* * * Quand j' etait un enfant j'travaillait souvent dans l'imprimerie de mon pére « foldez » des papier. C'etait ďla vrai ouvrage, c'est a dire, il faulait pas arretez et on m' donnai une petite « pay » en cennes. Mais j'le faisait avec ma soeur et ma mere, c'etait un affaire plein ďfun, seulement pour aider quand qu'avait un « rush », et aprěs ca ont mangait toutes dans le restaurant Chinoie. I'ai toujours aimé des restaurant Chinoi pour cette raison. Je voué encore mon pere content assi a belle table plein de plas couvri; illeuve le toppe, on voué le fried rice, le chop suey, le chow mein. IIdit « Ah! Regard comme c'est beau ! » Le proprieteur no us aměne des lichi-nut candét personellement. Sur la visage de ma měre je voué une rougeur de contente. Pourquoi qu'un homme se mari et fait sa vie avec sa petite famille, seulement pour mourire et laisser ces enfants triste pour l'eternité ? Oui, les petit travaux avec la « ruler » pour « foldé » les papier, et le beau diner Chinoi et des foi un « show » toute la gagne, chez nous dans la ville de ma naissance, ca c'etait pas une preparation pour les travaux horrible qui m' a tombé plus tard. Oh la vie c'est un pilgrimage doloreux. Ou qu' on vas ?--ou ? La mort c'est rien ;c'est la tristesse envie qui m'tu. 4. Candé: sucré, confit. : 58: Quand j'etait un petit enfa~t,. et ~on pere m' ap~elaitTi-Michel, Ti-Pousse, Tourlipi, ~l-Pe~e,etma~er~ m'appelait Ti-Choux, j'pense que J savait que-est etait our arrivé. ravais toujour peur que ~on ~ere et ~e P mourait Dans ma chambre le soir aSSIa mon timere· ., d h desk vert avec mes tit games ď enfance, J regar~as e or du chausi avec la peur ďetre tu-seul un b~n jour dans tte universe abominable. I'priai l'Bon Dieu toute les ~:ir, et dans l'eglise Dimanche j'pria officielement dans Sa maison. n m' a écoutez : mon pere est mort quan,d .,avait jusse 25 anoCa m'aurai tué a 12, 15, 18 anoCa m a ~resque tué a 25. Ma mere vie, elle est une ~g~ d~ bonnesse ; elle est avec ma soeur marri~. ,Mal~ Iumverse abominable m'envalée en tout cas; J t ~n ti-peu acc~turné, c'est toute. l'ai vue les jour de n01~~e~r prophe~ tiquement ily a longtemps. Oui, il nous dise s accutume a vie les psychatristes y' on des gros mots, les mots , , 'ff; bi 5 « adjuster » et « mature », et les vicieux s n a ou len , les fou rise. Mais c'est l'coeur qu' on perd quand on gagne des trickes. Moi j'pas capable vivre sans coeur: Avec toutes ca, il faut travai1lez. C' est pas pour dire que j' ai travaillez comme les autres ho~~es d~ns le monde-j'ai travaillez plustot avec .~~s.ecntu.res mterminable dans la nuit ínfantíle=maís J ai travai11ezassez pour étre « hung-up » et fatiguer. 5. S'n'affoubien: s'en foutent bien. : 59: Ma premiere vrai job c'etait quand j'avai 18 ans. Mon pere pensais que ca m'ferai du bien. l'ai vendu des subscriptions pour le papier" dans ma ville, dans ľeté de 1940. Cette année la, aussi, j'ai commencer écrire avec une style litéraire ;avant ca, depuis 11 ans, j'écrivai pour amuser mes idées prives ď enfance, des petites histoires apropos des ti-gas, des chevaux, les « sports ». A cette heure, j' avas découvri Saroyan et Hemingway. Alors, j' écriva apropos de ma job, vende des subscription porte a porte, avec le ton ďun gros écrivain Arnericain. Voila : « It was like a stage in the circulation room. I could see the windows of the business establishments across the street and I could see the man who was our boss sitting there with the white shoes. And they came in one after the other, just like in a play. The first one had on a sports shirt under his coat and he walked in with his hat brim turned up and he smiled and said Good Morning to the boss. The boss in his white shoes and the salesman of the smile and then in came the third. He was tall and angular and he walked bent over and I liked him. Blue eyes & a bent walk and this morning he told me that the cop s in this town should tie buttons over their holsters because anyone could reach out & kill them with their own gun. A face like a horse trainer or a newspaper man or a Havre de Grace tout or even a trotting horse driver. Mr. Miller, said the 6. Papier: journal. : 60: fourth man who limped as he walked in. How many did you seli yesterday and Mr. Miller leaned over even more and smoked his cigarette and said, A few 7 ». II foulait qu'je prende un bus au Square puis ridér ľautre bord d'la riviere dans la parti d'la ville doux shta m'neu au monde. C'est parcque j'parlait en Francais et s'etait un quartier Canadien, et aussi la plupart des Canadiens lisait ľautre papier dans ville. Voila, le premier matin j'me trouvez au boute d'la rue de ma naissance. I'me demandait 'Voyons donc, qu' est-ce je fai ici, c'est la derniére place dans ľmonde j'ara pensée a venir par moi-rněme,' 7. La piěce était comme une scěne de théátre. Je voyais les fenětres des immeubles de l'autre cóté de la rue et je voyais l'homme qui était notre patron assis avec ses chaussures blanches. Ils entrěrent les uns aprěs les autres comme pendant une représentation. Le premier portait une chemise de sport sous .sonmanteau, il entra avec le bord de son chapeau relevé, sount et dit bonjour au patron. Aprěs le patron aux souliers blancs et le vendeur au sourire, le troisiěme arriva. Uétait grand et anguleux et marchait voůté et il me plut. Ses yeux b~euset sa ~émarche voůtée, Ume dit ce matin-la que les policl~rs du com avaient intérět a boutonner leur étui a fusil, car n'importe qui pourrait s'emparer de leur arme et les tuer. Son visage ressemblait a celui d'un dresseur de chevaux ou d'un reporter ou d'un espion d'écurie de Havre de Grace ou mérne d'un driver de trotteur. M. Miller, lanca le quatriěme homme qui entrait en boitant, combien en as-tu vendu hier· et M. Miller, se courbant davantage et fumant sa cigarette, répondit: Quelques-unes. : 62 : C'est comme ca 1'ouvrage d'homme. 11y avait un S qu'un homme allai chassér dyou qui voulais. temP J'voyais des ti coins d' ou jouais quand shta u~ enfant et c;:a'mfaucha, ca'm faisai triste & perdu. ['aima pas coignée sur les portes du monde et les d.erangé.e dans leux chez-eux. J'ai dit sa a mon pere le soir, 11etait n homme d' assurance dans sa jeunesse, il cognéer sur u . des portes tout partout. It y'a trouvais