UTILISER LES TEMPS DU PASSÉ Emplois: Le passé composé/passé simple indique une action qui se produit à un moment précis dans le passé et qui fait avancer le récit. L’action est ponctuelle et achevée (=passé simple qui est le temps de la narration). Ex : Il a téléphoné. L'imparfait indique soit une habitude dans le passé, soit une action im-parfaite (en déroulement dans le passé). L’action dure dans le temps ou se répète, ou est interrompue. L’imparfait est aussi utilisé dans les descriptions (les états par opposition aux actions). Ex : Il téléphonait quand je l’ai interrompu. Le plus que parfait exprime une action passée antérieure ou l’hypothèse au passé. Ex : Il a précisé qu’il avait beaucoup étudié pour obtenir ce résultat. S’il avait eu le choix, il serait parti au Japon. RAPPEL: Accord du participe passé avec les auxiliaires avoir et être. -Le participe passé employé avec être s'accorde avec le sujet du verbe. - -Le participe passé employé avec avoir s'accorde avec le complément d'objet direct (COD) si celui-ci précède le verbe. - - Les verbes pronominaux utilisent l'auxiliaire être. Pour simplifier les règles d'accord, pensez que le participe passé s'accorde sauf si le verbe est suivi d'un COD et sauf si le verbe contrôle un COI (comme par exemple : téléphoner, écrire, parler, plaire). Le verbe se rendre compte est invariable. Complétez cette légende en mettant les verbes aux temps du passé (passé simple, imparfait ou plus-que-parfait) L’OISEAU DE FEU, Adapté d'une légende contée par une bonne alsacienne en service chez M. Michel Stoullig à Paris. (1883), Les plus belles histoires et légendes de France, Éditions Morena (1998). Au temps jadis, (vivre) un grand roi qui (avoir) trois fils ; l'aîné (s'appeler) Robert, le deuxième Louis et le cadet Philippe. Dans le jardin du palais (pousser) un gros pommier auquel le roi (tenir) beaucoup, parce que la défunte reine sa femme le (planter) autrefois. Chaque année, l'arbre (se couvrir) de fruits qui (disparaître) sans qu'on ne remarque le voleur Un jour, Robert (décider) de faire la garde. La nuit venue, il (se cacher) derrière un buisson et (attendre). Comme personne ne (venir), il (s'endormir). Le lendemain, le roi (aller) compter ses pommes et (remarquer) que quelqu'un (enlever) trois pommes du pommier. A son tour, Louis (surveiller) l'arbre une nuit, (s'endormir) vers minuit et (ne pas remarquer) le voleur. La troisième nuit, le plus jeune fils (prendre) son fusil pour attendre l'arrivée du maraudeur. Vers deux heures, un grand bruit le (réveiller) et il (voir) arriver un grand oiseau aux ailes brillantes comme le soleil, qui (se poser) sur l'arbre. Immédiatement, il (cueillir) les fruits qu'il (manger) sur place. Philippe (viser) l'oiseau merveilleux et (tirer). L'oiseau (pousser) un grand cri et (s'enfuir), laissant une de ses ailes dans les branches de l'arbre. L'aile (briller) doucement au clair de lune, les étoiles (scintiller) pendant que Philippe (grimper) prendre son trophée. Quand Philippe (montrer) l'aile à son père, le roi (admirer) les plumes chatoyantes de l'oiseau merveilleux. Il (être) si charmé par leur beauté qu'il (parler) sans cesse du mystérieux voleur. Il (vouloir) donner la moitié de son royaume pour posséder cet oiseau rare. Il (penser) toujours à lui, il ne (manger) plus et ses médecins (s'inquiéter) pour sa santé. Alors, le roi (faire) venir ses fils dans sa chambre et leur (demander) de lui trouver l'oiseau que Philippe (blesser) sur le pommier.