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Patrick : Off The Wall, premier album solo de , paru en ‘79 vient d’être réédité. Il est accompagné d’un documentaire inédit, signé de Spike Lee, le film raconte l’émancipation musicale de Michael Jackson, tout au long des années ‘70 et c’est l’objet de votre Pop & Co ce matin – Rebecca Manzoni.
Rebecca : S’il y avait une phrase à retenir dans ce film, ce serait de l’écrivaine Dream Hampton. Elle dit :
Patrick : « Quand il s’agit d’artistes comme Miles Davis, Basquiat, ou Michael Jackson, les gens parlent d’un don inné, comme s’il n’y avait pas de travail ou d’art. »
Rebecca : Le cinéaste Spike Lee s’attache à décrire l’art et l’opiniâtreté d’un môme de l’Amérique noire qui n’était pas destiné à devenir le de la pop. Michael fut d’abord ce petit prodige en chemise rose. Voix d’une pop acidulée, qu’il a incarnée avec ses frères. ♫ Michael, un chanteur du boys band The Jackson Five. À partir de là, le film de Spike Lee raconte la quête de crédibilité d’un gamin entre l’âge de 10 et ans : comment il s’affranchit de sa fratrie. Spike Lee fait d’ailleurs totalement l’impasse sur la violence physique du père de Jackson. Comment il s’impose, auteur, compositeur, petit à petit. C’est sur un album des Jackson 5 que Michael signe l’un de ses premiers titres, on est en ‘78, c’est Shake Your Body et le refrain le voici. ♫ Le documentaire met à nu la complexité de ce morceau pop, à priori inoffensif, grâce à l’interview d’un batteur, il s’appelle Questlove, il est membre du groupe de Roots, et face à la caméra, Questlove explique qu’en ‘78, la rythmique de la pop, en général, c’était ça… ♫ Mais avec Shake Your Body, par exemple, Michael Jackson impose ce rythme-ci ♫.
Patrick : Ce qui, musicalement, donne ça ♫.
Rebecca : Avec cuivres et cordes qui s’entrevissent. ♫ Le documentaire a aussi le mérite de Michael Jackson dans l’histoire du music-hall américain noir et blanc, sans un certain Sammy Davis Junior, pas de Michael Jackson, sans Fred Aster non plus d’ailleurs. Le jeune Jackson lui confie d’une voix de souris ♫.
Patrick : « Sachez que j’ai tous vos films en cassette et que je les regarde sans arrêt. »
Rebecca : Il y a Gene Kelly aussi dans ce film, après-guerre, Gene Kelly veut s’imposer comme danseur des rues sans cravate, ni , il optera pour des jeans, retroussés, des mocassins, et des chaussettes blanches. Mocassins, chaussettes et pantalons courts dont Michael Jackson va s’inspirer pour sa silhouette à lui. ♫ Il y a aussi le témoignage d’un basketteur, dont on se demande d’abord ce qu’il fout ici, il s’appelle Kobe Bryant, champion de la NBA. Et ce garçon se met à expliquer à quel point Michael Jackson – danseur – a influencé son jeu de sportif pour l’épure de son geste, pour la netteté de ses arrêts. 1h30 de film, donc, pour saisir le cheminement d’un danseur, d’un auteur et d’un musicien qui publia ce tube en . Don’t Stop Till You Get Enough, une chanson signée Michael Jackson placée en ouverture de l’album Off the Wall, à la production ce môme de vingt ans a imposé un jazzman du nom de Quincy Jones, disco, jazz, folk, soul, un mélange qui pose les règles de R&B des années ‘80. ♫ Michael Jackson’s Journey from Motown to Off the Wall, Le voyage de Michael Jackson de la Motown à Off the Wall, c’est le titre de ce film signé Spike Lee, avec la réédition du disque.
Qui est-ce qui dit cette phrase en anglais ?
Qui la cite en français ?
| a) | Le film raconte l’émancipation musicale de Michael Jackson. | – | |
| b) | Et ce garçon se met à expliquer à quel point Michael Jackson – danseur – a influencé son jeu de sportif. | – | |
| c) | Michael fut d’abord ce petit prodige en chemise rose. | – | |
| d) | Le documentaire met à nu la complexité de ce morceau pop. | – |
| personne | nombre | temps | mode | voix | |
|---|---|---|---|---|---|
| Vient d’être réédité | |||||
| Va s’inspirer | |||||
| Il y avait | |||||
| J’ai |
| Chemise, mocassins, cravate, smoking | Rose, noir, blanc | Danseur, auteur, musicien | Publia, optera, met, a |
Le documentaire met à nu la complexité de ce morceau pop.
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