3. Personal data and consent In addition, in this context the "Law on Personal Data Protection," Law Nr. 67/98, October, 26th, transposes into the Portuguese legal system Directive 95/46/CE of European Parliament and the Council, October, 24th 1985 on the protection of individuals with regard to the processing of personal data and such data free movement. Law Nr. 67/98 first sets out the general principle that the processing of personal data must be made in a transparent manner and with respect for private life as well as rights, freedoms and guarantees. In our view, this principle applies to the contents of the interviews and to the personal data reported by respondents during the interview, which were duly protected and complied with such legal requirements. 304 Celeste Rodrigues e Deolinda Simoes The Personal Data Protection Law defines, among others, the meaning of the following expressions: personal data, personal data processing and data consent, due to the particular importance of this latter term. Accordingly, the law sets out clearly (Law Nr. 67/98, Article 3 h)) what is meant by consent of the owner of the data: "any expression of intent, free, specific and informed, under which the holder accepts that personal data be processed." The interviewee who provides access to the interview and simultaneously authorises its recording is thereby granting his free and spontaneous consent. As argued by Andrade (1992, p. 251) consented recording or its use is excluded from the typicality of illegal events for the following reason: if consent given by the author is valid, it can never be alleged to be null or void on grounds of intrusion of privacy, since consent was given by the holder (a right freely available) and as such the interview has the holder's effective intervention. The National Commission for Data Protection (NCDP) was created in Portugal to examine compliance with the legislation. The NCDP is an independent administrative body with power to control and monitor personal data processing, with strict respect for human rights and fundamental freedoms and guarantees set out in the Portuguese Constitution and Law. The NCDP is the National Authority for Control of Personal Data that liaises with the data protection supervisory authorities in other countries. 6. Concluding Remarks Our paper described in detail the CPE-Var collection of sociolinguistic data. During the processing of the data, several problems arose which posed some ethical dilemmas. In the above sections we have discussed some of those problems from a legal point of view, namely privacy, confidentiality anonymity, use of data outside the scope of the former investigation for which they had been collected, copyright issues, personal right to voice and image recording, consent, etc. As regards privacy/confidentiality, it should be noted that CPE-Var speakers have never expressed their wish to privacy. All the recordings were obtained after a brief appointment where speakers were informed of the general research goal and where they gave their consent verbally to the recording. In the 1990s this was deemed adequate procedure to collect legal speech data in Portugal. No image was captured. Since the recorder and a clearly visible microphone were placed before the speakers, all the recordings had the interviewees' spontaneous collaboration. After the reading How can sociolinguistic data be used? 305 tasks, interviewees spoke freely and for as long as they wanted. Their consent to the recording is obvious. Orthographic transcriptions of the spoken speech were carried out by undergraduate students under the supervision of the corpus author. Undergraduates were asked not to disclose the names and information present in the interviews. Phonetic transcriptions were carried out by Rodrigues only and therefore no problem arose during that task. Rodrigues is deemed to be the author of the collection of recordings and she has therefore exclusive power to explore and give access to the data, once data integrity and appropriate use are assured. Recorded voice is considered property of the author and is used exclusively for research purposes. Exemplification is restricted to small excerpts proportional to the needs. A code was attributed to each speaker in order to keep anonymity in the database created to process the phonetic transcriptions. Speakers have been ascribed an alphanumerical code that combines information about their provenience, age, gender and instruction level. Rodrigues uses CPE-Var to explore voice quality. For that purpose, she only uses the parts of the talk that do not contain personal data or any other private information. All the results of scientific exploitation of CPE-Var data are currently available in several publications, providing the social feedback desired in all scientific research. We believe that speakers collaborated with the researcher in good faith and as a consequence, Rodrigues feels she is under obligation to respect them by making sure that data will only be used in their best interest (that is, by producing no damage to their lives). Portuguese Law follows EU law in the protection of all fundamental rights of speakers and of the author of the various products of this sociolinguistic research. In Social and Human Sciences most of the above mentioned ethical issues have proved to be particularly sensitive within Medical Sciences. The importance of good care of the human body and the right to receive best treatment are major concerns in this area. Above all, it is fundamental for each researcher to establish a clear line between what is ethically appropriate/irreproachable behaviour and behaviour which is ethically reproachable. If this line is never crossed and if the researcher acts according to the universal principle of good faith s/ he will be able to process ethically all sensitive items presented by the data. The researcher has to reach a compromise between the best interest of the research and the best interest of the speakers in a sociolinguistic research. 306 Celeste Rodrigues e Deolinda Simoes Does our methodology pass the ethical tests normally used, say, in Medical Sciences? 3) The impartiality test - Would we want someone to apply to us the methodology we have adopted? 4) The universalisability test - Would we want our methodology to be applied to any other similar cases? 5) The interpersonal justifiability test - Do we have good reasons to justify our methodology options? Our methodology passes the impartiality test. We would not mind if equal methodology was applied to us, since the interview was previously scheduled and lasted only one hour. Our recordings assume, from the beginning, that a semi-informal dialogue involving an interviewer from a dialect different from the informant's would occur. As it occurs only once, in principle, no damage results to the informant, apart from possible waste of time. Informants could refuse to participate in the study, either at the beginning or during the interview (free will principle). Furthermore, the research's main goal is socially recognisable as good, that is, the acquisition of more scientific knowledge of EP language daily use. Our methodology also passes the universalisability test. It can be used by other researchers, since it is described in depth in published papers and no damage results from its application to the target speakers (on the contrary, its application enriches society, as more scientific knowledge can be obtained). It also passes the interpersonal justifiability test since our reasons for choosing this methodology are explainable and easily understandable. Portuguese literature on ethical issues in sociolinguistic research is scarce. We found no works published on the subject, besides the ones on bioethics, economic and human resources, law or computational engineering, media and philosophical theories were identified. Problems may arise if there is a conflict between two methodologies achieving the same result, one more beneficial than the other. Our methodology is not intrusive (it produces no harm to the speakers) therefore we believe that it is minimally invasive of personal life. How can sociolinguistic data be used? 307 References Amarakone, Keith and Sukhmeet Panesar (2006): Ethics and the Human Sciences, Elsevier Limited, printed in Italy, p. 211. Andrade, Manuel da Costa (1992): Sobre as Proibigöes de Prova em Processo Penal, Coimbra, Coimbra Editora, p. 121 and ff.. Andrade, Manuel da Costa (2004): Consentimento eAcordo em Direito Penal, Coimbra, Coimbra Editora, ISBN 972-32-0438-X, p. 498 and ff. Britz, J. J. 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Ou seja, um conjunto de tentativas (medidas e/ou atividades), umas explícitas e outras implicitas, no sentido de regular as práticas linguísticas de e numa comunidade como (respei-tantes exclusivamente ä comunidade linguística em que nos inserimos) as relacionadas com (i) o Acordo Ortográfico, (ii) o ensino do portugués no estrangeiro, (iii) o estatuto do portugués na Uniäo Europeia, (iv) progra-mas, manuais e exames de portugués em Portugal, (v) a terminológia linguística. 2. Trata-se, obviamente, de um título bem-vindo ä bibliografia portu-guesa sobre a matéria, que infelizmente näo é assim tanta. Para além disso, num formato (de bolso) e numa colecäo (O Essencial Sobre) que säo deve-ras convidativos para, praticamente num relance, se ficar a saber por que linhas é que se tem andado a coser a relacäo entre política e lingua portu-guesa, comecando pela "Cultura linguística" (pp. 17-31), continuando pelas "Práticas linguísticas" (pp. 33-47), passando, depois, ä "Política de lingua" propriamente dita (pp. 49-77) e terminando nos "Eixos da política de lingua do Portugal democrático" (pp. 79-92). Porém, para se entender o que aqui se diz, o A. fala, no primeiro capítulo (pp. 11-15), da constituÍ9äo de um modelo de análise, ou seja: é em 1959 que se define pela primeira vez a planifica9äo linguística como a atividade de elaboracäo de uma norma ortográfica, descricóes gramaticais e dicionários de uma lingua, para orien-ta£ao de falantes e escreventes em comunidades linguisticamente diversi-ficadas; em 1969, estabelece-se a diferenca entre planifica9äo do corpus7 (regulacäo da forma das lingua) s e planifica9äo do estatuto' (regulacäo das suas funcóes na sociedade); em 1986, introduz-se o ensino de línguas, que viria a constituir a planifica9äo da aprendizagem'; e, por fim, em 2003, é a vez de se incluir a planifica9äo do prestígio'. Porque a planifica9äo do corpus, da aprendizagem e do prestígio säo uma questäo de estatuto, é pois natural que a planifica9äo deste ultimo seja primordial. Registe-se, ainda, que uma política linguística pode näo ser explicitada em documentos legais. Por 312 Henrique Barroso exemplo (náo deixa de ser curioso), o portugués só em 2001 é que passou a ser oficialmente a lingua oficial de Portugal. 3. No segundo capitulo, define-se o conceito de "cultura linguistica" e exemplifica-se com o caso da cultura linguistica portuguesa do final do século passado (see. XX). Trata-se, pois, do conjunto de representacoes e atitudes dos Portugueses perante a propria lingua (lingua portuguesa) e as dos outros (línguas europeias e asiáticas e as náo-línguas). Por conse-guinte, aqui pode ler-se que o portugués se tornou a lingua materna de praticamente toda a populacáo portuguesa, que é uma lingua com tradicáo escrita e literária seculares (8 e 7 séculos, respetivamente), com uma gramática publicada há 500 anos e dicionário monolingue há 200, que é falada por muitos milhoes em todo o mundo e que os Portugueses tém dificuldade em aceitar a intervencáo de outros nas decisoes acerca da lingua que consideram primordialmente sua. Que as línguas equiparáveis á lingua materna, por sérem também línguas oficiais, com tradicáo literária escrita, eram, entre as línguas europeias, o francés, o inglés e o castelhano e, entre as asiáticas, o chinés mandarim, o japonés e o hindi. Que as náo-línguas eram todas as variedades a que se náo reconhecia estatuto de lingua por náo térem tradicáo escrita consolidada e náo sérem línguas nacionais oficiais. Entre estas, estavam os dialetos das línguas europeias e asiáticas e os crioulos de base lexical europeia e todos os dialetos isolados (as línguas da Africa subsariana). 4. No terceiro capitulo, identificam-se e caracterizam-se os constituin-tes das práticas linguísticas, seguido de diagnóstico das variedades linguis-ticas, dos falantes e das funcóes sociais de ambos, em Portugal, entre 1974 e 2004. Concretamente: lingua materna e línguas estrangeiras, variedades internas dessas línguas e eventuais variedades de transicáo, ou sej a, todos os dialetos, socioletos, interletos. A caracterizacáo dos falantes tem que ver com a caracterizacáo sociolinguística de todas as variedades. Funcoes sociais das variedades: administracáo publica e organismos oficiais, ensino, onomástica, meios de comunicacáo e novas tecnologias, cultura e agentes económicos. Práticas linguísticas em Portugal, de 1974 a 2004: fronteiras politicas no território/ reorganizacáo das práticas linguísticas; e também, claro, a utilizacáo dos sistemas de escrita. O reportório de cada falante pode incluir a lingua materna, língua(s) segunda(s) e lingua(s) estrangeira(s); situacoes de diglossia (caracteristica mais da comunidade do que do indi-viduo). Em 25 de Abril de 1974, 99 % da populacáo portuguesa tinha o portugués como lingua materna. Havia uma minoria que falava miran-dés e outra, a L(íngua)G(estual)P(ortuguesa). Só 0,4 % eram oriundos de Pinto, Paulo Feytor (2010), o Essential sobre Politico de Lingua 313 outros paises europeus. A partir de 1979, os africanos, sobretudo falantes de cabo-verdiano, passaram a ser a maior presenca de estrangeiros entre nós. E, entre os europeus, predominavam os falantes de francés, castelhano e inglés. Para alem da lingua materna, em 1981, só 74 % sabia ler e escrever e falavam francés e inglés. No inicio da década de 1990, havia um numero relevante de falantes de outras 11 linguas. No inicio děste século (see. XXI), as linguas estrangeiras mais faladas pelos Portugueses eram o inglés (36 %), o francés (30 %), o espanhol (10 %), o alemáo (5 %) e o italiano (2 %). Apesar de ser uma lingua importante no mundo e na Europa, a percenta-gem de falantes Portugueses de inglés era a mais baixa da UE. Depois dos países nórdicos, Portugal era o pais em que mais pessoas tinham apren-dido linguas estrangeiras enquanto trabalhavam lá, emigradas. O inglés era a lingua mais usada para ver filmes e televisáo, ouvir rádio e navegar na internet. Era o pais onde havia mais trilingues e tetralingues, nos países da UE. Importáncia relativa de outras linguas maternas faladas em Portugal: cabo-verdiano, ucraniano, russo e, depois, francés, romeno, espanhol, inglés. Também o mirandés e a LGP estavam acima das linguas asiáticas (wu e guzerate). O ensino básico publico em Portugal Continental, na vira-gem do século, confirma um grande aumento de falantes de romeno, ucraniano, russo e búlgaro. Em 2001, a lingua materna maioritária, o portugués, era lido e escrito por 91 % da populacáo, e eram falados trés grupos domi-nantes de variedades : as variedades europeias maioritárias, as variedades brasileiras faladas por quase 1 % da populacáo residente e as variedades faladas pelos Portugueses ciganos. 5. No quarto capítulo, delineia-se o quadro teórico que permite a sis-tematizacáo das medidas implícitas ou explícitas com que as autoridades políticas podem tentar regular o uso de linguas. Análise de cerca de 4000 diplomas legais publicados na l.a série do Diário da República durante os 30 anos após o 25 de Abril de 1974, incluindo todos os que tinham a pala-vra língua(s). As tentativas explícitas e implícitas de regulacáo das práti-cas linguísticas de uma comunidade (nisto consiste a "política de lingua") podem ser de nível macro (iniciativas do Estado), meso (de grupos ou organizacoes) e micro (individuals). A explicitacáo da política linguística, a planificacáo linguística, materializa-se em diplomas legais de caráter inci-tativo ou imperativo que podem ter diferentes níveis de intervencáo geo-gráfica (internacional, nacionál, regional) e jurídica (lei constitucional, lei, decreto-lei, decreto, decreto regulamentar, portaria, despacho normativo). A política linguística explícita processa-se em quatro etapas: (i) preparacáo da planificacáo, (ii) formalizacáo das decisoes tomadas, (iii) planificacáo 314 Henrique Barroso do desenvolvimento da política linguística e (iv) controlo da atividade de planificacáo. A planificacáo linguística compreende a interligacáo de qua-tro vertentes, a saber: (i) "planifica9áo do estatuto" cujas decisoes podem resultar na oficializa9áo, na nacionaliza9áo ou na proibÍ9áo de uma ou mais línguas e, ainda, conduzir á revitalizacáo de línguas mortas ou em declínio, á manutencáo de línguas, á promocáo da intercompreensáo entre falantes de diferentes línguas ou á difusáo da lingua junto de quem náo a tem como lingua materna, especialmente no estrangeiro; (ii) "planifica9áo do corpus", que consiste na padronizacáo da estrutura e do funcionamento de cada lingua (normaliza9áo ortográfica, descrÍ9áo gramatical da variedade linguística adotada como padráo, regulacáo da onomástica, entre outros); (iii) "planifi-ca$ao da aprendizagem", que diz respeito ao leque de atividades organizadas para a aprendizagem de línguas cujo objetivo é aumentar a qualidade e a quantidade dos seus falantes; e (iv) "planifica9áo do prestígio", ou seja, todas as atividades conducentes á promocáo das medidas contempladas nas vertentes acabadas de referir, especialmente a utilizacáo da(s) língua(s) em con-textos formais de grande prestígio e visibilidade nacionál e internacional. 6. Por fim, no ultimo capítulo, tendo presente a cultura linguística dos Portugueses, as suas práticas linguísticas e a legislacáo aprovada, apresen-tam-se seis eixos fundamentals de política de lingua do Portugal demo-crático, que sáo: (i) "consolida9áo do portugués, lingua nacionál e ondal" (desde a fundacáo de Portugal, no séc. XII, e com excecáo do periodo entre 1450 e 1650, em que o portugués cedeu a dianteira ao castelhano, a lingua de Camoes foi aos poucos assumindo as funcoes que o latim tivera até aí nos domínios da cultura, religiáo, administracáo, comércio, ensino e justica; instituÍ9áo, em 2001, do portugués como lingua náo materna no ensino básico e reconhecimento constitucional do portugués como lingua oficial); (ii) "restricoes onomásticas ancestrais" (manutencáo formal de uma política onomástica multissecular: o modelo de regulacáo dos nomes próprios dos Portugueses ainda em vigor remonta a 1496); (iii) "gestáo desigual da diversidade linguística" (apenas no ámbito da administracáo da justica estava consagrado o direito á lingua materna; nos demais, a política linguística portuguesa havia marginalizado de todo todas as línguas maternas minoritárias faladas em Portugal); (iv) "sucessos e insucessos do ensino de línguas estrangeiras europeias" (com a finalidade de se promo-ver a intercompreensáo, o maior sucesso da política de aprendizagem de línguas observou-se na aprendizagem de línguas estrangeiras quase exclu-sivamente europeias); (v) "estrutura institucional confusa, instável e frag-mentada" (foram muitos os centros de decisáo da política linguística, nas Pinto, Paulo Feytor (2010), o Essential sobre Politico de Lingua 315 primeiras décadas de democracia: 9 instäncias legislativas e 14 diferentes organismos); (vi) "influéncias externas: Uniäo Europeia e Lusofonia" (dois fatores externos influenciaram enormemente a politica de lingua nas primeiras trés décadas do regime democrático em Portugal: a adesäo ä UE em 1986 e o facto de a lingua maioritária e oficial ser também lingua oficial noutros paises do mundo: Brasil, Cabo Verde, Guiné-Bissau, Säo Tomé e Principe, Angola, Mocambique e, mais tarde, Timor-Leste; dimensäo inter -nacional da lingua, portanto). 7. Termina o volume com um "Glossário" (pp. 93-96), de termos linguistics ou sociolinguisticos usados ao longo da exposicäo, apresentando uma definicäo só para aqueles cujos conceitos näo foram explicitados no corpo do texto - o que näo deixa de ser uma boa síntese: por um lado, defi-ne-se o que näo foi explicado e, por outro, remete-se para a(s) páginas(s) onde certos outros foram devidamente tratados. 8. Seguem-se (terminando o volume) duas páginas de referéncias bibliográficas (97-98), umas citadas e outras näo, a que o leitor poderá recorrer, caso esteja com dúvidas e/ou queira saber mais. Destaco, do proprio autor, Como pensamos a nossa lingua e as línguas dos outros (2001) e Politica de lingua na democracia portuguesa (2008) e, ainda, por tratarem exclusivamente do assunto em questäo, Mateus (coord.) (2002), Uma politica de lingua para o portugués, Felipe (2005), Promocäo da lingua portuguesa no mundo: hipótese de modelo estratégico e Salomäo (2007), Línguas e culturas nas comunicacöes de exportacäo. Para uma politica de línguas estrangeiras ao servico da internacionalizacäo da economia portuguesa. Estas leituras podem ser complementadas com estas outras: Värios (1983), Estäo a assassinar o portugués! (17 depoimentos). Lisboa: Imprensa Nacionál - Casa da Moeda; Värios (2005), A lingua portuguesa: presente efuturo. Lisboa: Fundacäo Calouste Gulbenkian; Gama, M. (Org.) (2007), A politica da lingua portuguesa. Braga: Centro de Estudos Lusiadas / Universidade do Minho; e Mateus, M.a H. Mira & Pereira, D. & Fischer, G. (Coord.) (2008), Diversidade linguistica na escola portuguesa. Lisboa: Fundacäo Calouste Gulbenkian. 9. Estä bem escrito. Bern estruturado. Bern fundamentado. Por isso, adquiri-lo e proceder ä sua leitura reflexiva é uma decisäo mais do que oportuna. Henrique Barroso Instituto de Letras e Ciéncias Humanas Universidade do Minho Ruth Amossy, (2010). LA PRESENTATION DE SOI - ETHOS ET IDENTITE VERBALE, Paris, Presses Universitaires de France, 235 päginas. A investigacáo em torno do conceito de ethos náo constitui uma questáo nova. Da Retórica á Sociologia, a nocáo de ethos tem sido continuamente objeto de inúmeras discussóes intradisciplinares e interdisciplinares. O interesse linguístico no conceito de ethos só recentemente se mani-festou. No quadro da Análise Linguística do Discurso, Dominique Main-gueneau (1984) é o primeiro a desenvolver uma teoria em volta desta nocáo. Desde a década de 80, os estudos sobre o ethos tém proliferado, com propostas de novas perspetivas e abordagens teóricas; designadamente, D. Maingueneau (1991, 1993, 1999), R. Amossy (1994, 1999), Rabatel (1997, 1998), Kerbrat-Orecchioni (1980), entre outros, tém dado contributos indispensáveis para a consolidacáo do conceito de ethos enquanto objeto de direito no ámbito da investigacáo linguística dos discursos. Com a publicacáo de La presentation de soi - Ethos et identitě verbale, em 2010, Ruth Amossy, Professora Emérita do Departamento de Estudos Franceses da Universidade de Tel-Aviv, articula o conceito de ethos com a nocáo de identidade verbal. O objetivo do estudo de R. Amossy centra-se na análise dos mecanismos discursivos de que o locutor faz uso na construcáo de uma identidade, no seu posicionamento social e no seu desejo de influenciar o outro. Esta obra distingue-se náo só pelo seu contributo no quadro da investigacáo sobre o ethos, mas, igualmente, pela apresentacáo de um panorama geral dos estudos realizados em torno děste tema nas últimas décadas. A obra estrutura-se em duas partes distintas: a primeira compreende os trés primeiros capítulos e apresenta os principals fundamentos teóricos em que irá assentar a reflexáo em torno do ethos; a segunda abarca os quatros últimos capítulos e centra-se na análise dos mecanismos que contribuem para a construcáo da imagem de si nas trocas verbais. Esta segunda parte encontra-se organizada em torno do valor dos pronomes pessoais «je», «tu», «il» e «nous» na construcáo da imagem de si. 318 Micaela Aguiar No primeiro capitulo, säo articulados o conceito de ethos retórico, na heranca de Aristoteles, a nocäo de «presentation de soi» no ämbito da microssociologia de Goffman e de «image de soi» perspetivada no qua-dro da Análise do Discurso, nomeadamente, pela teoria desenvolvida por Dominique Maingueneau. Considerando a divergéncia dos conceitos, mas, sobretudo, a sua confluéncia, é proposta a assimilacäo da nocäo de ethos ä de «presentation de soi», na sua concecäo alargada, ou seja, estendida a todas as trocas verbais. O segundo capitulo retoma os conceitos de estereótipo e estereotipizacäo desenvolvidos pela investigadora em trabalho anteriores, designadamente, Les idées recues. Sémiologie du stereotype (1991), Stereotypes et cliches. Lan-gue, discours, société (1997), em colaboracäo com Anne Herschberg Pierrot, e Largumentation dans le discours (2000). O estereótipo é definido como «une representation collective figée, un modele culturel qui circule dans le discours et dans les textes» (2010 :46). Estas representacöes coletivas consti-tuem uma parte integrante de um dado «imaginaire sociodiscursif» e, nesta medida, encontram-se inseridas numa doxa. Estes modelos culturais que preexistem no imaginário coletivo säo analisados como uma parte integrante da construcäo do ethos. Nesta concecäo, o estereótipo é entendido como uma construcäo de "leitura", na medida em que o alocutário recons-trói, tendo por base elementos dispares contidos no discurso, a imagem do locutor em funcäo de um modelo cultural preexistente e o seu proprio conhecimento do mundo. O terceiro capitulo aborda a questäo do ethos pré-discursivo, introdu-zindo este conceito na teoria desenvolvida em torno do estereótipo e rela-cionando-o com o ethos discursivo. A imagem pré-discursiva é entendida como «l'ensemble des donnés dont on dispose sur le locuteur au moment de sa presentation de soi» (2010: 73). Neste sentido, o ethos discursivo é perspetivado como uma reacäo ao ethos pré-discursivo: o ethos que o locutor constrói de si no discurso inclui sempře a imagem que o interlocutor poderá fazer dele, tendo como base a sua insercäo numa representacäo coletiva, num estereótipo. Nesta linha, a re-elaboracäo do ethos pré-discursivo ocupa um lugar de interesse, especialmente no caso de figuras públi-cas. Esta problemática encontra-se documentada com variados exemplos, desde o discurso politico ao discurso literário. O quarto capitulo centra-se no pronome pessoal «je» e, como tal, a questäo da subjetividade na lingua, introduzida no quadro linguístico por E. Benveniste (1970) e, posteirormente, desenvolvida por Kerbrat-Orecchi-noni (1980), é retomada sob a perspetiva da construcäo do ethos. Segundo Ruth Amossy, (2010). La presentation de soi -Ethos et identitě verbale, 319 a autora, a utilizacäo da primeira pessoa do singular permite näo só a mani-festacäo da subjetividade no discurso, mas também a de uma imagem de si, na medida em que esta imagem emerge das marcas linguisticas da inscricäo do sujeito no seu enunciado. No quinto capítulo, a construcäo do ethos é inserida na dinämica inte-racional, sendo, assim, perspetivado enquanto um fenómeno de gestäo coletiva. O sexto capítulo trata da problemática das identidades de grupo, da legitimidade do locutor enquanto intermediário da manifestacäo da identi-dade de um grupo de in diví duos e da construcäo de um ethos coletivo. O ultimo capítulo foca a questäo do apagamento enunciativo e da res-ponsabilidade nos discursos de terceira pessoa, centrando-se, concreta-mente, no discurso científico, filosófico e jornalístico. La presentation de soi - ethos et identitě verbale é, sem dúvida, uma obra de referéncia no ämbito dos estudos em torno do ethos. A apresentacäo sintética dos conteúdos, a variada documentacäo de casos concretos e a riqueza de temas abordados, tornám este estudo acessível, também, a näo especialistas. Esta obra constitui, assim, uma ferramenta indispensável a futuros investigadores na area da Análise Linguística do Discurso. Micaela Aguiar Referéncias mossy, Ruth (1991), Les Idées regues. Sémiologie du stereotype. Paris, Nathan. Amossy, Ruth (1994), «Stereotype et Argumentation», InLe Stereotype. Crise et transformation. Caen, Presses Universitaires de Caen. Amossy, Ruth. & Herschberg Pierrot, Anne (1997), Stereotypes et cliches. Langue, discours, societě. Paris, Colin. Amossy, Ruth. (1999), Images de soi dans le discours - La construction de l'ethos. Paris, Delachaud et Niestie. Amossy, Ruth. (2000), L'argumentation dans le discours. Discours politique, littérature ďideés, fiction. Paris, Nathan. Benveniste, Emile (1970), «L'appareil formel de l'enonciation», In Langages 217, pp. 12-18. Kerbrat-Orecchioni, Catherine (1980), L'enonciation. De la subjectivité dans le langage. Paris, Armand Colin. 320 Micaela Aguiar Maingueneau, Dominique (1984), Geneses du discours. Liege, Mardaga. Maingueneau, Dominique (1991), EAnalyse du Discours. Paris, Hachette. Maingueneau, Dominique (1993), Le contexte de I'ceuvre litteraire. Enonciation, ecrivain, societe. Paris, Dunod. Maingueneau, Dominique (1999), «Ethos, scenographie, incorporation*, In Amossy R. (1999), (ed.) Images de soi dans le discours. La construction de I'ethos. Lausanne, Delachaux et Niestle. Rabatel, Alain (1997), Une histoire de point de vue. Paris, Klincksieck. Rabatel, Alain (1998), La construction textuelle du point de vue. Lausanne, Delachaux & Niestle. SANCHEZ REI, XOSÉ MANUEL (2011), LINGUA GALEGA E VARIACIÓN DIALECTAL, Edicións Laiovento, 662 páginas Xosé Manuel Sanchez Rey é professor titular da Universidade da Corunha e uma referencia na area da Filoloxía Galega e Portuguesa, atestada pela variedade e interesse cientifico dos textos que já publicou. Lingua galega e variation dialectal ocupa na sua vasta bibliografia um lugar de destaque. Para Xosé Manuel Sanchez Rei, "O desenvolvimento da dialectoloxia galega nestes ultimos anos foi, na verdade, sorprendente"(p. 19). Creio que é de toda a justica integrar aí e em lugar de destaque a obra agora apre-sentada. De facto, constitui uma reflexäo alargada, moderna, no dominio da dialetologia, abordando de forma profunda questôes teóricas e meto-dológicas fundamentais para esta area de investigacäo, acompanhadas de abundante exempliftcacäo. Vale acentuar que a exaustividade que encon-tramos no tratamento dos diversos temas é reforcada pela bibliografia que se estende por 57 páginas. Em termos do quadro teórico adotado, é particularmente relevante a opcäo por uma perspetiva interdisciplinar, eclética mas crítica. O autor afirma explicitamente a importäncia de disciplinas como a sociológia, a antropológia, a história da cultura, a psicologia social, entre outras, para o estudo da variacäo linguistica. É ainda um caso exemplar de interacäo entre a investigacäo e o ensino, combinando o rigor cientifico com uma exposicäo clara e atrativa. A obra está estruturada em cinco capítulos, antecedidos por uma Intro-ducäo, onde o autor faz a apresentacäo de alguns vetores teóricos e meto-dológicos que estruturam o seu trabalho. Integrada, explicitamente, na area científica da dialetologia, e da dialetologia galega em particular, Lingua galega e variation dialectal define como objeto de análise "a situación da Galiza e as súas problemáticas especificas" (p. 21), num espaco linguistico que tem no galego-portugués a sua origem individualizadora e moderna-mente se assume como um "... punto de vista, que non é outro do que considerarmos o caso do galego e do portugues como dúas normas, duas variedades (...) do mesmo sistema linguistico" (p. 24). 322 Maria Aldina Marques Os cinco capitulos estäo organizados de forma a cobrir toda a complexa problemática dos estudos dialetológicos, nas verteiltes teórica e metodoló-gica, sempře concretizada pela aplicacäo pormenorizada a diferentes fenó-menos do galego. O Capítulol. A variacäo linguística estabelece como princípios teórico-metodológicos o primado da oralidade como objeto de estudo e uma pers-petiva de análise näo normativa; e detém-se longamente, a propósito da importäncia da análise das variedades das línguas, nas variáveis e fatores a considerar no estudo dos usos linguísticos que caracterizam os diferentes tip os de variacionismo. Os mecanismos de mudanca säo abordados a partir de diversas teorias, com destaque para a teória das ondas (p. 106) a teória da difusäo lexical (p. 108) ou ainda a explanacäo dos fatores internos e externos j á apontados, segundo o autor, por Labov. A escolarizacäo macica das populates leva ä reflexäo sobre a complexidade do p apel da escola na questäo da variacäo linguística. O capítulo encerra com uma perspetiva histórica sobre mudancas regis-tadas ao longo do tempo em diferentes espacos, que explicam a estigmatiza-cäo do dialectal. O Capítulo 2. Lingua e Dialecto, que acentua a centralidade da questäo em debate, "o variacionismo e a mudanca caracterizan calquera sistema linguístico..." (p. 211), continua a reflexäo anterior sobre questôes termino-lógicas. Lingua e dialeto säo objeto de uma cuidada atencäo, em particular na destrinca de fatores e critérios de defrnicäo. O autor opta pelo termo variedade, sem conotacôes negativas, "Fuxindo da carga pexorativa que en ocasións implica a denominación de dialecto e a asumirmos a existencia de variedades dunha lingua, que resulta um termo desprovido deses matices negativos,..."(209-210). Este percurso, em si fundamental para a área da dialetologia, leva o autor a uma reflexäo sobre o galego ao longo dos séculos e em particular ao ".. .feito de o galego ser lingua ou en confronto responder mormente a unha variedade dialectal..." (p. 218). O Capítulo 3. A Dialectoloxía mostra com muita clareza as possibili-dades que a dialetologia moderna oferece ä investigacäo, decorrentes de teorias e metodologias mais adequadas. Longe, por exemplo, da tradicio-nal limitacäo a ambientes rurais, e objetos de análise restringidos ä análise fonológica, morfológica e lexical, sobressai a dialetologia urbana ou dialetologia social (p. 246). Complementarmente, a segunda parte deste capítulo desenvolve questôes centrais de metodológia de investigacäo. Tal como no capítulo anterior, o autor frnaliza com um extenso subcapítulo dedicado ä "Breve história da dialectoloxía galega..." Sanchez Rei, Xosé Manuel (2011), Lingua galega e variation dialectal 323 O Capítulo 4. Tipoloxía dos dialectalismos e a súa transcendencia pro-pôe uma perspetiva alargada das "diversas clasificacións que se puideren facer sobre os fenómenos dialectais" (p. 389). Assim, säo elencados e dis-cutidos os fatores mais representativos para a construcäo de uma tipologia de dialetismos. Cada um destes fatores é ilustrado por exemplos variados do galego. É particularmente relevante o facto de o autor näo se limitar aos tradicionais dominios da prosódia, fonética, morfológia, etc., mas integrar, nomeadamente, "dialectismos pragmático-textuais" (p. 451). Assim, sus-tenta que "... do confronto de varios etnotextos que posuímos, non parece resultar conflituoso acreditarmos, ainda que sexa só provisoriamente, en que se detecta algunha sorte de variacionismo xeográfico tamén no ámbito da pragmática." (p. 452). O Capítulo 5. Dialectoloxía, filoloxía e lingúística retoma e aplica a perspetiva interdisciplinar referida no capítulo iniciál e explora as relacóes entre dialetologia, lingúística e filológia. Em particular, aborda as relacóes da dia-letologia com a gramática histórica, o generativismo, o estruturalismo, a pedagogia, a informática, a traducäo, a didática da lingua, etc. A propó-sito de dialetologia e onomástica, Sanchez Rey realiza uma análise fina dos "nomes de lugar e de persoa" galegos. A propósito, mostra a repercussäo neste domínio de fenómenos como a gheada ou o rotacismo, entre outros, e as solucóes adotadas relativamente a diferentes localidades galegas. O Capítulo 6. Conclusions sintetiza a riqueza das informacóes, propos-tas e análises realizadas ao longo dos cinco capítulos anteriores. Subscrevo as palavras (modestamente matizadas) do autor, que a meu ver säo reve-ladoras dessa orientacäo teórica, metodológica e prática que guia todo o texto: "Lingua galega e variación dialectal tencionou mostrar a validade da reflexion lingúística nessa liňa, fuxindo do arqueoloxismo fácil e a situar a pesquisa dialectolóxica nun degrao diferente ao dunha vision reducionista do variacionsismo." (p. 602). A exaustividade da investigacäo, que apenas aflorámos, fazem deste texto um instrumento de trabalho único para quem pretenda estudar a dialetologia galega. Mas näo se fica por aqui. É uma referencia obrigatória para todos os que se interessam pela variacäo lingúística. E ficam assim plenamente justificadas as 662 páginas que acima assi-nalei. Maria Aldina Marques diacrítica revista do centra de estudos humanísticos série ciéncias da linguagem 1. Apresentacáo Diacrítica - Série Ciéncias da Linguagem é uma revista universitária, de periodi-cidade anual, editada pelo Centro de Estudos Humanísticos da Universidade do Minho (CEHUM) e subsidiada pela Fundacáo para a Ciéncia e a Tecnolo-gia. A revista está aberta a propostas de publicacáo de investigadores internos e externos ao CEHUM que se enquadrem no domínio dos estudos linguísti-cos. Para alem de artigos, sujeitos a arbitragem científica, a revista pode pub-licar igualmente entrevistas e recensoes críticas desde que se enquadrem nos parámetros temáticos e de qualidade estabelecidos pela Comissáo Editorial. Os números editados da Diacrítica - Série Ciéncias da Linguagem a partir de 2003 estáo disponíveis em linha na página do CEHUM (http://ceh.ilch.uminho.pt/ diacritica.htm). As normas de publicacáo na revista encontram-se igualmente acessíveis em http://ceh.ilch.uminho.pt 2. Direcáo e Comissóes Editorial, Científica e Redatorial Diretora: Ana Gabriela Macedo (ILCH - U. do Minho) gabrielam@ilch.uminho.pt Diretores-Adjuntos: Carlos Mendes de Sousa (ILCH - U. do Minho) mdesousa@ilch.uminho.pt Vítor Moura (ILCH - U. do Minho) vmoura@ilch.uminho.pt 326 Comissáo Editorial: Pilar Barbosa (ILCH-U. do Minho) pbarbosa@ilch.uminho.pt Cristina Flores (ILCH-U. do Minho) cflores@ilch.uminho.pt Jose Teixeira (ILCH-U. do Minho) jsteixeira@ilch.uminho.pt Comissáo Científica: Jorge Morais Barbosa (U. Coimbra); Antonio Branco (U. Lisboa); Ana Brito (U. Porto); Ivo Castro (U. Lisboa); Antonia Coutinho (U. Nova de Lisboa); Maria Joáo Freitas (U. Lisboa); Júrgen M. Meisel (U. Hamburgo / U. Calgary); José Luis Cifuentes Honrubia (U. Alicante); Mary Kato (U. Campinas); Rui Marques (U. Lisboa); Fátima Oliveira (U. Porto); Amadeu Torres (U. Católica Por-tuguesa); Graca Rio-Torto (U. Coimbra); José Luis Rodrigues (U. Santiago de Compostela); Eduardo Paiva Raposo (U. da California, Sta. Barbara); Concei-cáo Paiva (Universidade Federal do Rio de Janeiro); Augusto Soares da Silva (U. Católica Portuguesa). Comissáo Redatorial: A Comissáo Redatorial da Diacrítica - Série Ciéncias da Linguagem integra, para cada numero da revista, o conjunto de professores, investigadores e especialistas responsáveis pela revisáo científica dos artigos propostos para publicacáo. 3. Arbitragem Científica Os artigos propostos á Diacrítica - Série Ciéncias da Linguagem para publicacáo sáo submetidos á emissáo de pareceres pór dois avaliadores (ou trés, quando necessário) na respetiva area científica em que o texto se enquadra. Os artigos sáo enviados sob anonimato aos blind referees, internos e externos ao CEHUM, a quem é solicitado que o parecer emitido tenha em conta, de acordo com a ficha de avaliacáo adotada pela Revista: • adequacáo ás normas de publicacáo da Revista; • adequacáo do terna do artigo ao ámbito da Revista; • pertinéncia; • originalidade; 327 • enquadramento teórico; • metodológia da recolha e tratamento de dados; • clareza da apresentacäo; • argumentacäo e relacäo entre hipóteses de partida e resultados. Os pareceres deveräo incluir urna recomendacäo em relacäo a possível publicacäo, entre as seguintes: publicar sem quaisquer modificacöes; publicar com pequenas modificacöes; publicar com modificacöes significativas; o artigo näo se revela adequado para publicacäo. Será ainda solicitada a indicacäo de sugestöes e sua justificacäo, com vista a uma otimizacäo da qualidade científica do artigo submetido a parecer, a ser enviadas, sob anonimato, aos Autores. A aprovacäo dos artigos terá lugar até 15 de junho de cada ano civil. 4. Instrucöes para os Autores 1) Todos os artigos, entrevistas e recensöes propostos para publicacäo na Dia-crítica - Série Ciéncias da Linguagem devem ser enviados para o endereco diacritica.linguagem@ilch.uminho.pt até 31 de marco de cada ano civil e elaborados de acordo com as Normas de Publicacäo descritas neste docu-mento. 2) Dos artigos a submeter a publicacäo na revista devem ser remetidas duas versöes eletrónicas, apresentadas em tamanho A4: • uma versäo anónima, em ficheiro Word; • uma versäo identificada, em ficheiro pdf, com a aŕiliacäo de autor e o respetivo endereco eletrónico (conforme consta nas normas de publicacäo). 3) Os textos das entrevistas e recensöes seräo enviados em duas versöes eletrónicas, ambas identificadas, uma em ficheiro Word e outra em ficheiro pdf. 4) Impöe-se que todos os artigos propostos para publicacäo sejam originais inéditos, näo tendo sido anteriormente publicados, completos ou em parte, quer no formato impresso quer no eletrónico. 5) Os textos publicados e as imagens (se as houver) säo da responsabilidade dos respetivos Autores. 328 5. Normas de Publicacäo Informacóes Gerais 1. Säo aceites originais inéditos escritos em lingua portuguesa, inglesa, fran-cesa e espanhola. 2. O título, o resumo e as palavras-chave devem ser apresentados no idioma do texto do artigo e nos idiomas portugués e inglés. 3. Os artigos e as entrevistas näo devem exceder 20 páginas (incluindo as notas e as referéncias). 4. As recensôes críticas näo devem ir além dos 10 000 carateres com espacos. 5. A afiliacäo de autores deve ser feita a dois níveis, após o título do artigo e em nota de rodapé, devendo conter informacäo completa sobre os autores. Obs.: A partir do proximo n.° 26/3, correspondente ä edicäo de 2012 da Dia-crítica - Série Ciéncias da Linguagem, todos os textos propostos para publicacäo na revista e redigidos no idioma portugués deveräo seguir o disposto no Acordo Ortográfico da Lingua Portuguesa de 1990, em vigor desde 2009. Afiliacäo de Autores 1. Após o título do artigo, alinhado ä esquerda, deve constar o nome do Autor seguido, na linha imediata, do endereco de correio eletrónico. Fonte: Times New Roman, Tamanho 12, Espacamento entre linhas: Simples. 2. Em nota de rodapé, com remissäo para o nome do Autor, deve ser feita mencäo ä instituicäo a que pertence (a dois níveis: Universidade e Depar-tamento ou Centro), bem como ä cidade e ao pais. Instrucóes de Formatacäo Títulos 1. O título do original deverá estar em Negrito, Times New Roman 14, alinhado ä esquerda. 2. Os títulos das seccôes e subseccôes deveräo estar em negrito e o tamanho da fonte deve ser Times New Roman 12. 329 3. Sugere-se a utilizacäo de, no maximo, dois níveis de titulacäo, sem numeracäo ou com numeracäo árabe (e.g. 1, 2.2., mas näo 3.2.1.). Resumo/Abstract e Palavras-chave/Keywords 1. O resumo deverá ser escrito depois do titulo do artigo, sem paragrafe e com 1 cm de recuo a partir das margens esquerda e direita. Näo deve cons-tar a designacäo Resumo. 2. O texto do resumo näo deverá exceder 150 palavras. 3. O numero maximo de palavras-chave é 6. Texto As páginas deveräo ser numeradas. Corpo de Texto: • Tipo de letra: Times New Roman • Tamanho: 12 • Espacamento: 12 pt • Alinhamento: Justificado • Indentacäo de parágrafos: 1 cm • Margem superior e esquerda: 3 cm • Margem inferior e direita: 2 cm Tabelas Näo use formatacôes, bordas nem sombreamentos complicados. As tabelas devem ser identificadas com numeracäo consecutiva e titulo, aparecendo em cima da tabela (i.e. Tabela 1. Titulo). Sempře que possível as tabelas devem ser orientadas como "Retrato" e näo como "Paisagem". Fig u ras Todas as figuras, incluindo tabelas e equacôes que sejam imagens, devem ser incluídas no corpo do texto com referencia. As figuras devem ser identificadas com numeracäo consecutiva e titulo, aparecendo abaixo da figura (i.e. Figura 1. Titulo). Figuras em branco e preto produzem os melhores resultados, de modo que as coloridas devem ser evitadas. 330 IMumeracäo de Exemplos, Regras e Formulas Cada item a apresentar (i.e. exemplo, regra ou formula) deve ser escrito numa linha de indentacäo separada, com o numero entre parénteses. Devem ser usadáš minúsculas pequenas para agrupar conjuntos de itens relacionados. Exemplo: (2) a. Breogán. - Deica pasen as eleicións, non si? b. D. Pepito. - Iso mesmo: deica que as eleicións pasen. No texto, devem-se referir os itens numerados como (2), (2a,b), (2a- c). Citacäo de Formas/Exemplos Podem ser sublinhadas as palavras citadas no texto. Os exemplos numerados näo. As transcricôes devem ser feitas dentro de parénteses rectos ou barras fonéti-cas. Exemplo: o sufixo [k], a palavra fé lízl As referéncias específicas a grafemas devem ser feitas da seguinte forma: a letra Devem-se transliterar ou transcrever todas as formas escritas numa lingua que näo use o alfabeto latino, a näo ser que haja um motivo obrigatório para usar a ortografia original. As formas escritas numa lingua distinta da do artigo, devem ser explicadas/ interpretadas depois da la ocorréncia, dentro de aspas. Exemplo: As palavras latinas canis cäo' e equus cavalo' säo nomes IMotas/Epígrafes As notas deveräo ser em Times New Roman 8, com espacamento de 10 pt e surgiräo em pé de página, com a numeracäo seguida. O algarismo que remete para a nota deverá ser colocado depois do sinal de pontuacäo. Exemplo: "como frequentemente pode ser demonstrado.5" Nas remissôes de umas para outras páginas do artigo, usar-se-äo as expressôes latinas consagradas (cf. supra, cf. infra), que viräo sempře em itálico e por extenso. As epígrafes, que deveräo ser em itálico, e em Times New Roman 10, só neces-sitam da indicacäo do nome do autor, sendo opcional a indicacäo do título da obra. 331 Referéncias As citacöes pouco extensas (até trés linhas, inclusive) podem ser incorporadas no texto, entre aspas. (Utilizar a seguinte sinalizacäo para aspas: e no caso de uma citacäo com aspas dentro de aspas: "......".) As citacöes mais longas seräo recolhidas, ficando impressas em Times New Roman 10, sem aspas, alinhadas, ä esquerda, pela indentacäo de paragrafe do texto. As interpolates seräo identificadas por meio de parénteses rectos [ ]. As omissöes seräo assinaladas por reticéncias dentro de parénteses curvos (-). No texto, o título das publicacöes será em itálico e o dos artigos, colocado entre aspas. Nas Referéncias devem apenas ser mencionados os autores e obras citadas no artigo. As referéncias seräo sempre feitas no corpo do texto, na forma abreviada da indicacäo, entre parénteses curvos, do nome do autor, data de publicacäo e, se for o caso, numero de página. Se se tratar de uma citacäo indirecta, essas indicates seräo precedidas da palavra apud. Exemplos: Um só autor: (Simenon. 1985:7). Dois autores: (Sjöwall & Wahlöö. 1985). Nota: o símbolo "&" deverá ser utilizado apenas para referéncias entre parénteses. No corpo do texto deve-se utilizar "e" no idioma no qual o artigo for escrito. Exemplo: "Martins e Oliveira (2008) aŕirmam que..." ou "Martins and Oliveira (2008) state that...". Trés ou mais autores: (Doyle et al, 1973). Nota: a primeira referencia a textos de mais de dois autores deverá conter o nome de todos (até um limite de cinco autores), e as demais aparicöes deveräo utilizar "et al". Exemplo: (a) primeira referencia: "Conforme Silva, Martins e Lira (2009),..."; (b) demais referéncias: "No entanto, Silva et al. (2009) sugerem...". Citacäo indirecta: (apud Chandler, 1974: 755). Autor repetidamente citado: (Idem, 10) ou (Ibidem) no caso de ser citada a mesma obra na mesma página. 332 Sera incluida no final, em Times New Roman 10, com o titulo "Referencias", se o texto for em portugues, e com o titulo "References", se o texto for em ingles, a lista completa, por ordern alfabetica de apelidos de autores, das obras que tenham sido referidas ao longo do texto. Se houver duas ou mais referencias do mesmo autor e do mesmo ano, acrescen-tar-se-äo a data as letras a, b, etc.: e.g. Van Dine (1946a), (1946b). Qualquer informacäo adicional, tal como a indicacäo da data original de publi-cacäo de um artigo, deve ser apresentada entre parenteses rectos [ ]. O apelido do autor consultado devera estar formatado com a fönte Maiüsculas pequenas (no Word, menu Formatar, Fönte, opcäo Maiüsculas pequenas). Devera sempre indicar-se a editora e a edicäo consultada. Podera tambem indi-car-se, se for considerada relevante, a data da primeira edicäo. Estas indicacöes deveräo vir no fim da referenda, entre parenteses rectos. Quando se träte de traducöes, devera vir sempre indicado o nome do tradutor. Exemplos: Livros: Dürrenmatt, Friedrich (1992), Der Richter und sein Henker, Zürich, Diogenes [1950]. Dürrenmatt, Friedrich (1993) Ojuiz e o seu carrasco, trad. Fatima Frei-re de Andrade, Porto, Asa. Boileau, Pierre & Thomas Narcejac (1982), Le Roman policier, Paris, Nathan. coletäneas: Alewyn, Richard (1968), "Anatomie des Detektivromans", in Jochen Vogt (ed.) (1998), Der Kriminalroman. Poetik.Theorie. Geschichte, München, pp. 52-72. Revistas: Jameson, Fredric R. (1970), "On Raymond Chandler", The Southern Review 6, pp. 624-650. Pizer, John (1987), "History, Genre and 'Ursprung' in Benjamins Early Aesthetics", The German Quaterly, vol. 60, n° 1, pp. 68-87. documento na internet: Apelido, nome proprio (ano), Titulo do Documento, [em linha] disponivel no endereco [consultado em data]. CRUP (1996/1997), Repensar o Ensino Superior, Texto do Conselho de Reitores das Universidades Portuguesas, disponivel em http://www.crup.pt/, consultado em 10/07/2005 333 Locais na Internet e paginas pessoais ou de instituicoes: Nome, [em linha] disponivel em enderec;o [consultado em data]. Centro de Estudos Humanisticos, disponivel em http://ceh.ilch.uminho.pt/, consultado em 25/01/10 Publicacoes em revistas na Internet: Apelido, nome proprio (ano), «Titulo do Artigo», Titulo da Revista, volume, mimero, mimero das paginas, [em linha] disponivel em enderec;o [consultado em data]. Cassey, Andrew J. (2007), "State Trade Missions", Paper Seminar, School of Economic Sciences, Washington State University, Spring 2008: 1-29, disponivel em http://www.ses.wsu.edu/seminar/papers_Spring08/Cassey_Sta-te_trade_missions_4.pdf, consultado em 04/05/08or devera seguir as mesmas normas ja referidas para os artigos. Se faire + Vinf: un outil au service de la construction d'une diathese 'malefactive' de I'objet (in)direct Silvia Lima Goncalves Araujc A descriptive study of Brazilian offensive phrases Ana C. Bastos-Gee Menco ou minto? Regularizacao de paradigmas verbais Maria Joao Colaco e Esperan9a Cardeira "A beached whale posing in lingerie" Confl ict talk, disagreement and impoliteness in online newspaper commentary Isabel Ermida Nota de morfologia historica do portugues: sufixo -6 Revisitando a variacäo entre ditongos nasais finais ätonos e vogais orais na comunidade de fala do Rio de Janeiro Christina Abreu Gomes, Cassia Mesquita e Tais da Silva Fagundes Mecanismos de textual izacäo e construcäo textual: para uma abordagem socio-discursiva do cartoon Audria Leal e Ana Caldes Gramaticalizacäo e especializacäo funcional: o caso do conector po/s Maria da Conceicäo de Paiva e Maria Luiza Braga SNS como rótulos em livros di dát i cos de história do Brasil: simples ou complexos? Vera Lucia Paredes Pereira da Silva e Gabrieli Pereira Bezerra "Componente" como substantivo uniforme de dois generös Iva Svobodová Questöes de Ética e Política Linguŕsticas A situacäo atual do ensino da lingua portuguesa na Galiza Xurxo Fernandez Carballido How can sociolinguistic data be used? Celeste Rodrigues e Deolinda Simöes Recensöes Pinto, Paulo Feytor (2010), O Essencial sobre Política de Lingua. Henrique Barroso Ruth Amossy, (2010). La presentation de soi - Ethos et identite verbale, Micaela Aguia Sanchez Rei, Xosé Manuel (2011), Lingua galega e variación dialectal, Maria Aldina Marques 27/1 UNIAO EUROPEIA Fundo Europeu de Desenvolvimento Regional FCT Fvmdapio para a C36nda e altcnologla